( + aimence) eh bien, bonne année ...

Prudence & Aimé Հ eh bien, bonne année...

Les bals de fin d'année ont toujours été important pour chaque université... Pourtant, il était rare que je m'y trouve, y allant principalement à cause de Eventine... Quoi je dois le protéger dans n'importe quelle situation. J'avais un verre en main et me contenta de regarder tous les étudiants de là où j'étais. Ce n'était pas ma période de fête, il fallait bien avouer que j'étais bizarre comme mec mais finalement cela faisait mon charme d'après moi. Un soupire s'échappa de mes lèvres et je fini par sortir de la salle, marchant avec mon verre à moitié plein en main. J'aurais vraiment aimé pouvoir partir mais le prince était toujours présent et si son grand-père savait que je l'avais laissé seul à une soirée. Il me tuerait sur place dans de vrai souffrance. Je m'arrêta en plissant le nez quand j'entendis un bruit dans une salle juste à côté. Je m'approcha de celle-ci et ouvrit la porte pour finalement entrer, appuyant sur la lumière qui ne s'ouvris bien sûr pas. Je grogna et avança dans la pièce en ne faisant pas attention à la porte qui venait de se refermer derrière moi. « Il y a quelqu'un? » dis-je en regardant sur la droite et sur la gauche. C'était bizarre quand même qu'il n'y ai personne alors que j'étais sûr d'avoir entendu quelque chose. Je me retourna d'un coup en entendant un froissement de tissu et m'approcha du coin de la pièce et remarqua finalement une forme. « Salut... Tu vas bien? » dis-je en arquant un sourcil, penchant la tête sur le côté avant de lui tendre la main pour qu'elle puisse se lever. C'était une fille, j'en étais sûr... Je voyais mal un mec porter une robe longue.

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J’adorais les bals que donnaient les universités. Ça m’amusait toujours, car on pouvait assister à de nombreuses révélations. J’étais venue seule au bal, car je n’avais pas trouvé de cavalier qui me plaisait. En même temps, j’étais à Harvard depuis quelques semaines seulement. Puis, comme disait le dicton, je préférais être seule que mal accompagné. Néanmoins, je n’eus pas de mal pour trouver plusieurs cavaliers et danser avec. Deux cocktails plus tard, je décidais d’aller prendre l’air. En me dirigeant vers la sortie, une porte attirait mon attention. A travers la petite vitre, je crus voir une ombre se mouver. Peut-être qu’une personne était coincé ? En bonne sauveuse, je décidais d’y aller. J’aurais fait ma B.A avant la fin de l’année. Lorsque je poussais la porte, je découvrais une sorte de petit débarras. J’essayais d’allumer la lumière, mais ça ne fonctionnait pas. Soudain, la porte se refermait derrière moi dans un grand fracas qui fut couvert par la musique. Cette satanée porte ne voulait pas se rouvrir. Voilà plusieurs minutes que j’étais enfermé. J’avais bien essayé de prévenir Leyna ou Torrey, mais je ne captais pas là-dedans. Complètement désespéré, je m’étais assise par terre. En plus de ça, je détestais les endroits clos et sombre. La seule source de lumière provenait de la grande salle bleutée. « Il y a quelqu'un? » Une voix d’homme venait me réveillé. Sans m’en rendre compte, je m’étais assoupie. Lui aussi était tombé dans le piège. « Salut... Tu vas bien? » Légèrement méfiante, j’attrapais la main que me tendais le jeune homme. « Oui…hm, je me suis assoupie je crois. Ça fait dix minutes que je suis enfermé ici. » Merde, mais il avait pas fait gaffe à la porte derrière lui. Hé merde ! « On dirait que tu es coincé aussi.. »

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Je souris doucement pour essayer de me montrer le plus amicale possible. Après tout, c'est normal d'être méfiant quand on se trouve en face d'un inconnu dont on ne pouvait pas voir le visage puisqu'il faisait noir. Je m'approcha d'elle et la salua, lui tendant ainsi ma main pour qu'elle se relève. « Oui…hm, je me suis assoupie je crois. Ça fait dix minutes que je suis enfermé ici. » je souris à ses paroles et la redressa pouvant ainsi voir son visage. Elle était plutôt mignonne mais je ne l'avais jamais encore vu à Havard... Serait-elle une nouvelle? Je tourna finalement la tête vers la porte quand elle posa son regard sur celle-ci. « On dirait que tu es coincé aussi.. » Je soupira finalement, me trouvant vraiment boulet sur le coup mais après tout, j'ai toujours été un peu boulet sur les bords. « Désolé... Je peut-être vraiment un boulet par moment. » dis-je avec un petit sourire désolé. Je m'installa alors contre le mur et mis mes mains dans mes poches. « Qu'est ce que tu faisais coincée ici? au fait... Je suis Aimé, enchanté. » dis-je avec un petit sourire, lui tendant alors mon verre que j'avais en main. Peut-être avait-elle soif à être rester enfermer là dedans.

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« Désolé... Je peut-être vraiment un boulet par moment. » Je laissais échapper un faible rire. Je ne me moquais pas de lui, mais c’était la façon dont il c’était dénigré. Moi-même, j’avais fait la même erreur en laissant la porte se refermer derrière moi. J’aurais dû faire plus attention et j’aurais dû rester dans l’embrasure de la porte tout en maintenant celle-ci. « Qu’est-ce que je devrais dire de moi… » A présent, je pouvais mieux voir le visage de celui qui me faisait face. Il avait un beau visage et je le trouvais plutôt séduisant. « Qu'est ce que tu faisais coincée ici? au fait... Je suis Aimé, enchanté. » J’allais me ridiculiser en lui racontant ma venue ici. D’ailleurs, j’avais surement vu l’ombre d’une personne qui se trouvait derrière moi. J’avais peut-être même vu mon ombre. En y repensant, je me sentais tellement idiote. J’aurais mieux fait de ne rien faire et de rester sur la piste de danse. Après m’avoir demandé comment je m’étais retrouvé coincé ici, il se présentait sous le nom d’Aimé. C’était du français, non ? Etait-il français ? Pourtant, il ne me semblait pas avoir entendu d’accent chez lui. « Prue » Je détestais dire mon prénom entier, car je le trouvais ennuyant et pas très jolie. Je trouvais que Prue ça sonnait mieux et que c’était plus simple. « En fait, j’ai crus voir quelqu’un et je suis rentré dedans. Enfin, je devrais surement arrêter leur cocktail » Je balayais cette information d’un geste de la main. Le dénommé Aimé, me tendait son verre. Je n’avais pas vraiment soif et comme on me l’avait appris : il ne fallait pas accepter le verre des inconnus même si cela partait d’une bonne intention. « Non, merci. J’ai assez bu pour le reste de la soirée » disais-je en souriant. J’allais m’appuyer contre le mur en face de lui. Qu’est-ce qu’on allait faire. Peut-être que son téléphone avait du réseau. « J’ai essayé de joindre des amis dehors, mais je n’ai pas de réseau…Tu en aurais pas par hasard ? » C’était le seul moyen pour nous de sortir d’ici. La porte ne s’ouvrait que de l’extérieur. A mon avis, il fallait une clé spéciale. A moins, qu’il fallait juste désactiver un mécanisme. De toute façon, nous n’étions pas serrurier et nous ne disposition pas des moyens nécessaires pour nous sortir de là. Il n’y avait plus qu’à attendre qu’une personne ouvre la porte par hasard. Je n’avais pas l’intention de passer la nuit ici.

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« Qu’est-ce que je devrais dire de moi… » je souris en l'entendant parler, ne pouvant m'empêcher de me dire que j'avais quand même merdé sur le coup. Après c'est souvent que je me fourre dans ce genre de situation, je suis un vrai boulet par moment et assez maladroit qui plus est alors vous imaginez ... Je me posa contre le mur et lui demanda ce qu'elle pouvait bien faire coincé ici, sans oublier de me présenter à elle. C'est toujours mieux de se confier à quelqu'un dont on connaît le nom. « Prue » Je souris penchant alors la tête légèrement sur le côté. Un nom plutôt étrange mais charmant. « Enchanté, prue. » dis-je en lui faisant un léger signe de tête pour approuver mes paroles. « En fait, j’ai crus voir quelqu’un et je suis rentré dedans. Enfin, je devrais surement arrêter leur cocktail » Je rigola légèrement à l'entente de ses paroles, après tout j'étais également ici parce qu'il m'a semblé entendre quelqu'un sauf que moi j'ai eu raison. Je lui tendis ensuite mon verre pour savoir si elle voulait en boire mais cela ne semblait pas être le cas et je la comprenais. Une des premières règles est de ne jamais boire dans le verre d'un inconnu. « Non, merci. J’ai assez bu pour le reste de la soirée » J'approuva de la tête doucement et bu alors une gorgée de mon propre verre pour lui montrer qu'il n'y avait rien de dangereux au moins. « J’ai essayé de joindre des amis dehors, mais je n’ai pas de réseau…Tu en aurais pas par hasard ? » quand je vous dis que je suis un boulet c'est vraiment le cas. Je sortis mon téléphone de ma poche et regarda le niveau de réseau mais il était trop bas, je n'avais aucune barre et pourtant c'était marqué qu'il y avait quand même un peu de réseau. J'envoya un message au prince pour lui demander de venir mais le message ne s'envoya pas. Je grogna de mécontentement et leva la tête vers Prue. « Si le message ne s'envoie même pas, ça ne sert à rien que j'essaye d'appeler. On n'a vraiment pas de chance pour cette fin d'année 2013 en espérant que cela ira mieux en 2014... D'ailleurs, il reste environ 30 minutes avant le passage en 2014. Cela m'étonnerai qu'on soit sorti avant alors on va fêter ce passage tous les deux. » dis-je en souriant doucement. Passer le nouvel an avec une inconnue est une première pour moi, mais cela me permettra peut-être de connaître plus de personne quoi de mieux.

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Je venais de lui demander de vérifier son réseau. S’il en avait, on pourrait prévenir quelqu’un pour qu’on nous sorte de là. Aimé sortait son portable de sa poche. Vu la tête qu’il faisait, je craignais qu’il n’est qu’une mauvaise nouvelle. « Si le message ne s'envoie même pas, ça ne sert à rien que j'essaye d'appeler. On n'a vraiment pas de chance pour cette fin d'année 2013 en espérant que cela ira mieux en 2014... D'ailleurs, il reste environ 30 minutes avant le passage en 2014. Cela m'étonnerai qu'on soit sorti avant alors on va fêter ce passage tous les deux. » Mon dernier espoir partait en fumé. Il avait raison. On allait passer notre fin d’année dans cette espèce de débarras. Plus que trente minutes avant la fin. Trente minutes qui mettront un terme à cette année. Une année que j’avais vécu comme un véritable enfer. Je n’étais pas triste de passer à 2014. Au contraire, je voyais ça comme une libération. « En espérant qu’on ne nous oublie pas après. » Dans le pire des cas, je frapperais de toutes mes forces contre la porte. Quelqu’un finirait bien par nous entendre. Pour l’instant, ce n’était pas nécessaire. Ce jeune homme m’avait l’air charmant et j’avais eu de la chance de ne pas tomber sur un mec ivre qui aurait pu me sauter dessus. Je passais mes mains derrière moi et m’appuyais dessus. On était coincé ici, alors autant en profiter pour apprendre à se connaitre. « Ça fait longtemps que tu es à Harvard ? » Lorsque je rencontrais une personne à Harvard, j’aimais bien savoir ce qu’elle étudiait. Souvent, on se faisait une idée de la personne rien qu’en regardant son physique, mais lorsqu’ils nous disaient ce qu’ils étudiaient, on risquait d’être surpris. Par exemple, un homme très athlète physiquement pouvait contre toute attente faire des étudies de biologie moléculaire. S’il ne nous le disait pas, on aurait pu se dire qu’il faisait des études de sport. Tandis qu’il me répondait, je lui posais une seconde question. « Sans être indiscrète, tu étudie quoi ? »

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A croire qu'on avait tous les deux la poisse puisque mon téléphone n'avait aucun réseau dans ce débarra. Cela voulait donc dire qu'on allait devoir passer le nouvel an tous les deux alors qu'on ne se connaît ni d'Eve ni d'Adam. Enfin je n'ai pas à me plaindre, elle est plutôt mignonne et cela me fait une nouvelle connaissance à Harvard. « En espérant qu’on ne nous oublie pas après. » Je secoua la tête doucement, je n'allais tout de même pas nous laisser mourir ici surtout qu'il commençait à faire froid à croire qu'il commençait à neiger dehors. « Je nous ferai sortir de là coûte que coûte crois-moi. » dis-je en fronçant les sourcils, commençant déjà réfléchir à une solution. « Ça fait longtemps que tu es à Harvard ? » Je souris et reposa mon regard sur elle, elle n'a pas tord autant faire un peu connaissance cela évitera que l'on s'ennuie de trop en attendant qu'on puisse sortir d'ici. « Cela fait... Environ 4 ans que je suis à Harvard et toi? » dis-je en me laissant glisser sur le sol pour poser mes fesses au sol pour être plus confortable, même si je savais déjà que je n'allais plus sentir mes fesses dans quelques minutes mais bon. Je redressa la tête pour pouvoir la questionner sur ses études mais elle me devança: « Sans être indiscrète, tu étudie quoi ? » Je secoua la tête doucement avant de lui sourire simplement. Cela ne me dérange pas qu'elle me questionne, au fond cela veux dire qu'elle me trouve intéressant... Ou c'est simplement parce qu'elle s'ennuie et qu'elle cherche à faire passer le temps. « Je fais des études de politique spécialisé dans les relations internationales et toi ? » dis-je en lui faisant signe de s'asseoir près de moi. Il commençait à faire de plus en plus froid, en me penchant légèrement je pus remarqué de la neige contre la petite vitre qui nous laissait un peu de lumière. « Tu n'as pas trop froid? Il neige dehors et je ne pense pas qu'ils chauffent un débarra. » dis-je en tournant la tête pour la regarder.

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« Je nous ferai sortir de là coûte que coûte crois-moi. » Ses mots me firent sourire. Alors que je m’asseyais par terre, je lui demandais depuis combien de temps il était à Harvard et ce qu’il étudiait. « Cela fait... Environ 4 ans que je suis à Harvard et toi? Je fais des études de politique spécialisé dans les relations internationales et toi ? » C’est donc un ancien d’Harvard. Il devait connaitre pas mal de monde ici. Il faisait des études intéressantes. J’avais longtemps hésité avec les relations international peu avant de rentrer à l’université. C’était un domaine passionnant et plein de rebondissement. « Ça va bientôt faire un mois que je suis ici. Avant j’étais à Yale. J’étudie le journalisme en majeur et en mineur je fais designer de mode. » Si je y arrivais, j’espérais travailler dans un grand journal de mode comme Vogue par exemple. Alors que je parlais, on pouvait entendre le souffle du vent dehors. J’avais l’impression qu’il se heurtait de plus en plus violement contre le bâtiment. La pièce c’était refroidis tout aussi rapidement que le temps c’était dégradé. Aimé me faisait signe de m’assoir à côté de lui. Je n’allais pas faire ma mijaurée et refuser de m’assoir près de lui. Je portais une robe fait à partir d’un tissu très fin. De plus, la robe possédait un très grand décolleté dans le dos. La froideur du mur imprégnait transperçait ma peau telle des lames de glace. Je me relevais et allais m’assoir près de lui. « Tu n'as pas trop froid? Il neige dehors et je ne pense pas qu'ils chauffent un débarra. » Au-dessus des étagères derrière nous, on pouvait voir une toute petites fenêtre. Elle ne filtrait pas de lumière, car elle était recouverte de neige. « Ça va, c’est supportable pour l’instant. A mon avis non. Y a que nous pour se faire piéger dans ce genre d’endroit. » disais-je en laissant échapper un faible rire. A deux, nous aurions moins froid. Je pouvais même sentir sa chaleur traverser le tissu de ma robe. « Pourquoi est-ce que tu as choisis les relations internationales ? Tu sais déjà ce que tu veux faire exactement après ton diplôme ? »

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Je ne comptais pas rester une éternité dans ce trou à rat, je n'étais pas clostro mais cela n'empêchait en rien que je préférai rester le moins longtemps dans ce genre d'endroit clos et humide. Mais bon pour l'instant, je n'avais pas trouvé une idée assez intéressante pour sortir d'ici. Autant discuter un peu et apprendre à faire sa connaissance. Je répondis agréablement à ses questions, lui reposant à mon tour par simple curiosité et désir de la connaître. « Ça va bientôt faire un mois que je suis ici. Avant j’étais à Yale. J’étudie le journalisme en majeur et en mineur je fais designer de mode. » J'approuva de la tête doucement, au moins cela expliquait pourquoi je ne l'avais encore jamais vu. Elle faisait des études de journalisme mais vu son deuxième cursus, elle était plutôt basée sur la mode et c'était un bon point pour moi. Au moins, elle ne s'intéressera pas au prince de trop près. « J'imagine que tu es plus basée dans le journalisme de mode alors? Du genre Vogue et le reste? » dis-je en souriant avant de finalement remarquer la neige présente derrière la petite fenêtre où la lumière ne filtrait plus à cause de celle-ci. Je lui demanda si elle n'avait pas froid et l'invita à s'asseoir à côté de moi. Si c'est le cas, je pourrais très bien la réchauffer comme je le pourrais. « Ça va, c’est supportable pour l’instant. A mon avis non. Y a que nous pour se faire piéger dans ce genre d’endroit. » Je rigola et approuva de la tête, la voyant s'asseoir à mes côtés. Même si on ne se connaissait pas vraiment quand le froid est présent, un contact du corps est utile pour se réchauffer. « Pourquoi est-ce que tu as choisis les relations internationales ? Tu sais déjà ce que tu veux faire exactement après ton diplôme ? » A vrai dire, elle me posait une question vraiment intéressante. J'avais choisi ce domaine pour pouvoir un jour travailler dans le monde, devenir ambassadeur par exemple. Ca serait vraiment bien mais on ne sait pas où cela peut mener et si c'est vraiment ça que je ferai. « J'aime le contact avec les autres cultures et également les langues. J'aimerai devenir ambassadeur plus tard... Mais cela m'étonnerai que je sois ambassadeur des Etats-Unis en sachant que je suis monégasque enfin Français quoi. et toi? Tu as toujours aimé la mode? » dis-je en haussant les épaules avant de sourire.

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Nous étions coincé dans ce débarra pendant une bonne heure. Heureusement pour moi, j’avais eu la chance de me retrouver en bonne compagnie. C’était l’occasion pour moi de rencontrer une nouvelle personne à Harvard. Ça ne faisait pas de mal de faire connaissance. « J'imagine que tu es plus basée dans le journalisme de mode alors? Du genre Vogue et le reste? » Aimée lisait dans mes pensées. J’étais très ambitieuse et je ne voulais pas rester en bas. Vogue était pour ne pas dire, le magazine de mode le plus complet d’Amérique. C’était ce que je visais. Travailler pour vogue était une sorte de rêve. Je savais que grâce aux relations de mon père, j’aurais pu y rentrer facilement, mais je ne voulais pas être pistonné. C’était important pour moi, d’y arriver par moi-même. Comme tout être humain, j’avais une fierté et je ne voulais pas me réduire à une petite fille à papa pourri gâté. « Oui, c’est ça. Tu lies dans mes pensées, Vogue serait parfaite. » Apprendre au côté des plus grand journaliste de mode n’était pas quelque chose que l’on pouvait refuser. A mon tour, je lui demandais pourquoi il avait choisis les relations internationales. C’était un domaine tellement vaste. Il y avait tellement de branches. Je voulais savoir ce qui l’intéressait le plus. Ce à quoi, il me répondait : « J'aime le contact avec les autres cultures et également les langues. J'aimerai devenir ambassadeur plus tard... Mais cela m'étonnerai que je sois ambassadeur des Etats-Unis en sachant que je suis monégasque enfin Français quoi. et toi? Tu as toujours aimé la mode? » Ambassadeur, rien que ça. C’était très ambitieux comme métier. Aimé me disait être français. Voilà pourquoi son prénom était d’origine française. Cela me surprenait, car je n’entendais même pas son accent français. Du moins, je n’y avais pas fait attention. Il me demandait si j’avais toujours été la mode. D’aussi loin que je me souvienne, oui. J’avais toujours été attiré par les vêtements et ce que l’on pouvait faire avec un bout de tissus. Un vêtement pouvait faire ressortir votre personnalité ou au contraire la camouflée. « C’est un métier important, mais tu pourrais l’être en demandant la double nationalité. A moins que tu l’as déjà ? » demandais-je avant de reprendre. « Je me disais bien. Tu t’en sort plutôt bien, parce que je n’avais même pas remarqué ton accent. » Je tournais mon visage vers lui tout en souriant légèrement. « J’ai toujours aimé la mode. Les vêtements ont le pouvoir de faire ressortir notre personnalité ou la cacher. C’est fascinant… » Je m’interrompais tout en riant doucement. Je devais paraître ridicule. « Enfin, bref… » Soudain, on entendait le message du doyen qui nous informait d’une grosse tempête. Il restait dix minutes avant 2014. « Bon et bien, on reste coincé dans les deux cas » C’est vrai qu’il commençait à faire de plus en plus froid. Un frisson glacé me parcourait toute l’échine.

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