(+ aimé) i'm dying from the inside

L'année 2014, tu esperais que cette année soit mieux que la derniere, mais au fond, tu ne savais pas trop. Depuis le depart de Sander, de Jill et de Kendall, t'avais l'impression de vivre au ralenti. Travis aussi depuis halloween semblait vraiment distant et de toute facon il avait trouve quelqu'un. Vous vous etiez toujours dis que vous ne vous separiez jamais, mais au final, c'etait lui qui s'eloignait de toi. Tout le monde partait un jour. Drake, Sander, Jill, Rio, Marloes, Kendall, tout le monde. Travis sera le prochain. Tu ne voulais pas y penser. Ca faisait plusieurs jours que tu n'allais pas bien et tu pensais que c'etait juste du aux fetes. Maintenant, c'etait fini et la pression allait retomber. Seulement, non c'etait pas le cas. Tu avais passe l'apres-midi a finir tes croquis dans ta chambre, mais tu avais de plus en plus mal au ventre et a la tete. Tu decidais alors de descendre dans les cuisines pour chercher quelque chose a boire. Y avait personne en bas et t'aimais ca. Tu pris un verre d'eau froide e l'appuyait contre ta tete. T'avais l'impression d'exploser de l'interieur et de crever de chaud, comme si ton sang bouillait. Tu te sentais vraiment pas bien, malgre toute l'eau froide que tu buvais. Tu avais aucune idees de ce qui etait entrain de se passer.

hj ; j'me suis dit que c'etait mieux de direct le faire a l'hosto et de les faire parler un peu ö

On peut dire que c'est une année qui commence fort. Après m'être retrouvé enfermé dans une réserve avec une inconnue pour le début de la nouvelle année me voilà maintenant avec un mal de tête pas possible et pourtant je n'ai pas forcément bu énormément. Je grogna une nouvelle fois et sorti de la chambre de la salle commune des Quincy que je venais généreusement de scouater en attendant que le prince finisse ses cours. Je me dirigea alors vers la cuisine commune à la recherche d'eau pour pouvoir prendre une aspirine quand je remarqua alors une jolie blonde de dos. Je souris doucement et ouvrit le frigo pour prendre une bouteille d'eau et m'approcha du placard pour prendre alors un verre. Je tourna la tête vers la jeune fille et fronça les sourcils en la voyant le verre collé contre son front. Elle n'a pas l'air bien et de la sueur coulait de son front. « Excuse moi mais tu n'as pas l'air bien, tu ferais mieux de t'asseoir ou d'aller t'installer dans ton lit. » On pourrait presque croire qu'elle allait s'évanouir d'un moment ou un autre et cela me faisait légèrement peur. Je resta alors sur mes gardes prêt à la rattraper en cas de problème. « Tu devrais vraiment t'asseoir, tu es toute blanche. » dis-je en lui prenant le bras pour la faire s'asseoir sur une chaise. Elle était enceinte, son ventre était rebondi et je ne pouvais que la trouver jolie comme cela malgré son visage blanc et la sueur qui perlait sur son front. « Je devrais appeler un médecin... » dis-je en sortant mon portable de ma poche composant ainsi le numéro de l'ambulance.

Tu avais vraiment aucune idée ce qui se passait avec toi. Tout allait bien a un moment, puis d'un coup, tu avais terriblement chaud et commencait a avoir des enormes douleurs a l'estomac. Tu etais tellement concentrée a essayer de rester au calme avec ce verre contre ton front que tu n'avais meme pas fait attention a la personne qui venait d'etre dans la cuisine. Du moins, jusqu'a ce qu'elle vienne t'aider. Tu reconnaissais une voix d'homme. Tu hochais la tete a ses paroles, il avait raison. Tu n'etais pas bien et ca devait surement ce voir. Il te prit alors le bras pour te faire t'asseoir. Ta respiration etait lourde et tu peinais a respirer correctement. Quand il parla d'medecin, tu commencais a secouer la tete. Non, ca servait a rien de toute facon. Tu ne voyais pas vraiment clairement, ni tu arrivais a reconnaitre la personne. "Ca sert a rien…elle saura pas venir avec la tempete…ca va passer…j'ai juste…" Puis d'un coup, tout devenait noir. Ta tete et ton corps etaient lourd. Tu ne savais pas ce qui se passait, mais tu etais plutot sure que ta tete avait heurté le sol de la cuisine car c'etait froid d'un coup.

hj ; desole pour le retard et pour la couleur des cheveux, elle s'est teint les cheveux apres ce rp :3

J'étais censé être là pour un mal de tête mais finalement, je n'y pensais même plus. Même si je ne connaissais pas la jeune fille en face de moi, je m'inquiétais quelque peu pour elle. Elle était blanche et semblait pouvoir tourner de l'oeil à n'importe quel moment. Je lui conseilla de s'asseoir pour éviter qu'elle ne tombe de trop haut si elle devait tomber dans les pommes. Vu son ventre, elle était enceinte et pas qu'un peu. Je me mordis légèrement la lèvre lui conseillant d'appeler les secours. Mais elle avait raison, avec la tempête qu'il y a dehors, cela risque d'être difficile pour eux d'être là. J'allais ouvrir la bouche pour dire quelque chose quand je la vis tomber au ralenti sur le sol inconsciente. J'ai d'habitude de très bon réflexe mais là j'ai rien vu venir. Je me laissa tomber sur le sol à côté d'elle et posa sa tête sur ses jambes. Le pire dans tout cela c'est que je ne connaissais même pas son prénom. Je sortis mon téléphone d'un coup essayant de rester le plus calme possible et appela les secours. Après plusieurs minutes d'attente quelqu'un décrocha finalement. « Bonjour, une jeune femme enceinte vient de faire un malaise à l'université d'Harvard dans le bâtiment des Quincy. Venez le plus rapidement possible, elle a de la fièvre et elle semblait avoir mal au ventre. » On m'informa qu'on envoyait quelqu'un mais que cela prendrait du temps à cause de la neige et qu'il fallait que je m'en occupe en attendant. Je me mordis la lèvre et raccrocha. Je retira ma veste et la posa sur son corps pour la réchauffer me disant qu'il faudrait sûrement que je la bouge, elle allait attraper la crève encore plus. Je me leva et la prit dans mes bras pour la porter jusqu'au salon la déposant sur un canapé, je mis une couverture sur elle et partit chercher un serviette froide pour sa tête. Je m'installa à côté d'elle et attendit simplement que l'ambulance arrive, si elle arrive un jour.

ps: aucun problème, elle est très jolie comme ça ♥

Tu ne sais pas ce qui venait de se passer. Tout allait bien, puis d'un coup, tu t'effondrais, tu ne savais pas comment s'etait arrivée. Le jeune homme qui etait avec toi, tu ne sais pas ce qu'il faisait, mais tu t'etais d'un coup sentie comme bouger ette retrouvais sur un endroit plus confortable. T'avais froid, et tu tremblais. T'avais l'impression qu'il y avait quelque chose en toi qui pourrissait, comme si quelque chose etait mort et se retrouvait encore en toi. Cette sensation de salete, tu ne l'aimais pas. Tu ouvris legerement les yeux et voyais le homme a cote de toi. Tu tendis ton bras vers lui. "Me laissez pas s'il vous plait…" Murmurais-tu d'une toute petite voix. Tu ne savais pas si il avait appelé l'ambulance. Surement. Cela voudrait dire que tu iras a l'hopital, meme si tu detestais cette endroit. Au fond, tu n'avais surement pas le choix.

Je dois bien avouer que je ne l'avais pas vu venir celle-là, même si cela se voyait qu'elle n'était pas bien. Je n'aurais pas imaginer qu'elle puisse tomber dans les pommes. Je la souleva pour aller la déposer dans la salle commun des Quincy sur le canapé et la couvrit avant de téléphoner à l'hôpital. Ils allaient sûrement mettre du temps à venir mais ils allaient venir... Après tout, elle est tout de même enceinte nan? Je me rapprocha d'elle une fois que j'eus fini de téléphoner à l'ambulance. Je la vis se réveiller et lui prit la main quand celle-ci me demanda de rester avec elle. Je me posa à côté d'elle et la colla légèrement contre mon torse. Elle semblait fatigué et elle était encore blanche. Puis sa fièvre avait quelque peu augmenter et cela n'était pas bon signe. « Je vais rester avec toi ne t'inquiète pas et tutoies moi s'il te plait. » dis-je en passant ma main dans ses cheveux pour dégager son visage. Je ne la connaissais pas, il fallait bien l'avouer et pourtant je me comportais assez familièrement avec elle chose que je n'ai jamais faite avant. C'est sûrement parce qu'elle est malade et qu'elle a sûrement besoin de réconfort, enfin moi je sais que j'aurais besoin de cela. « Je suis Aimé et toi ? » dis-je en couvrant le blanc qui s'était formé entre nous et qui rendait l'atmosphère assez gênante.

La fievre continuait de monter en toi. T'avais froid et chaud, comme si la temperature oscillait dans ton corps passant d'un extreme a l'autre. Ca te donnait mal a la tete. Tu voulais que ca s'arrete. Tu ne sais pas ce qui se passait avec toi. Tu tombais que rarement malade, meme avec ta santé quelque peu fragile et maintenant, tu etais la, presque entrain de crever ou du moins t'en avais l'impression. Le jeune homme restait avec toi. Tu ne connaissais meme pas son prenom. Tu etais paniquée. Tu te sentais nauséeuse et ce n'etait pas un bon point tout cela. La fievre, la nausée, le malaise. Tu n'aimais pas cela. C'etait pas ce qui te mettais a l'aise. Ca te rassurait qu'il te dise qu'il allait rester et qu'il prit ta main. Tu n'avais pas envie d'etre seule. Il se presenta alors, s'appelant Aimé. Un joli prenom, a consonnance francophone. Ca te rappelait le Quebec et ta langue natale. "Septembre…" Murmurais-tu d'une toute petite voix quasiment inaudible. Tu avais un peu du mal a respirer alors parler n'etait pas si facile.

Il faut bien avouer que je n'étais pas dans une situation facile... Après tout, je ne la connaissais pas et pourtant je trouvais le moyen de me montrer familière avec elle. Certes, c'était parce qu'elle avait surement besoin de soutient en sachant sa fièvre monter. Elle n'était vraiment pas bien et cela me tracassait quelque peu. A cause de cette neige, l'ambulance risque de mettre du temps à arriver et si son état empirait en attendant l'ambulance? J'approuva de la tête en souriant quand elle me dit son prénom, mais je sais très bien qu'il fallait mieux pas que je le fasse parlé ... Manquerait plus qu'elle manque d'air et que je sois obligé de lui faire du bouche à bouche pour la maintenir consciente... Une super première rencontre nan ? Je caressais ses cheveux doucement pour essayer de la calmer, la berçant tranquillement en attendant l'ambulance qui j'espère allait arriver le plus rapidement possible. J'ai changé plusieurs fois le gants de toilettes trempé pour faire baisser sa fièvre mais ce n'était pas chose facile. On avait le temps de crever en fait...

Ta respiration etait lente, alors que tu essayais de rester eveiller. T'avais peur que si tu fermais les yeux, tu n'allais pas te reveiller et ca tu ne voulais pas. Tu te sentais si faible et tu sentais que ton energie se vidait de toi. Tu esperais vraiment que l'ambulance arrive vite. Tu n'sais pas combien de temps tu pourrais encore tenir comme cela. La presence d'Aimé te rassurait, mais tu pouvais sentir la fievre montrer de plus en plus et la douleur de ton ventre aussi. Combien de temps tu serais la a souffrir avant? Soudain, tu entendis des sirenes. Ca devait surement etre des hallucinations. Tu essayais de bouger un peu, mais ce n'etait pas facile. "Est-ce que c'est l'ambulance?" Demandais-tu alors doucement. Tu ne pourrais pas resister plus longtemps a la douleur et la fievre imminente.

Cela n'allait pas assez vite, je ne pouvais que m'inquiété sur l'état de santé de Septembre. Certes la tempête de neige n'aidait pas l'ambulance à arriver, mais cela commençait vraiment à me faire flipper là. Je faisais mon possible pour rester calme mais je ne pense pas pouvoir y rester bien longtemps. Je releva la tête d'un coup quand j'entendis l'ambulance arrivé. Je soupira de bonheur et tourna la tête vers la malade qui venait de lui parler. « Oui, elle arrive, résiste encore un peu. » Je caressa son front doucement et me leva pour aller ouvrir à l'ambulance lui expliquant alors le problème tout en l'amenant dans le salon. Je resta dans mon coin pendant qu'ils s'occupaient d'elle. Je mis mes mains dans mes poches pour empêcher mes mains de tromper. Je secoua la tête vivement quand un ambulancier me demanda si j'étais son petit ami soit le père de l'enfant. Il me demanda tout de même de le suivre dans l'ambulance. Je les suivis et monta à côté d'elle, lui prenant alors la main. « Ca ira... » dis-je avec un petit sourire.