MAYRAD ❥ toujours là pour toi

« Toujours là pour toi.»

C'était la panique, j'essayais tant bien que mal de trouver Konrad, j'avais appris pour sa soeur.. Je la connaissais moi-même et pour une fois j'avais pleuré en public. Oui je l'avais appris dehors, juste devant Harvard par des bouches qui s'ouvraient trop. Konrad n'était pas là, j'avais peur, je craignais qu'il se soit passé quelque chose de grave ou.. qu'il ait fait une connerie. Heureusement je n'avais pas été présente à Harvard ce jour-là, bien trop occupée à m'occuper de ma propre personne. D'un côté j'étais heureuse car rien ne m'était arrivée, mais de l'autre je regrettais parce que j'aurais voulu être présente avec les personnes à qui je tenais, dont Konrad. Maintenant je me trouvais devant la porte de son appart, j'allais toquer mais je me rendais compte que la porte était entrouverte.. C'est avec crainte que je rentrais dedans.. peur de ce que j'allais trouver. Sûrement un Konrad effondré ou alors..

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† toujours là pour toi.†

mayrad † Pourquoi ? Pourquoi il a fallut que ça tombe sur moi ? J'ai déjà assez eu de merde comme ça, j'ai l'impression que je paye le prix de toutes ces années de conneries, de liberté, de débauche et j'en passe, elle a été la seule chose qui m'a maintenu en vie, la seule qui faisait barrage entre un suicide et la vie et on vient de me l'arracher, mon trésor, ma petite sœur, elle n'avait rien demandée, si entre nous deux un malheur devait arriver, c'était à moi, c'était moi le connard, moi l'erreur, elle devait rester en vie, pas partir, pas si brutalement. Apprendre en fin de journée que sa sœur n'a pas survécu à un putain d'attentat à la bombe sur le campus causé par un foutu détraqué, c'est une balle en pleine tête, j'ai même pas pu aller sur le campus, les flics, les pompiers, les ambulances, les équipes de déminage, toute la clique était au rendez-vous, j'avais stressé comme un taré, je crois avoir battu le record du mec qui a appelé le plus un numéro en une après-midi, qui a laisser le plus grand nombre de messages, j'aurais du aller sur le campus, faire en sorte qu'elle s'en sorte mais non, j'ai préféré me remettre d'une soirée, et dormir toute la matinée jusqu'à être réveillé par ce tremblement, la détonation de cette bombe. Recevoir cette lettre de l'hospice, cet acte de décès, je le tiens toujours dans les mains, il est quoi ? 19h ? J'ai pas bouger du lit depuis que je l'ai reçu, je suis en mode dégueu, jogging et marcel, même pas une douche de prise et dieu sait que ça me ferait du bien mais j'ai tellement du mal à réalisé, j'ai jamais autant bloqué sur quelque chose, et aussi j'ai jamais autant pleuré, j'ai l'impression que tout s'écroule autour de moi, c'est même plus qu'une putain d'impression. On toque à ma porte, du moins elle était déjà entrouverte, je ne sais même pas pourquoi je n'ai pas fermer la porte, peut-être lorsque j'ai reçu cette lettre, enfin j'en sais trop rien et j'aurais du prier pour que ce moment vienne, j'avais besoin de la femme de ma vie et elle était là devant moi, j'avais perdu la première femme de ma vie avec cet attentat, il ne m'en restait plus qu'une et elle était là et j'arrivais même pas à parler, juste à trouver le courage de lever les yeux sur elle et d'essayer de ne pas chialer.

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« Toujours là pour toi.»

J'avais partagée beaucoup de trucs avec Melody, ma petite Myloude à moi. Elle était comme une meilleure amie même si elle était moins âgée. Je lui avais appris pleins de trucs, c'est moi qui voulait l'initier à la drague, mais j'avais jamais eus le temps.. J'avais appris sa mort par la bouche de trop grandes gueules. Je ne cache pas que j'ai failli casser la gueule à ces salopes. Mais j'étais bien trop occupée à chercher Konrad parce que je savais que le plus touché c'était lui. Il aurait besoin de moi, il avait besoin de moi. Au moment où j'avais appris sa mort, j'étais effondrée. Je voulais me tuer.. Je me retrouvais devant la porte de l'appart à Konrad, déjà entrouverte. J'entrais doucement et je le voyais là, dans son lit, inerte, sans expression. Juste un petit regard qui voulait tout dire, un regard plein de détresse, plein de tristesse, perdu. Je fermais la porte et il y eut quelques secondes de silence avant que je ne coure vers lui et que je tombe dans le lit, dans ses bras. Je m'accrochais à lui pour le prendre dans mes bras et je commençais à pleurer. Je frissonnais tellement je réalisais pas. Melody était comme ma meilleure amie et un putain de fils de chien, c'était à cause de lui tout ça. J'aurais voulu être là-bas, mourir à la place de Melody était une chose dont j'aurais été capable, mais que je n'avais pas pu faire. Le regret, voilà ce que je ressentais maintenant. mais je devais m'occuper de Konrad, mon meilleur ami, l'homme de ma vie, je voulais pas le perdre lui aussi parce que je savais que sa soeur, c'était plus que sa propre vie et qu'il aurait tout donné pour elle.

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† toujours là pour toi.†

mayrad † Je l'avais entendu toquer, en levant mes yeux je la voyais, Mayra, ma chérie, ma meilleure amie, celle qui passait en seconde position et maintenant depuis quelques heures que je fais passer en première, c'est horrible de dire ça mais c'est la vérité, je viens de perdre ma sœur, ma petite sœur, je viens de perdre ma famille, et j'ai besoin de ma Mayra. Je suis là assis sur le lit, tenant toujours cet acte de décès et elle me rejoint, venant se coller contre moi, passer ses bras autour de ma nuque, me serrer très fort et je la sentais frissonner, trembler, pleurer, Melody était ma petite sieur mais pour elle, c'était sa meilleure amie. Je n'avais plus de réaction, je ne réagissais même pas, je ne venais même pas coller mes bras contre elle, et pleurer avec elle, j'avais trop pleurer aujourd'hui, plus rien ne sortira je me contentais juste de fixer le vide et de parler aussi neutrement que possible même si je me sens détruis de l'intérieur. C'est elle qui devrait recevoir cet acte de décès, c'est mon nom qu'il devrait y avoir marqué dessus. on ne devrait pas à avoir enterrer sa petite sœur, elle avait 24 ans, elle était comme ma jumelle, elle est parti et je ne le réalise toujours pas, je ne veux même pas aller dans sa chambre juste à côté, je suis détruis de l'intérieur, je ne veux pas mourir en revoyant tout ce qui lui appartient, je serais pire qu'anéantis. Pourquoi on me l'a enlevé ? Pourquoi ? aucune réaction, ce regard fixant le vide, ce timbre de voix sans émotions, juste un timbre neutre, j'étais plus choqué que détruis.

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« Toujours là pour toi.»

J'étais entrée dans son appart car il était déjà ouvert. Doucement j'entrais à petit pas, j'avais peur de voir ce que j'allais découvrir.. Mais je ne fus pas surprise de découvrir un Konrad triste, effondré, complétement perdu et sûrement anéanti. Je m'empressais de courir dans ses bras, et une fois dans ceux-ci, je m'effondrais et lâchais toutes les larmes de mon corps. Il n'était pas obligé de m'accompagner dans mes pleurs, mais nous étions sûrement les plus grosses personnes concernées par cette mort. C'est elle qui devrait recevoir cet acte de décès, c'est mon nom qu'il devrait y avoir marqué dessus. Je relevais ma tête vers lui, les yeux embués par mes larmes lourdes, et jle tapais. Putain arrêtes de dire des conneries comme ça ! Dis pas ça.. Je n'imaginais pas l'effet que ça me ferait de perdre Konrad. Sûrement le même que Melody.. Je trainais tous le temps avec elle, on passait tout notre temps ensemble, elle me remontait le moral, on se faisait tous le temps des gros calins et elle était la seule à me remonter le moral, la seule toujours là pour moi depuis mon arrivée ici. Elle avait été la seule à s'opposer au fait que je sois escort. C'est elle qui m'avait présenté Konrad, mon homme. On était tellement soudées et unies toutes les deux, j'en étais trop déchirée, je pouvais plus respirer tellement les pleurs ne voulaient pas cesser. Pourquoi on me l'a enlevé ? Pourquoi ? Je reniflais et venais m'asseoir sur son lit, accroupie. Je le regardais dans les yeux, même si les miens étaient larmoyants. Ne me quittes pas toi aussi.. Je pourrais pas le supporter, je veux qu'on rende un hommage digne de ce nom à Melody.. Non je pourrais vraiment si il venait à penser à des trucs suicidaires.

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† toujours là pour toi.†

mayrad † Je crois que je ne réalisais pas ce qui venait de se passer, une bombe à explosée à Harvard, des dommages matériaux au sein du campus tout comme des dommages humains, des pertes humaines, ma sœur, pourquoi fallait-il qu'on veuille me l'enlever ? Elle n'a que 24 ans, elle fumait que des clopes, elle a jamais touchée à quoique ce soit d'autre, elle était une étudiante assidue, elle me faisait a morale, putain elle était un véritable ange, c'était moi le démon, c'était moi qui aurait du être là où elle est maintenant. Je tiens son acte de décès dans la main, j'ai toujours du mal à réaliser ce que je lis mais c'est la réalité, je pourrais me foutre des claques pour me persuader du contraire mais non, c'était bien son prénom de marqué dessus, son âge, sa taille, son poids, sa date de décès, bordel j'en revenais pas, il était 19h passé, j'ai reçu cette lettre il y a deux heures environs, j'ai jamais autant pleuré en deux heures et une fois que Mayra se pointait, j'avais plus rien à sortir, j'étais vide. Elle se mettait directement contre moi, me serrant fort, elle craquait, elle pleurait, je ne la serrais pas, je restais comme vidé de toutes émotions, de tout sentiments et elle venait frapper son poing sur mon épaule lorsque je lui disais que nos nom devrait être inversé sur ce papier, je ne devrais pas dire des conneries comme ça selon ma meilleure amie mais si, je ne réalise toujours pas qu'elle ne reviendra plus, sa chambre sera vide pour toujours, plus de sa présence, ça m'a tué de l'intérieur Si j'le dis. elle avait été une de ses meilleures amies, Melody et Mayra, M&M, le duo de choc, le duo était envolé maintenant et même si elle pleurait toutes les larmes de son corps pour sortir sa douleur et sa peine, ma douleur et ma peine étaient anéantis. Elle venait se retirer de mes bras pour s'asseoir sur le lit accroupie, tourner ma tête vers la sienne avec le bout de ses doigts appuyant sur mon menton, me disant de ne pas faire de conneries cette fois-ci, qu'elle voulait qu'on rende un hommage digne de ce nom à Melody, je la regardais avec toute cette douleur dans les yeux que je n'exprimais plus Y a rien à lui rendre comme hommage. Elle est sous un tas de gravas. j'avais tellement mal que j'en voulais à ma sœur, je me levais du lit, lâchant cet acte de décès, quittant ma chambre, j'allais dans le salon et je me préparais un rail de coke, j'en avais besoin, j'avais besoin de sniffer de la merde pour oublier ma merde.

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« Toujours là pour toi.»

Je sentais parfaitement que Konrad était sous tension. Sa soeur, ma meilleure amie qui était comme ma soeur également était morte.. Morte à cause d'un putain de salopard qui avaient besoin de faire du mal aux autres. Ce fils de pute pouvaient pas se sauter lui-même apparemment. Je restais inerte contre Konrad, j'étais en pleurs, j'étouffais je pouvais plus rien faire d'autre à part chialer, chialer et chialer. Pourtant pleurer ne résoudrait rien, ça ne la ferait pas revenir. Mourir c'était écrit dans la vie. Melody ne voulait pas mourir, mais elle ne voudrait pas qu'on se morfonde pour elle comme ça. Alors je m'arrêtais de pleurer et engueulais Konrad, putain il disait que des conneries, il voulait faire n'importe quoi ! Y a rien à lui rendre comme hommage. Elle est sous un tas de gravas. disait-il sèchement. Il se levait du lit pour quitter sa chambre et aller au salon. Je restais dans son lit pendant au moins une bonne minute avant de le rejoindre. En entrant dans le salon je le voyais en train de se préparer de la coke et tout le matériel qu'il faut. J'fronçais les sourcils très sévèrement et je m'approchais de lui, le poussant violemment pour qu'il arrête ça. J'étais certes une mather, mais je me refusais catégoriquement de toucher à la coke ou sniffer. Je préférais de loin me bourrer la gueule que de prendre cette merde. Espèce de putain d'imbécile tu crois vraiment que c'est ça qui va t'aider ?! Putain mais regardes toi, tu crois vraiment que c'est ce que Melody voulait ? Que pour sa mort tu sniffes cette merde, ais un peu de respect pour elle putain de merde, elle vaut plus et 100 fois plus que ta putain de coke. Je criais les yeux pleins de larmes. Fallait qu'il comprenne qu'aujourd'hui il avait pas le droit de toucher à ça. Je me laissais tomber sur le canapé, ma tête entre mes mains.

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† toujours là pour toi.†

mayrad † Mayra craquait dans mes bras, jamais elle ne m'avait serrée aussi fort et jamais je ne l'avais vu et entendu pleurer autant. Elle m'entendait dire n'importe quoi, je parlais car j'étais choqué, car pour moi elle allait rentrer bientôt, j'allais préparer le repas pour elle et moi, elle viendrait poser ses lèvres sur ma joue pour me souhaiter bonne nuit mais non, je n'allais plus pouvoir admirer son calme, sa patience, son sourire, son regard qu'elle a sur moi quand elle est fier ou au contraire désespérée, plus rien de tout ça et ce qui me fait le plus mal, c'est que je me sens coupable des pieds jusqu'à la tête pour ce qui lui est arrivé et je sais que je garderais toujours cette culpabilité au fond de moi car je n'ai rien fais, j'aurais du me lever, aller en cours, faire tout ce que je pouvais pour faire en sorte qu'elle en sorte vivante, que j'y passe à sa place car oui je crèverais sans soucis pour elle mais l'inverse s'était produit, elle était victime de cette bombe et moi le défunt frère qui la pleure. J'avais tellement mal au fond de moi que je parlais avec froideur et sèchement sur elle, Mayra pouvait être choquer, je la comprendrais mais j'avais deux fois plus mal qu'elle, elle avait été sa meilleure amie mais elle avait été ma petite sœur, la femme de ma vie et on venait de me l'arracher et c'était la seule branche à laquelle je pouvais encore m'accrocher. Je me levais du lit, quittant ma chambre, rejoignant le salon et mon canapé sur laquelle je m'asseyais pour venir préparer un rail de coke. Mayra ne tardait pas à me rejoindre dans la pièce et je devais me douter que voir cette vue la détruisait de l'intérieur, elle s'approchait et me poussait au fond du canapé, que je m'écarte le plus de cette table basse et tout ce qu'il y a dessus, je vois ses yeux lâcher toutes ces larmes, j'entends ses lèvres me crier que je devais me rendre compte de ce que j'étais en train de faire Je sais plus quoi penser. je n'osais même pas la regarder, je fixais un vide, toujours cette expression de ne rien ressentir alors que je ressens toute la douleur du monde à l'intérieur de moi mais je ne veux pas lui montrer, à personne. Elle s'était laisser tomber à côté de moi, pleurant la tête dans ses mains. Je posais une de mes mains sur son dos, sentant tous ses tremblements, sentant toute cette peine Je sais même pas quoi faire. la branche à laquelle je m'étais accroché durant 14 ans venait de s'écraser au sol, et me relever était la chose la plus difficile à faire.

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On avait arraché une partie de lui, sa moitié, son sang. Je ne connaissais pas vraiment les liens de PURS sang, je n'avais que deux demi frères, mais moi j'avais été adopté. Je connaissais pas ma famille. Qui sait si elle n'était pas décédée ? Ou même je pouvais en fait être la fille d'un puissant homme hyper riche jusqu'au cul ? Qui sait ! Mais là j'avais perdu une femme superbe qui était comme ma soeur. On faisait tout ensemble et certes les liens du sang ne nous unissait pas, nous passions la plupart de tout notre temps ensemble. On était tous le temps fourrées toutes les deux, on ragotait, on riait, se chamaillaient, de vraies amies quoi. Puis Konrad comptait tout autant pour moi. Il était comme un frère limite, mais non, Cristobal et Kyron détenaient cette place. Si je le perdais lui aussi j'aurais plus rien à quoi me rattacher. Ils étaient mes essentiels, alors aujourd'hui je comptais prendre soin de Konrad comme le faisait Melody. Elle méritait que je fasse ça pour elle. C'est pour cela que quand je voyais Konrad en train de se préparer un tas de coke, je le poussais brusquement. Y avait pas le temps pour ces conneries. Je devenais folle, je pleurais comme une autruche. Je lui demandais d'arrêter, il pouvait pas faire ça alors que Melody allait être mise six pieds sous terres. Il devait se réveiller.. Mais je ne pouvais rien faire parce qu'il était blessé et complétement déchiré. Je sais plus quoi penser. Moi non plus je ne savais plus quoi penser. Mes mains vinrent se poser sur ma tête, elle allait exploser. Mes pleurs avaient été trop conséquents que j'en avais mal à la tete. Il venait poser une main sur mon dos. Je sais même pas quoi faire. J'essuyais mes dernières larmes et je me relevais, prenant la coke. Déjà commencer par jeter cette merde. J'accepte pas que tu prennes ça t'as compris ? Je voulais qu'il s'en débarasse, qu'il la brule. J'étais peut-être mather, mais je détestais que mes proches prennent ça. Ca ne le rendaient juste.. pas eux. Viens là Konrad.. dis-je en tendant les bras. Un calin, voilà ce dont il avait besoin.

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† toujours là pour toi.†

mayrad † Je m'étais levé du lit, j'avais quitté ma chambre laissant Mayra là, les larmes coulant le long de ses joues assise sur le lit, j'allais dans le salon, rejoindre mon canapé. J'alignais cette poudre avec une bout de toncard, j'étais prêt à foutre mon nez là-dedans, ouais je savais même plus ce que je faisais et Mayra s'était pointée entre temps, le regard aussi triste que colérique me voyant prêt à exploser mon nez avec cette merde, elle venait me pousser dans le fond du canapé, se mettre entre moi et cette table basse et je la voyais pleurer, et essayer d'assembler les mots avec sa voix si triste, blessée, voulant que j'arrête, que Melody ne voudrait pas que je me réconforte avec cette poudre, je disais rien, je la regardais même pas tellement j'étais perdu, perdu et surtout choqué. Elle se laissait tomber sur le canapé, sa tête dans ses mains bientôt humidifiées par toutes ces larmes qu'elle ne cesse de laisser couler, ma main se posait dans son dos, et je me confiais à elle, lui avouant que je ne savais plus quoi faire, ça avait eu le don de la faire céder à rester là et laisser couler ses larmes, elle se levait et venait refoutre ce rail de poudre dans le sachet et me le montrer, me disant qu'elle voulait que je la jette, qu'elle détestait me voir me ruiner la santé avec cette connerie et pourtant je peux pas m'en passer, j'y arrive pas Je sais. Mais Melody l'acceptait. oui elle détestait me voir en prendre mais elle acceptait que j'en prenne ayant prit conscience que c'était ma vie et pas la sienne et que je devais assumer les risques, quelque part elle me laissait continuer à prendre cette merde pour que je comprenne que je ne dois pas en prendre. Elle tendait ses bras en ma direction, elle me demandait de venir, j'avais un faible sourire, le premier depuis que j'ai appris la nouvelle, je me lève et je viens me serrer contre elle, passant mes bras autour d'elle, venant déposer ma tête dans le creux de son cou, quelques secondes de silence total mais je pouvais plus, je devais encore pleurer et c'est dans ses bras, dans le creux de son cou que toutes ses larmes coulaient.

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