Konrad & Praskoviya ► we match secretly

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Je roulais sur mon skateboard dans le jardin pour aller voir secrètement Konrad. Je savais qu'à cette heure-ci de la journée, c'est-à-dire presque une heure du matin, il n'y avait aucun risque pour qu'on rencontre quelqu'un. On était comme ça nous, se voir secrètement et faire comme si on se connaissait à peine, publiquement. En venant à Harvard, je ne m'attendais absolument pas à me sentir aussi proche de quelqu'un en si peu de temps. Cette alchimie entre nous, pourrait presque être palpable. Un peu effrayant pour moi, mais je voulais voir où ça nous mènerait. En fait, je n'y pensais même pas. C'était juste spontané, et je préférais d'ailleurs ne rien calculer dans ma vie. J'avais eu cours en histoire de l'art le matin, et je m'étais entraîné à composer toute l'après-midi, pensant à ce qu'on pourrait jouer le soir avec Konrad. Je me faisais petit à petit de plus en plus d'amis, je n'avais toujours pas reparlé à mes parents, mais j'appelais de temps en temps mes clodos préférés de L.A. Ils arrivaient facilement à me remonter le morale, et à m'encourager.

Normalement le théâtre était fermé la nuit, mais je m'étais débrouillée pour prendre en cachette les clés qui étaient toujours posés dans la même place. Je transportais avec moi ma vieille guitare remplies d'autocollants de mes années lycée. Je m'arrêtais net devant ma destination, j'ouvrais discrètement la porte, regardant un peu autour de moi pour pas me faire choper. J'entrais ensuite, ne fermant pas à clé bien entendu, pour que Konrad puisse rentrer lorsqu'il arriverait. M'installant tranquillement, je commençais à accorder un peu ma guitare, vérifiant la sonorité de chaque corde et commençant à jouer mes accords un peu aléatoirement. J'avais préparé quelques nouveaux rythmes pour lui, des petites compositions, rien de bien spécial.

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konviya † J'avais rendez-vous cette nuit avec Viya, au Tercentenary Theatre, habituellement fermé mais elle choppe toujours les clés quand on doit s'y retrouver. Avec elle s'était ça, je l'avais mise dès le début au courant, j'adorais jouer, composer et chanter de la musique mais que ça se sache par tous, je ne voulais pas, c'est en secret qu'on se donne rendez-vous dans ce théatre, et ce sera toujours en privé qu'on sera ensemble pour la musique, jamais en public, elle en a conscience mais j'ai cette image à garder, pour le moment, je ne suis pas prêt à dévoiler ce côté sensible de moi que je peux montrer en me laissant aller dans la musique. En tout public, presque des inconnus, juste des simples confrères d'une même confréries, mais quand nous sommes en privé, loin de toute cette face publique, les inconnus deviennent très proches, très complices et qu'on gardent cette relation secrète, ça nous plait, tout simplement. Je ne tarde pas à arriver sur le campus, à pied, faut pas que j’éveille les soupçons à venir en caisse ou en bécane, ça faisait de la route je sais mais bon, ça en valait la peine, me voilà arriver devant le théatre, la porte est entre-ouverte, je souriais, ça signifiait qu'elle était déjà à l'intérieur et ce que j'entendais me le confirmait en refermant discrètement la porte, les accords venant dans mes oreilles venaient de sa guitare, sans aucune hésitation, j'avançais jusqu'à la voir assise sur la scène, sa guitare entre ses mains De nouveaux accords ? demandais-je souriant venant la rejoindre sur la scène, moi aussi j'avais amené ma guitare et de quoi fumer aussi, même si ici c'était interdit, on s'en foutaient non ?

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Je souriais à la vue de Konrad. Il n'avait pas tardé, même s'il avait une longue route à faire à pieds. De toute façon, je ne sentais pas le temps passer avec ma guitare. Je pouvais rester comme ça, à jouer, pendant des heures et des heures. Je déposais ma guitare et décidais de descendre de la scène, je le tenais ensuite par la main, l'entraînant avec moi. J'ai passé l'après-midi à composer et je voulais que tu sois le premier à écouter ça Je le laissais s'installer en face de moi, je commençais à gratter mes première notes, je fermais les yeux, entrant en osmose avec cette nouvelle mélodie que j'avais créé. Ce moment venait de durer pendant presque deux minutes, je ne m'en étais pas vraiment rendu compte, n'osant le regarder qu'à la fin de la partition. Cette mélodie me fait penser à toi en quelque sorte Je voulais créer une composition qui lui ressemblais, un cadeau pour le remercier d'être toujours présent et de me tenir compagnie.. enfin il n'y avait pas de raison bien précise. J'aurais peut-être dû attendre, le saluer avant, lui demander comment il allait. Je venais de faire preuve d'impatience, et je m'en inquiétais même pas. Il me connaissait bien de toute façon et il n'allait pas être surpris de cette réaction. Je me demandais aussi s'il avait ramené de quoi fumer, vu qu'il était mon seul fournisseur.

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konviya † Je venais d'arriver au théatre après pas moins de trente minutes à marcher, guitare sur le dos. Elle avait laissée déverrouillée la porte du théatre pour que je puisse m'y faufiler et refermer la porte derrière moi, je l'entendais déjà jouer quelques accords et ça me donnait le sourire, même à une heure du matin, je pouvais l'avoir quand je savais que j'avais rendez-vous avec elle. A peine me montrais-je devant la scène, elle descendait pour prendre ma main et m'amener à celle-ci Fais moi écoute azy. elle avait passée l'aprèm à composer ça et je dois dire qu'en écoutant cette compo, elle était douée, deux minutes qui tenaient vraiment la route et qui apparemment m'était destinées, cette compo était inspirée de moi me disait-elle, je souriais Comment ça à moi, pourquoi ? je la taquinais en rigolant légèrement, ouvrant la housse de ma guitare pour y sortir celle-ci puis ce sachet avec ma conso perso et tout ce qu'il fallait pour nous rouler des pétards, d'ailleurs je ne me faisais pas prier pour commencer à en rouler un.

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Je n'y avais pas pensé, à sa question. Il était juste mon inspiration du moment, quoique. Je me contentais de sourire le regardant sortir sa belle guitare de la housse. Je me demandais s'il s'était entraîné comme je l'avais fais. Je le vis ensuite sortir de quoi préparer ses pétards. Je le laissais préparer la sienne tranquillement, je la chopais rapidement de ses mains, la mettant au milieu de mes lèvres, je sortis ensuite mon briquet pour l'allumer. J'en fumais un bon petit coup avant d'analyser le joint, un léger sourire. Tu les roules bien Bizarre quand même, de se connaître que dans ce genre de contexte. Je ne savais pas grand chose de ce qu'il était publiquement, enfin avec les autres. Il semblait juste différent. Je ne comprenais pas pourquoi il cachait son talent aux autres, je me sentais en même temps privilégiée, de connaître cette facette de sa personnalité.

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konviya † Elle venait de me faire part d'une compo auqeul elle avait réfélchit et travaillée tout l'aprèem juste pour moi, pour que je sois le premier à l'écouter et sincèrement j'aimais beaucoup, ces deux minutes tenaient la route, quelque chose s'en dégageait et d'après ce qu'elle me disait j'en avais été l'inspiration. Je sortais ma guitare de sa housse ainsi que ce qu'il fallait pour fumer et à peine le pétard roulé, elle me le piquait des doigts pour le foutre entre ses lèvres, l'allumer et y gouter, je souriais l'entendant me dire que je roulais bien J'te remercie. je venais prendre ma guitare pour l'accorder et la regarder une fois l'accordage fini. Bon t'avais une idée de compo ou pas bébé ? avec elle, une relation secrète, dans tous ces sens, et on voulaient que ça restent comme ça, pour le danger qu'on se fasse griller et tout le bordel associé, on aimaient ça, elle était mon jardin secret, ma Viya.

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J'avais passé plusieurs heures à composer une mélodie, sans penser à un réel contexte derrière. Je me disais que ça allait parler à Rad, d'une façon ou d'une autre. J'enlevais ma guitare qui était posée sur mes cuisses pour la déposer juste à côté et tenter de réfléchir à la réponse de la question de Rad. Pas vraiment, non babe.. Je finis par tendre le joint que je fumais pour le poser au coin de sa bouche, on était bien habitué à tout partager. Notre passion, la drogue, nos petites histoires et le lit quelques fois enfin.. souvent. Je ne suis pas méchante, je te laisse fumer un peu Je lui adresse un petit sourire et je reprend ma guitare, prête à suivre ses directives. Sinon.. comment tu vas? Un peu trop tard pour lui poser cette question, mais je voulais quand même savoir. Je savais qu'il allait me répondre sincèrement, et qu'il allait me le dire, si quelque chose ne tournait pas rond.

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konviya † Je la laissais goûter au pétard en première, elle m'avait pas trop laisser le choix, elle s'était direct jetée dessus dès que j'avais finis de le rouler. Et d'après ses lèvres, il était de très bon goût, normal, c'est de m weed qu'on parle, je n'ai et consomme et vend que de la qualité au top de l'excellence. T'inquiète pas, on va trouver. lui répondais-je alors qu'elle n'avait pas vraiment d'idées sur un compo, elle me laissait prendre le joint après avoir tirée sur quelques lattes Trop aimable. je souriais le portant à mes lèvres tirant une latte et recrachant la fumée l'entendant me demander comment j'allais, je souriais Ca va, toujours suivis par des emmerdes mais c'est depuis toujours mais ça va je m'accroche et toi ? demandais-je portant le joint à mes lèvres et commençant à glisser mes doigts sur les cordes de la guitare pour jouer une mélodie. Une mélodie sorti tout droit de ma tête, c'était d l'impro ouais, si vous voulez.

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Konrad est ces fameuses emmerdes, il n'aimait pas vraiment en parler, alors je n'insistais pas, le laissant à son aise. On se voyait en cachette pour tout oublier de nos vies respectives, se distraire mutuellement, et être tout simplement dans notre beau petit monde à nous. Fumer tue, mais ça on s'en foutait, je pensais même me lancer dans la consommation des drogues dures, des champignons hallucinogènes pour voir un bonhomme de neige ayant une grave hémorragie avec plein de sang qui sort partout de sa tête. La mort pour nous était bien loin, on voulait juste passer du bon temps tranquillement et à l'abris de tout regard indiscret. je vais bien et je suis là si tu veux parler Je posais spontanément ma main sur la sienne le fixant légèrement du regard. J'entendais des bruits de bas un peu bizarre, elles n'étaient pas constantes, un peu comme si quelqu'un de complètement défoncé était entrain de marcher. Rien de bien grave, le son s'éloignait de plus en plus.

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konviya † Je la voyais en cachette, oui je pourrais la voir en public, entretenir cette relation avec elle en public mais je ne voulais pas et elle non plus, c'était d'un accord commun qu'on a décidé de garder notre relation secrète. Nous ne sommes pas en couple, nous partageons juste des moments privés pour ce détacher de toutes nos merdes de nos quotidiens alors c’est pour ça que je ne veux pas qu'on parle de mes emmerdes de la journée, je suis là pour décompresser et profiter d'elle et des moments qu'on va partager ce soir tout simplement. Elle répondait à ma question, elle allait bien et était là pour moi si je voulais parler, je lâchai un sourire touché tirant sur le joint alors que je sentais sa main se poser sur la mienne C'est cool de le savoir bébé. je venais m'approcher d'elle pour coller mes lèvres aux siennes, une sorte de remerciement à sa remarque qui m'était destinée puis je revenais à ma place pour continuer de gratter sur ma guitare tout en tirant une nouvelle latte sur le pétard.

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