OFE & JAX ღ Why do you cry

Après avoir été déposé mon petit Peter chez sa chère nounou j'étais passé par la Dunster House pour voir si Amy s'y cachait histoire de passer un peu de temps avec ma chère soeurette qui semblait m'avoir un peu oublié depuis qu'elle est en couple et complètement amoureuse. Mais bon je dis rien parce que je suis bien trop heureux pour elle. Si après tout elle est heureuse, pourquoi je serais en colère ?! Il a juste pas intérêt à lui briser le coeur quoi. Et c'est d'ailleurs ce que j'ai fortement cru quand j'entendis des pleurs provenir d'une chambre. Mais ce n'était pas la chambre de Amy, non c'était celle de Ofélia, celle qui me donnait toujours envie de lui donner plus, comme si c'était mon autre soeur. J'avais donc légèrement frappé histoire de ne pas l'effrayer et avais ouvert lentement la porte Ofée ? C'est toi ? C'est Jax ... Quand j'avais finalement ouvert totalement la porte, je regardais dans la chambre à sa recherche, totalement désemparé et mal pour elle.
CREDIT TO KAIJI FROM ILH

Je sortais précipitamment de l'appartement de mon frère en pleure face à ses réactions. Oui, je m'y attendais mais pas a ce qu'il m'en veuille autant meme si je peux pas lui en vouloir clairement. Je me doutais aussi qu'il voudrait tuer le type, c'était logique mais y avait trop émotions là et je ne me contrôlais plus. Je dévalais les marches en vitesse ne pouvant plus sécher mes pleures. C'était incroyable ce que ce bordel avait crée dans ma vie ; que de la merde ! Et ma connerie aussi. Je manquais de me faire renverser en traversant la rue tant je ne regardais rien, je ne fais plus attention à rien. Je marchais à une vitesse folle et retourna bien vite à la maison des intellos où je vivais et fonçais dans ma chambre où je doutais qu'il y ait quelqu'un. Je fermais les rideaux, et n'ouvrait aucune lumière puis m'asseyais loin de la porte dans un coin, assise au sol et cachée pour pleurer toutes les larmes de mon corps : oui, j'étais d'un ridicule incontestable. Je faisais un boucan aussi que je trouvais infernale mais j'étais trop mal. Mal pour lui, honteuse face à ce que j'étais. Soudain, j'entendais une voix et je portais ma main à ma bouche pour empêcher le bruit que je faisais de sortir mais je reniflais et je manquais de m'étouffer tant je pleurais alors on entendait encore. C'était Jackson. Oh non ! Je compris qu'il entrait en entendant ses pas et alors qu'il continuait de s'annoncer, je m'écriais, dans le désespoir et la honte : Non, ne viens pas, va t en ... s'il te plait ! Je me recroquevillais un peu plus comme pour me cacher de lui dans le cas où il viendrait plus près ce que je sentais qu'il faisait peu à peu. Jackson, s'il te plait ...
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Aucune lumière. Que de la pénombre. Mais j'entendais parfaitement les pleurs de mon amie et ça me déchirait littéralement le coeur. J'avais fini par refermer la porte derrière moi quand je l'entendis me demander de m'en aller avec une certaine difficulté, vu l'état dans lequel était c'était compréhensible, mais pas question que je la laisse seule face à une telle souffrance. Surtout que j'ignorais totalement ce qui la mettait dans un tel état. Faut dire que je ne sais pas grand chose d'elle, juste que je l'apprécie assez pour vouloir savoir ce qui la tracasse, même si c'est vrai que aussi je la trouve super jolie et qu'elle dégage une souffrance qui me fait la remarquer plus qu'une autre. Je la voyais à peine dans la pénombre, mais assez pour voir qu'elle était recroquevillée sur elle-même par terre. Je m'agenouillais face à elle et posa délicatement une main sur elle, n'osant pas la prendre dans mes bras même si l'envie ne me manquait pas. Je te laisse pas toute seule Ofélia. Même si tu n'es pas capable de me dire ce qui ne va pas, c'est pas grave, je reste avec toi.
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Calé dans mon coin, je ne voulais pas que mon ami me voit ainsi et surtout, je ne voulais pas parler pourtant malgré mes demande, il ne semblait pas m'écouter. Dans ma pénombre, seule, j'étais bien mais mine de rien, sa presence commençait déjà à m'apaiser pas seulement parce que je voulais me tenir bien en sa presence mais parce que il avait cette voix qui apaisait facilement. Je le sentis approcher, il me faisait face et malgré la pénombre, je pouvais discerner son visage. Sa main se posa sur mon genoux alors qu'il m'assurait qu'il ne partirait pas surtout vu mon état peu importe mais dire et je baissais le regard ne voulant rien lui montrer. Au contact de sa main sur ma jambe, je tremblais aux pensées de mon histoire, de ce qui me faisait si mal ; ce qui avait gâché beaucoup de chose. L'Homme et sa cruauté, les hommes et leur obsession. Je ne veux pas que tu te fasses suer avec moi. Tu devrais t'en aller, je te dis ... Ne te sens obligé de rien s'il te plait ... Je pleurais toujours mais ma voix tremblait déjà moins. Je posais ma main sur la sienne et osa la pousser, stressée. Pourtant, j'avais autant envie qu'il l'enlève que d'aller m'enfouir dans ses bras : chose étrange, trop étrange.
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Ca crevait les yeux que rien aller pour elle et ma curiosité voulait absolument savoir ce qui pouvait bien la rendre dans un tel état, mais ce n'était clairement pas le moment de jouer au petit curieux, je devais d'abord être un ami pour elle. Chose qui ne risquait pas d'être vraiment évident, puisque après m'avoir porté des propos incohérent pour moi, elle finit par me faire savoir que je devais partir. Mais je ne voulais pas partir, et je peux être un gros chieur quand je le veux. Mais je laisserais pas une amie aussi mal, j'arriverais pas à dormir. Déjà que j'ai du mal à faire mes nuits à cause de Peter, ça n'arrangerait pas mon cas et mes cernes ne feraient qu'empirer. Elle finit par repousser ma main de son genou mais ce n'était pas ce geste là qui me ferait fuir, non, je restais en face d'elle, mais je me fis légèrement tombé en arrière pour m'asseoir. Hum c'est plutôt confortable par ici, je crois que je vais rester squatter un peu. Dis-je de façon désinvolte, comme si tout allait bien. Mais au moins elle comprendrait que je ne la laisserait pas seule dans cet état.
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Je restais là, calé dans mon coin à le regarder, imaginant qu'il me laisserait après mes quelques supplications mais c'était apparemment pas dans ses cordes puisqu'il semblait s'y refuser. Je voulais pourtant. J'avais honte de pleurer, d'aller mal parce que je l'avais dit à mon frère et que meme si il ne m'avait pas un scandale de pas lui avoir dit ; j'avais honte d'avoir fait si mal à mon frère parce que maintenant qu'il savait ça, il était choqué et mal, plein de haine pour le gars qui m'avait fait ça et je m'en voulais. De plus, tout me revenait en pleine gueule comme à chaque fois que j'en parlais, que je faisais face à une situation étrange ou autre. Je le regardais réagir à ma main qui repoussait la sienne puis se laisser tomber pour s'assoir face à moi avant de me dire d'un ton nonchalant qui réussi à me forcer à sourire : Hum c'est plutôt confortable par ici, je crois que je vais rester squatter un peu. Je baissais le regard, désespéré, de ne pas pouvoir le chasser, puis me rendant compte de l'effet qu'il pouvait me faire ; me calmer, j'eus un petit rire embrumé néanmoins par mes pleures et je me surpris à me tourner pour me mettre à coté de lui avant de le laisser gagné et de me laisser aller sur son épaule. Je n'en peux plus de tout ça ...Dis-je dans un long soupire avant de jouer avec mes doigts. Je ne savais pas quoi en faire a vrai dire, je tremblais lègèrement et j'essayais de déstresser pour ne pas le gêner avec tout ça, avec mes tremblements ma tête sur son épaule.
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Elle semblait si mal et ça me brisait de plus en plus le coeur. Comment aurais-je pu la laisser seule dans cet état ? J'en suis incapable. J'ai donc essayé de lui arracher un petit sourire et une fois chose faite, elle finit par se poser à côté de moi et sa tête se glissa sur mon épaule. Je sentis la gêne s'installer peu à peu et je ne savais plus quoi faire. Je sentais pourtant ses tremblements. Elle me faisait part qu'elle n'en pouvait plus de tout ça, et je devais bien avouer que je ne comprenais pas du tout de quoi elle parlait. Je passais alors ensuite doucement mon bras dans son dos pour mieux la caler contre moi et lui répondis Si tu veux en parler, je suis tout ouie. Disais-je dans un murmure. Je ne voulais certainement pas la forcer à me parler, on pouvait très bien rester ici, l'un contre l'autre, le temps qu'elle aille un peu mieux, que ça m'irait tout autant.
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Je me sentais si mal. J'avais mal d'avoir fait autant subir de douleurs à mon frère, de lui avoir donné autant de haine, d'avoir fait subir ça à mon frère ; ouais, je m'en voulais. Je tremblais d'effroi, de tristesse et de détresse. Jackson le sentait et voulait rester là pour moi alors que je ne le voulais pas. Je me faisais peu à peu à sa presence et profitait de lui pour tenter de me calmer. Je m'étais collé à ses cotés, ma tête était posée sur son épaule et je l'écoutais me dire avec tendresse : Si tu veux en parler, je suis tout ouie. Je souriais tout en gardant imprimer mon air attristé sur mes lèvres. Je ne savais pas si je devais en parler, c'était trop douloureux alors je commençais par ce qui me donnait les pleures aux premiers abords : J'ai révélé quelques choses à mon frère qui l'a rendu super triste, il se sent coupable et il a trop de haine maintenant en lui alors je dois avouer que ça me rend folle qu'il se rende malade comme ça ... Je m'énervais au fil de ma phrase. Je portais mes mains a mon visage comme pour me l'arracher tant la pression était forte et je ruminais en moi quelques mots et comme n'entendant pas que je le disais tout fort, je m'écriais donc : Il n'aurait pas pu l’empêcher de me violer ! Je tremblais d'énervement et soudain, je me rendais compte de mes dires, de ce que je venais de sortir et je mettais ma main devant ma bouche, choquée.

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Malgré le fait qu'elle ait réellement une mauvaise mine, je ne voulais pas non plus la forcer à parler pour se sentir encore plus mal qu'elle ne l'était, alors si je devais simplement resté près d'elle afin qu'elle puisse juste ne pas se sentir seule, alors je resterais là, silencieux. Finalement, j'avais eu raison d'insister et de ne pas bouger, il était clair et net qu'elle avait besoin de soutien, aussi infime soit-il. C'est alors qu'elle se mit à parler, et franchement, je ne m'y était pas vraiment attendu. Je ne m'étais attendu à rien en fait. Mais ça me faisait plaisir qu'elle me parle, qu'elle se vide. Seulement, je ne comprenais strictement rien à ce qu'elle me raconter, elle aurait pu me parler le schtroumpf que j'aurais mieux compris je crois. Je fronçais légèrement les sourcils, la fixant, elle et ses lèvres qui disait des paroles dénuées de sens. Pour que finalement elle crache le morceau, le gros du gros, celui qu'on ne révèle pas à un simple ami, à un mec qu'on ne connaît pas depuis des années. J'écarquillais les yeux, totalement choqué et mon coeur avait sérieusement mal pour elle. Oh putain ... De tout ce que j'aurais pu imaginer, c'était bien la seule que je n'aurais pas pu envisager. Mais voyant son malêtre de tous les jours, finalement ce n'était pas illogique. Je ne savais juste ni quoi dire ni quoi faire, alors je préférais parler de son frère après un petit souffle Je ne peux que comprendre sa haine, à ton frère ...
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Je regardais son visage tiré par le choc. Les yeux écarquillés de mon ami. Je restais choquée de lui avoir sorti ça comme ça et a lui que je ne connaissais au final pas tant que ça. Il était tout aussi choqué et ça ne se voyait que trop que je n'en revenais pas moi meme. Je l'écoutais alors exprimant son étonnement et son choc : Oh Putain ... Je ne peux que comprendre sa haine, à ton frère ... Je baissais la tête, honteuse. Je n'arrivais plus à trouver la force de sourire là c'était trop. Je comprenais la haine de mon frère et de mon ami aussi maintenant ce qui me rendait triste c'est d’être la coupable de ça et je ne pus m’empêchais de lui dire tristement : Je voulais pas ! Une voix simple, un murmure presque ; c'était des dires si simple qui disait tout le soucis, ma culpabilité dans l'histoire. J'aurai mieux fait de rester enfermer comme les six mois qui ont suivi la nouvelle année 2013 ...

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