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CASSANDRE G. ANNEJAR ► Adrien Sahores

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C'est le 12 septembre 1994 à Vancouver, que les membres de la famille Annejar m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Cassandre Gabryel.  Je suis en couple et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis plutôt fier. Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études d' archéologie depuis deux ans et je recherche un emploi en parallèle de mes études. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Mather ou les Winthrop.
Cassandre Gabryel Annejar

Looks alot like Adrien Sahores

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Dina et j'ai 18764 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart je crois, il y a quelques temps déjà.  Il semble très actif, les designs sont toujours géniaux et il se porte sur Harvard alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Adrien Sahores comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Tumblr. Je fais environ 40 lignes comme 15 par RP et mon personnage est un scénario créé par la gorgeous Nausicaa S. Lewis.

Mot de la fin ?  - I mean, I have a soft spot for brunettes, too. What I don't get is why she likes you ..
- It's because you haven't had sex with me.  CASSANDRE G. ANNEJAR ► Adrien Sahores 152426858 

Je souhaite ?
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)
APRÈS LA BOMBE
Heureusement pour moi, j'étais tout près des maisons au moment de l'explosion de la bombe; par chance - si on peut appeler ça de la chance -, j'en ressortis indemne, aussi bien physiquement que moralement. C'est clair que toute cette histoire plaça un grand froid au sein du campus, et que ce ne sera plus jamais la même chose. Maintenant, peu sont les gens qui se promènent seuls ou qui sortent hors des maisons, même pendant les rares après midi ensoleillées. Je sais que certains étudiants ont été tué par la bombe, mais par chance - encore elle -, je n'en avais aucun à ce moment là de l'année puisque cela faisait tout juste 5 mois que j'y étais et que mon caractère ne me l'avait pas encore permis. Quoi qu'il en soit, mon cœur et mes pensées vont tout droit aux familles des disparus et à ceux qui ont perdu un être cher. C'est tout.

MATHERS.
Etant assez introverti, j'ai toujours été considéré comme le déjanté de service qui ne mérite aucune attention de la part des autres; si bien que j'ai fini par penser que je l'étais réellement. J'aime faire la fête; c'est un moyen d'évasion comme un autre, n'est-ce pas ? Seulement, contrairement aux autres fêtards, au lieu de me saouler jusqu'à pas d'heure et me droguer jusqu'à frôler l'overdose, je ne fais que le prétendre. Malhonnête ? Pas vraiment, seulement parmi les Mathers, ce sentiment d'être beaucoup plus ... sain et rationnel que les autres membres me rassure, en quelque sorte. Il me rassure, et me suffit également pour tout vous dire.
WINTHROP.
Me retrouver dans une confrérie emplie de garçons de me dérange pas du tout - et cela n'a rien à voir avec mon orientation sexuelle -. Disons que si je me retrouvais parmi les Winthrop, peut être qu'une partie en moi chercherait davantage à s'affirmer, et qui sait, je pourrais sans doute gagner en confiance et en assurance. La Winthrop House me correspondrait beaucoup plus; c'est sans doute la maison qui me convient le mieux au sein du campus; néanmoins il me sera très difficile de m'imposer. Beaucoup trop difficile, ce qui serait sûrement le gros point noir quant à aller chez les Winthrop; car au fond, c'est bien de trouver la maison qui nous corresponde mais le meilleur, c'est de s'y sentir bien.

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one.
Life used to be easy and I used to be innocent.


An angel in Vancouver.

Angel ? Bon d'accord, j'exagère peut être un peu. Mais c'est comme ça que l'on m'a toujours appelé et avec du recul, c'est vrai qu'au fond j'étais un véritable petit ange. Je suis né à Vancouver, Hollywood City canadien autrement dit, et j'y ai passé des années merveilleuses. Les meilleures, je ne sais pas, mais elles valent le coup d'être retenues. J'étais tout petit, mais j'arrive parfois à me souvenir de quelques détails comme des images, des bruits, des musiques ...
Mes parents m'ont souvent dis que j'étais le garçon le plus sage au monde. Je ne pleurai pas, je ne pleurnichai encore moins, et étais très obéissant ce qui m'étonne encore aujourd'hui. Les caprices pour ne pas faire la sieste ? Mes parents n'en ont jamais connu. J'étais le premier à dormir dans les dortoirs et le dernier levé.


Mon nom est Cassandre, Cass' pour les intimes, Gabryel pour les connaissances d'un soir à qui j'ai menti sur mon identité. Enfin, presque.





Laugh. Love. And most importantly, Live.

A l'âge de 6 ans, j'appris que j'étais hémophile. Enfin, mes parents me l'ont dit à mes 6 ans, mais je pense qu'ils l'avaient découvert quelques temps plus tôt. A l'époque, je ne savais pas vraiment ce que c'était, et surtout si c'était quelque chose de bien ou de mal qui allait m'avantager ou me désavantager. L'affaire s'est éclaircie à mes 9 ans quand j'appris que c'était une anomalie génétique en réalité, et donc une maladie. C'est alors que je compris que dorénavant, j'allais sans arrêt être assisté et surveillé à chacune de mes actions. Quand j'allais jouer dehors, il y avait toujours un adulte à veiller à ce que je ne trébuche pas ou que je ne me fasse une égratignure. Quelque part, cela me plaisait d'être en quelque sorte chouchouter, j'étais jeune et j'avais nécessairement besoin d'amour et d'attention et c'est précisément ce que j'ai reçu toute mon enfance. Que demander de plus quand on est tout petit ?
C'est au collège que je compris que l'hémophilie était bien plus qu'une maladie, et que je devais " à cause d'elle " adopter un certain rythme de vie différent des autres, et ce pour le reste de ma vie. J'avais une certaine inquiétude à ce sujet mais je savais qu'avec l'aide de mes parents, tout allait bien se passer. Je pensais naïvement qu'ils seraient toujours près de moi, et que je n'avais pas besoin d'amis pour combler un vide que mes parents s'occupaient déjà à combler.
J'avais tort.





two.

I'm not weird. I'm just different.


Canada. The United States. England. France.

J'étais très chanceux à l'époque sur un autre point : les départs en vacances. Depuis tout petit, j'avais voyagé dans des tonnes de pays, et rencontré des tonnes de personnes différentes. Mais j'avoue avoir toujours eu une préférence pour l'Angleterre, la France et le Canada; et pour cause, mes parents étaient tous deux originaires de ces pays. Ainsi, j'adorai rendre visite à ma famille dans ces pays et par la même occasion, y apprendre la langue et des choses sur la culture locale.
Je suis allé 5 fois en France et c'est en prenant des cours et en me faisant quelques amis que j'ai appris à parler le français de manière fluide. Quant à l'Angleterre, 6 fois, et j'avoue avoir toujours été passionné par la culture britannique tout comme par l'accent. Il m'arrivait souvent de l'adopter pendant toute la durée de mon voyage là bas, puis de revenir au Canada en parlant comme un vrai petit britannique. Cela me prenait des jours à ré adopter l'accent canadien, mais ça ne me gênait pas plus que ça. A vrai dire, j'adorai parler avec un accent british car cela me rappelait mes racines et d'une certaine façon, cela me permettait de m'évader de mon quotidien.




Wonderland really exists.

J'adorai passer mes journées à lire étant petit. Les romans d'aventures étaient - et le sont toujours - mes préférés car ils me permettaient de m'évader, tout simplement. J'étais en permanence motivé par le commencement d'un nouveau roman fantastique et je ne pouvais me retenir d'être triste quand j'en terminais un. C'était extrême comme réaction, ça c'est sûr, mais que voulez vous, je n'ai jamais été un garçon qui aimait le gris. Pour moi, la vie est soit noire, soit blanche. Il n'y a pas de juste milieu.
Ce que j'adorai faire également, et qui devint par la suite une passion; c'était de passer mes journées dans la forêt ou dans un parc à admirer chaque recoin, chaque brin d'herbe et chaque feuilles. Leur splendeur me laissait à chaque fois bouche-bée. Je pouvais faire plus de cinq allers et retours de chez moi au parc par jour, rien que pour observer la faune et la flore de Vancouver. C'est d'ailleurs pour cela que je n'ai jamais voulu quitter cette ville, mais je n'eus malheureusement pas le choix. Je rêve encore d'y retourner, mais la vie n'est pas aussi simple et parfois, il faut abandonner certains de nos désirs pour avancer.

J'aimais rester seul; si bien, que je devins très vite ce petit garçon froid et associable qui reste au fond de la cour de récréation, seul mais heureux. J'étais celui qu'on considérait comme un martien, comme le "bizarre" du groupe, ce qui me poussait à me mettre davantage à l'écart des autres.





three.

Everything comes with a price, doesn't it ?

I should probably wear my rainy coat because it's raining in my life now.


Ma vie était bien trop parfaite jusque là et il fallait bien s'attendre au fameux revers de la médaille. Je devais m'y attendre et pourtant, je ne l'ai jamais fait. J'étais peut être encore trop innocent, ou peut être trop optimiste pour penser qu'un jour tout pouvait basculer.
Et pourtant, ce jour est bel et bien arrivé.
Je perdis mon père à mes 13 ans. Foudroyé par une crise cardiaque, il n'avait pas vu venir la mort; tout comme ma mère et moi qui furent choqués par son décès durant plus d'une année. Il était non seulement le mari de ma mère, mais il était aussi mon père et mon repère dans la vie, mon exemple jusque là. Et c'est justement pour cela que ce fut extrêmement difficile de tourner la page.
Néanmoins, j'étais prêt à prendre le "relais" et à m'occuper de ma mère, seul. J'étais étrangement déjà très mature pour un garçon de 13 ans et j'étais d'ores et déjà désireux de m'imposer comme le seul homme de la famille, le dernier homme de la vie à ma mère.
Seulement, il a fallu qu'il vienne. Lui. Il a fallu que ma mère le prenne comme compagnon et que je l'accepte en tant que beau père. Pour tout vous dire, je ne l'ai jamais considéré comme tel. Non, je l'ai toujours considéré comme un homme qui avait réussi à séduire ma mère par je ne sais quels moyens, et qui avait réussi à s'incruster dans notre vie si facilement que cela en devenait déconcertant, voire inquiétant. Je me méfiais de lui. Je m'en suis toujours méfier, encore aujourd'hui.
Et j'avais raison.




And this is where the old me is dead and gone.

Puis vint le tour à ma mère de mourir. J'avais alors 15 ans. Les séquelles causées par le décès de mon père étaient toujours présentes, et le décès de ma mère, autrement dit, la première femme de ma vie, les aggravaient davantage. C'était comme si on me ouvrait à nouveau des plaies qui avaient à peine commencé à cicatriser. Et puis, pour couronner le tout, je devais à présent me retrouver avec ... lui. Cet inconnu qui avait pris une place dans mon foyer et qui s'y était affirmé comme le seul vrai homme de la maison. Sornettes. Il n'en était rien de tout cella.
J'avoue ne m'être jamais bien entendu avec lui mais notre relation s'est d'autant plus détériorée quand ma mère a pris la décision de l'épouser. Evidemment, je n'avais pas mon mot à dire dans l'histoire même si j'ai eu l'occasion de parler de nombreuses fois. Seulement, voir ma mère montrer un semblant de joie à nouveau, et afficher ces sourires presque semblables à ceux qu'elle montrait autrefois, m'empêchait de faire quoi que ce soit. J'étais peut être faible, ou tout simplement, un bon fils. J'hésite à vrai dire encore là dessus.

J'étais loin d'imaginer que mon beau père, comme il aime qu'on l'appelle, serait prêt à faire ce qu'il a fait. Je n'aurai jamais pensé qu'il voulait se débarrasser de moi, bien que d'une certaine manière, cette petite crainte grandissait en moi jours après jours après la mort de ma mère. Comme pour tuer quelqu'un à petit feu, il s'y est pris doucement, progressivement.
Il m'a d'abord fait suivre par je ne sais combien de psychologues en clamant partout que j'étais dépressif, voire suicidaire après avoir perdu mes parents et qu'une aide médicale était nécessaire pour me stabiliser. Il allait même jusqu'à affirmer que je faisais des choses parfois inconsciemment, et que cela pouvait porter atteinte à ma sécurité mais surtout, à la sienne.
Puis, à mes 16 ans, après avoir fait les demandes aux services appropriés avec l'appui des psychologues qui m'avait suivi, j'ai fini par être confié dans un foyer, aux Etats Unis. Une fois cela de fait, son but était atteint. Il avait réussi. Il s'était enfin débarrassé de moi définitivement, et par la même occasion, il avait réussi à me faire souffrir comme aucune autre personne ne m'avait encore fait souffrir.

Je me sentais comme enfermé et piégé. Voilà ce que j'étais devenu, voilà où j'avais finalement atterri après avoir travaillé très dur toute mon enfance et avoir essayé tant bien que mal d'être le plus gentil petit garçon et le meilleur fils pour mes parents. Etre victime d'une injustice vous change, et ce, pour de bon. Enfin, c'est ce qu'il se passa pour moi.




four.
I want to escape. I'll escape.


Past, present and future are linked together, no matter what.

Je devais y rester jusqu'à mes 18 ans, mais je me suis évadé au bout d'une année. C'était simplement l'année de trop; je ne pouvais plus supporter les autres au foyer, et encore moins la pseudo autorité des surveillants, des assistants et autres adultes qui se contentaient de nous surveiller uniquement quand cela était nécessaire.
J'ai dû y faire des choses dont je ne suis pas fier et je ne sais si un jour j'oserais en parler. Ce qui est sûr, c'est que cette année s'est ancrée en moi. Elle m'a laissé des séquelles qui sont encore présentes aujourd'hui et le seront encore bien longtemps. Mes blessures, mes cicatrices ne font qu'un avec moi à présent. J'ai dû changer. Je n'ai pas eu le choix. Pour survivre, pour ne pas devenir littéralement fou, il était plus que nécessaire de le faire. J'ai côtoyé des gens que je n'aurais jamais pensé côtoyer et je suis bien heureux de ne plus les voir maintenant.

C'est alors que par un beau matin de mars, j'ai pris mes affaires et je suis parti pour ne plus revenir. J'ai couru, couru et encore couru, jusqu'à arriver à des routes dont je n'avais jamais entendu parler. J'ai pris des bus, des trains, des petits bateaux. J'ai rencontré de nombreuses personnes sur mon chemin; certaines qui m'ont aidé, d'autres qui n'ont fait que de me ralentir ou pire, m'arrêter. C'était un réel combat. Mais j'en suis ressorti vainqueur, car vous savez, la justice triomphe toujours au bout du compte. Les gentils ne gagnent pas toujours, mais ils ne sont jamais véritablement perdants.
Je me suis battu et finalement, j'ai réussi à m'éloigner de cet endroit morbide qui était devenu ma maison contre mon plein gré. Mon "périple" comme j'ai coutume de l'appeler, dura plus de trois mois, jusqu'à ce qu'un soir, alors que je venais de passer la frontière canadienne depuis une semaine, une petite voix dans ma tête s'est exclamée: Et pourquoi ne pas aller en Alaska ?



Northern lights, or the true definition of beauty.

Ni une ni deux, une semaine après, je me retrouvais en Alaska, au beau milieu des montagnes enneigées sans fin et aux paysages si fabuleux que l'on arrive même à douter de leur réalité. Je m'étais retrouvé comme dans un décor de mes romans fantastiques que j'affectionnais tant plus jeune; et cela faisait tellement du bien.
J'y suis resté jusqu'au mois d'août. Sans amis et sans famille, je me suis vite habitué au calme et à la solitude. Je savais que j'allais ressortir de cette expérience comme nouveau et prêt à repartir de plus belle. J'y ai fais peu de rencontres, de peur que mon installation en Alaska ne remonte jusqu'aux mauvaises oreilles. Je m'y suis fait discret et mes efforts ont payé, puisque ce fut sans aucun doute la meilleure chose que j'ai eu à vivre dans ma courte vie de 17 années. C'était difficile certes, mais rien comparé à ce qu'il m'attendait au foyer ou pire, aux côtés de mon beau père. C'était difficile, mais j'y ai survécu.
Passer mes journées, mes soirées, voire des journées entières à admirer les aurores boréales était mon activité favorite. C'est fou comme ces petites choses de la nature peuvent vous faire réaliser à quel point nous, les hommes, ne connaissons rien de ce qu'est la véritable beauté, et que cette fameuse beauté réside dans les choses les plus simples. Cela peut paraître totalement absurde mais j'en ai beaucoup appris.
J'ai médité, encore et encore, jours après jours, jusqu'au point où j'ai enfin réalisé que je ne pouvais réussir dans ma vie actuelle sans reprendre mes études. A ce moment là, mon départ de Barrow - la ville dans laquelle je m'étais installé - était imminent, jusqu'au jour où j'ai réellement quitté l'Alaska et ce, pour de bon.



five.
There is no point. That's the point.


HARVARD, Here I am.


C'est comme ça que j'ai décidé d'étudier en achéologie. C'était un domaine qui m’intéressait depuis tout petit; et arriver en Alaska, ce devint presque une obsession. Je voulais comprendre. Je voulais des réponses, mais personne n'était là pour me les donner. Je voulais savoir tant de choses, et en même temps, je ne voulais connaître que ce qui était suffisant. J'aurais pu faire des études en photographie, mais je me suis dis que je pouvais toujours combiner ma passion pour les paysages, les détails de notre magnifique nature avec l'archéologie - et non, je n'étais pas saoul quand j'ai pensé cela -.
Alors que j'étais sur le point de quitter l'Alaska, je me suis finalement décidé à reprendre mes études. Seulement, il était hors de question pour moi d'intégrer n'importe quelle université, je voulais du changement, quelque chose de radical, et c'est en lisant une petite brochure sur Harvard que la petite voix dans ma tête s'est une nouvelle fois réveillée et m'a suggéré: Et pourquoi pas Harvard ?
Harvard. Je fus accepté, sûrement par un coup de chance - bien que je n'en ai jamais connu jusqu'à présent-. Cela fait deux ans maintenant que j'y suis, et que j'y étudie en archéologie. Tout se passe bien pour le moment, RAS comme disent les Français. Je ne suis pas retourné à Vancouver depuis mon évasion, ou depuis l'Alaska; pas même pour aller chercher des vêtements ou certaines de mes affaires. A cette heure ci, l'homme que les autres considéraient comme être mon "beau père" a sûrement dû les jeter ou les donner à je ne sais qui, même si cet acte de générosité m'étonnerait beaucoup de sa part. Malgré tout, je ne lui souhaite pas du mal, seulement de vivre très loin de moi. Je ne veux plus en entendre parler; maintenant, la place est laissée à mes études et à mon véritable avenir.



I've missed you my friend,
I've missed you Loneliness..

Au fond, je n'ai peut être pas autant changé que je le pense ou le prétends. Je suis différent dans de nombreux aspects, mais certaines choses sont restées les mêmes qu'auparavant. J'aime être seul. Il m'arrive de parler pendant des heures, mais ces moments sont très rares. La plupart du temps, je reste seul ou ne dis pas un seul mot si je suis avec quelqu'un. Beaucoup interprètent ceci en disant que je suis mystérieux, d'autres que je suis arrogant, voire hautain. Peu importe; pour ma part, ça m'est complètement égal qu'on me considère comme le garçon mystérieux que personne ne connait ou comme celui qui se croit important. C'est pourquoi, en deux ans passé à Harvard, je ne me suis fait aucun amis. Quelques connaissances, certes, mais zéro véritable amis. Pour tout dire, ça ne me dérange pas plus que ça, je préfère n'avoir aucun amis, qu'en avoir qui pourraient penser que je les délaisse intentionnellement, ce qui bien sûr serait complètement absurde et faux. Je ne sais pas, peut être que dans l'avenir, les choses changeront. A nouveau.
Seulement, les choses ne sont pas aussi simples que je semble les présenter. En réalité, je ne suis pas si seul car il y a Nausicaa. Mais ça, c'est une autre histoire ...





Epilogue.



Malgré mon histoire très mouvementée, je pense être le genre de garçon facile à vivre. Du moins, c'est ce que l'on m'a toujours dis. Très têtu, il m'arrive parfois de reconnaître certaines de mes erreurs et de m'en excuser. Je suis très auto critique, et me remets souvent en cause, même quand cela n'est vraiment pas nécessaire. C'est comme devenu une habitude. On me dit honnête et franc, sans pour autant être méchant. J'estime que l'honnêteté est l'une des meilleures preuves d'amour et de respect qu'il puisse exister; c'est pourquoi, j'essaye moi même de m'y tenir et ne rien cacher aux personnes qui comptent pour moi. Le truc, c'est qu'il y a en a très peu, voire pas du tout. Toute vérité est bonne à dire, il parait ...  Un de mes plus gros défauts est mon côté sarcastique et je ne le cache pas, je le revendique même. J'aime les sarcasmes pour je ne sais quelle raison, peut être parce que d'une certaine manière, cela m'amuse, me divertit. Mais ce qui me définit par dessus tout, c'est mon côté très solitaire et introvertie. J'aime être seul, penser, méditer avec pour seule compagnie moi même et ma solitude. Et l'amour dans tout cela me demanderez vous! Eh bien, rien de bien important. Enfin, rien qui ne mérite de s'en souvenir, du moins pas avant mon arrivé à Harvard. Maintenant que j'y suis, les choses ont quelque peu changé et ce n'est pas pour me déplaire. Au contraire, j'ai récemment découvert que j'étais moi même capable ... d'aimer. Et vous, seriez vous capable de m'aimer ?

An Angel is here now, attending Harvard University, but his wings are no longer strong. He's not able to fly anymore. His wings are bad and no one knows how long he's going to be like this.



The End


Playlist
Noah Gundersen - Family CASSANDRE G. ANNEJAR ► Adrien Sahores 2109348208
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Phildel - Beside You
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Two Steps from Hell - Man of Honor
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The Glitch Mob - Bad Wings CASSANDRE G. ANNEJAR ► Adrien Sahores 2109348208
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Le gif dans ton profil c'est une demande de lien indirecte ? CASSANDRE G. ANNEJAR ► Adrien Sahores 152426858 *baf*

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Bonne chance pour ta fiche and have fun CASSANDRE G. ANNEJAR ► Adrien Sahores 185272391
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Han mon dieu mais quelle plume, j'ai tout lu d'un seul trait et je dois dire que j'ai été toute émue par l'histoire de Cassandre, de l'injustice de son con**** de beau père et sa période de fuite.  CASSANDRE G. ANNEJAR ► Adrien Sahores 1656754111 Bref j'en ai les larmes aux yeux à peine je me lève. Ouais je sais je me lève à 11 : 50 CASSANDRE G. ANNEJAR ► Adrien Sahores 1881463262 ! En tout cas encore bienvenue à toi mon petit bichon, chouchou, chéri, comme tu veux que je t'appelle CASSANDRE G. ANNEJAR ► Adrien Sahores 1881463262 CASSANDRE G. ANNEJAR ► Adrien Sahores 2511619667 ! Good luck pour la fin de ta fiche !
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Bienvenue CASSANDRE G. ANNEJAR ► Adrien Sahores 1839924927

Très belle histoire, mais c'est triste avec la mort de ses deux parents :TT:

Viens chez nous CASSANDRE G. ANNEJAR ► Adrien Sahores 3850463188
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