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(+ Eirik) Non ce n'est pas moi, j'avais piscine !

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Perdre un proche est toujours une épreuve difficile mais elle l’était d’autant plus lorsque l’on se retrouvait seul. Je savais bien de quoi je parlais car même si ma grand-mère m’avait recueilli à la mort de mes parents, j’avais été seule. Terriblement seule, perdue dans mon chagrin et seule la cuisine et mes créations m’avaient maintenu la tête hors de l’eau. Aussi, lorsque je l’avais vu lui, effondré en tenant semble-t-il sa petite-amie, je n’avais pas pu me détourner malgré l’horreur ambiante. Depuis, je veillais sur lui, comme un ange gardien en lui faisant des petits gâteaux et autres desserts que je déposais toujours devant la porte de son dortoir espérant simplement que mes attentions lui remontent le moral. Aujourd’hui ne faisait pas exception et j’arrivais devant sa porte, déposant mon petit panier garni sur le paillasson quand la porte s’ouvrit. De peur, je m’emmêlais les pieds et me retrouvais sur les fesses en grimaçant. « C’est pas moiiii Eirik » m’exclamais-je aussitôt en soufflant sur une mèche de cheveux qui se trimballait devant mes yeux. J’espérais sincèrement qu’il ne ferait pas le lien entre la Ondine des paniers et son amie Mikha du club des cordons bleus.

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Eirik ne savait pas cuisiner, et c'était pour ça qu'il avait rejoins le club de cuisine, pour apprendre, et pouvoir vivre autrement qu'en mangeant des pizza commandées. Le fait est que cette année beaucoup de choses avaient changé, si bien qu'il avait même oublier de ne pas prendre une chambre au dortoir alors qu'il avait un appartement avec son mari. Comme quoi par moment on est blond et on oublie un peu les choses. Pas étonnant avec Eirik. Le pauvre cherie avait autre chose à penser, comme éviter de toucher une bouteille, ou des cachets de drogues, ça avait de quoi occuper la journée rien qu'à y penser et à hésiter. C'est dur, mais c'est comme ça, il ne pouvait pas faire autrement. Aussi il était venu au dortoir, même si il n'habitait pas vraiment là. Semble-t-il qu'il faisait l'inventaire des choses. Aussi quand il sortait de là, il croisa une jolie demoiselle connue, par terre criant que ce n'était pas elle. Il la regarda bizarrement en ajoutant.
«C'est bien toi qu'es tombé là maintenant?»
Il lui tendit sa mains pour l'aider à la relever si elle voulait, tout en remarquant enfin le panier laisser par une certaine "Ondine". Fillle qu'il ne connaissait pas, et n'arrivait jamais à saisir. La vache elle était toujours rapide cette ondine. Il la regarda en lui disant.
«Qu'est que tu fais là? Tu voulais me voir? ou je t'ai fais peur?»

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Ce n’était pas évident de jouer les anges gardiens anonymes mais j’étais prêt à relever le défi car je sentais que cet homme en valait la peine. J’avais vu tellement de douleur lors des attentats mais la sienne m’avait touché car elle faisait écho à la mienne. Bien souvent, les gens ne voyaient en moi qu’une poupée fragile et douce, une bonne patte toujours souriante. Seulement, étais-je réellement cette personne ? Je ne trichais pas, je ne mentais pas mais je me dissimulais sous mes sourires pour ne pas qu’on découvre mon terrible secret. Andreas le connaissait et c’était déjà bien suffisant pour moi. Enfin, je n’étais pas là pour moi aujourd’hui mais pour déposer un panier contenant des petites denrées afin de lui montrer que la vie pouvait toujours être douce et sucrée malgré le chagrin. Une façon comme une autre de lui dire : tu vois, quelqu’un pense à toi, tu n’es pas seul. Cela se trouve, il avait des amis, une famille, beaucoup de monde autour de lui mais on ne choisissait pas son protégé non ?! Pour moi, il vous tombait dessus, donnant un peu de sens à votre vie et puis… Dans un sens, il faisait également un parfait cobaye pour mes créations culinaires songeais-je avec amusement. Amusée, je l’étais moins dans la seconde qui suivit lorsque je le vis ouvrir la porte. « Euh oui…C’est bien moi ! » bafouillais-je en rougissant tandis que je lui attrapais la main pour me redresser sur mes jambes. « En fait…euh.. Je..Oui en quelque sorte… Tu m’as surprise et euh… Tu vas bien ? » m’emmêlais-je les pinceaux. Décidément piètre menteuse.

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Oh le Norvégien du grand froid, était un adorable couillon un peu stupide sur les bords, et profondément blond au milieu. Du coup, il oubliait beaucoup de chose, et ne se rendait pas compte des plusieurs choses. C'est sûr qu'il était dur de faire le rapprochement entre un panier de nourriture et une fille du club de cuisine. A vrai dire, il aurait pu si il goûtait la nourriture des autres, mais il était bien occupé à désespéré de réussir à faire un plat bien banale déjà.. Faudrait pas pousser trop loin l'abus des bonnes choses, c'est qu'il tenait à son nouveau corps sans alcool, sans drogue, et avec un peu plus de muscle qu'avant, c'est plus pratique pour éviter de mourir au bout de 5 mètres parcours, j'exagère, mais vous comprenez l'idée. Il regardait la Dunster, tout en l'aidant à se relever, c'est que parfois, il sait être multi-tâche quand il veut, en souriant même.
«Ah, je suis désolé, c'était pas mon intention. Je venais juste faire le tour de la chambre avant de rendre les clés... Pourquoi je te raconte ma vie? Je veux dire, tu t'es pas fait mal en tombant?»
Oui c'était pas encore tout à fait au point les méthodes de prise en charges des autres chez le blondinet du froid. Il finit par ramasser le panier, voyant toujours un petit "Ondine" quelques part, avant de dire bêtement.
«T'as pas vu quelqu'un passer dans le coin? Qui aurait déposer ce panier? Je la loupe toujours. T'es d'accord que Ondine ça fait prénom de fille, hein? Quoi qu'un mec qui fait la cuisine comme ça je devrais avoir peur... »
Eirik, si tu te taisais un peu?


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Le stress m’habitait et faisait palpiter mon pauvre petit cœur qui n’en demandait pas tant. Le pire, ce fut quand il me signala qu’il venait pour rendre les clés. Oh mon dieu, il allait partir mais pour habiter où ? Et comment je vais faire pour lui donner les petits paniers ? Déjà que je me levais super tôt pour traverser tout Cambridge puisque j’avais accepté une colocation avec Abbe, ma meilleure amie. Non, ce n’était pas pour m’arranger du tout ! « Mais tu habites où alors ?! » lui demandais-je d’un ton pressé ayant peur de voir mon petit protégé partir loin de moi. Tu parles d’un ange gardien si je n’étais plus capable de veiller sur lui. « Je veux dire, tu n’aimes pas être dans ta confrérie ? Remarque, j’habite aussi à l’extérieur du campus, si ça se trouve nous serons voisins hein.. Ça serait cool ! » espérais-je car je ne pouvais pas arrêter de lui offrir mes petites douceurs. Eirik me demanda alors si je ne m’étais pas aperçu dans le coin. Techniquement, il parlait d’Ondine mais comme je n’étais pas censée être moi à cet instant précis, je le regardais un peu embêtée, essayant de faire mine de réfléchir. « J’ai vu un tas de fille dans ma vie… Enfin je ne dis pas que je suis attirée par les filles ! Euh j’ai rien contre les personnes qui sont attirées par des filles… RAH je ne l’ai pas vu ton Ondine. Pourquoi ? Tu n’aimes pas ces cadeaux ? Ils ne sont pas bons ces gâteaux ? Tu es peut-être allergique ? Tu n’aimes pas le chocolat ?? » l’assaillais-je de question toutes plus pressantes les unes que les autres. Je me raclais néanmoins la gorge. « Je veux dire, je serais bien contente si on m’offrait des petits cadeaux pareils… J’aurais l’impression qu’une personne tient à moi » murmurais-je.

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Eirik, le boulet norvégien, n'avait toujours pas comprit qui était Ondine, malgré qu'elle se tienne là, pile en face de lui. Mais bon c'était mon blond, un peu con sur les bords. Il sourit à la question empressé de son amie, en répondant sobrement.
« Dans un appartement avec la personne qui a été assez bête pour m'épouser... D'ailleurs, faudrait un jour que je pende la crémaillère... Ou un truc du genre, non? Je serais ravie que tu sois ma voisine, si c'est le cas!»
Il lui souriait tout content qu'elle soit elle-même, un brin bizarre en ce moment, mais ça c'était surfait, il était tellement pas net le blond ... Il la regardait sans vraiment comprendre ce qu'elle disait, parce que elle aussi quand elle partait dans la gêne, ça donnait un discours crypté sans décodeur. Le blond la regardait un peu ahuri.
« Tu aimes pas les filles? Pourquoi tu me dis ça? Tu sais que t'es bizarre un brin là? Ben si j'aime, mais juste que j'aimerais savoir qui c'est, parce que je peux même pas lui parler, les conversations sont à sens unique. Remarques on parle pas, elle me donne de la nourriture et je peux pas lui dire quoi que ce soit, ni si je suis allergique à quelques choses, ou juste "merci". ou même lui demander pourquoi elle fait ça? C'est un peu embêtant..»
Il la regardait, toujours sans comprendre les sous-entendu, quand on veut ne pas voir l'éléphant, on ne le voit pas... Et du coup il lui répondit très sérieusement.
« Hey, ça va? Moi je tiens à toi Mikhaila... Tu te sens seule? Tu veux qu'on ailles faire à manger? enfin que tu m'apprennes à faire des trucs qui sont mangeables pour te changer les idées... ?»
Non il n'était pas omnubiler par la nourriture, seulement, ils se connaissaient par le club de cuisine, aussi, le blond ne savait pas vraiment ce que la Dunster appréciait faire pour passer le temps et oublier qu'elle se sentait triste.. Alors il proposait ça, à défaut de savoir faire autre chose..

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Il était marié ? Je l’ignorais et je me demandais si son épouse –parce que je partais du principe qu’il devait être marié à une femme ; était jalouse de mes présents. J’étais pour la paix des ménages et peut-être devrais-je arrêter avant que cela n’entraine des complications dans son couple. En tout cas j’étais heureuse pour lui qu’il ait retrouvé l’amour car il le méritait pleinement. « Oh j’ignorais que tu étais marié… Ton épouse ne prend pas mal le fait que tu reçoives des cadeaux de cette Ondine ? Tu habites où du coup ? Pour savoir si nous habitons le même quartier » lui demandais-je tout en continuant de me poser des questions existentielles. En même temps, le contraire aurait été étonnant avec moi, je passais mon temps à me poser des questions idiotes ou à me prendre toute seule la tête. Mon autre habitude était de me prendre les pieds dans mes conversations ce qui finissait toujours par perdre mes interlocuteurs. « Si si j’aime les filles.. Je veux dire je les aime pas comme on aime une personne.. Enfin je veux dire par là que je ne suis pas attirée par elles, tu vois ce que je veux dire ? Mais pour en revenir à cette fameuse Ondine, peut-être qu’elle s’est renseignée sur toi pour savoir justement ce que tu aimes ou si tu es allergique » répondis-je en soupirant et je ne mentais pas le moins du monde. J’avais en effet profité du fait que nous soyons dans le même club pour me renseigner sur lui sinon en effet, j’aurais pu très certainement lui apporter plus de mal que de bien. « Tu aimerais pouvoir lui parler ? Je veux dire tu lui en veux pas de t’apporter des cadeaux ? » demandais-je timidement avant qu’il ne m’interroge à mon tour si je me sentais seule et si je voulais qu’on cuisine ensemble. « Je… Un peu… J’ai des amis mais cela ne fait pas tout… Mais je veux bien qu’on aille cuisiner quelque chose. On a jamais eu l’occasion de faire un binôme ensemble »

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Le Norvégien cachait bien son jeu, encore heureux, parce qu'autant le petit chou à la crème était adorable, autant par moment, il arrivait à dire des conneries énormes. Et ce moment là, il arrivait encore à éviter les boulettes, même si ne pas se rendre compte que la fille que tu cherches est sous tes yeux c'est juste totalement pitoyable, mais venant de lui c'était.. presque normal. Il sourit à la Dunster en répondant naturellement.
« Non t'inquiète, il prend pas ça mal. Faut dire qu'il a pas son mot à dire dessus. J'habite à Boston en fait dans la ville d'a côté. Comme ça je suis plus près de ma famille. Et toi? »
Eirik était adorable, avec son beau sourire, qui montrait à la fois toute l'étendu de sa connerie par moment, et les petites sottises qu'il avait l'intention de dire par d'autres. Mais pour l'instant, il était sage comme une image, une très belle image de blond d'ailleurs.
« Oh je vois... T'es pas lesbienne quoi. Y'a rien de mal à ça t'inquiète pas.  Et ben si elle s'est renseigné c'est encore plus... effrayant un peu je trouve. Une personne qui sait des choses sur toi et que toi tu sais rien sur elle, c'est pas bon présage, surtout dans mon milieux. »
Il n'avait jamais fait vraiment attention à tout ça depuis Janvier. Il faut dire qu'il était bien trop occupé à sombrer, et à faire tamponner sa carte de fidélité à l'hôpital par Anna, que forcément, courir après cette Ondine n'était pas la première chose qu'il pensait. La drogue et l'alcool ça rend un peu... égocentrique par moment.
« Non c'est gentil, parfois c'était même la seule chose que je mangeais dans la journée, quand j'arrivais à me souvenir qu'il fallait manger. D'ailleurs je me demande ce qu'elle a pu faire pendant les trois mois où j'étais plus ici... »
Il disait vraiment. Entre l'alcool, et la drogue, les fêtes, et le désespoir de trouver le sommeil sans vouloir mettre fin à ses jours, ça avait été une année plutôt dur jusqu'en septembre. Il ajouta tout heureux.
« Tu es mon ami maintenant. Alors allons cuisiner ensemble! Enfin tu cuisineras, moi je regarderais si tu veux que ça soit mangeable... »



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hk: tu sais que j'aime cette fille? ♥
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Il ?! Il ?! Je bloquais sur ce pronom. Il, cela signifiait un homme à moins que l’homme en question soit devenu une femme mais qu’il reste dans le cœur d’Eirik comme un homme. Oh c’était compliqué, j’allais avoir très mal à la tête, je le sentais – ou tout simplement mon ami était homosexuel. Cela ne faisait aucune différence pour moi tout compte fait sauf qu’un homme cela frappait plus fort qu’une femme et si jamais, il était du genre jaloux, j’espérais arriver à courir plus vite que lui. Décidément, j’avais un karma désastreux. Voilà, j’allais inventer un nouveau signe astrologique : Maladroite ascendant catastrophe. Horoscope du jour : ne soyez pas superstitieuse, tout ce que vous faites est une catastrophe… Restez couchée. « Euh d’accord.. Il court vite au fait ? » posais-je la question conne par excellence mais je voulais savoir s’il n’avait pas épousé Ussain Bolt sinon autant lui tendre une batte de base-ball directement, je gagnerai du temps. « Moi ? Euh.. C’était quoi la question ?! Ah oui où j’habite.. Euh où est-ce que j’habite ? On est quel jour déjà ? »bafouillais-je perdue dans mes pensées avant de me taper le front avec ma main. « En fait, la semaine, j’habite avec ma meilleure amie en colocation non loin d’Harvard mais le week-end, je retourne travailler dans un manoir un peu en dehors de la ville. Je suis employée de maison » terminais-je par lui dire avec un semblant de cohérence. « Mais je suis pas…Enfin je veux dire, elle n’est pas psychopathe, j’en suis certaine ! Une personne qui fait que des gâteaux, c’est pas méchant… En plus, je suis certaine qu’ils sont délicieux.. Elle cherche peut-être à veiller sur toi comme un ange gardien mais c’est sûr que si tu es marié, limite, elle bosse pour rien, pire que du bénévolat » marmonnais-je en me grattant la tête. Je m’étais toujours figuré qu’il était seul et désespéré. Apparemment, ce n’était pas le cas. Ondine devait peut-être s’effacer ?! « Elle se demandait où tu étais passé, elle a sûrement du se taper Harvard de long en large et en travers pour te retrouver en se trimballant comme une âme en peine avec son panier qu’elle a fini par donner à un sans-abris qui trainait par-là… Euh ce ne sont que des suppositions bien sûr » lui offris-je un sourire des plus innocents de chez je suis coupable.com. « Allez, tu sais cuisiner et puis on peut le faire tous les deux, je t’aiderai ! » décidais-je par la suite en le choppant par la main en direction de notre club de cuisine pour avoir accès aux fourneaux.

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Eirik n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle pouvait avoir en tête, même si à cet instant, elle avait une tête un peu... Choquée. C'était pas toujours bien vu par tout le monde, et pis maintenant Eirik ne ressemblait plus trop à un gamin de 13 ans, c'est sûr que c'était un peu moins... évident qu'il était à voile et à vapeur... Enfin si on puis dire ainsi, ça faisait bien longtemps qu'il n'avait pas eut de relation sérieuses avec une autre fille. Faut dire que Julia avait laissé une marque trop forte sur le petit étranger qu'il avait été en la rencontrant à Seattle. Il faisait une moue en l'écoutant.
« Je sais pas. Je t'avoue que je me fiche un peu de savoir si il court vite ou non. C'est pas la chose primordiale pour moi, et puis comme ça s'est fait un peu vite, je sais pas trop.... Ah d'accord... ok.. C'est bizarre non d'être employé de maison? Je t'avoue que même quand j'habitais avec mes parents, je me souviens pas avoir eut d'employé de maison... »
Oui sûr que ça devait pas être une des choses dont il se souvenait le plus. Faut dire que sa mère avait toujours été là pour s'occuper de lui, même si son père travaillait, ou ce genre là. C'était bien pour ça qu'il avait encore du mal à s'éloigner d'elle, elle le prenait toujours pour son gamin de en couche-culotte. C'était assez embarrassant d'ailleurs.
« Non c'est sûr qu'une personne qui fait ça, c'est pas psychopathe, du moins au début. Après faut toujours avoir un oeil. C'est pas la première fois qu'une personne gentille, ou quoi finit par devenir dingue et butter la personne sur qui elle veillait. »
Dans le monde des boulets, je demande Eirik le Norvégien blond qui était pire que toutes les blagues pourries sur les blondes réunit. Il se contentait de lui sourire quand même.
« Ben je suis parti, et je suis revenu. TADAM! D'ailleurs c'est plus galère que je pensais d'avoir un appartement à soi, heureusement que maintenant j'ai quelqu'un qui s'en occupe. Mouahahah. Je suis méchant...»
Eirik rigolait en la suivant gentiment pour aller au club de cuisine. C'était un des meilleurs endroit pour faire a manger sans aller trop loin, et puis il y avait souvent un peu tout ce qu'on voulait, sans avoir à faire des courses. Bien pratique en soi.
« Je vote pour que tu m'aides en effet.»



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