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DIX & DEX ♕ la chair à l'air.

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Il y avait toujours beaucoup de réconfort dans les non-dits. Les mots n’avaient pas cette habileté d’exprimer tout ce qui pouvait être humainement ressentie. Et en cet aveu, son contact suffit à bercer mon malheur. « Ça va probablement guérir. Il suffit d’en prendre soin. » Ajouta-t-elle sans doute loin de se douter que mon état était permanent et ne s’effacer qu’en de rares moments de parfaites jouissances. Ces moments étaient trop rares pour ne pas être considérer comme miraculeux. «Je promet d’essayer si tu en fais de même.» Soufflais-je dans l’espoir infime de faire une réelle différence dans sa vie. J’étais naïf à ce point. Je lui avouai, la tête embaumée de souvenirs qu’elle me rappelait un fantôme de mon passé, évidemment mes paroles pouvaient être interprétées à plusieurs degrés. Elle choisie le moins flatteur.  « Avoue plutôt que j’ressemble à une déesse, parce que là, tu te mens à toi-même, pfff! » Elle réussit à me faire sourire sans déployer le seul effort. «J’avoue que tu as quelques charmes Dixie.» Une infinité de petites choses qu’elle ne verrait pas dans mon regard complimenteur. C’était difficile à s’imaginer, devoir faire complètement confiance à l’inconnu parce qu’on a pas d’autre alternative. J’admirais déjà son courage de se tenir debout, même si je l’avais un peu aidé à poser pieds sur terre.

J’étais fins prêt à l’emporter avec moi, je cherchais désespérément le moyen de l’hydrater depuis notre rencontre, de rendre son réveil demain matin un peu moins pénible en aidant son sang à circuler de manière plus régulière. Elle avait accepter de me suivre après quelques protestations qui ne manquèrent pas, encore une fois, de m’amuser. « Tu crois que j’ai envie de te voir… faire pipi devant moi? Beurk! » J’éclatai de rire tout en commençant à marcher, il n’y avais pas de réponse nécessaire, mais je l’adorais déjà d’essayer d’alléger la lourdeur de l’ambiance. J’avais peur un peu plus chaque seconde de la perdre... qu’elle ne décide de ne plus collaborer ou que sa santé aggrave. Et l’empreinte de sa paume que j’avais maintenant sur l’omoplate ne faisait qu’encourager mon attachement. Une fois dans la salle de bain, elle avala sans se borner les aspirines que je lui avais tendu. Elle prit son temps avec l’eau cependant et j’en soupirai ma fausse impatience. Trouvant son chemin sans la moindre aide, elle déposa le verre sur le comptoir et s’attachai les cheveux, offrant à mon appétit son cou. Je la quittai sur cette image, la gardant en tête pour ne pas me laisser mourir d'inquiétude le temps de laver le plancher. Quand je revins, mon oreille capta quelque chose d’irrégulier de l’autre côté de la porte. Mon coeur en manqua un battement, je cognai, puis lui demandai la permission d’entrer. Peu importe sa réponse, j’avais tout de même l’intention d’ouvrir cette porte. « Allez, entre. T’es allé faire quoi, dis-moi? J’croyais que tu…m’avais abandonnée.» J’avais mis pied dans la pièce après le deuxième mot. L’irrégularité n’était en fait que de l’eau qui tombait rapidement dans le bain qu’elle occupait maintenant, toujours entièrement vêtue. «Jamais Dixie, c’est toi qui devra me quitter d’abord.» Ce n’était que la franche vérité, la plus cru également. C’était l’histoire de ma vie. «Disons que tu as maintenant un plancher tout propre.» Je m’agenouillai rapidement prêt du bord du bain, glissa quelques doigts dans l’eau qui n’était pas assez chaude pour mon goût. Il y avait une certaine sérénité à écouter l’eau tomber, je devais l’admettre. «Puis-je?» Soufflais-je en me relevant. Comme les règles du jeu semblait de ne pas se dévêtir, je ne pris soin d’enlever que mes souliers. Avant qu’elle n’ait le temps de répondre, je me glissais déjà face à elle, le robinet dans mon dos. Ma masse ne réussis pas à faire déborder le contenu, heureusement. Je clos les yeux pour l’imiter jusqu’au bout, n’écoutant qu’avec mes autres sens. «On se croirait à Niagara.» Référence particulièrement canadienne, mais tout de même assez international pour être comprise. «C’est toujours ainsi alors? Tu peux t’imaginer ailleurs à n’importe quel moment de la journée... tu rêves éveillée?» La chapelure me martelait le dos et m’incommodait. Je tenais par tous les moyens de ne pas trop envahir son espace personnel, mais au bout du rêve je du me contraindre à la toucher. Mes jambes s’allongèrent et l'encadrèrent en leur centre. Je pouvais sentir les tissus me coller à la peau, sensation plutôt désagréable quand on était forcé d’y penser sans le voir. «Dis moi. Quel trésor étais-tu venus chercher au fond de ce bain?»  
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Je promet d’essayer si tu en fais de même.» Cette promesse me fit sourire joyeusement. À chaque fois que je souriais, ou que je riais, c’est comme si un poids s’enlevait de mes épaules, ou que j’avais reçu le plus beau cadeau du monde. Je n’étais qu’heureuse, malgré ma condition, malgré mon état actuel. J’avais un ami, un nouvel ami qui prenait soin de moi, et qui déjà s’accrochait à moi. Il me faisait un bien fou ce garçon, sans même que j’aie besoin de le connaître. Il semblait juste vraiment gentil et attachant. Quoiqu’il me disait que je ressemblais à un fantôme, ce que je ne comprenais pas trop. Un rire jaune sortit du fond de ma gorge : j’étais trop paumée et dans les vapes pour comprendre quoique ce soit de trop compliqué, présentement. «J’avoue que tu as quelques charmes Dixie Seulement quelques charmes? Il se foutait de moi? J’étais sexy, belle, intelligente, mais…aveugle. Oui, ça devait être ça. Il ne me trouvait pas si charmante que ça parce que je n’arrivais à rien voir. C’était insultant. Enfin, selon comment je l’interprétais, moi. Dexter, lui, ne cherchait en rien à me blesser dans ses dires au contraire. Il avait dit ça bien gentiment, pour me complimenter, pour rigoler avec moi, mais j’étais trop perdue moi-même pour voir quoi que ce soit. Je me pinçai les lèvres sans ajouter autre chose, baissant le regard au sol. Quand on ne voit rien, on a l’impression de flotter sur un nuage, lorsque l’on est debout. Comme si le sol était plus bas qu’il ne l’était réellement. Parfois, ça me donnait le vertige, comme là, tout de suite, surtout que j’avais le corps au complet sous l’effet de l’alcool et des drogues que j’avais pris plus tôt dans la soirée.
En cet instant même , il faut savoir que j’étais prête à le suivre partout, sans trop protester, bien que j’ajoutais parfois un peu d’humour pour alléger l’atmosphère. Ça me faisait du bien, et ça le rassurait, je le sentais. Il avait besoin de savoir que j’allais bien me porter, et ça, j’arrivais à le sentir, à le savoir rien qu’en me tenant à côté de lui, en écoutant sa respiration, en analysant ses pas pressés se diriger vers la salle de bain. Je le suivais sans protester, puisqu’au fond de moi, j’avais la certitude que ce que j’avais pris était dangereux pour moi et qu’il ne fallait pas que je me laisse aller ce soir. Que sans ce jeune homme, je serais probablement tombée inerte, immobile, que j’aurais pu rendre ma santé déplorable, que j’aurais pu me blesser, ou tomber dans un coma, même. Pas la joie pour une jeune femme de mon âge. Mon accident me faisait perdre la notion de toutes choses. Il me faisait oublier que j’avais encore toute la vie devant moi et que ce que je faisais comme connerie depuis, c’était dangereux. C’est pourquoi pour moi-même et pour le jeune homme qui prenait de son temps et de sa patience pour m’aider, je pris sans chialer les aspirines qu’il me tendait.

Peu après, il disparut, me laissant avec moi-même dans cette salle de bain, à réfléchir. Je tentais de réfléchir, mais ça me donnait mal à la tête, alors pour cela, je décidai de plonger dans un bain chaud, ce qui me ferait du bien, aussi. La seule chose à laquelle je pensais présentement, c’était la peur que Dexter ne revienne pas me voir comme il me l’avait dit avant de refermer la porte derrière lui. Je ne voulais pas qu’il me laisse seule à mon sort. Après tout il aurait pu prendre peur ou se demander quelle sorte de folle j’étais et s’éloigner le plus possible, mais mes peurs furent mises à terre lorsque j’entendis de nouveau la porte s’ouvrir. Je lui fis part de mes craintes bien assez rapidement. «Jamais Dixie, c’est toi qui devra me quitter d’abord. Disons que tu as maintenant un plancher tout propre.» Je soufflai immédiatement, soulagée. Un plancher tout propre? Comment ça? Le bain et les aspirines me faisaient déjà un peu d’effet, un bon effet d’ailleurs, puisque mon corps se détendait, et que ma tête aussi. Mes idées devenaient peu à peu plus claires. « J’crois pas que j’te laisserais te défiler, maintenant… » J’ajoutai en souriant légèrement. « T’es quand même pas allé faire le ménage de ma chambre, dis-moi… J’aurais pu le faire, mais… merci, Dex! » Je ne pus m’empêcher de sourire. Il me demanda la permission de quelque chose, et je fronçai les sourcils sans trop comprendre de ce dont il parlait, mais je compris très vite lorsque je sentis une présence autre que la mienne dans l’eau du bain. « Niagara? Niagara Falls? C’est beau, là-bas? T’y es déjà allé? » Je n’étais jamais allée au Canada, mais j’avais un ami, mon pote de sport, qui était natif de là-bas. Dex l’était-il aussi? À la question du jeune homme, je ne pus m’empêcher d’afficher un nouveau sourire sur mon visage. Mon pied chercha les siens dans le fond du bain. Je soupirai. Un rêve éveillé? « C’est bien plus compliqué que ça. J’aimerais bien ne pouvoir que rêver éveillée. Mais ce n’est pas du tout ça… J’ai plutôt l’impression de vivre constamment dans un cauchemar. C’est horrible. Toi, tu as encore la chance de voir… Pas moi. » Mes yeux se baissèrent, puis ma main droite fit vibrer l’eau doucement. À la nouvelle question de Dexter, je continuai de fixer l’eau, sans pourtant la voir et répondit tout simplement : « La paix… J’étais venue chercher la paix. » Un trésor simple, mais qui ne se trouve que très rarement. L’avais-je trouvé? À moitié, présentement. Mais la présence du jeune homme, que me faisait le plus grand bien et me rapprochait de ce trésor plus rapidement que je ne l’aurais pensé.
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Mon coeur en avait vu de toutes les couleurs ce soir. Il s’était pathétiquement accroché à son visage brisé, à la brisure au fond de sa voix. Ce n’était pas de la pitié, c’était une reconnaissance, un retour à mon essence la plus brute, la plus sincèrement mienne. Je me précipitais par tous les côtés pour l’aider ne serais-ce qu’à survivre ce soir. J’ignorais quand je pourrais trouver la force de la laisser derrière, c’était tellement absurde, mais je me sentais auprès d’elle comme chez moi.  Quand j’eus l’audace de lui avouer mon désir de rester elle répliqua d’un sourire qui me fit fondre , juste là et tout partout. « J’crois pas que j’te laisserais te défiler, maintenant… T’es quand même pas allé faire le ménage de ma chambre, dis-moi… J’aurais pu le faire, mais… merci, Dex! » Je lui rendis son sourire anonymement, je voulais la remercier de me rendre mes sentiments, mais je trouverais trop absurde de le dire de vive voix. «Ce n’est rien que je n’avais déjà vu ou fait, ne t’inquiète pas.» Je l’avais tant de fois pour ma propre famille, pour mes soeurs et ma mère, toutes déchues par le même monstre qu’était mon père. Je ne pouvais tolérer une telle bavure bien longtemps, il fallait l’oublier, la faire oublier, il fallait s’en débarrasser avant de penser trop longuement à ce qu’elle représentait. J’étais inquiet pour Dixie, sa santé et puis l’état de son coeur. Que lui était-il arrivé de si horrible pour qu’elle s’apparente à ce mode de vie? Je voulais savoir, je voulais demandais, mais ce soir n’était sans doute pas la meilleure occasion. La sentais m’échapper d’entre les doigts, je dû me glisser dans son univers pour mieux la comprendre, pour mieux pouvoir l’aider. J’avais l’audace de croire que j’y arriverais à coup de patience. Complètement habillé et immaculé d’eau tièdement chaude, je me mis à rêver des chutes, des plus grandes et des plus canadiennes que je connaisse.  « Niagara? Niagara Falls? C’est beau, là-bas? T’y es déjà allé? » J’hochai la tête, constatant comme chaque fois qu’on me posait une question de ce genre, juste à quel point ma vie manquait de saveur. Elle semblait connaître mon pays natal, c’était flatteur pour un patriote en mon genre. «Non, je n’ai jamais voyagé, si ce n’est pour traverser la frontière et venir aux États-Unis, ici. Je suis canadien, et toi?» Elle avait des airs d’un peu partout, une beauté unique qui n’inspirait aucun stéréotype. Vraiment belle et totalement inaccessible. En fermant les yeux je me laissai imaginer ce que sa vie pouvait être depuis qu’elle était aveugle. L’avait-elle toujours été? Cela me semblait improbable.  « C’est bien plus compliqué que ça. J’aimerais bien ne pouvoir que rêver éveillée. Mais ce n’est pas du tout ça… J’ai plutôt l’impression de vivre constamment dans un cauchemar. C’est horrible. Toi, tu as encore la chance de voir… Pas moi. » Je regrettais déjà de m’être avancé sur une tel sujet, je n’en avais pas le droit. Je ne savais rien de sa condition si ce n’est que je devinais qu’elle voyais la vie en noir. Quelle horrible couleur. Je tendis une main pour attraper la sienne, cherchant les mots pour rattraper ma gaffe, mais ne trouvant rien d’assez beau. Je lui demandai donc ce qu’elle était venue chercher en se plongeant dans ce bain. « La paix… J’étais venue chercher la paix. » La paix solitaire ou la paix partagée? Je me sentis soudain de trop, ma main libéra la sienne de mon emprise, je me relevai d’un bon, dégoulinant en un vacarme assourdissant et fis un pas hors du bain. Mon t-shirt me collait à la peau, s’y moulant à la perfection, comme un étau qu’on refermait sur ma gorge. «Je suis désolé, je ne voulais pas... je te laisse le temps de... tu sais.» Je fis un pas vers la porte, tendant une main vers la poignée, l’ouvrant et puis la refermant, pour donner l’illusion que j’avais quitté la pièce. Essayant de ne pas faire le moindre bruit, je me glissai au sol, dans un coin, pour ne pas la quitter des yeux. Je ne pouvais pas, de bonne conscience, la laisser sans surveillance. Je retins mon souffle autant que je le pu, fixant mes yeux à sa beauté silencieuse, comme le ferait un homme pour sa plus chère possession.
 
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