TAMARA&NOA ✝ Two identical souls.

« Si tu ne me retrouves pas je le ferais ! Je saurais où tu es ! Et s’il le faut je te raconterais chaque jour comment on s’est rencontré ! » On aurait dit des mots tout droits sortis d'un film à l'eau de rose telle que n'oublie jamais. Dans les films avec ce genre de maladies, on voyait différemment la tournure des choses qui étaient beaucoup plus facile à gérer, beaucoup plus tendre, mais en réalité, ce n'est pas du tout le cas, les choses ne sont pas aussi faciles et c'est même très difficile à supporter. « Je compte sur toi alors !. » S'il le disait, j'avais totalement confiance. « Je passe toujours Noël en famille d'après ce que m'as dit Maël, j'étais donc avec mes parents et mon jumeau pour donner mes cadeaux ! » Mon amnésie était différente de celui de Noa, lui, ne risquait pas de perdre son présent contrairement à moi qui le pouvait d'un jour à l'autre et dieu merci le ciel lui en avait épargné, déjà qu'il ne pouvait pas se tenir correctement sur ses jambes, mais en plus rajouter cela, ça aurait été une très dure épreuve. « Ooh, alors j'espère que le père Noël t'a bien gâté cette année !. » Disais-je accompagné d'un tendre sourire. « Non, toi en sœur ce serait du gâchis !. » Un rire s'évapora dans les airs suite à sa remarque. « J'avoue que tu n'as pas tort !. » Je lui tirais la langue, lorsqu'il m'avoua enfin ce qui le rendait si souriant depuis des jours. « Pendant les fêtes j'ai dit ce que je ressentais à Apple et elle m'a dit qu'elle allait réfléchir, ne se sentait pas prête...Elle vient d'entrer en procédure de divorce avec Andy !. » Je connaissais un petit peu l'histoire, l'amour à sens unique de Noa, mais j'ai envie de dire que rien n'était perdu. « T'as enfin fait le pas !. Maintenant que tu l'as fait, il faut que t'assures, il faut que tu lui donnes assez de confiance pour qu'elle se sente bien avec toi, ce n'est pas facile ce qu'elle doit vivre avec son divorce, alors laisse-lui l'temps et soit patient. Mais, juste que de ton côté faut que t'arrêtes tes conneries, finit les filles dans ton lit ! Oui je sais que je vais te manquer au lit, mais faut que t'sois un homme bien pour elle à commencer par maintenant, après tout, tu t'es enfin lancé et tu ne peux plus faire marche arrière !. Faut que t'assures, car c'est une nana en or je dis !. » Exactement, cette fille m'était apparu comme un ange dans ma vie, alors il se devait d'assurer et avant tout de garder espoir. « Tiens, commence par lui offrir une soirée dont elle se souviendra toute sa vie, fait un truc qu'aucun mec ne lui a encore jamais fait, je sais pas moi, comme un ptit dînez sur un ptit bateau tu lui bandes les yeux jusqu'à l'arrivée dans ce bateau, une balade façon Raiponce t'sais où un truc romantique, cherche toi un endroit assez calme, installe un grand rideau et un projecteur pour un film romantique en plein air et puis t'installes une natte avec pleins de bonnes choses, tu prévois de la musique aussi pour l'inviter à danser sous le regard des étoiles. Elle va adorer. » Je voulais l'aider, lui donner des idées, après tout il comptait pour moi tout comme Apple.

Je retrouverais toujours Tamara, je finirais par la retrouver, je mettrais des affiches partout, je ferais appel à tous les médias, même le journal télévisé parlera de Tamara si elle venait à disparaitre subitement. J’avais peur que cela arrive et parfois je n’hésitais pas à la harceler pour qu’elle ne m’oublie jamais. Par exemple je mettais des petits messages chez elle pour que si elle se réveille sans souvenir le premier prénom qu’elle voit soit « Noa ». Je me mis à rire quand elle me demanda si le père Noël m’avait bien gâté, étant donné que mes parents avaient beaucoup d’argent en effet, il était très généreux, j’avais toujours eu ce que je souhaitais, je hochais la tête avant de lui répondre : « Oui, j’ai eu une nouvelle voiture de sport décapotable, c’est un beau cadeau ! ». Le parfait cadeau du fils de riche mais ma vie n’avait pas été toujours toute rose, j’étais né bien pauvre et j’avais eu une chance incroyable mais je m’en rendais compte aujourd’hui. Je ne lui avais pas demandé si elle aussi, je savais qu’elle avait été bien moins gâtée que moi et alors…J’avais ensuite parlé de ma relation avec Apple. Tamara était l’une des personnes à tout savoir avec mon frère jumeau bien entendu mais elle semblait m’encourageait dans ma relation avec celle-ci, pourtant tout était entre les mains de la jolie Apple, moi je ne pouvais plus rien faire. J’essayais de rassurer Tamara : « Tamara, jamais je ne ferais du mal à Apple si elle me donne une chance je ne la décevrais pas, je serais un homme bien pour elle. Tu sais d’après ce que m’as dit mon frère jumeau je n’ai jamais vraiment fait souffrir les filles ou du moins ce n’était pas volontaire, j’ai apparemment toujours eu des relations sérieuses et j’ai été plus triste qu’on m’a rendu triste. J’ai des sentiments sincères envers elle. ». Je me mis à rire quand elle répondit que ce serait dur de me passer d’elle, pas faux mais j’allais y arriver et puis je continuerais à la voir. Je lui répondis alors, avec un sourire : « Tu compteras toujours pour moi Tamara, quoi qu’il arrive… ». Même si j’avais une copine, Tamara serait toujours mon amie, notre relation serait juste différente. Je l’écoutais avec attention mais j’avais déjà fait pas mal d’effort pour elle : « J’ai déjà fait l’invitation avec les bougies, le truc romantique…Je vais essayer de faire un truc plus simple, la nuit sous les étoiles ça devrait suffire ! ».

L'amour qu'est-ce que j'en savais moi ? Je me refusais même d'aimer, préférant les relations sans lendemains où nous n'étions pas obligés de nous promettre des choses où encore de s'attacher, moi je pouvais oublier à tout moment et je crois que cela m'insupportais. Je me surprenais à conseiller mon ami, alors que je n'en savais absolument rien. Où peut-être qu'avant l'explosion de bombe qui m'avait causé une nouvelle crise d'amnésie, j'étais une sorte d'adoration à l'amour, ce qui fait que je m'y connaissais peut-être. Au moins j'étais heureuse qu'il ait eu un joli cadeau, comparé au moins c'était grandiose, mais comme on dit, c'est le geste qui comptait. « Oww, je suis heureuse alors !. » Lui disais-je avec un large sourire, tout en continuant à jouer avec ses cheveux. Je l'écoutais me rassurer à propos d'Apple et pour être tout à fait honnête, j'avais confiance en lui. « Je le sais très bien Noa, je sais que tu ne feras jamais de mal volontairement à une fille, je sais que tu as un respect considérable, c'est pour cela que je te fais confiance, c'est pour cela que je suis certaine que si elle te laissait une chance, elle sera une femme comblée à tes côtés. » J'esquissais un large sourire, je savais qu'il saura parfaitement se débrouiller comme un chef. « C'est tout à fait réciproque, tu pourras toujours compter sur moi, je resterais toujours la même Tamara. » Il n'avait pas à douter, je resterais toujours la même avec ou sans petite amie, notre relation sera toujours la même, mais seulement sans le petit plus au lit... « Tu vois je ne t'apprends rien, je savais que t'avais ça dans le sang, romantique boy... » Riais-je avant de reprendre. « Ça serait parfait la nuit sous les étoiles, d'ailleurs si t'as besoin d'aide pour quoi que ce soit je suis là, n'hésite pas. » Genre pour la nourriture, ou pour l'aider à installer le tout etc...

J’avais décidé de lui parler d’Apple, je savais qu’elle appréciait cette fille et je ne voulais surtout pas qu’elle lui répète quelque chose mais en même temps je n’avais pas honte de mes sentiments. Je pensais juste que c’est justement en insistant sur le fait que mon cœur battait pour elle qu’Apple allait encore plus prendre peur. Je me mis à rire en pensant au fait qu’une femme serait heureuse avec moi, je lui répondis alors : « J’espère en tout cas, je ne veux pas lui faire du mal mais si jamais elle finit par m’évinçais je crois que je serais vraiment triste, ça me ferait vraiment souffrir mais en même temps je la comprends, elle a beaucoup souffert avec Andy et son divorce, son bébé…. ». Je souris en prenant sa main, Tamara était une fille tellement géniale, elle méritait d’avoir son prince aussi. Une fille gentille méritait d’avoir quelqu’un de bien à ses côtés, c’est vrai que notre amnésie pouvait représenter un handicap certain, comme être en fauteuil roulant, cela faisait parti des trucs qui n’aidaient pas dans la vie. « Tamara tu mérites toi aussi de trouver quelqu’un, tu devrais laisser quelqu’un te découvrir, tu mérites d’être heureuse… ». Tamara me donnait ensuite quelques idées, une nuit sous les étoiles j’y avais clairement pensé, je lui décrivais ensuite ce que je pensais faire : « Je pourrais louer un grand tableau géant pour projeter un film dessus, ça pourrait être sympa en plein air… ». Mais peut être que j’en faisais trop, c’est vrai, j’avais beaucoup d’argent et ça se voyait, je payais parfois beaucoup pour des choses inutiles.

Je ne sais pas ce que la suite réservera à Noa et Apple, mais j'espérais qu'au final tout ce passe bien pour eux, ensemble ou séparément. Je sais que Noa sera énormément touché si Apple ne lui laissait aucune chance et en même temps je comprendrais aussi la décision d'Apple, car se retrouver en plein divorce avec l'homme qui fut pour elle, l'homme de sa vie, n'était pas facile du tout, surtout pas de se lancer dans une nouvelle histoire d'amour. Mais je gardais un petit espoir pour Noa. De toute façon je serais là pour lui comme Apple. « Peu importe ce qui se passera, tu pourras toujours compter sur moi, je serais toujours là pour soigner tes maux et tes chagrins, ne l'oublie pas. » Lui disais-je souriante. J'écoutais ensuite les paroles de mon ami, laisser l'amour entrer dans ma vie ? Je ne sais pas, pour moi c'était une mauvaise idée et pourtant je savais qu'un jour cela me tombera dessus sans que je ne m'y attende. « Je ne sais pas Noa, enfin je me porte mieux sans amour... J'ai peur t'sais, d'aimer quelqu'un et un jour en me réveillant son visage me soit inconnu... » Oui j'avais peur de m'attacher à quelqu'un et qu'un jour une crise d'amnésie me reprenne, je me réveillerai en ayant tout oublié, même cet amour et cela me faisait vraiment peur. Quoi qu'il en soit, j'écoutais son idée et dans sa voix hésitante je savais qu'il pensait peut-être en faire trop. Pour la femme que tu aimes, rien n'est jamais trop pour elle, c'est comme cela qu'il devait voir les choses. « Il sera parfait avec ce tableau, la projection sera encore plus sublime, je te supporte à cent pour cent ! Et n'oublie pas le petit slow ! Attends, si dans le film que tu choisiras il y a une scène de slow, invite la à danser en même temps que la scène du film, ça serait encore plus beau... » J'affichais un large sourire, me demandant moi-même où j'allais pêcher toutes ces idées, peut-être avais-je trop regardé de films.

Je hochais la tête, je savais bien au fond qu’elle avait raison, que je pourrais toujours compter sur elle mais j’avais peur. Même si Tamara savait très bien que jamais je ne l’abandonnerais je voulais lui confirmer cela, je lui répondis donc : « Moi aussi je serais toujours là tu sais, même si Apple devient plus importante… ». J’allais toujours être l’ami le plus proche de Tamara, ce serait comme ça…Elle me parlait ensuite de son vision du couple et de l’amour, je n’étais pas d’accord avec elle. Pas du tout. Pour moi chaque être avait besoin d’amour, l’amour était la seule chose qui pouvait nous faire lever le matin. L’amour pouvait nous faire faire tant de choses, tant de choses qu’on aurait jamais pensé, j’aurais voulu que la belle Tamara en soit convaincue, j’essayais de lui dire, le plus gentiment possible : « Tu ne pourras pas oublier ton petit ami, il sera toujours avec toi, et si jamais tu ne te rappelles pas de lui et bien lui fera tout pour te séduire de nouveau, tu sais comme dans le film… ». Je me rappelais plus vraiment du nom mais j’étais certaine qu’il existait un scénario avec la même histoire. Tamara méritait ce genre de garçon, elle allait être heureuse, je croisais les doigts pour elle, j’ajoutais avec un sourire : « Ne refuses pas l’amour de quelqu’un Tamara, l’amour est la plus belle chose qui puisse t’arriver… ». Oui j’insistais bien là-dessus, Tamara devait être heureuse et amoureuse. J’imaginais ensuite la scène sous les étoiles avec une coupe de champagne, je fermais les yeux essayant de trouver un film où les gens dansaient, j’étais bien un piètre danseur, je ne savais pas si c’était une bonne idée à part pour détruire les pieds de la jolie Apple : « Je ne vois pas de quel film tu peux bien parler…Et puis je suis un mauvais danseur tu sais…Très mauvais ! ». Je crois que décidément j’avais besoin encore davantage d’aide, j'ajoutais en souriant : : « Je veux bien sortir le champagne, le bouquet de fleur, mais la danse, c'est compliqué ! ».

Il me rassura, car je crois que ma vie serait un énorme vide sans Noa et pas parce que nous avons une amnésie en commun, mais parce que c'était mon ami, un ami dont je ne m'en séparerais jamais, sauf si cette maudite amnésie me rayait les souvenirs, mais tant bien même, il avait promis de faire en sorte de toujours me souvenirs de lui et je savais qu'il réussirait. En guise de réponse, j'unissais mon dernier petit doigt au sien pour une promesse qui ne devra jamais se rompre, une promesse était une promesse, si elle est rompue, alors un truc se casse, mais je savais que c'était loin d'arriver avec Noa. Je l'écoutais ensuite me parler d'amour, il avait peut-être raison, d'autant plus que j'ignorais tout de l'amour, j'avais aussi droit à ma part de bonheur non ?. Mais bon, je crois que mon amnésie me bloquait un peu, je faisais une trop grande fixation sur ma peur d'oublier un jour le visage de celui que j'aimerais et imaginez aussi que j'oublie mes futurs enfants ? La cerise sur le gâteau quoi. « Tu veux parler du film The Vow ? Tu crois que moi aussi je pourrais avoir un mec comme ça ?. » J'avais tout récemment regardé ce film et j'avais pleuré comme une madeleine en me mettant à la place de cette femme qui ne retrouva jamais ses souvenirs, mais qui pourtant retomba amoureuse de son amour. « J'en suis consciente, t'as peut-être raison...mais c'est encore loin tout ça... » Affirmais-je accompagné d'un rire ne voulant pas trop m'attarder sur ça. « Peut-être "N'oublie jamais" ou encore "A walk to remember" enfin de toute façon dans tous les films d'amour t'as forcément un slow... » Et c'était vrai en plus, à croire que c'était une sorte de tradition. « Rhoo, je suis sûre que t'es pas si piètre danseur, allé vient on essaie ? » Je me redressais attendant qu'il fasse de même. Quoi que, il ne fallait pas qu'il force trop sur ses jambes.

Je n’avais pas le titre exact du film dont je parlais mais je savais qu’il existait un film où chaque jour un homme essayait de reconquérir la femme qu’il aimait. Je trouvais ça très beau, j’étais plutôt d’une nature romantique, c’était sympa de faire plaisir à la femme qu’on aime. Je soupirais quand elle me demanda si quelqu’un pouvait réellement faire ça pour elle, pour moi c’était tellement logique. Bien sûr, après c’est vrai que les garçons étaient de plus en plus pour les relations d’une nuit mais pas tous, elle devrait savoir les choisir. « Je sais qu’en général on pense que les hommes sont des brutes, débiles mais pas tous…Je suis sûre qu’il y a quelqu’un quelque part qui n’attends que ça Tamara, il faut que tu rencontres simplement une belle personne, bien pour toi… ». Bien pour elle, oui, je ne voulais pas qu’elle souffre ma petite Tamara. « Pourquoi loin, il faut y croire un peu. Si tu te fermes à tout le monde tu ne rencontreras jamais la bonne personne ! ». Je lui fis un petit sourire pour tenter de la convaincre mais je n’étais pas certaine que ça marche… « Ben peut être mais dans ce genre de film le personnage principal n’est pas en fauteuil roulant hein ? » . Oui c’était un détail tout con mais bon, j’arrivais à peine à marcher alors danser ce serait un peu difficile pour moi, je me sentais pas du tout prêt, je réfléchis néanmoins à un film sympathique avant de fournir une réponse à Tamara : « Pourquoi pas the lost valentine, il est très beau ce film… ». J’espérais que ce film lui dirait quelque chose…qu’elle s’en rappellerait mais ce n’était pas gagné. Je lui répondis ensuite, un peu fatigué par ma marche précédente : « Promis je vais essayer de demander à mon kiné des cours et on se fera une danse dès que je connaitrais les pas… ». J’avais comment dire un peu peur de me rétamer les fesses par terre.

Je ne savais pas si je pouvais choisir l'homme que j'aimerais, car après tout, personne ne pouvait choisir, ça nous tombait dessus lorsqu'on s'y attendait le moins. Ça pouvait être un homme bien ou alors le contraire, mais par la grâce de votre amour si vous arrivez à changer un démon en petit ange alors vous aurez gagné. C'est pour cela que la vie nous réservait tellement pleines de surprises, je me demandais s'il en serait autant après la mort. « Les hommes ne comprennent jamais rien, mais tu as raison, je ne devrais pas tirer des conclusions aussi hâtives, ils ne sont pas tous les mêmes et j'en ai la preuve devant moi !. » Je lui souriais, je pourrais avoir la haine sur tous les garçons de la terre un jour, mais jamais je ne pourrais face à Noa parce qu'il n'était justement pas comme les autres. « Je ne me fermerais plus, je t'en fais la promesse !. » Espérant juste que que la première personne ne me choquera pas à vie, parce que sinon, ce sera un vrai problème, mais bon on dit toujours que le temps guérissait les blessures et j'y croyais dur comme fer. C'est vrai que dans ce genre de film le personnage n'était pas en fauteuil roulant, mais avec beaucoup de volonté et même juste un peu, il pourrait y arriver et prouver qu'un fauteuil roulant ne pouvait pas nous empêcher d'être celui qu'on voulait être. « Je suis certaine que ce n'est pas une chaise roulante qui pourra t'arrêter...t'es Noa Thomas quoi !, c'est la chaise qui devrait trembler !. » Esquissant un rire afin de lui faire oublier son handicap. « Lost Valentine ? Je ne connais pas, mais je le mémorise dans la tête pour le regarder un peu plutard. » Si j'avais déjà regardé ce film, une chose était certaine, il ne demeurait plus dans mes souvenirs. Je lui avais proposé d'essayer un pas de danse, mais il semblait vraiment retissant à ce propos, je n'insistais pas. « Promis ?. Je suis sûre que tu y arriveras comme un chef !. » Je lui ébouriffais les cheveux avant d'attraper mon sac, car je pensais que nous devrions rentrer maintenant. « Je crois qu'il est l'heure pour nous de rentrer, bonne chance avec Apple, mais avant tout soit à son écoute, soit là pour elle, donne lui tes épaules si elle en a besoin, okey Noa, je suis sûre que tu te débrouilleras très bien j'ai confiance ! Et si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là d'accord ?. » Je l'aidais à se rassoir sur son fauteuil roulant.

Je crois que les rencontres arrivent par hasard, justement il ne faut pas attendre, cela arrive comme ça parfois…Je hochais la tête lorsqu’elle me répondit que les hommes n’étaient pas tous les mêmes, j’étais complètement d’accord, la preuve encore avec Apple. J’aimais vraiment cette fille, je l’aimais beaucoup mais est ce qu’un jour ça serait bien réciproque, j’en doutais un peu ? « Je suis si différent que ça, c’est la classe ! ». Je me mis à rire, c’était drôle oui, d’être vu différemment des autres, bon j’étais quand même un homme : « Mais en tout cas je ne suis pas le seul, par contre le genre de garçon comme moi passe souvent inaperçu… ». Voyez simplement la différence entre moi et Maël par exemple, Maël était un beau parleur et un séducteur mais en général c’était lui qu’on regardait, qu’on admirer, moi j’étais complètement transparent. Je lui souris avant d’ajouter : « C’est bien ! Félicitations, la prochaine fois j’apporte le champagne… ». J’avais décalé la danse que m’avait proposé Tamara, non pas que je ne voulais pas danser avec elle mais il fallait l’avouer j’avais peur de souffrir à cause de mes jambes. Je me mis à rire après sa remarque, une chaise trembler, elle se faisait des idées sur moi, j’étais bien plus faible qu’elle devait penser. « Lost Valentine est un film magnifique, tellement triste mais c’est ce qui fait la beauté de l’œuvre certainement… ». Je hochais la tête quand elle me souhaitait bonne chance avec Apple, j’en aurais surement besoin. Apple ne semblait pas prête à me donner une chance, je lui répondis simplement : « Merci, c’est gentil Tamara ! ».