Louis & Meghan ♦ Entre coloc
« Ok va pour un super rencart de ouf demain au supermarché ! » lui lançais-je amusée. J'étais vraiment contente d'être tombé sur Louis comme coloc. Il ne se prenait pas la tête. Il était drôle. On s'entendais bien en somme ! « Des trucs pas trop gras ? ça te vas bien de dire ça, après m'avoir proposé de manger de la pizza ce soir ! Mais ne me tente pas trop, ou je te fais de la salade tous les jours ! » J'en serais bien capable d'ailleurs. Les garçons ils avaient cette chance de ne pas prendre un gramme en mangeant des frites tous les jours, mais nous les filles, on morflait rapidement. Et moi qui adorais le chocolat et grignoter entre les repas, je devais faire attention à ce que mangeait. Tachant de garder une alimentation équilibré. « Haan je le savais que c'était ton fantasme de voir deux filles se battre pour toi ! Mais non, pas dans l'appart, on pourrait abîmer des meubles ! » continuais-je, même si avec l'argent que mes parents avaient je ne faisais absolument pas attention à mes affaires. Si tôt cassé, si tôt remplacé. « Mais un combat, dehors, dans la boue ! Qu'est-ce que tu en dis ? » A peine avais-je finis, qu'il me proposait de venir lui filer un coup de main pour mettre son string. Éclatant de rire, je n'eu même pas le temps de répondre qu'il revient dans le salon, et je calmais mon rire pour paraître déçue : « ça un string ! » dis-je. Je n'aimais pas les strings sur les mecs, c'était drôle, mais je trouvais ça tellement laid ! « J'suis sûr que tu n'en n'as même pas ! » Il se mit alors à brailler que je devais changer de chaîne, sinon quoi je mourrais étranglée avant de venir me rejoindre sur le canapé dans une grande délicatesse. Autrement dit, il me sauta dessus avant de s'étaler de tout son long sur moi, posant sa tête sur mes genoux. Ça ne me dérangeait pas particulièrement, mais je me devais de protester, pour la forme. C'est donc ronchonnant que je lui dis : « Quelle grâce dans vos gestes mon cher coloc ! Et surtout, vas y installe toi, ne te gêne surtout pas ! » Puis d'un geste assez brusque je cachais la télécommande derrière mon dos comme une gamine avant de lui dire : « non, tu ne l'auras pas ! » Je continuais taquine : « On va regarder ça ! C'est la prochaine étape de féminisation pour toi ! Après le string, et la grâce dont tu viens de faire preuve ! »