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Je voyais bien dans son regard la moquerie toujours mal dissimulée. Si elle avait quelque chose à dire je préférais qu’elle me le dise en fasse plutôt que de le réfléchir aussi fort. Je savais déjà tout ce qui pourrais m’attendre, je n’étais pas fier de mon coeur, dans ce cas particulièrement. Il ne m’avais pas fallut longtemps pour l’oublier, mais la brisure restait bien présente et ma confiance en moi-même avait chuté en flèche, comme chaque fois qu’on s’en prenait à ma vulnérabilité affective. «C'est pas si abstrait que sa... » Dit-elle, mais je n’en croyais déjà rien, elle c’était trahis par ce silence remplis de sous-entendus insultants à mon égards. «Je suis désolé Dex'... » En un éclair de naïveté absolu je pu presque y croire, mais cela ne dura pas bien longtemps. Il n’y avait rien de sincère dans sa manière de s’excuser, je savais que le regret n’avait toujours pas atteint son coeur. Ce que je donnerais pour qu’elle tombe à son tours, qu’elle goûte enfin un peu de sa propre médecine... voir si elle y survivrais ou si elle en mourrais. Je serai bien sûr le dernier à venir lui porter secours. «J’ai pas besoin de tes excuses, comme je t’ai dis, le mal est déjà fait et les dommages sont irréparables. Aucune infini temporelle ne saurait même me venir en secours.» Je ne me faisais pas d’illusion sur mon état. J’étais en mal d’amour bien avant de la rencontrer et ce qu’elle avait laissé derrière n’était rien de plus qu’une carcasse un peu plus amochée qu’avant, la pourriture restant la même. Je lui parlai d’amour, un sujet que je maîtrisais comme aucun autre. «Parce que pour toi de l'amour c'est obligatoirement de vouloir mettre ta copine en cloque et débiter des trucs stupides devant un con qui se prétend être le fils de Dieu ? On a pas la même définition alors. [...]» Elle s’étendis tout en longueur, gaspillant son souffle à essayer de convaincre un adepte convertis aux biens faits de l’engagement total et irrévocable. Ce genre d’amour inconditionnel dont on rêve tous et chacun. J’arrivais cependant à m’identifier à ce qu’elle m’expliquait, mais elle ne me décrivais que les papillons des premiers jours, qu’arriverait-il ensuite si elle n’était pas prête à envisager l’avenir avec vérité? « [...] Si je veux pas de mariage ou d'enfants, c'est pas juste parce que ça fout la trouille, c'est aussi parce que son bonheur je l'ai a coeur contrairement à ce que tu peux croire et que je sais que t'as raison quand tu dis que je ne le mérite pas. T'es content là ?» Enfin! Un sourire éclos sur mon visage. «Ravis d’apprendre que nous sommes enfin d’accord sur quelque chose.» Murmurais-je en la plus franche cruauté . Je n’avais plus le moindre sentiment courtois à lui légué, elle m’avait tout arraché ce fameux jour. « On dirait cependant que tu ignores tout de l’homme que tu dis aimer.» Le passé de Marshall était parsemé d’essaies erreurs, d’une grossesse en particulier qu’il avait encore sur le coeur. Il voulait des enfants, j’en étais absolument certain et elle ne voulait pas lui en offrir. «Alors s’il te demandait de l’épouser ta réponse serait négative? Si tu ressens réellement ce que tu dis ressentir, quelle différence de porter son alliance devant tous pour prouver ta fidélité? Tu ne le ferais même pas pour lui?» Je ravalai pour l’instant le sujet des nouveaux-nés, choisissant de ne pas être aussi cru, mais ce n’était qu’une quelques de minutes avant que je n’ose lui jeter cette dernière pierre.
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