LEENA I. STONES ► Perrie Edwards

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Méloue ou Mel, c'est comme vous le sentez et j'ai 16 ans. Je suis française de deux parents algériens et j'ai connu le forum grâce à la gentille Adeline (Maëlys).  Ce forum m'a l'air vraiment agréable, ainsi que les personnes qui y sont dessus. Le concept est plutôt cool alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Perrie Edwards comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par NoelShack. Je fais environ 17 lignes par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? Don't worry, be hippie.
Je souhaite :
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

First Chapter -

Une voix rauque se faisait entendre dans les couloirs sinistres de cet hôpital psychiatrique, une voix qui ne m’avait pas du tout parue familière. La peur, l’angoisse, l’effroi, la terreur avaient envahi mon corps. Qu’allais-je devenir sans elle ? Mon soufflé était coupé, mon regard bleuâtre humidifié, mes joues rosées, mes cheveux dorés ébouriffés, ainsi que des cernes avaient fait apparition sur mon visage pâle. Le 25 Décembre 2007 fut alors le pire jour de ma vie. Un homme, vêtu d’une blouse blanche, s’était approché de moi, Leena. Je ne savais pas quoi faire, ni quoi dire, j’étais prise d’une panique totale. Mes mains tremblaient, mes genoux s’entrechoquaient ; je ne voulais faire qu’une seule chose : partir. Mais, la lâcheté n’apparaissait pas dans mon vocabulaire, j’avais préféré rester seule dans cette salle d’attente glauque et surtout, vide.
« Mademoiselle Stones? » Cette question résonnait dans toute la salle. Je me levais, discrètement tandis que mon regard céruléen expliquait tout ce que je pouvais ressentir. Il fut cependant, directement plongé dans celui de Mr. Stevens. Ce dernier hocha négativement la tête, et cela me suffisait pour comprendre que c'était la fin. Le monde venait de s’éteindre et elle aussi. Je m’étais alors rassise, sentant mon corps partir à son tour alors que le docteur Stevens commençait à repartir vers sa direction initiale. Je sentais vainement les battements irréguliers de mon cœur, cette chose absurde qui me permet de vivre. Mes pensées étaient vide, tellement vide que je pouvais ressentir ce néant dans mon cerveau. J’avais mal, tellement mal… Ce mal était semblable à un couteau reçu dans le dos. J’avais l’impression que le temps s’était stoppé, que plus personne ne pouvait remettre le tout sur PLAY.  Mon portable vibrait dans ma poche, et cette vibration résonnait dans mon esprit, une sensation horrible qui ne me déconnectait pas de mon monde totalement parallèle.  Une demi-heure s’était écoulée avant que je sorte enfin de cet hôpital funeste. Le ciel était grisâtre, une couleur blèche que je détestais et cela, à partir de ce jour. Le vent froid du Nord fouettait mon visage,  mais à vrai dire, je n’y avais pas vraiment prêté attention. Aucune larme n’avait fait apparition sur mes joues, j’avais même l’impression de rien ressentir, de ne plus être humaine, de ne plus avoir de sentiment ou même de conscience mais… Mon cœur était en vrac, en deux milles morceaux ; j’étais sous le choc, un choc causé par ce sentiment monstrueux ressentit lors de l’annonce du médecin, la perte de Mme. Ivy Jenna Stones, ma mère.



Last Chapter -

Dernière journée dans ma ville natale… Mes valises étaient bouclées, de même que mon esprit. J’étais dans l’obligation de me changer les idées et cela, depuis cette péripétie qui a changé le cours de ma vie entière. Plus rien n’allait être comme avant, j’en étais persuadée. Mon père criait mon nom du bas des escaliers, indiquant enfin le départ de South Shields. Ma vie allait donc prendre une toute nouvelle tournure. Je me rappelle avoir prit brusquement mes deux énormes valises avant de finalement dévaler rapidement les escaliers menant à ma porte d'entrer. De suite, je vola un bref et hésitant baiser sur la joue de mon père pour ensuite passer la porte, allant en direction de notre Range Rover. Stacy, notre gouvernante s'empressa de prendre mes valises puis les mettre dans le coffre de la voiture. Et pour la première fois de ma vie, je l'avais subtilement prise dans mes bras, sans rien attendre en retour. Depuis la mort de ma maternelle, Stacy avait prit une grande place dans mon cœur, mais je n'irai pas jusque dire qu'elle l'avait remplacé, loin de là. Embrassades faites, je montais rapidement du côté passager, en attendant l'arrivée de mon paternel. La route paraissait longue, mais l'aéroport n'était qu'à 20 minutes de chez moi... Je me souviens avoir enclenché mon iPod, musique aléatoire, tombant sur "You Found Me" de The Fray tandis que mon père entra enfin dans la voiture. J'esquissais un rapide sourire, avant de finalement tourner mon regard vers la fenêtre mouillé à cause d'une pluie abondante et typique Anglaise. Je ne disais rien, je n'osai rien dire. Mon souffle se faisait rapidement entendre, tandis que mon géniteur était beaucoup trop occupé à être au téléphone... Affaire immobilière disait-il. Enfin arrivée, je sorti rapidement de ce fardier, fermant vivement la porte passagère. Je reconnu m'être dépêché à entrer dans ce fameux aéroport, le regard totalement inondé. La demi-heure d'attente me paraissait être une éternité, personne n'osait dire un mot, le tout transparaissait glacé.
« Les passagers pour le vol en direction de Cambridge, sont priés de se rendre aux portes d’embarquement.» se fit alors entendre. Je me levais, rapidement, le regard baissé tandis que mon père me prit enfin dans ses bras. Les quelques larmes coulaient sur mes joues, et c'est à ce moment même que je compris à quel point il m'était important. Il fallait que je réussisse, pour lui, pour elle, pour l'amour de mes deux parents.