MIKHAILA IVANOVA► Rosie Tupper

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle S.Holmes et j'ai 28. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à mes deux autres comptes.  Ce forum est toujours aussi génial et captivant alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Rosie Tupper comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr et bazzart. Je fais environ 0 à 900 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ J'espère m'amuser autant avec mon petit bébé.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Cher journal,

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas noirci tes pages et je te présente mes excuses seulement j’ai été très absorbée ces derniers temps. Il faut dire que depuis l’année dernière, je me concentre exclusivement sur mes études pour les réussir même si je ne suis pas très douée. Mes professeurs me disent que je possède du talent mais qu’il serait bien que je puisse me concentrer sur le long terme. Je ne sais pas si je serais capable. Tu es bien placé pour savoir que l’école n’a jamais été ma tasse de thé bien que j’ai toujours apprécié étudier. Je crois que je suis un paradoxe à moi toute seule : étudiante dévouée mais incapable de rester tranquillement assise et concentrée durant des heures et des heures. Mon esprit rêveur finit toujours par me perdre dans les limbes de mon imagination. C’est de pis en pis depuis la rentrée. Je crois que les hormones commencent à me faire perdre la tête mais quoi de plus étonnant pour une jeune femme de vingt et un an. Grand-mère n’a de cesse de me dire que je dois cesser de rêver au prince charmant et me concentrer sur un homme bien réel qui m’épousera et m’offrira une vie tranquille et des enfants à élever. Elle a toujours été très conservatrice par rapport au rôle de la femme dans une famille ou bien même dans la société. Est-ce mal que de vouloir rêver au grand amour ? De désirer connaitre la même passion que dans les livres que je dévore ? Ils ont toujours été de très bonne compagnie car depuis que je vis avec grand-mère à Cambridge, on ne peut pas dire que j’ai connu grande amitié. De tout de manière, je suis bien trop timide pour créer des liens facilement alors je reste dans cette maison pour l’aider à faire la cuisine. Je suis douée, un véritable cordon bleu. Un jour j’ai eu l’audace de dire à grand-mère que je rêvais de posséder mon propre restaurant mais elle a soupiré et m’a regardé avec un regard à vous rendre coupable. « Mikhaïla, apprends à rester à ta place. C’est bien de rêver mais une jeune femme de ta condition devrait s’estimer heureuse si un homme se retourne sur elle… Un jour où l’autre, il te frauda épouser la réalité. Les rêves n’ont jamais nourri un estomac ni élevé une famille » m’avait-elle répondu. A force de me le répéter, j’avais fini par oublier mes rêves et de me contenter d’être une simple employée de maison.

Oh bien sûr, quand l’employée de ma grand-mère m’a tendu un dossier d’inscription à Harvard, je me suis surprise à espérer. Qui ne rêverait pas d’étudier dans cette prestigieuse université ?! Pour ma part, je sautais sur l’occasion après avoir remercié et remercié cette générosité tombée du ciel. Ce n’est pas avec mon petit argent de poche que j’aurais pu financer des études de design de mode. Lorsque vous n’avez pas les moyens de vous acheter de jolis vêtements, vous finissez par être adepte de l’adage : on n’est jamais mieux servi que par soi-même. C’est ainsi que j’avais commencé à me créer mes vêtements en allant quémander des bouts de tissus dans les boutiques de la ville. Certaines d’ailleurs me fournissaient avec leurs invendus en contrepartie de travailler comme vendeuse bénévole lors des grands rushes. Ce n’était peut-être pas très légale mais le donnant donnant était plaisant. J’entame à présent ma deuxième année et je m’y plais beaucoup.

En fait pour en revenir au fait que j’ai la tête ailleurs, c’est parce qu’il y a quinze jours, ma grand-mère s’est blessée au poignet et j’ai dû assurer ses tâches à sa place. Jusque-là, rien de bien dérangeant, j’aime rendre service surtout à celle-ci. Après tout, cela fait neuf ans qu’elle m’élève et veille à ce que je ne manque de rien bien qu’elle ne soit pas suffisamment démonstrative et câline pour moi. Ma mère m’avait trop habitué aux bisous et aux câlins. Je m’égare à nouveau. Bref. Je m’étais décidé à faire un peu de rangement dans sa chambre quand j’ai découvert un dossier dans ses affaires. Le dossier de ma sœur aînée. J’ignorais que j’avais une sœur jusqu’à ce jour mais d’après ce que j’avais compris, mes parents à l’époque, ne pouvaient pas s’en occuper par manque de stabilité, d’argent. Ils s’étaient décidés à l’adoption. Depuis, l’idée d’avoir une sœur quelque part m’obsède surtout qu’après des recherches, j’avais appris qu’elle faisait actuellement ses études à Harvard. J’ai une sœur quelque part sur le campus dont j’ignore tout. Cette histoire m’obsède complètement.

Je dois te laisser à présent, du travail m’attend et puis, je ne peux décemment pas, même durant les vacances de fin d’années délaisser mes précieuses études. Peut-être irais-je tout de même au bal. Qui sait ?!


Je refermais le magnifique carnet relié en soupirant. Grand-mère allait avoir besoin de moi puis il me faudrait sans doute courir le 100m en moins de cinq secondes pour attraper le dernier bus pour Harvard sinon j’étais bonne pour y aller à pied et je n’avais pas forcément envie de faire les trois kilomètres toute seule dans la nuit. Seulement, mon violon m’appelait bien trop désespérément pour que je n’accepte pas de le chatouiller un peu. Je ne me considérais pas comme une virtuose du violon car même si ma mère m’avait appris à en jouer, je n’avais jamais aimé suivre de partition. Non, je jouais selon l’inspiration et bien souvent il m’arrivait de danser en même temps. C’était les rares moments où je me sentais bien.