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JUNE & JULIAN △ you want a ice cream ?

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Les fêtes de fin d’année, c’est censé être la plus belle période de l’année. Celle où on se fait des cadeaux, on est content d’être avec les gens qu’on aime. Moi c’était un peu différent, je ne pouvais pas revenir en France, enfin si techniquement je le pouvais mais est-ce que j’avais bien l’envie d’y aller….Tout ce que j’avais laissé là bas c’était un père complètement fou coincée dans un hôpital psychiatrique. Non, j’avais fait au plus sage, j’avais passé Noël avec Aidan, une très belle soirée d’ailleurs, une soirée toute calme. Le réveillon du jour de l’an avait été pitoyable par contre. Mes collègues avaient organisés une soirée dans le pub où je travaillais en dehors de l’université, nous nous étions bien amusés et chacun avait été désigné pour nettoyer une partie de notre lieu de travail j’avais donc eu la charge de nettoyer la terrasse. J’avais commencé à danser, puisque la danse était depuis toujours ma passion sur le rebord de la terrasse, une foule alors c’était mis à hurler, pensant que j’allais me suicider. Comme j’avais la musique à fond sur mes oreilles je n’avais rien entendu, mais j’avais fait venir les pompiers et la police. Finalement c’était un ami, si on peut dire ainsi, de ma meilleure amie Lilly qui m’avait sorti d’affaire. Tout le monde m’avait ensuite pris pour la suicidaire du coin et on m’avait trainé de force à l’hôpital. On avait finit par me relâcher après 24 heures d’observation mais quelques amis pensaient encore que j’avais vraiment voulu mettre fin à mes jours. Bon d’accord Aidan me faisait vivre la misère en allant voir à droite et à gauche et en me donnant certainement pas la relation que je voulais mais jamais je n’aurais délibérément sauté dans le vide pour me tuer. Non ! La vie m’avait fait des sales coups mais je résistais, je prouvais que j’étais là, à chaque minute de chaque jour. Bientôt la rentrée allait se faire sur Harvard et ça me faisait le plus grand bien, je tirais un bilan très mitigé de ses fêtes. J’avais la chance de faire des études qui me plaisait dans la meilleure université du monde et rien que pour cela je devrais m’estimer heureuse. La danse c’était vraiment quelque chose qui m’animait et je me réjouissais par avance des nouvelles chorégraphies que nous allions créer. Juste avant d’attaquer la nouvelle semaine et de reprendre les cours j’avais eu un appel de Julian pour garder son fils comme cela m’arriver de temps en temps. Julian était une personne que j’avais rencontrée à l’université et avec qui le feeling était passé dès le départ. Je l’appréciais beaucoup, j’appréciais également son fils qui était un gamin vraiment mignon. Au départ j’avais été un peu septique, garder un enfant…Moi qui avait cru en porter un il y a quelques mois encore…Mais bon j’avais finit par accepter, de toute évidence Julian avait besoin de moi. Ce n’était pas pour aller faire la fête avec ses copains qu’il me demandait de garder son fils mais pour aller se soigner à l’hôpital car il souffrait d’une leucémie. J’avais donc pris le petit avec moi à la lowell house, c’était surement pas l’endroit le plus sain pour un enfant et après avoir joué au uno pendant une bonne heure j’avais finalement décidé d’aller au parc pour qu’il puisse s’amuser avec les autres enfants. J’avais envoyé un message demandant à Julian qu’il nous rejoigne ici, ce serait certainement plus pratique pour récupérer l’enfant car je n’étais pas sûr qu’il souhaitait passer sa soirée avec moi, il devait être fatigué. Je lui écrivais alors rapidement : « Je suis chez le marchand de glace, nous t’attendons…. ». Pas besoin de faire un pavé s’il allait arriver d’une minute à l’autre, en attendant que son père arrive j’avais fait la surprise d’emmener Gabriel chez le marchand de glace après qu’il se soit défoulé. Une fois arrivé j’avais demandé à Gabriel de choisir une glace, je m’en étais pris une et j’en avais pris une aussi pour Julian, j’espérais qu’il n’arriverait pas trop tard sinon j’allais être obligé de manger deux glaces avant qu’elles ne fondent. Nous étions assis à une table en l’attendant.
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"Ecoute, ça m'ennuie de te demander ça mais est-ce que tu pourrais garder Gabriel quelques heures cet après-midi? Je dois aller à l'hôpital et je n'ai trouvé personne..."

A l'autre bout du fil, June lui répondit presque aussitôt qu'elle était d'accord et qu'elle arrivait tout de suite. Soulagé, Gabriel se prépara et demanda à son fils d'en faire de même, au cas où son amie souhaiterait faire une balade avec lui. Puis l'heure vint de partir. Julian prit sa voiture, ignorant toutefois s'il aurait la force de conduire après ces quelques heures de chimiothérapie. Dans le pire des cas, il prendrait le bus et viendrait rechercher sa voiture quand il se sentirait mieux. Quoi qu'il en soit, il fut rapidement pris en charge à son arrivée et il s'installa dans une pièce aux murs blancs. Notre homme n'aimait pas trop être dans cette grande salle de traitement dans laquelle se trouvaient tous les cancéreux de l'étage. Il préférait subir son traitement seul, sans avoir à discuter. Quand l'infirmière arriva, il déboutonna sa chemise pour dévoiler le cathéter implanté sous sa peau. L'infirmière y installa la perfusion après lui avoir injecté un médicament contre les nausées. Et l'attente débuta.

Après avoir lu quelques articles sur Internet et avoir vomi plusieurs fois tripes et boyaux, la perfusion se termina enfin. Julian resta encore quelques minutes tranquille avant de pouvoir partir et après avoir pris un dernier médicament contre les vomissements. A présent, il se sentait un peu mieux et il prit le temps d'aller se rafraîchir et se brosser les dents avant de quitter les murs blancs de l'hôpital. Il se sentait assez en forme pour reprendre sa voiture et, après avoir lu le message que June lui avait envoyé, il prit la direction du marchand de glaces. Il se gara non loin de là et il repéra assez vite son fils et son amie. Le petit le remarqua le premier et il sauta en bas de sa chaise pour le rejoindre.

"Papa!"

Julian se baissa pour recevoir un bisou plein de glace et rit avant de se relever, Gabriel dans ses bras. Il rejoignit June qui les attendait à leur table.

"Salut June! Alors, comment ça s'est passé avec le petit garnement?"

Notre homme sourit et s'installa en face de son amie, son fils sur ses genoux. Malgré sa pâleur, il se sentait bien et prendre l'air lui ferait le plus grand bien au lieu de rentrer directement. June avait eu une bonne idée en sortant avec Gabriel.
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Je m’étais installé avec Gabriel, espérant vraiment de tout cœur que la chimio de Julian se soit bien passé. Ma mère avait eu le sida, en partie à cause de ma naissance, elle l’avait contracté suite à des problèmes d’hémorragies lorsqu’elle était enceinte, par une poche de sang contaminé. C’était dans les années 1980. Personne n’avait pu rien faire pour elle, à l’époque cela avait été énorme de survivre durant 17 ans mais ma mère avait reçu les meilleures traitements. Malheureusement la maladie l’avait emporté et j’avais finit seule puisque mon père était encore et toujours à l’asile psychiatrique. Heureusement j’avais pu faire ce que je voulais puisque j’avais été émancipé. Je m’étais lancé dans mes études de maitresse d’école puisque j’aimais les enfants. C’est pour cette raison que j’avais accepté de Gabriel, parce que les enfants, je les appréciés. Maintenant c’était juste difficile de m’occuper d’eux parce que j’avais faillit en avoir un et je ne sais pas si je pourrais en avoir un autre mais si je pouvais garder Gabriel dans ma vie ce serait déjà ça. J’avais tellement d’admiration pour son père, Julian, il avait du courage d’élever son enfant seul. River était parti en courant avec son nouveau petit ami quand je lui avais annoncé ma grossesse, Julian lui avait tout assumé, même si il était malade. Pour moi ce simple agissement me faisait prendre conscience que c’était un homme bien et sérieux. Il était arrivé quelques minutes après que nous soyons assis, nos glaces n’étaient encore pas fondues mais bien sûr le petit garçon avait déjà attaqué goulument la sienne, comme si il n’avait pas mangé depuis 15 jours. Il prit d’ailleurs d’assaut son père qui devait être bien fatigué mais ne disait rien, ne voulant certainement pas le repousser. Je fis un petit sourire à Gabriel avant de lui dire : « Gabriel, tu pourrais peut être venir sur mes genoux, ton papa doit être fatigué ! ». Je ne voulais pas priver Julian de son fils, pas du tout, juste l’épargner, prendre soin de lui quoi. Je regardais Gabriel en réfléchissant, j’avais envie de taquiner le petit en disant une bêtise, je fixais le petit garçon avec un sourire sur les lèvres avant de répondre : « Hum, je ne sais pas, il a été sage Gabriel ? Je crois pas non… ». Je hochais alors la tête affirmant par ce simple geste que Gabriel n’avait pas été terrible mais gentil comme à son habitude. Je guettais la réaction du petit avant de demander à Julian en lui prenant la main : « C’est à toi que je devrais demander ça, ça c’est bien passé…. ». Je voyais à sa mine pâle que ça aurait pu aller mieux. Mais j’étais là maintenant, et je serais là ce soir s’il avait besoin de moi pour lui, ou pour m’occuper du petit. Peu importe…
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Certes, Julian était affaibli et fatigué par la chmiothérapie mais après quatre ans, il commençait à en avoir l'habitude. Et il s'en tirait plutôt bien car quand il combinait traitement intraveineux et radiothérapie, il n'arrivait plus à assumer ses obligations. En rencontrant June, il n'avait pas seulement fait la connaissance d'une jeune femme exceptionnelle qui était rapidement devenue son amie mais également de celle sur qui il pouvait compter quand il avait besoin de quelqu'un pour garder son fils et suivre ses traitements. Sans compter qu'elle veillait toujours à ce qu'il se ménage après ses séances. Un véritable petit ange gardien! Bien entendu, June pouvait tout aussi compter sur lui. D'ailleurs, Julian avait l'impression de trop lui en demander par rapport à elle, ce qui le gênait bien des fois. D'ailleurs, il ne cessait de répéter qu'il était désolé de la déranger, qu'elle devait certainement avoir d'autres projets que de garder un gamin qui, heureusement, était toujours sage mais quand même. Mais cela ne semblait pas gêner la demoiselle. Julian se rendait compte à quel point il était chanceux et quand il ira mieux, il se promit de lui rendre la pareille.

Le petit donna un dernier bisou à son père avant de descendre de ses genoux et de grimper sur ceux de June. Il savait que son papa était malade et qu'il venait de recevoir des médicaments pour aller mieux. Sauf que ces médicaments le fatiguaient beaucoup. Oui, le petit était intelligent et compréhensif, même si parfois, il était triste que son père soit malade. Il lécha sa glace avant de s'essuyer la bouche avec une serviette en papier avant de se tourner vivement vers June.

"Maaaaaaaaaaais! Oui j'ai été sage! Sinon, je n'aurais pas de glace..."

Julian éclata de rire, sachant très bien que son amie taquinait son fils. Il aurait immédiatement deviné si Gabriel avait été une terreur, ce qui arrivait très peu souvent. Quand June lui prit la main, il redevint un tantinet sérieux. Ah! Il détestait susciter autant d'inquiétude mais il devait bien avouer qu'il s'inquièterait autant pour'elle si les rôles avaient été inversés.

"Oui, ça peut aller. Mais j'ai déjà vécu pire, je t'assure. Et puis ça me fait du bien de prendre l'air. Et vous, qu'est-ce que vous avez fait?"
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J’avais finit par m’attache à Julian, à ce petit Gabriel, à tout ce qu’il représentait en fait, une jolie petite famille dans laquelle je pouvais avoir ma place. Dire que j’aurais pu vivre le même bonheur avec River si ma grossesse avait été réelle, cette pensée me faisait de la peine mais c’était pourtant tellement vrai. J’aurais pu faire je pense une bonne mère et une copine modèle. Je me mis à rire en ébouriffant les cheveux du petit Gabriel, je préférais le rassurer même si il savait très bien que je plaisantais : « C’est vrai que tu as été sage, pour une fois d’ailleurs… Je devrais te féliciter… ». Je me mis à rire avant de chatouiller le jeune garçon avant qu’il remarque dans le coin de la boutique de glace une petite table et un petit tableau réservé aux enfants. Une petite fille jouait là bas, surveillé de très près par sa grand-mère. Gabriel me regardait avec les étoiles dans les yeux, comme si ce lieu semblait très attractif. Il faut dire que poser sur la table il y avait le meilleur jeu de construction auquel j’avais joué de toute ma vie. Je me mis à sourire en regardant Gabriel qui me suppliait du regard, je n’avais même plus besoin qu’il me demande, je pensais avoir compris : « Je veux bien que tu y ailles si ton père est d’accord… ». Après tout je n’avais aucune autorité sur lui, c’était Julian son père et même si j’étais une baby-sitter plutôt douée et fréquente je ne prenais pas de décision quand Julian était à mes côtés. Je regardais alors Julian avant de lui expliquais notre superbe journée, j’espérais que Gabriel c’était bien amusé : « On a été au par cet puis on est venu ici, pas grand-chose de passionnant mais j’espère que ça lui a plus quand même ! ». J’avais peur de ne pas pouvoir m’occuper bien de lui mais Gabriel était assez autonome sans avoir besoin qu’on soit derrière lui pour chacun de ses gestes. Parfois il fallait encore lui moucher le nez ou lui faire ses lacets mais bon… « Tu peux rentrer chez toi si tu veux Julian, ou on peut rentrer tout les deux pour que je m’occupe de Gabriel et que tu te reposes… ». J’aurais bien aimé passer parfois du temps avec Julian mais je me mettais souvent dans le rôle de la gardienne d’enfant. L’ami prenait place seulement à l’université et encore, pour lui donner les cours qu’il avait manqué. Pourtant Julian était important pour moi et j’aimais l’aider parce que je le trouvais gentil et sympa. J’ajoutais avec un sourire : « J’espère que tu n’auras pas trop d’effets secondaires… ». C’est la seule chose que je souhaitais et je souhaitais aussi qu’il guérisse pour pouvoir voir grandir son fils.
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Julian observait le beau tableau qui se dressait devant lui: une amie chère en qui il pouvait avoir une totale confiance prenant soin de son fils unique et inespéré. June était la seule à qui il confiait la garde de Gabriel quand il devait se rendre à l'hôpital et ce depuis déjà un petit bout de temps. Quand ses parents lui rendaient visite, il en profitait pour laisser le petit avec eux pour qu'ils en profitent également. Et si un jour les choses tournaient mal et que sa maladie finissait par avoir le dernier mot, Julian était prêt à confier Gabriel à son amie. Bien entendu, avec son accord. Il n'allait pas lui jouer le coup de la superbe surprise le jour de la lecture de son testament! Et oui, notre homme a tout prévu, mais peut-il faire autrement en sachant qu'il a une chance d'y laisser sa vie et un enfant? Toutes ces pensées morbides et tristes le démoralisèrent et il décida de ne plus y penser.

Il savait que son fils était toujours sage et il ne put s'empêcher de rire quand il protesta. Il avait déjà un sacré caractère, le petit! Quand il avisa le coin réservé aux enfants, il hocha la tête quand June donna son accord. Il devait un peu s'ennuyer à rester sans rien faire, il avait besoin de se dépenser.

"Va-y, mais ne t'éloigne pas trop."

Il ne fallait pas le lui dire deux fois: Gabriel quitta les genoux de sa gardienne après lui avoir fait un bisou et il en fit de même avec son père qui le laissa filer. Il adressa alors un petit sourire rassurant à son amie.

"Oh! Ne t'inquiète pas: il lui en faut peu pour passer du bon temps."

Gabriel n'était pas un enfant difficile et il s'adaptait très facilement aux activités qu'on lui proposait. Ce que Julian regrettait, c'était de ne pas pouvoir faire ce qu'il voulait et quand il voulait avec lui. Il aurait aimé partir en week-end ou encore l'emmener à Disney World mais il n'était jamais certain d'être bien deux jours de suite. A la place, son fils devait subir la maladie de son père et rester parfois des week-end entiers à la maison ou à jouer dans le quartier avec ses amis. Parfois, il avait de la chance que June lui propose de le prendre avec elle ou de le garder même s'il évitait à tout prix de l'appeler pendant ces deux jours de tranquilité. Au final, il ne faisait pas grand-chose avec elle non plus et il en était attristé.

"Non, non, ça va bien pour le moment. L'air frais me fait du bien. Et puis à part l'amphithéâtre, chez moi et l'hôpital, je ne vois pas beaucoup la lumière du jour. Je veux en profiter au maximum."

A les voir, on aurait presque l'impression qu'ils formaient un beau petit couple. Mais ce n'était pas le cas: ils étaient simplement de très proches amis sur qui ils pouvaient compter. Surtout Julian.

"Je dois t'ennuyer à souvent te demander de garder Gabriel. Je m'en veux car je suis certain que tu aurais autre chose à faire. Et puis on ne fait pas grand-chose ensemble non plus et ça me tue."

En fait, tout tournait autour de sa maladie et ça commençait à taper sur les nerfs de notre homme. Si seulement son prochain bilan pouvait être positif! Si seulement il était en rémission la prochaine fois! Il croisait les doigts.
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Je n’avais jamais imaginé vivre avec le petit Gabriel, enfin vivre toute seule avec lui sans que son père soit là pour la toute simple raison que je n’avais jamais imaginé qu’un jour Julian puisse partir définitivement. Non pour moi il allait finir par guérir, même si quelqu’un devrait donner sa moelle osseuse pour qu’il y arrive, il ne pouvait pas partir comme ça. Il était trop jeune, avait trop de responsabilité et je me voyais mal continuer ma vie comme si de rien n’était après son départ. Il avait autorisé son fils à quitter la table et je me disais que nous pourrions avoir davantage l’occasion de discuter. Ce n’est pas que je cachais des choses à Gabriel mais il était toujours moins évident d’aborder certains sujets en sa présence. Julian essayait de me rassurer, mais je savais qu’en effet Gabriel se satisfait de rien, j’aurais pu le mettre devant la télé, il n’aurait rien dit. Je répondis à Julian : « C’est vrai, il est très bien élever, son papa a fait du beau travail ! ». Je savais sa mère profondément défaillante, je connaissais l’histoire de Gabriel et il méritait d’être bien traité maintenant. D’avoir uniquement le meilleur, je savais que Julian faisait absolument tout et n’importe quoi pour lui et j’espérais être également une personne convenable qui lui apportait quelques moments de bonheur. En parlant de moment de bonheur Julian semblait apprécier celui-ci puisqu’il ne souhaitait pas rentrer chez lui tout de suite. Je lui répondis souriante : « Tu as raison Julian, mais si tu veux sortir avec des amis il ne faut pas hésiter à me le dire et je garderais Gabriel, il sera mon premier fan et pourra juger mes chorégraphies ! ». Je me mis à rire mais bien souvent j’attendais que quelqu’un d’extérieur donne son avis alors le petit pouvait servir de juge. Je soupirais lorsqu’il me confia que nous ne faisions rien tout les deux, c’est vrai, je ressentais la même chose : « Cela ne m’ennuie pas de garder Gabriel, au contraire mais c’est vrai que parfois j’aimerais qu’on passe du temps tout les deux…c’est égoïste de dire cela et je m’en excuse… ». Je culpabilisais, j’avais l’impression en disant ça que Gabriel était un élément perturbateur, ce n’était pas du tout ça mais avoir un enfant modifié beaucoup les choses. « Je suis sûre qu’un soir on pourra faire quelque chose, ne t’inquiètes pas pour ça ! ». Etant donné que j’étais la seule personne au courant pour Gabriel les choses seraient un peu complexes mais peut être qu’on pourrait déposer Gabriel dans un centre aéré ou ce genre de chose. Enfin ce n’était qu’une idée et après tout nous n’étions pas obligés d’être tout les deux. Je regardais Gabriel de temps en temps, je savais que son père le surveiller mais je ne pouvais pas m’empêcher de jeter un œil sur lui, un instinct de protection certainement. La serveuse vint alors nous débarrasser des coupes de glace, je questionnais alors Julian : « Tu veux faire quelque chose en particulier ? A moins que tu souhaites rester encore un peu… ». Gabriel avait l’air de bien s’amuser mais nous n’allions peut être pas resté dans cette échoppe durant tout l’après midi. Je passais une main dans mes cheveux en attendant sa réponse.
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Gabriel en avait vu de toutes les couleurs avec sa mère! Le petit lui avait confié ce qu'elle lui faisait subir quand elle buvait trop ou qu'elle ramenait un nouvel amant dans leur studio. Julian en avait conclu qu'elle voulait montrer à ses conquêtes qui était le boss et que son fils était bien élevé. Elle n'aurait jamais eu besoin de le frapper pour cela: Gabriel était adorable, timide, discret et ne causait jamais d'ennui. Avait-elle était trop aveuglée et abrutie par l'alcool et parfois la drogue pour s'apercevoir qu'elle avait donné naissance à un fils adorable? Julian a toujours été révolté de la manière dont son fils avait été maltraité et il ignorait s'il arriverait à pardonner cet écart de conduite à son ancienne connaissance. A présent, le petit était en sécurité et semblait heureux. En tout cas, notre homme mettait tout en oeuvre pour qu'il le soit. Malheureusement, sa leucémie minait des instants privilégiés qu'ils pourraient passer ensemble, sans parler du temps qu'il pourrait consacrer à June. Ma foi, il n'y pouvait rien mais il espérait que bientôt, le médecin lui annoncerait qu'il était en rémission. Il ne lui restait que quelques semaines de traitement et il croisait les doigts pour que tout soit en ordre.

"La première amie avec qui j'ai envie de sortir, c'est toi. Je trouverai quelqu'un pour garder Gabriel et on passera un après-midi ensemble."

Il aurait un petit coup au coeur en confiant Gab à quelqu'un d'autre que June mais elle ne sera pas toujours présente pour le garder. Il fallait donc qu'il commence à dire autour de lui qu'il avait un fils. Il pressentait le choc de certains et l'incompréhension d'autres: pourquoi n'avait-il pas annoncé cette nouvelle plus tôt? Peut-être était-ce dû à un manque de confiance: et si un de ses amis vendait la mèche à la presse? Elle ferait les choux gras de cette nouvelle surtout au vue de leur statut social. Le but premier de Julian était de protéger son fils et si des journalistes devaient les suivre partout ou Dieu sait quoi, il ne le supporterait pas. Personne n'a besoin de savoir qu'il a un fils qui lui a été caché des années durant, ni qu'il passe plusieurs jours par semaine à l'hôpital pour suivre une chimiothérapie. Il préfère la discrétion.

"Mais bon, si tu veux danser devant moi aussi, je suis partant."

Un sourire étira ses lèvres: il savait June très impliquée dans ses études et il adorait la regarder danser, tout comme Gabriel. A eux deux, ils formaient un fan club très bruyant.

"Nous pouvons nous promener un peu si ça te dit, histoire de digérer un peu cette glace."

Bah, ce n'était pas comme s'ils avaient besoin d'éliminer des calories après chaque repas mais ça faciliterait la digestion. Après avoir appelé Gabriel qui salua l'amie qu'il venait de se faire, ils se mirent en route.

"Qu'est-ce que tu aimerais faire Gabriel? Il y aurait quelque chose qui te plairait de faire?"

Le petit réfléchit un moment, les sourcils légèrement froncés.

"Je veux... Allez au centre commercial pour regarder les jouets!"

Au moins, c'était clair! Et Julian savait que son fils n'allait pas faire une scène devant les jouets, ce qui enlevait toute appréhension.

"Et bien si June est d'accord, pourquoi pas?"

Et puis une petite idée commençait à germer dans l'esprit de notre beau zélandais.
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J’avais appris que le petit Gabriel avait été précédemment battu, sa mère avait était quelqu’un d’indigne, j’avais bien peur qu’il n’est plus jamais confiance en la gente féminine. Mon père m’avait agressé lorsque j’étais enfant et je crois que ma vie et je crois que j’en avais gardé une trace invisible au fond de mon cœur. C’était peut être la raison qui m’avait poussé aujourd’hui encore à ne pas construire grand-chose de durable, peut être qu’intérieurement je m’avais mis un frein en repensant à mon père. Je ne voulais pas que Gabriel soit se genre d’oiseau blessé que j’avais été et j’essayais maintenant de lui donner le modèle de la femme parfaite. Pas de la mère parfaite, je crois que j’étais bien loin du compte. Je ne savais pas bien si j’étais faite pour être maman ou pas. Après tout j’avais fait une grossesse nerveuse et j’avais peur que l’intervention que j’avais subit change beaucoup de choses. Un sourire s’afficha sur mon visage quand il me répondit que j’étais la première personne avec qui il avait envie de sortir, moi aussi j’avais envie de le découvrir mais nous avions toujours été tout les trois, je me demandais comment serait le moment que nous passerions ensembles, juste tous les deux. « C’est trop gentil Gabriel, on fera de notre mieux, ou alors on ira dans un endroit équipé d’une petite garderie… ». Si, si, ce genre de truc ce fait de plus en plus, pour que les parents soient plus tranquilles et achètent plus et je pense que ça fonctionne, c’est toujours plus agréable d’avoir un enfant qui ne crie pas en permanence ‘maman, achète moi ça…’. Je me mis à rire quand Julian me répond qu’il veut bien assister à mes danses, ce serait avec plaisir, pourquoi pas dès que j’en aurais l’occasion, je lui répondis avec humour : « Avant mon prochain contrôle je dois venir te voir alors… » . J’avais enfilé mon manteau et puis je m’étais levé pendant que le petit Gabriel disait au revoir à sa nouvelle amie, c’est incroyable comme à cet âge là il est facile de se faire des amis, suffit d’échanger quelques mots. Je hochais la tête lorsque le petit répondit qu’il voulait regarder les jouets au centre commercial, c’était tellement prévisible, je le voyais déjà flâner dans deux rayons : celui des vélos et des trottinettes et celui des voitures télécommandés. « Bien sûr que je suis d’accord, si ça te fais plaisir ! ». Le petit garçon eu un petit bon qui signifiait qu’il était content de mon accord. Je passais alors ma main dans ses cheveux avant d’attacher son manteau jusqu’en haut consciente que son père pouvait très bien le faire lui-même mais comme je m’occupais pas mal de lui ça m’avait paru bien naturel. Une fois en dehors du marchand de glace, j’essayais de me rassurer quand à la route à faire : « Bon j’espère que ce n’est pas trop loin Julian, je ne veux pas que tu te fatigues… ». Je devais bien avoir des tickets de métro au fond de mon sac mais ils étaient peut être périmés, je prenais toujours ma moto.
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"Combien me reste-t-il de séances de chimiothérapie?"

"Cinq, Monsieur Sparks."

Plus que cinq... Julian ferma les yeux à cette annonce, sensiblement soulagé. Il ne lui restait que deux semaines à supporter avant d'occuper ses heures passées entre ces murs blancs autrement. Un petit sourire flottait sur ses lèvres tandis que l'infirmière spécialisée en oncologie connectait la perfusion de produit mortel à son porte-à-cath. Heureusement qu'on n'avait pas besoin de le piquer à chaque fois qu'il recevait son traitement! Il n'osait imaginer l'état de son capital veineux si tel avait été le cas.

"Je vous ai également mis une perfusion contre les nausées."

"Merci Rosalyn."

Ici, tout le monde était aux petits soins pour ce jeune père malade sans pour autant éprouvait de la pitié, ce qui aurait mis en colère notre homme. Allez, plus quue deux heures et il serait avec son fils et June!

Retour chez le marchand de glaces. Julian adressa un sourire à son amie et à son fils. Il ne put s'empêcher de songer à ce qui aurait pu être évité si Gabriel avait eu une mère aussi aimante que June. Pourtant, ce n'est pas toujours avec les personnes de notre propre sang qu'on est le plus heureux, la preuve juste devant lui. Au lieu de continuer à avoir des pensées tristes quant à un avenir possible, un avenir dans lequel il n'aurait aucune place, Julian décida d'aller faire un tour au centre commercial. Gabriel était tout excité et June accepta avec plaisir.

"Ne t'en fais pas, je me sens d'y aller à pieds. Et puis il y a toujours le bus ou le métro au cas où."

Le centre commercial n'était pas si loin que ça mais notre homme comprenait la crainte de son amie. A sa place, il en aurait fait de même ou pire, il aurait insité pour prendre sa voiture. Et oui, notre homme est un protecteur en herbe quand il s'agit de ses proches!

Finalement, le trio se mit en route, Gabriel en tête tout en faisant attention quand il fallait traverser la route. Ils ne marchèrent pas bien longtemps avant d'arriver dans le hall encombré de monde. Julian déboutonna son manteau et quelques boutons de sa chemise pour ne pas suffoquer.

"Allez June, nous te suivons. A toi d'ouvrir cette séance de shopping."

Il était prêt à se rendre dans les boutiques de mode féminine, les magasins de chaussures, les parfumeries pour faire plaisir à sa meilleure amie. Il se sentait même d'attaque pour lui porter ses sacs, comme dans ces films typiquement américains. D'ailleurs, Gabriel prit bientôt la main de sa nounou pour l'emmener vers une boutique au hasard.

"Tu sais, je te trouve belle quand tu mets des robes."

Julian ne put s'empêcher de pouffer face à cette honnêteté déconcertante. Ah! Les enfants!

"Il n'a pas tort, tu sais."

Bien sûr, il se sentait obligé d'enfoncer le clou histoire de voir la réaction de la demoiselle.
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