it's gonna be weird ~ calena ♥

you and me here ? It's a joke !

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Je ne m'étais pas vraiment couverte chaudement parce que je savais très bien mes limites. Je supportais facilement la température qu'il faisait dehors. Calvin sortait enfin de la salle de bain, je commençais à croire qu'il s'était endormi sous la douche. Il était beau comme un dieu mais ça ne change pas de d'habitude. Je restais l'admirer et sa question me sortit de mes pensées. Tu ne vas pas avoir froid ? Je secouais brièvement la tête, un peu étonnée qu'il me demande une telle chose. Après tout, il s'en fiche si je tombe malade non ? Sûrement. Je suis polonaise je te rappelle. dis je avant d'enfiler mon écharpe et mon bonnet, tous deux beiges. Nous sortions de la suite pour prendre la direction du hall d'entrée et enfin sortir de l'hôtel. Dehors, tout un régiment de calèches attendaient en espérant que des gens se décident à les choisir. Nous montions dans la première calèche qui se présentait à nous. Calvin me laissa monter la première et prit rapidement place à mes côté, plaçant un plaid sur nos genoux. J'appréciais l'attention. J'indiquais au cocher de nous faire faire un tour de la ville en lui donnant quelques lieux que j'appréciais, tout ça en polonais bien sûr. Une fois cela finit, nous partions enfin. Pourquoi veux-tu passer la nouvelle année avec tes amis ? Je pensais que ce voyage était prévu pour qu'on le passe ensemble. A moins, que je ne suis plus aussi intéressant qu'avant. Je tournais la tête dans sa direction, fronçant les sourcils. Là je ne le suis plus vraiment. Un coup il me déteste, un coup il souhaite passer le nouvel an en ma compagnie, faudrait qu'il se décide un jour !! Et bien je ne suis pas sûre que tu sautes de joie à l'idée de finir 2013 et de commencer 2014 à mes côtés ... Et je n'ai jamais dit que tu étais moins intéressant qu'avant, mais ne nie pas que les choses ont changé entre nous !

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Je trouvais les femmes beaucoup trop compliquée. Je pensais que Milena était différente là-dessus, mais je m'étais fourvoyé. Elle était complexe comme n'importe qu'elle femme. Encore plus depuis, qu'elle avait eu sa fille. Un peu comme une femme qui se rebelle après sa grossesse. Elle parlait en polonais au cavalier. L'entendre parler ainsi, me faisait penser à un doux chant mélodieux. Puis, elle m'annonçait vouloir passer le jour de l'an avec ses amis. Cette nouvelle me glaçait de l'intérieur. Pourquoi est-ce qu'elle voulait passer le nouvel an avec ses amis ? Les choses entre nous était chaotique c'est dernier temps, mais ce n'était pas une raison. Je ne connaissais personne en Pologne, à part d'ancienne conquête et des relations professionnelles. Et bien je ne suis pas sûre que tu sautes de joie à l'idée de finir 2013 et de commencer 2014 à mes côtés ... Et je n'ai jamais dit que tu étais moins intéressant qu'avant, mais ne nie pas que les choses ont changé entre nous ! Certes, je n'allais pas dire le contraire. J'avais ma part de responsabilité dans cette histoire, mais ce n'était pas moi qui avait couché avec ce petit con. Se mettait-elle à ma place ? Savait-elle ce que j'avais enduré en apprenant sa grossesse ? Cela m'avait bien plus affécté que je ne voulais le faire croire. « Certes, mais dois-je te rappeler que tu m'as fait venir ici pour que l'on passe un moment ensemble. La moindre des politesses serait de passer le nouvel an avec moi.» Je détournais le visage pour regarder le paysage enneigé.

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A peine la balade commencée, que nous étions déjà partis dans des explications et des règlements de comptes .. Je le sentais venir et je préférais me disputer avec lui dehors, à l'air libre plutôt qu'enfermée dans notre appartement. Je lui avais balancé ce que je pensais, que oui venir ici était sans doute une mauvaise idée et que je ne voulais pas passer mon réveillon du nouvel an avec lui si c'était pour qu'il soit grognon et qu'il boude toute la soirée ou pire encore, qu'on se prenne la tête. Certes, mais dois-je te rappeler que tu m'as fait venir ici pour que l'on passe un moment ensemble. La moindre des politesses serait de passer le nouvel an avec moi. Il détournait son regard de moi pour admirer les paysages, génial .. Franchement, ce séjour est de pire en pire ! Je soupirais longuement avant de croiser mes bras sur ma poitrine exaspérée. Je ne t'ai pas obligé à dire oui, c'est toi qui a insisté pour que je vienne ! Alors oui passer le nouvel an avec toi m'enchanterait mais on sait tous les deux comment ça va tourner .. En dispute, bien sûr. Comme souvent.

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La calèche venait à peine de commencer à rouler, que Milena m’annonçait déjà qu’elle ne passerait pas le nouvel an avec moi. Chose qui m’agaçait au plus haut point. Je ne t'ai pas obligé à dire oui, c'est toi qui a insisté pour que je vienne ! Alors oui passer le nouvel an avec toi m'enchanterait mais on sait tous les deux comment ça va tourner .. Pensait-elle que je serais capable de lui prendre la tête le jour de l’an ? Sympa pour moi. J’inspirais un grand coup pour ne pas exploser. J’étais soumis à de violente crise de colère que je tâchais de contrôler depuis l’enfance. A nouveau, je tournais mon visage dans sa direction. Mes yeux n’étant que des nuances de bleus de plus en plus foncé. « Parfaitement ! C’est la moindre des politesses que de réalisé ton cadeau. Tu devais venir avec moi, donc tu viens avec moi ! » Pendant un instant, je plongeais mes yeux dans les siens. Une lueur de défis brillait dans nos yeux. C’était ça ma relation avec Milena : être en perpétuelle désaccord. Je ne serais sans doute pas venue à Varsovie sans elle. D’ailleurs, j’avais les moyens de me payer tous les billets du monde. Seulement voilà, même si je ne le dirais jamais à autre voix, son cadeau m’avait touché et j’avais envie de me retrouver seul avec elle, mais ça, je ne le lui dirais jamais. « Mais soit, va avec tes amis ! » Je faisais signe au chauffeur de s’arrêter, puis, je descendais.

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J'avais bien remarqué que depuis tout à l'heure Calvin avait quelque chose qui le dérangeai et qu'il mourrait d'envie de me le dire. Bien évidemment, il avait attendu le moment le plus "propice" à savoir quand nous étions dans un lieu public pour cracher son venin. Typique du russe. Il ne pouvait pas me le dire à la chambre ? Nous aurions réglé ça dans la sphère privée au moins .. Je n'aime pas me donner en spectacle mais avec lui ça finit toujours comme ça, et je ne peux pas m'en empêcher. Il faut que je le reprenne tout le temps, que je le contredise, que j'aille dans le sens inverse, ça avait toujours été comme ça. Une relation légèrement basée sur le conflit, mais on avait appris à vivre comme ça, c'était sans doute quelque chose qui nous avait plus à chacun, que l'autre lui résiste. Calvin n'avait pas l'habitude de ça, encore moins que moi et je prenais un malin plaisir à le rendre fou, c'était presque un sport pour moi. Je lui avais dit le fond de ma pensée bien qu'en réalité, je mourrais d'envie de le passer avec lui, c'était une évidence mais une évidence que j'arrivais à cacher. Parfaitement ! C’est la moindre des politesses que de réalisé ton cadeau. Tu devais venir avec moi, donc tu viens avec moi ! Il me regardait droit dans les yeux et je faisais de même, sans les baisser ou regarder dans une autre direction. Le cocher devait nous prendre pour je ne sais quoi .. Je ne suis pas ton objet ! lui criais-je. Je n'avais pas à faire ce qu'il voulait que je fasse, je suis indépendante, je revendique les droits de la femme et ça n'est certainement pas pour m'abaisser à ça. Mais soit, va avec tes amis ! Je n'eu même pas le temps de répliquer qu'il était déjà descendu de la calèche. Je soupirais, levant les yeux au ciel. Je payais le cocher quand même avant de descendre à mon tour et de le rattraper dans les ruelles de Varsovie. Mais ça va pas de faire ça ? Tu es pas bien dans ta tête ou quoi ? Je m'en fichais de crier, vraiment c'était le cadet de mes soucis. Arrête toi maintenant !Et sans crier garde, j'encadrais son visage entre mes mains et l'embrassait avec passion et sûrement un peu de colère aussi .. Ca faisait tellement longtemps.

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Je ne suis pas ton objet ! Comme si je la traitais comme un objet. J’en avais marre de ses répliques de féministes à la con. C’est donc sans prévenir que je descendais de la calèche, après avoir demandé au chauffeur de s’arrêter. Je marchais dans les rues de Varsovie sans faire attention au froid polonais. Ruminant dans mon coin, j’avançais sans but précis. Il fallait juste que je me calme un bon coup avant de faire quelque chose que je regretterais plus tard. Il y avait bien une chose que je ne supportais pas, c’était la voir s’éloigner de moi. Mais ça va pas de faire ça ? Tu es pas bien dans ta tête ou quoi ? Sa voix m’arrachais un hoquet de surprise. Ainsi dont, elle m’avait suivie. Je m’étais dit qu’elle serait surement rentrée à l’hôtel. Sans un regard, je continuais de marcher, faisant comme si je ne l’avais pas entendu. Arrête toi maintenant ! Le ton autoritaire me clouait sur place. Décidément, Milena me surprendrais toujours. Alors, que je me retournais pour lui faire face, je sentie ses mains encadrés mon visage avant qu’elle ne plaque ses lèvres contre les miennes. Comparable à une explosion, mes barrières cédèrent. Avec brutalité, je la portais et la bloquais contre un mur tout en forçant le barrage de sa bouche avec ma langue. Je pouvais sentir l’odeur sucré de son corps. Ainsi, alors qu’elle était dans mes bras, la sensation d’être chez moi venait me frapper de plein fouet. Je ne pouvais pas lui résister, car l’amour que j’avais pour elle dépassait mon entendement. Je n’arrivais pas à être raisonnable. Même s’il y avait des conflits entre nous, ce que je ressentais pour elle, ne cessait de s’accroitre. « Pourquoi tu me fais ça… » J’avais murmuré d’une voix rauque entre deux baisés.

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Je l'avoue, je n'avais pas réellement réfléchi à ce que je venais de faire, c'était un de mes plus gros défaut, agir sans penser avant. Je tentais de me soigner mais apparemment ça n'est pas encore ça. Mais que voulez vous que je vous dise ? Je l'aime c'est comme ça, c'est plus fort que moi, je suis faible et ça me dépasse. Alors que je pensais que la fin de mon baiser marquerait la fin de ce rapprochement, il me le rendit instinctivement et me porta jusqu'à un mur derrière nous. J'avais mes bras autour de son cou et je savais très bien que je devais arrêter ce que j'étais en train de faire, mais je n'y arrivais pas. J'avais l'impression que ça faisait une éternité que je ne l'avais pas senti contre moi ou que je n'avais pas goûté à ses lèvres. Pourquoi tu me fais ça… Ca n'était pas une question qu'il me posait et je ne savais pas bien à quoi il faisait référence. Pourquoi je l'embrassais ? Pourquoi quoi hein ? Tant pis, je n'ai pas envie de me lancer dans de grandes discussions pour le moment. Je sens à quel point je lui ai manqué, il ne pourra pas die le contraire après tout ça. Sinon, ça ferait longtemps qu'il m'aurait repoussée. On vous dérange peut-être ?[/color] Et merde .. Je me décalais un peu sur le côté, me pinçant les lèvres et tentant de remettre mes cheveux en place. On est à Varsovie ici pas à Cambridge .. On a limite pas le droit de s'embrasser dans la rue alors là .. Votre comportement indécent n'est pas toléré ici. Je ne pense pas que Calvin comprenait vraiment ce qu'ils disaient, heureusement que je parle le polonais. C'est d'ailleurs dans ma langue maternelle que je m'exprime. Désolé monsieur.. Je pris la main du russe et l’entraînait avec moi dans les ruelles, je n'ai pas envie de payer une amende pour ça. Heureusement qu'il court plutôt vite, c'est utile. Je m'arrêtais enfin légèrement essoufflée. Je pense que c'est bon, on est tranquille.

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La plaquant contre le mur, je la couvais fiévreusement de baiser. J’étais fou de cette fille et cela depuis notre première rencontre. Perdu dans un désir ardent, je n’avais pas vu la police derrière nous. Après quelques mots de Milena, nous nous mettions à courir dans les ruelles. Finalement, on débouchait sur une ruelle tranquille. Je pense que c'est bon, on est tranquille. Alors qu’elle me disait ses mots, j’entendais de la musique en provenance d’un club. Soudain, j’apercevais le flic derrière Milena. « Viens ! » Je l’attirais à l’intérieur de club étrange. A travers une petite lucarne, la personne nous laissait passer. A l’intérieur l’atmosphère était étouffante et tamisé. Une odeur d’encens épais flottait dans l’air et des hommes d’affaires étaient entourés de femme. Bordel, mais où on était arrivé. Je serrais la main de Milena, alors qu’une femme à la voix mielleuse venait nous aborder. « Bonsoir, que puis-je pour vous ? C’est pour voir ou pour participer ? » Je ne comprenais pas très bien le polonais, mais cela n’était pas si différent du russe. Cela s’appuyait sur les mêmes bases. Néanmoins, je n’étais pas sûr d’avoir tout saisie. Je me penchais vers Milena et lui disais quelques mots entre les dents. « Elle a dit ce que je pense ou j’ai mal compris? »

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