(+ Eirik) Non ce n'est pas moi, j'avais piscine !

Ce n’était peut-être pas une chose primordiale pour lui mais personnellement, j’aurais aimé savoir parce que bon, je n’étais pas une grande sportive devant l’éternel ayant deux pieds gauches. Dès que je courrais, je finissais toujours par m’étaler que je le veuille ou non. Eirik s’étonna de mon métier et j’eu un léger sourire. « Tu sais, ce n’est pas si anodin que cela. Les familles les plus riches ont toujours fait appel à des domestiques alors je m’y suis fait. Avant cela, je vivais au Texas dans le ranch de mon grand-père, je me voyais déjà devenir la gérante ou même de suivre des études vétérinaire en me spécialisant dans les équidés mais le destin en a voulu autrement et me voilà cuisinière attitrée, femme de ménage etc. On s’habitue à être une simple domestique enfin je crois » murmurais-je avant de pousser un léger soupire. Grand-mère rêvait que je devienne une gouvernante sage et soumise mais je rêvais à d’autres horizons malheureusement à cent lieues d’elle et de ses manigances. « En tout cas ton mari a beaucoup de chances de t’avoir, tu es une personne que j’estime beaucoup » lui souriais-je avec tendresse car je le considérais étrangement comme un petit frère bien que d’après mes souvenirs, il était plus âgé que moi. La discussion revint sur cette fameuse Ondine qui n’était autre que moi et je peux dire que mon visage devait se décomposer. « Mais… mais j’ai aucune envie de te.. enfin je veux dire, si j’étais elle, je n’aurais aucune enive de te buter. Je suis certaine qu’elle n’est pas comme ça… Elle est gentille bon elle doit avoir son petit caractère comme tout le monde mais elle doit être gentille »rétorquais-je en ayant peur de me griller sur place mais Eirik ne semblait toujours pas être capable de faire le lien entre cette fameuse Ondine et moi-même. « Attends, tu parles à une convaincue, je te signale que je tiens un manoir le week-end ! » rigolais-je tandis que nous marchions vers le club qui était heureusement désert. Nous allions pouvoir continuer de parler tranquillement. « Aloors, tu veux faire quoi ? Un menu complet que tu pourras amener à ton mari histoire de l’impression ou seulement un dessert ? » lui demandais-je en lui lançant un tablier blanc avant de mettre le miens et de m’attacher les cheveux.

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