Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityPriape & Zoïa ‡ Blame it on the alcohol - Page 2


Priape & Zoïa ‡ Blame it on the alcohol

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Blame it on the alcohol

Bon elle commençait sérieusement à lui faire trop de compliments. Enfin dans son esprit embrumé le comparer à Yoda n'en était pas forcément un, mais cela avait plu à Priape. Il avait sans doute un côté geek qu'elle ne soupçonnait pas. Elle se contenta donc de hausser les épaules, un peu perplexe en continuant à sourire. Ce qui lui donnait l'air d'une parfaite idiote. Elle était de toute manière bien trop ivre pour se rendre compte de sa connerie. Le Dunster lui assura qu'il avait toujours été bon. Les dents de la Eliot se découvrirent à mi-chemin entre le sourire carnassier et dédaigneux. « Disons que tu t'améliores, avoue que notre petite compétition te stimule. » En tout cas, pour elle c'était le cas, et indirectement elle lui avouait. Elle ne se grandissait pas de relations paisibles et nourricières, non Zoïa avait besoin de se confronter en conflit, de se construire en force et de progresser par sa seule volonté de faire mieux que l'autre, d'être finalement la meilleure. « Tu as tout compris, c'est drôlement plus sexy. » avoua-t-elle d'un sourire provocateur. Il venait d'admettre qu'elle était sexy là non? Elle le regarda puis ajouta mutine: « Avoue qu'une fille en mocassins, ça ne fait pas rêver. J'aime provoquer, j'aime faire rêver. » lui dit-elle doucement. De son côté appliquée et obstinée dans les études, elle en déployait une bien différente dans sa vie nocturne, lascive et libérée, Zoïa consommait les hommes et les femmes d'ailleurs comme d'autres s'achetaient des sacs à mains. Tout ce que n'était pas Zacharias finalement. Priape lui demanda ce qu'elle aimerait changer cette année. Son visage se fit pensif. Sa question était difficile, la Eliot était rigide et ne se remettait que rarement en question. La réponse lui vint cependant aux lèvres. « J'aimerais prendre davantage soin de mon frère. » lui dit-elle d'une voix assurée. Jackson était policier et bien souvent très occupé, aussi joyeux que sensible, il était souvent demandeur de sa petite sœur à ses côtés, mais Zoïa était plongée dans ses études. La Rousse ignorait cependant l'écho que pourrait avoir cette réponse dans la vie de Priape. Elle releva la tête vers lui et constata sa mine grave. « Quoi, c'est nul comme résolution? » demanda-t-elle un peu étonnée.


CREDIT TO KAIJI FROM ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Zoïa & Priape


C’était vrai. Si je n’avais pas eu Zoïa dans ma promo, si il n’y avait pas rapidement eu cette rivalité entre nous, peut être aurais-je eu moins à cœur d’être le premier. Car même si être un bosseur acharné et perfectionniste était dans ma nature, le plaisir que je retirais à chaque fois que je dépassais la jeune femme de quelques points lors des évals était un vrai plus, un véritable stimulant oui… Mais je ne l’avouerais pas à voix haute, même alcoolisé comme je l’étais. « Je ne vois pas de quoi tu parles… » fis-je avec un sourire qui valait tous les aveux et trahissait bien le fond de ma pensée. Je devais faire attention à chacune de mes paroles, peser mes mots, d’ailleurs une seconde d’inattention plus tard, et j’avais associé le qualificatif de sexy aux chaussures de ma chère rivale qui ne sembla pas mal à l’aise pour autant et ne se départit pas de son sourire. Elle m'avoua alors son but : provoquer et faire rêver... « Et moi qui pensais que tu voulais juste dominer tout le monde, perchée ainsi en hauteur sur tes échasses. » Bah quoi, les talons n’étaient-ils pas fait pour se grandir ? Priape Zacharias, psychologue de comptoir, bonjour… « En tout cas, tu devrais peut être essayer les chaussures plates quand même… Si tu te mets à boiter, tu feras beaucoup moins rêver… » fis-je en reprenant mon ton paternaliste de médecin soucieux après avoir posé mon diagnostique bidon d’escarpanite aigüe. D’ailleurs, j’avais gagné le droit de poser ma question. Après un petit temps de réflexion, je l’interrogeai sur sa résolution pour 2014. Elle sembla songeuse un instant et la réponse qui s’échappa ensuite de ses lèvres me troubla : elle voulait prendre davantage soin de son frère… La culpabilité me noua le ventre. Si seulement je m’étais fait la même promesse l’année passée, peut être que ma situation actuelle serait complètement différente, peut être que je n’aurais pas eu à traverser une partie du globe en avion pour aller déposer des fleurs sur un morceau de marbre il y a quelques semaines de cela… Zoïa releva la tête vers moi et ses paroles me tirèrent de mes sombres pensées. « Euh… Non pas du tout. C’est pas ça… » bredouillai-je en réalisant que j’étais resté muet depuis sa réponse. Je tachais de me défaire de ma mine chagrinée. Un faible sourire étira mes lèvres alors que je la rassurai : « C’est même une excellente résolution Zoïa, j’espère que tu pourras la tenir… » Je réalisais alors que, jusqu’à la réponse de mon interlocutrice, j’ignorais qu’elle avait un frère. En fait, je savais très peu de choses sur elle. Je ne savais pas vraiment si c’était mon taux d’alcoolémie ou le fait de découvrir Zoïa sous une autre facette, mais en tout cas, j’avais envie d’en savoir plus sur elle, au delà même du fait qu’elle m’avait défier de percer à jour ses secrets… « Tu as un seul frère ? » demandai-je. Puis aussitôt, la règle me revint en mémoire. Je lui lançai : « Ha oui, c’est vrai ! J'allais oublié notre deal : donne-moi ton autre pied que je l’examine aussi comme ça j’aurais le droit à une autre question. »
CREDIT TO KAIJI FROM ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Blame it on the alcohol

Il était étrange d'observer la complicité naissante entre les éternels rivaux. On dénigrait bien souvent certaines vertus de l'alcool. Priape décida qu'il avait une soudaine vocation pour la psychologie en interprétant son port de talon, ce qui l'amusa au plus haut point. Elle n'en montra rien cependant et se contenta de poser un regard complice sur le visage de son collègue. « Les femmes dominantes font rêver. » La féminité, Zoïa l'assumait pleinement, elle en jouait, en usait, s'en servait d'outil de manipulation pour arriver à ses fins. Peu de femmes osaient user de leurs charmes jusqu'au bout, mais la Rousse avait appris que dans la douceur apparente résidait la meilleure des armes. Elle s'expliqua, se rapprochant de l'oreille du Dunster. « Si tu savais le nombre d'hommes qui sont mariés bien sagement, une femme aimante et soumise qui s'occupe du chien, de la maison et des enfants. Mais ce qu'ils veulent le soir venu, c'est une femme, une vraie, une qui n'a pas peur de les faire taire, une qui n'a pas besoin d'eux. Voilà ce qui les fait vibrer, ce qui réveille leur côté animal, ce qui fait qu'ils te veulent absolument dans leur lit. » Elle se recula et amorça un sourire doucement. Ses paupières se fermèrent pour s'ouvrir de nouveau. « Et ça me va tout à fait. » Les serments à vie, ce n'était pas réellement son credo, elle se laissait otage de ses pulsions, résolue à vivre dans l'instant. Ce qui expliquait qu'elle n'était pas entrain de martyriser Priape mais qu'en quelque sorte elle se confiait à lui. Le sujet de son frère avait provoqué quelque chose en lui, elle ne saurait l'expliquer mais sa réaction avait attisé sa curiosité. « Je suis plutôt décidée quand je me fixe un objectif, tu t'en doutes. » lui rétorqua-t-elle en haussant un de ses sourcils. Priape lui posa une autre question mais le petit jeu auquel il s'adonnait la fit sourire de nouveau tandis qu'elle prit une nouvelle gorgée de boisson en lui tendant son pied, puis son verre par la même occasion. « Hum... Oui j'ai un seul frère. De deux ans mon aîné. Je suis née jumelle mais elle est morte à la naissance. Il semble que dès l'utérus, mon ambition de vivre prenait trop de place. » Elle posa ses prunelles limpides sur les siennes, à la fois sarcastique et résignée. Elle soupira. « Et comment dois-je faire si je désire te poser des questions? »


CREDIT TO KAIJI FROM ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Zoïa & Priape


Psychologie de comptoir peut être, mais finalement, je ne m’étais pas trompé tant que ça avec mon interprétation simpliste du port de talons : Zoïa confirma son souhait de dominer, lié d’ailleurs à son envie de faire rêver. La jeune femme s’approcha alors de moi pour m’expliquer ce lien. Je déglutis et baissai aussitôt les yeux vers le sol en sentant la voix de la jeune femme souffler ces mots à mon oreille. Jamais je n’avais vu ma partenaire sous cet angle : elle avait toujours été une rivale, une collègue parfois agaçante, casse pied et prétentieuse que j’aimais remettre à sa place. Et là soudain, pour la première fois, je la voyais sous un autre jour : c’était une femme. Avec des envies, des désirs, respirant l’érotisme… Puis elle s’éloigna de moi et je relevai alors le regard vers elle, constatant son petit sourire, probablement amusé parfparla l’effet qu’elle avait provoqué en moi. Mais, je ne laissais pas ce moment de trouble s’installer, et effaçant aussitôt toute trace de malaise de mon visage, je me repris aussitôt : « Honnêtement, ça te va vraiment de n’être que ça ? De ne pas être la première, celle avec qui on s’affiche ? De n’être finalement qu’une liaison clandestine ? » Je lui adressai le même petit sourire amusé que celui qu’elle m’avait réservé quelques secondes avant. Je découvris ensuite une nouvelle facette de sa personnalité alors qu’elle me parlait de son frère et de son envie de passer plus de temps avec lui. Aussitôt, une nouvelle question sur sa famille m’échappa et je proposai donc à mon interlocutrice de poursuivre notre petit jeu pour pouvoir obtenir ma réponse. J’attrapai le verre qu’elle me tendait d’une main et son pied de l’autre. « Merci. » fis-je après avoir avalé une gorgée de sa boisson, il fallait bien entretenir mon taux d’alcoolémie, je lui rendis alors son verre pour entreprendre un nouvel examen orthopédique mais beaucoup plus distraitement et bien moins consciencieusement que la première fois, occupé à écouter la réponse de ma patiente. Je passais avec douceur mes doigts sur sa cheville, cherchant à nouveau un gonflement de la malléole ou tout autre anomalie. Mais ses paroles empêchèrent plus de concentration de ma part, car à nouveau Zoïa me dérouta : le masque de la froideur et de l’impassibilité avait fait son retour alors qu’elle me racontait avec un détachement déconcertant la trouble histoire de sa naissance. « Je suis désolé Zoïa… » fis-je en regrettant presque d’avoir posé la question bien que visiblement, le sujet ne soit pas si sensible que cela pour la jeune femme. Je libérai son pied en le relâchant et ce fut à son tour de vouloir me questionner. « Pas de chance pour toi, je suis très bien dans mes chaussures et je n’ai absolument pas mal aux pieds. » assurai-je avec un petit sourire. Bon ce n’était pas très fairplay de ma part. Bien qu’elle aime autant que moi se dévoiler et parler d’elle, la jeune femme avait joué le jeu et avait répondu à mes questions. Peut être devrais-je faire un effort aussi de mon côté. « Enfin, tu peux toujours essayer de trouver un moyen de me faire parler… » ajoutai-je alors. « Si tu pouvais juste éviter la torture, ça m’arrangerait… »
CREDIT TO KAIJI FROM ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Blame it on the alcohol

En plus d'être la soirée « je cotoie le mec que je déteste en étant complètement bourrée », on passait au style « confessions intimes sur le canapé » et le pire c'est que Zoïa était bien trop ivre pour se rendre compte de sa connerie ou même s'arrêter. Elle espérait quelque part au fond d'elle qu'il en soit de même pour Priape et qu'ils oublient tous les deux cette accalmie dans leur tempétueuse relation. « ça me va tout à fait. » répondit-elle en posant ses yeux sur les siens. « A quoi bon les promesses? Passer une vie avec un homme, m'unir à lui, lui faire des enfants, pourquoi en fait? Puisque on va tous au même endroit à la fin, puisque le temps qu'on a ici bas je préfère le bouffer à pleines dents. » C'était sa vision des choses et elle savait que peu de personnes la partageait. Marginale morbide dans une société où la mort était bien rangée dans un placard, comme si la dissimuler allait faire cesser le glas qui s'emparait pourtant de chacun ici bas. Zoïa n'était pas croyante, n'avait pas de foi, ni de morale à laquelle se raccrocher, suivre ses instincts étaient son seul credo. Priape accepta le verre, au moins, elle ne serait pas seule à se noyer dans l'alcool, fallait entretenir le taux pour continuer ce déballage en même temps. Le Dunster entreprit ensuite l'examen de son autre pied, et comme à son habitude usa de trésors de compassion. Cela fit quelque chose à Zoïa qui cilla légèrement mais qui s'empressa de ne rien montrer d'elle. Un sourire se peignit sur son visage lorsqu'il lui demanda de ne pas avoir recours à la torture. « Promis, je vais essayer. » lui dit-elle en haussant légèrement ses deux sourcils. Il ne semblait pas décider à parler, et elle ne le forcerait pas, ce n'était pas son genre de faire du rentre-dedans pour pousser aux révélations. « Il va falloir que je te noie sous des litres d'alcool dans ce cas. » admit-elle d'une voix résignée avant de rire à nouveau. « Ou alors, il serait plus sage de rentrer... » Parce que là, ils avaient l'air un peu idiots tous les deux, et en plus Zoïa avait bien aperçu sa petite amie au début de la soirée, que penserait-elle en le voyant tripoter le pied de sa camarade de promo qu'il détestait? Non vraiment, valait mieux pas de témoins à cette trêve improvisée.


CREDIT TO KAIJI FROM ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Zoïa & Priape


J’écoutais Zoïa avec attention, espérant que malgré les effluves d’alcool embrumant mon cerveau, j’allais me souvenir de ce moment : elle était en train de m’exposer sa vision quelque peu épicurienne de la vie. C’était une révélation pour moi : jamais je n’avais envisagé mon éternelle rivale de la sorte. Lorsque ce fut à son tour de vouloir poser les questions, je ne me montrais pas très docile. Elle me promit de ne pas user de la torture avant de conclure qu’elle allait devoir s’y prendre autrement : m’enivrer encore plus.  Un large sourire apparut son mon visage. Je me penchai alors vers elle et saisis une nouvelle fois son verre. Je l’amenai jusqu’à mes lèvres pour le boire d’une traite, mes yeux fixant les siens. « T’as raison, c’est ce qu’il y a de plus sage… » fis-je en lui remettant le verre désormais vide dans sa main. « Et puis en plus, tu n’as plus de munitions… C’est pas avec ça que tu arriveras à me noyer ! » ajoutai-je avec amusement. Je me redressai alors, me levant, quittant ce fauteuil où finalement je m’étais trouvé plutôt bien installé. C’était presque à regret que je m’en allais. Contre toute attente, j’avais trouvé la compagnie de ma chère rivale agréable, et découvrir cet aspect complètement différent d’elle m’avait énormément plu. Peut être aussi que ma déception venait du fait que ce genre de moment n’était certainement pas prêt de se reproduire et qu’une fois les effets de l’alcool dissipés nous reprendrions notre relation au stade où nous l’avions laissée avant ce soir. J’ajustai le col de ma chemise puis tirai légèrement sur les pans de ma veste avant d’en reboutonner le bouton. Il fallait retourner se mêler à la foule, avoir l’air parfaitement apprêté et renfiler le costume de pingouin, songeai-je alors en observant les étudiants qui s’entassaient là bas entre le bar et la piste de danse… Je tournai la tête vers Zoïa : « Je suis présentable ça va ? » De toute façon, vu comment Caly avait débuté sa soirée, son taux d’alcoolémie dépassait très probablement le mien à l’heure qu’il était… « En tout cas, tes deux pieds vont parfaitement bien… Tu peux renfiler tes chaussures de torture et retourner sur la piste de danse. T’auras surement aucun mal à trouver un cavalier, vu comment certains te dévoraient des yeux tout à l’heure… » Après tout, je faisais moi même partie de ceux dont elle avait su accrocher le regard… « Bonne soirée Zoïa… » fis-je en faisant quelques pas en direction de la fosse aux lions avant de me stopper un court instant et de me retourner vers elle : « Et bonne année au fait… »
CREDIT TO KAIJI FROM ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Blame it on the alcohol

La trêve était éphémère, c'est ce qui avait été décidé implicitement dès le départ. Du moins dans la cervelle tortueuse de Zoïa. Puisque cette guerre c'est elle-même qui l'avait installée, ancrée au fil du temps. Elle savait parfaitement que Priape n'avait pas le caractère belliqueux et agressif qu'elle possédait, et que c'est pas pur défense que leur rivalité était maintenant si solide. Le Grec finit son verre d'une traite et il fallait se rendre à l'évidence, effectivement elle n'avait pas de munition. Elle haussa les épaules légèrement, admettant implicitement sa défaite, n'allez tout de même pas croire qu'elle formulerait à voix haute. Le Dunster se leva et réajusta sa tenue. Les petits gestes qu'il effectuait étaient accompagnées de son regard et la Rousse ne pouvait s'empêcher de sourire discrètement pour avoir vu ces attitudes lors de nombreuses aubes de maris adultérins. Suite à sa question, elle le détailla de haut en bas. « Très bien. » dit-elle doucement tout en hochant de la tête et en remettant délicatement ses pieds fins dans les escarpins dorés et haut perchés, sa main passant sur une de ses chevilles distraitement tandis qu'un détail accrochait le regard bleuté de la Eliot. Celle-ci se redressa sur ses pieds, presque sans tanguer. « Attends! » lui lança-t-elle un peu plus fort pour couvrir le brouhaha ambiant. Elle esquissa ainsi quelques pas pour le rejoindre et posa ses doigts agiles sur le col de sa chemise pour mieux le repositionner et enleva un sourire provocateur aux lèvres le premier bouton. « Là, tu auras moins l'air d'un pingouin. » Ses dents vinrent mordiller sa lèvre tandis que ses billes se mêlèrent aux siennes. « Maintenant, tu es parfait. » Profitant du moment, qui n'était pas prêt de se représenter c'est le cas de le dire, elle posa ses lèvres carmines sur sa joue pour lui donner un baiser. « Bonne Année. » lui dit-elle doucement tout en le fixant. Et déjà sa silhouette se mêlait à celle des autres danseurs pour un dernier tour de piste, une dernière prise de chasse, c'est que l'Indomptée ne voulait pas prendre goût à l'apprivoisement.


CREDIT TO KAIJI FROM ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Zoïa & Priape


Je sentais le regard de Zoïa posé sur moi alors que j’ajustais ma tenue, comme pour me remettre dans l’ambiance de cette soirée aux apparences bien trop guindées pour moi. Un nouvel an parfait ne devrait pas impliquer un de ces si inconfortables costards. Je relevai un instant les yeux vers l’étudiante en médecine, l’interrogeant sur mon apparence. Elle approuva avant de me retenir. Je tournai alors de nouveau mon regard vers elle, intrigué, et je la vis s’approcher de moi. Ses mains se posèrent sur le col de ma chemise. Pourquoi fallait-il que les contacts entre nous s’additionnent autant ce soir, me demandai-je alors que les doigts habiles de la jeune femme défaisaient le dernier bouton de ma chemise. Sa remarque m’arracha néanmoins un petit sourire, me décrispant un instant. Alors ça se voyait tant que ça que j’avais l’impression de jouer au roi de la banquise ? Puis, devant sa conclusion, qui, là, ne pouvait s’interpréter autrement que comme un compliment, taux d’alcoolémie élevé ou non, ainsi que devant l’intensité de ses yeux qui scrutaient les miens, mon sourire s’effaça doucement cédant la place à un trouble qui ne fut qu’accentué par le contact furtif de ses lèvres contre ma joue. Et presque qu’aussi furtivement, elle disparut dans la foule, me laissant un instant un peu dérouté. L’alcool ingurgité durant la soirée n’aidait probablement pas à rendre ce moment réaliste…  Je touchais instinctivement ma joue à l’endroit exact où l’impact avait eu lieu. Je finis par conclure que c’était probablement tout ce qu’elle avait voulu avec ce baiser : me désorienter un peu plus. Pour quelle autre raison Zoïa Rosenbach aurait-elle fait cela ? Ne laissant pas la troublante rousse s’immiscer davantage dans mes pensées, je finis par me mêler à mon tour à la foule à la recherche de ma petite amie, craignant quelque peu de la retrouver dans un état d’ébriété encore plus avancé que le mien…
CREDIT TO KAIJI FROM ILH
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)