Rencontre sportive - Sam

C'était une belle journée aujourd'hui et j'avais besoin de me défouler, d’évacuer. Je venais de prendre ma douche et enfilais ma tenue de sport. Prenant un petit sac pour y mettre une bouteille d'eau. Mettant mes écouteurs, montant le volume, j'étais prête pour aller courir. Je fais très souvent du sport je suis une habitué et une adepte. Cela m'aide beaucoup a décompresser, à me défouler et surtout à rester en forme. Oui les peaux qui pendouillaient ce n'était pas pour moi.

Cela faisait plus d'une heure que je courais, n'ayant pris aucune pause et je commençais à plus rien sentir. Au début c'est toujours dur de s'y mettre et dépasser un certain temps on ne ressent plus la douleur. C'était bien cela le problème je ne sentais pas que j'avais mal et j'aurais dû. Je continuais comme ça jusqu’au moment ou une douleur très vive me frappa dans le mollet. Je me stoppais net, ne pouvant pas continuer. Je boitillais jusqu’au mur le plus proche pour m'y appuyer. J'avais mal et vraiment.

Aujourd’hui pour Sam c’était training ! Depuis toujours il avait pratiqué un sport, le surf et le rugby en Australie et le foot US depuis qu’il était arrivé aux Etats-Unis notamment et depuis qu’il était à Harvard il s’entrainait trois à quatre fois par semaine. Ça lui permettait de s’entretenir et puis d’oublier un peu les tracas de tous les jours, quand il courait il évacuait toute la colère et la frustration qu’il accumulait, depuis la mort de ses parents il avait augmenté la fréquence de ses séances d’ailleurs et il allait un peu plus à chaque fois dans ses derniers retranchements. Mais aujourd’hui c’était plus décrassage qu'autre chose, il avait bien poussé hier et today ce serait juste un peu de cardio et de muscu sur les accessoires du parc.

Il avait commencé par courir une bonne demi-heure pour s’échauffer et il enchainait maintenant les abdos, les tractions et autres levées de poids. Il n’y avait pas grand monde mais alors qu’il buvait un coup de flotte pour récupérer un peu il aperçut une superbe fille qui courait depuis un moment déjà mais qui n’avait pas l’air de vouloir s’arrêter. Sam jeta un dernier coup d’œil dans sa direction avant de reprendre ses exercices et il la vit se stopper net, elle devait en avoir trop fait, surement un claquage ou quelque chose dans le genre. Bon allez il allait faire sa B.A. du jour, il trottina jusqu’à la belle inconnue pour prendre de ses nouvelles « hey ça va ? Pas trop de casse ? » Demanda-il simplement en souriant.

HJ : désolé du temps de réponse

Je le savais parfaitement que je n'aurais pas dû autant courir et surtout sans m’arrêter une minute. J'avais tellement besoin de décompresser que je n'avais même pas écouter les signal d'alarme que me lançait mon corps pour me dire stop. Je venais de me faire mal, j'allais m'appuyer vers le mur le plus proche en boitillant. Massant alors un peu la douleur, je m’aperçus que ce n'était pas possible, c'était surement un claquage. Merveilleux, Jasmine tu déconnes complétement là. C'était vraiment pas le moment, j’espérais vraiment que ce ne soit pas ça. Soupirant j'entendais alors quelqu'un me parler.
« hey ça va ? Pas trop de casse ? » Je relevais la tête en direction de la vois pour découvrir un homme que je ne connaissais pas. Il avait sans doute vu ce qui c'était passé. Regardant l'endroit de la douleur pour revenir à lui.
"Je ne sais pas trop... J'ai une douleur assez vive dans le mollet." Je regardait autour de moi et j’aperçus un banc.
"J'peux vous demandez un service ? De m'aider à aller jusqu'au banc ?" Oui je préférais le vouvoyez, parfois des personnes n’apprécie pas le tutoiement quand il ne connait pas l'autre.

Sam s’approcha donc de la fille qui venait de se blesser, de loin il n’avait pas vraiment vu ce qu’il s’était passé mais surement une entorse ou un claquage, rien de trop trop grave normalement. Il venait aux nouvelles pour voir si ça allait quand même et elle lui répondit "Je ne sais pas trop... J'ai une douleur assez vive dans le mollet.". C’était donc le mollet, Sam n’était pas docteur ni étudiant en médecine donc il ne pouvait faire aucun diagnostic mais étant sportif depuis de nombreuses années il avait vu pas mal de blessures et si c’était ce qu’il pensait, dans quelques semaines ce serait bon pour elle. « C’est ça de se prendre pour une championne olympique et de trop forcer ! » répondit-il en rigolant pour déconner.

"J'peux vous demandez un service ? De m'aider à aller jusqu'au banc ?" wow bien sûr qu’il allait l’aider mais par contre qu’elle ne le vouvoie plus jamais parce que là il prit un sacré coup de vieux. « Avec plaisir mais je te porte que si tu ne me tutoies ?! ». si ça lançait si fort dans le mollet elle n’allait même pas pouvoir se mettre debout et encore moins s’appuyer sur cette jambe là … « vas y tiens-toi à moi … » et il se pencha, passant une main dans le dos de la demoiselle et l’autre sous ses cuisses et il la souleva pour la déposer sur le banc quelques mètres plus loin.

Quelle idée de courir aussi longtemps sans m’arrêter franchement ? Ça me servirait de leçon au moins. Je venais de dépasser la limite et je le savais, cela me valait maintenant une belle douleur et ça devait surement être un claquage avec la chance que j'avais. Un homme venait m’aborder me demandant si ça allait. Franchement ? Pas vraiment mais je lui répondis poliment que j'avais une douleur au mollet. Je voyais un banc plus loin et je lui demandais de mi emmener. Ça réponde me fit sourire car je l'avais vouvoyez pour rester polie et il me retoquait qu'il m'aidait seulement si je le tutoyais. Personnellement ça m'allait très bien.
"D'accord." Lui répondis-je un peu amuser. Il me disait de me tenir à lui, je me redressais un peu mais je ne pouvais pas vraiment marcher. Le comprenant il me portait cela était la solution la plus simple. Arrivé au banc il me déposait et je m'asseyais alors. Le mouvement me fit encore plus mal et j'étouffais un juron.
"Merci c'est gentil." Et maintenant j'allais faire quoi attendre sur ce banc que ça passe ? Certainement pas peut-être que je devrais appeler une ambulance histoire de voir que je n'ai rien d'important. Oui c'était ce que j'allais faire.
"Je vais appeler les urgence ça te dérange de rester ici jusqu'à ce qu'ils arrivent ?" Bon s'il avait autre chose à faire je comprendrais évidemment.

Jasmine & Sam

Sam porta donc la belle inconnue jusqu’au banc et quand il la posa elle étouffa un juron, sur le coup il crut que c’était de sa faute, qu’il avait fait un faux mouvement ou quelque chose dans le genre mais non c’était juste la douleur, c’était peut-être plus sérieux que ça en avait l’air finalement. Elle le remercia quand même et Sam se demandait quoi faire, il ne pouvait pas appeler quelqu’un car il ne prenait jamais son téléphone en faisant du sport mais peut être que la demoiselle avait le sien. D’ailleurs elle lui demanda s’il pouvait rester le temps qu’elle prévienne les secours « nan pas de soucis t’inquiète je ne vais pas t’abandonner à ton triste sort quand même » dit-il en souriant. Sam était un peu gêné quand même, il ne pouvait pas faire grand-chose pour l’aider ou la soulager à part discuter avec elle et lui offrir sa compagnie. « Au fait moi c’est Sam » se présenta-il. Autant savoir à qui on à faire quand même. Il regardait les affaires qu’elle avait avec elle pour essayer de voir si elle avait bien un téléphone parce que sinon il allait devoir la porter pour essayer de trouver une cabine, quelqu’un avec un mobile ou carrément jusqu’à un endroit plus approprié. Au moins il finira son sport comme ça pensa-il en souriant.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

J'étais dégouté de me retrouvé comme ça, je pouvais à peine poser le pied par terre et je me demandais bien comment j'allais faire pour rentrer. Heureusement, un charmant inconnue m’avait prêté main forte. J'aurais eu l'air maligne à boitiller jusqu'à la Cabot House tien ! Je lui demandais de rester avec moi le temps d'avoir une meilleure idée que le bac et il acceptait.
"Merci." Évidemment il ne pouvait pas faire grand chose et moi non plus mais je n'avais pas envie de rester seule. Il se présentait alors il s’appelait Sam.
" Et moi c'est Jasmine." Les présentations étaient faite, je fouillais alors dans mon sac cherchant mon portable ou un truc qui allait pouvoir m'aider. J'ai toujours un tas de truc là-dedans j'allais bien en sortir quelque chose d'utile. Je trouvais une crème et sur le coup j'aurais pu me remercier moi même tellement que cela me réjouissait.
"Génial, ça fera l'affaire en attendant !" Je la posais sur le banc pour chercher cette fois-ci mon portable.
"Tu as un portable, je ne trouve pas le mien ?" On ne pouvait pas tout avoir hein ! Prenant la crème pour lire ce qu'il y avait dessus.

Jasmine & Sam

Sam avait dû interrompre sa séance de sport et en général il n’aimait pas être coupé dans son effort mais là c’était un peu un cas de force majeur, il n’allait pas laisser une jolie fille seule alors qu’elle venait de se blesser ; ce serait de la non-assistance à personne en danger. Sam se présenta rapidement histoire de faire les présentations et il put apprendre comme ça que la fameuse inconnue s’appelait Jasmine. Now elle n’avait plus qu’à trouver son téléphone pour appeler un médecin ou une ambulance pour l’emmener à l’hosto et ce sera bon mais à la place elle sortit de son sac … un tube de crème … malheureusement elle n’allait pas aller bien loin avec ça. Elle farfouilla encore un peu apparemment elle ne le trouvait pas et demanda à Sam s’il avait le sien, il fit la mou avant de répondre « nan désolé je l’ai pas, je le prends jamais quand je fais du sport ». Sans portable ça les foutait un peu dans la merde, enfin surtout elle ; ils allaient devoir trouver une solution, Sam pensa à aller jusqu’à l’hosto lui-même pour les prévenir d’envoyer quelqu’un ici mais Jasmine n’aurait pas d’aider avant un bon moment du coup il lui proposa deux solutions « je crois qu’il n’y pas 36 solutions, soit je vais chercher de l’aide et t’attends ici toute seule ou alors je t’emmène direct à l’hôpital, comme tu le sens ».

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Je ne trouvais pas mon portable pour appeler une ambulance. Je venais de me faire mal en faisant du sport et en allant trop loin dans mes réserves. Mon mollet ne tenait plus le choque et je me retrouvai dans une mauvaise situation. Heureusement Sam, le mec que je venais de rencontrer avait la gentillesse de m'aider. Il m'apprenait qu'il n'avait pas son portable non plus et je me voyais mal aller à l’hôpital à pied ou bien même chercher une cabine téléphonique. C'était vraiment pas mon jour décidément. Je m'en voulais un peu c'était entièrement ma faute, je n'aurais pas dû forcer autant et surtout pourquoi je n'avais pas ce foutu portable ? Ca ne me ressemblait pas tout cela. Sam me sortit de mes pensés en me disant qu'il n'y avait pas trop le choix et il me proposait alors deux solutions. Je préférais la deuxième forcément pour ma part mais je ne voyais pas trop comment on allait faire. Je pouvais surement marcher s'il m'aidait, enfin je pouvais toujours essayer quoi.
" Si je m'appuis sur toi je peux certainement marcher." Oui c'est ce que je croyais, avant cela je prenais mon tube de crème ça calmerait surement un peu. Un fois fait je fit signe à Sam de s'approcher pour m’appuyer sur lui pour me lever.

Jasmine & Sam

Bon bah ni l’un ni l’autre n’avait de téléphone et plus le temps passait et plus Jasmine aurait mal alors il était temps de l’emmener à l’hôpital. Sam lui proposa d’aller chercher de l’aide ou alors de l’emmener directement aux urgences et elle choisit la deuxième solution, mais elle voulait s’appuyer sur lui. S’ils y allaient comme ça ils en avaient pour des heures, ce n’était qu’à deux kilomètres mais quand vous aviez quelqu’un avec vous qui ne pouvait même pas poser le pied par terre ça devenait une véritable aventure. « Si ça te dérange pas je préfère te porter parce qu’on y sera pas avant l’heure de l’apéro sinon ! » répondit-il sur le ton de la plaisanterie. Et sans vraiment lui laisser le temps de réfléchir ou de contester il la prit dans ses bras et la porta comme il l’avait fait juste avant pour la déposer sur le banc. « Aller c’est parti, en route direction l’hôpital ! » dit-il de bon cœur et de bonne humeur comme pour leur donner du courage. « Et puis on va pouvoir papoter sur la route ! » et il rigola doucement en commençant à marcher. Les gens qu’ils croisaient devaient se demander ce qu’ils branlaient quand même, on aurait dit deux mariés qui s’apprêtaient à franchir le seuil de leur maison sauf que là ils étaient en tenue de sport, encore à moitié transpirant et ils allaient à l’hosto …

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