Liyah & Wyatt - Tu te bousille la santé et je dois me taire.

Liyah m’avait laissé sans voix, alors qu’elle m’annonçait sa grossesse. Je me demandais si elle allait garder l’enfant. Ce n’était pas méchant envers elle, mais je ne l’imaginais pas mère. Elle était jeune et tellement de choses l’attendaient. Je sais pas si j'le garde ou pas, mais je suis contre l'avortement et... et pourtant j'suis pas prête à devenir mère et puis... avec le père de cet enfant ça va pas du tout ! J'suis perdue Wyatt ! Si elle était contre l’avortement, elle était mal barré. Je ne comprenais pas pourquoi on était contre. Mine de rien, ça pouvait vous sauver la vie comme lorsqu’une femme tombait enceinte après un viole. Je ne voyais pas l’avortement comme une chose mauvaise. En parlant du père, qui était-il ? « Mais si tu n’es pas prête, pourquoi le garder ? Y a l’adoption, mais ça serait vraiment triste pour lui. » Je venais de me garer devant la résidence des cabots. Je me tournais vers elle. « Je ne suis surement pas le meilleur conseiller pour ça, mais tu dois vraiment te dire si c’est ce que tu veux et quel avenir tu as, à offrir à cet enfant. » Je voulais savoir qui était le père, mais je ne voulais pas la mettre mal à l’aise en paraissant trop curieux.

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Shut your fuc**** mouth up
w/ Wyatt

L'adoption ? Non merci ! Si je devais aller jusqu'à la fin de cette grossesse pour ensuite donner mon enfant, je ne me le pardonnerai jamais. C'était juste impensable et je ne lui répondis même pas, préférant lui lancer un regard noir, directement. C'était bien plus compréhensible que des mots qui pourraient être vexants alors que mon but n'était absolument pas de l'être et surtout pas avec Wyatt. Puis il vint me parler sincèrement de ce que j'avais offrir à cet enfant. Pour être honnête, appart le chaos, je n'avais rien à lui offre et c'était pas top comme cadeaux. J'ai rien à lui offrir appart une mère alcoolique à tendance dépressive et un père tout simplement con et qui sait pas tenir sa queue en laisse ! Je sais pas pourquoi, sincèrement, mais dès que je venais à parler de lui, je devenais vulgaire. Je devenais cette fille que je détestais. La véritable Liyah mourrait à petit feu. C'est con de se dire qu'il m'a suffit de venir à Harvard pour changer du tout au tout. Si on pouvait revenir en arrière, je serai remonter 4 ans plus tôt et j'aurai tout fait pour ne jamais le rencontrer, pour ne jamais croiser sa route, ou bien, je serai restée en Angleterre tout simplement.

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En parlant d'adoption, je récoltais un regard noir de Liyah. Génial, elle allait penser que j'étais une personne ingrate. «Oh je t'en prie ne me regarde pas comme ça ! J'essaie de t'aider, mais l'adoption serait vraiment une mauvaise chose. » Rien que de voir les répercussions que cela avait sur Maëlys, ça me rendait triste. La pauvre, avait eu un énorme choque lorsqu'elle avait appris pour son adoption. Je venais de me garer devant la Cabot House. Je ne voulais pas qu'elle rentre tout de suite. Avant, je voulais lui parler un peu et essayer de l'aider. Je ne pouvais pas la laisser comme ça. Je lui demandais ce qu'elle avait à lui offrir. En verité, je voulais lui faire prendre conscience d'une chose : qu'une étudiante aurait du mal à elever un enfant surtout si elle n'était pas prête. Torrey avait une fille, mais c'était encore une autre histoire qui n'était pas comparable avec celle de Liyah. J'ai rien à lui offrir appart une mère alcoolique à tendance dépressive et un père tout simplement con et qui sait pas tenir sa queue en laisse ! Alcoolique carrément ! Ce n'était donc pas la première fois qu'elle se mettait dans cet état. Encore une fois, elle me parlait du père et cela piquait ma curiosité. C'était qui ce connard ? «L'enfant risque de rencontrer des problèmes à cause de l'alcool. Pourquoi tu te mets dans cet état là ? Et d'abord, c'est qui ce connard ? »La dernière question était sortie toute seule. Il fallait que je sache qui c'était.

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w/ Wyatt

On était tout les deux d'accord sur ce point, l'adoption n'était vraiment pas quelque chose d'envisageable, selon moi en tout cas. Aller jusqu'à la fin de cette grossesse pour finalement donner l'enfant que j'avais porté pendant 9 longs mois, merci mais non merci. Je n'eus pas besoin de dire quoique se soit, il le comprit à mon regard que je trouvais son idée vraiment nazes mais à en juger par ses propos, il n'était pas vraiment pour non plus. Je me mets dans cet état parce que le père de la chose que je porte m'a traitée comme la première des salopes et ce mec c'est Konrad Sheffield ! Fiou, ça faisait un bien fou de sortir ça comme ça, sans me soucier de qu'il allait penser. En même temps, étant donnée que j'étais soûle, mais totalement, je ne savais plus trop ce que je disais et c'était pas plus mal.

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Je me mets dans cet état parce que le père de la chose que je porte m'a traitée comme la première des salopes et ce mec c'est Konrad Sheffield ! Konrad ? Ce nom ne m'était pas inconnu. Il y avait quelques rumeurs sur ce type, mais je n'y avais pas prêté attention jusqu'à aujourd'hui. Il me semblait être un sacré séducteur. On disait de lui qu'il avait eu beaucoup de conquêtes et qu'elles ne le prenaient pas très bien. Je ne comprenais pas comment Liyah avait fait pour tomber dans le panneau. Je n'allais pas le lui reprocher, mais quand même. Elle savait pour les rumeurs, non ? Ce type devait être remplit d'MST. « Tu veux dire qu'il n'assume pas ce qu'il ta fait ? »A moins, qu'il ne soit au courant de rien.

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w/ Wyatt

J'avais envie de rire en entendant sa question. On parlait de Konrad tout de même. Mais il n'avait pas l'air de si bien le connaître apparemment. Il assume rien du tout ! Ni sa paternité, ni la grossesse, ni le fait qu'il se tape tout Harvard, il assume quedal ! C'est triste à dire mais il m'avait eu, stupidement j'étais tombée dans son jeu, dans ses bras et je ne m'étais pas protégée et ce, dans tous les sens du terme. Je me retrouvais avec un gosse sur les bras ou plutôt, dans l'utérus. Je m'auto-déprimais comme on dit. J'avais une soudaine envie de boire, encore. Je n'étais plus soûle comme au départ alors je voulais de l'alcool, encore et toujours plus d'alcool. Mais si je disais ça à Wyatt, il allait très certainement me recaler vu qu'il venait de me récupérer au commissariat à cause de tout ça justement.

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Il assume rien du tout ! Ni sa paternité, ni la grossesse, ni le fait qu'il se tape tout Harvard, il assume quedal ! C’était quoi ce connard ? Sincèrement, quel genre de mec n’assumait pas ses conneries. « Quel lâche » Si je tombais sur lui, j’allais lui dire deux mots à cet ordure. Ok, ils avaient fait une erreur en ne se protégeant pas, mais ça arrivait à tout le monde. Il aurait dû être avec elle et la soutenir. A croire que cet enfant a peu d’importance pour lui. Seul ce mec, pouvait la guider sur son choix, mais il n’en faisait rien. Je ne supportais pas ça. « Tu sais que je suis là, si tu as besoin de moi. » Elle en avait sans doute rien à foutre, mais c’était une amie et j’étais toujours là pour mes amis. Aaliyah voulait surement rentrer chez elle et oublier le fait que je venais de la chercher au commissariat. Soit, je n’allais pas faire mon chieur pour ça. Je voulais juste qu’elle fasse attention à elle. « Tu veux rentrer ? » Je marquais une pause avant de reprendre. « Quoi que tu fasse, je suis pas loin, mais s’il te plait, arrête de boire et de te ruiner la santé. » Je ne pouvais pas comprendre ce qu’elle traversait, mais je savais ce que ça faisait de se saouler la gueule parce qu’on était mal. J’avais fait ça durant tout la fin du summer camp et Avery avait été là pour me ramasser à la petite cuillère.

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