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Il y avait toujours beaucoup de réconfort dans les non-dits. Les mots n’avaient pas cette habileté d’exprimer tout ce qui pouvait être humainement ressentie. Et en cet aveu, son contact suffit à bercer mon malheur. « Ça va probablement guérir. Il suffit d’en prendre soin. » Ajouta-t-elle sans doute loin de se douter que mon état était permanent et ne s’effacer qu’en de rares moments de parfaites jouissances. Ces moments étaient trop rares pour ne pas être considérer comme miraculeux. «Je promet d’essayer si tu en fais de même.» Soufflais-je dans l’espoir infime de faire une réelle différence dans sa vie. J’étais naïf à ce point. Je lui avouai, la tête embaumée de souvenirs qu’elle me rappelait un fantôme de mon passé, évidemment mes paroles pouvaient être interprétées à plusieurs degrés. Elle choisie le moins flatteur. « Avoue plutôt que j’ressemble à une déesse, parce que là, tu te mens à toi-même, pfff! » Elle réussit à me faire sourire sans déployer le seul effort. «J’avoue que tu as quelques charmes Dixie.» Une infinité de petites choses qu’elle ne verrait pas dans mon regard complimenteur. C’était difficile à s’imaginer, devoir faire complètement confiance à l’inconnu parce qu’on a pas d’autre alternative. J’admirais déjà son courage de se tenir debout, même si je l’avais un peu aidé à poser pieds sur terre.
J’étais fins prêt à l’emporter avec moi, je cherchais désespérément le moyen de l’hydrater depuis notre rencontre, de rendre son réveil demain matin un peu moins pénible en aidant son sang à circuler de manière plus régulière. Elle avait accepter de me suivre après quelques protestations qui ne manquèrent pas, encore une fois, de m’amuser. « Tu crois que j’ai envie de te voir… faire pipi devant moi? Beurk! » J’éclatai de rire tout en commençant à marcher, il n’y avais pas de réponse nécessaire, mais je l’adorais déjà d’essayer d’alléger la lourdeur de l’ambiance. J’avais peur un peu plus chaque seconde de la perdre... qu’elle ne décide de ne plus collaborer ou que sa santé aggrave. Et l’empreinte de sa paume que j’avais maintenant sur l’omoplate ne faisait qu’encourager mon attachement. Une fois dans la salle de bain, elle avala sans se borner les aspirines que je lui avais tendu. Elle prit son temps avec l’eau cependant et j’en soupirai ma fausse impatience. Trouvant son chemin sans la moindre aide, elle déposa le verre sur le comptoir et s’attachai les cheveux, offrant à mon appétit son cou. Je la quittai sur cette image, la gardant en tête pour ne pas me laisser mourir d'inquiétude le temps de laver le plancher. Quand je revins, mon oreille capta quelque chose d’irrégulier de l’autre côté de la porte. Mon coeur en manqua un battement, je cognai, puis lui demandai la permission d’entrer. Peu importe sa réponse, j’avais tout de même l’intention d’ouvrir cette porte. « Allez, entre. T’es allé faire quoi, dis-moi? J’croyais que tu…m’avais abandonnée.» J’avais mis pied dans la pièce après le deuxième mot. L’irrégularité n’était en fait que de l’eau qui tombait rapidement dans le bain qu’elle occupait maintenant, toujours entièrement vêtue. «Jamais Dixie, c’est toi qui devra me quitter d’abord.» Ce n’était que la franche vérité, la plus cru également. C’était l’histoire de ma vie. «Disons que tu as maintenant un plancher tout propre.» Je m’agenouillai rapidement prêt du bord du bain, glissa quelques doigts dans l’eau qui n’était pas assez chaude pour mon goût. Il y avait une certaine sérénité à écouter l’eau tomber, je devais l’admettre. «Puis-je?» Soufflais-je en me relevant. Comme les règles du jeu semblait de ne pas se dévêtir, je ne pris soin d’enlever que mes souliers. Avant qu’elle n’ait le temps de répondre, je me glissais déjà face à elle, le robinet dans mon dos. Ma masse ne réussis pas à faire déborder le contenu, heureusement. Je clos les yeux pour l’imiter jusqu’au bout, n’écoutant qu’avec mes autres sens. «On se croirait à Niagara.» Référence particulièrement canadienne, mais tout de même assez international pour être comprise. «C’est toujours ainsi alors? Tu peux t’imaginer ailleurs à n’importe quel moment de la journée... tu rêves éveillée?» La chapelure me martelait le dos et m’incommodait. Je tenais par tous les moyens de ne pas trop envahir son espace personnel, mais au bout du rêve je du me contraindre à la toucher. Mes jambes s’allongèrent et l'encadrèrent en leur centre. Je pouvais sentir les tissus me coller à la peau, sensation plutôt désagréable quand on était forcé d’y penser sans le voir. «Dis moi. Quel trésor étais-tu venus chercher au fond de ce bain?»
J’étais fins prêt à l’emporter avec moi, je cherchais désespérément le moyen de l’hydrater depuis notre rencontre, de rendre son réveil demain matin un peu moins pénible en aidant son sang à circuler de manière plus régulière. Elle avait accepter de me suivre après quelques protestations qui ne manquèrent pas, encore une fois, de m’amuser. « Tu crois que j’ai envie de te voir… faire pipi devant moi? Beurk! » J’éclatai de rire tout en commençant à marcher, il n’y avais pas de réponse nécessaire, mais je l’adorais déjà d’essayer d’alléger la lourdeur de l’ambiance. J’avais peur un peu plus chaque seconde de la perdre... qu’elle ne décide de ne plus collaborer ou que sa santé aggrave. Et l’empreinte de sa paume que j’avais maintenant sur l’omoplate ne faisait qu’encourager mon attachement. Une fois dans la salle de bain, elle avala sans se borner les aspirines que je lui avais tendu. Elle prit son temps avec l’eau cependant et j’en soupirai ma fausse impatience. Trouvant son chemin sans la moindre aide, elle déposa le verre sur le comptoir et s’attachai les cheveux, offrant à mon appétit son cou. Je la quittai sur cette image, la gardant en tête pour ne pas me laisser mourir d'inquiétude le temps de laver le plancher. Quand je revins, mon oreille capta quelque chose d’irrégulier de l’autre côté de la porte. Mon coeur en manqua un battement, je cognai, puis lui demandai la permission d’entrer. Peu importe sa réponse, j’avais tout de même l’intention d’ouvrir cette porte. « Allez, entre. T’es allé faire quoi, dis-moi? J’croyais que tu…m’avais abandonnée.» J’avais mis pied dans la pièce après le deuxième mot. L’irrégularité n’était en fait que de l’eau qui tombait rapidement dans le bain qu’elle occupait maintenant, toujours entièrement vêtue. «Jamais Dixie, c’est toi qui devra me quitter d’abord.» Ce n’était que la franche vérité, la plus cru également. C’était l’histoire de ma vie. «Disons que tu as maintenant un plancher tout propre.» Je m’agenouillai rapidement prêt du bord du bain, glissa quelques doigts dans l’eau qui n’était pas assez chaude pour mon goût. Il y avait une certaine sérénité à écouter l’eau tomber, je devais l’admettre. «Puis-je?» Soufflais-je en me relevant. Comme les règles du jeu semblait de ne pas se dévêtir, je ne pris soin d’enlever que mes souliers. Avant qu’elle n’ait le temps de répondre, je me glissais déjà face à elle, le robinet dans mon dos. Ma masse ne réussis pas à faire déborder le contenu, heureusement. Je clos les yeux pour l’imiter jusqu’au bout, n’écoutant qu’avec mes autres sens. «On se croirait à Niagara.» Référence particulièrement canadienne, mais tout de même assez international pour être comprise. «C’est toujours ainsi alors? Tu peux t’imaginer ailleurs à n’importe quel moment de la journée... tu rêves éveillée?» La chapelure me martelait le dos et m’incommodait. Je tenais par tous les moyens de ne pas trop envahir son espace personnel, mais au bout du rêve je du me contraindre à la toucher. Mes jambes s’allongèrent et l'encadrèrent en leur centre. Je pouvais sentir les tissus me coller à la peau, sensation plutôt désagréable quand on était forcé d’y penser sans le voir. «Dis moi. Quel trésor étais-tu venus chercher au fond de ce bain?»
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