it's a small crime and you got no excuse. • E&O

Olyvia, une jeune italienne plutôt charmante. Elle me plaisait beaucoup dans son caractère, non rien d'autre bien sûr, j'avais déjà Feldt. Mais elle me rappelait étrangement quelqu'un.. j'avais l'impression, très étrange de la connaitre. Elle s'était présenté à moi très ponctuellement et ça m'avait fait très plaisir. Olyvia m'avait invité au restaurant, drôle d'invitation d'ailleurs mais ça n'avait rien d'ambiguë et comme je la trouvais très charmante envers moi, j'acceptais son invitation. Ca me faisait plaisir d'en apprendre plus sur elle et de lui apprendre quelques trucs sur la royauté Italienne car en effet, elle s'y intéressait beaucoup. J'embrassais Feldt et les jumeaux avant de partir, puis je montais dans ma voiture. En quelques minutes je fus arrivé, et j'avais la nette impression qu'elle y était déjà. Le restaurant était très chic, vraiment il n'y avait rien à redire, on ne serait pas dérangé et ce serait au calme. J'y entrais et demandais à ce qu'on me montre la table où il y avait Olyvia. En m'approchant vers la table, j'apercevais au loin un ministre italien, entouré de diplomates. Il ne fallait pas que j'esquive sur ce coup là, déjà que je n'étais pas retourné en Italie depuis un bail ! Je faisais un signe de main à Olyvia pour lui dire que je revenais. Donc voilà je m'approchais du ministre et le saluais lui et ses amis. Bonsoir monsieur, j'espère que vous vous portez bien, ça doit bien faire plus d'un an n'est-ce pas ? Il vint me serrer la main, les autres également. Toutes mes salutations Monsieur Di Fabio. Vous venez en charmante compagnie dites moi. Je me retournais en regardant Olyvia et souriais. C'est qu'une amie voyons. Enfin bon, je vais vous laisser messieurs, c'était avec plaisir. Je tapais sur l'épaule du ministre et disposais. Je n'aimais cet homme, alors oui j'avais été faux avec lui mais c'est ce qui faut pour être diplomate. Il parlait beaucoup trop et aimait ragoter, comme une femme quoi, c'en était hilarant. J'étais sûr qu'il dirait qu'Olyvia n'était autre que ma petite amie, alors s'il savait ma réelle situation, ça en faisait presque peur. Excuses-moi pour ce petit détour Olyvia! Dis-je une fois près d'elle. Je venais m'asseoir en face d'elle, et je dois dire qu'elle semblait nerveuse. Tu vas bien?

Après m'être éclipsé pour saluer des hommes italiens haut gradés, je venais enfin saluer Olyvia, qu'on avait d'ailleurs prise pour ma petite amie ou.. un rencard. Ouais je dois dire qu'on dirait presque un rencard mais pour moi ça ne l'était pas du tout et si Olyvia en venait à me faire des avances, je la stopperais tout de suite. J'avais déjà Feldt, j'étais papa, ah ça, c'était fini les filles.. « C'est rien, ne t'inquiète pas. » Souriant, je m'installais face à elle, lui demandant si elle allait bien, m'excusant, enfin le blabla. Ce qui était amusant avec Olyvia, c'est qu'elle était tous le temps souriante face à moi. Son sourire ne se décollait jamais de son visage, à croire qu'elle était tellement heureuse de me voir. « Ça va très bien et toi, Monsieur Di Fabio ? ». Prenant la carte du restaurant, je commençais à feuilleter les pages tout en répondant à Olyvia. "Et bien ça peut aller. La vie est pas toujours rose tous les jours tu vois." soupirais-je, frustré. Mais ce soir, une petite sortie en compagnie de mon amie ne pouvait que me faire plaisir. "Alors, de quoi allons-nous parler aujourd'hui à propos de l'Italie hum? Honnetement je dois te dire que je suis vraiment heureux de connaître une femme comme toi qui s'intéresse comme ça au pays, vraiment." lui dis-je chaleureusement.

Olyvia m'intriguait tellement, elle était si mystérieuse mais si ouverte en même temps. Elle avait ce regard hautain mais en même temps une compassion inconnue envers moi que je déchiffrais sans difficulté. Pourquoi ? Elle avait le béguin pour moi ? Si je n'étais pas avec Feldt, je n'aurais pas dis non, mais un sentiment en moi me disait que jamais ça n'aurait pu être possible. La jeune femme se montrait avenante à mon égard, posant une main compréhensive sur mon bras. Oui la vie ne m'offrait pas de cadeaux en ce moment.. « En fait, je n'ai peut-être pas été assez honnête envers toi. Ce n'est pas tant le pays qui m'intéresse, mais bien plus toi. » Interloqué, je fronçais un sourcil, reposant doucement la carte et m'approchant de la table avec ma chaise, en l'avançant. Aurais-je le droit à une déclaration ? Je n'espérais vraiment pas car je serais gêné de devoir lui dire non alors que le repas n'avait pas commencé. " Euh oui bien sûr.. dis moi ? Je suis tout ouïe, tout à toi. Tu as un problème ?" demandais-je. Elle faisait un signe au serveur de nous ramener une bouteille. Je venais m'adosser à ma chaise en voyant le serveur servir du champagne. A travers l'alcool qui flottait dans ton eau, tu observais la jeune italienne en attendant qu'elle parle.

Je ne comprenais plus vraiment à quoi Olyvia voulait jouer. Autant elle avait été adorable lorsque je la voyais à Harvard, mais ce soir elle se montrait plutôt.. mesquine. Elle était intelligente, elle jouait avec ma curiosité et mes nerfs, mais j'avais été formé pour ne pas perdre un seul bout de mon sang froid. Alors elle pouvait toujours courir pour que je la supplie de m'annoncer son annonce qui avait l'air si importante.. Je le sentais à son regard. Le serveur nous servit du champagne, mais je continuais à fixer la jeune femme tout en prenant ma coupe et en boire une gorgée. « Non, non. Je n'ai pas de problème. Ou du moins, ce n'est pas le mien... » J'hochais la tête, toujours trop interrogateur car ça ne répondait en rien à ma question. " Olyvia s'il te plaît, dis moi vite ce qu'il y a." Je reprenais une gorgée de mon verre en attendant. « Elios, nous sommes plus liés que tu ne le penses. Pour toi, je suis la nouvelle Eliot fraîchement arrivée d'Italie, alors qu'au fond, nous avons ce lien... Et c'est pour ça que je suis venue ici. Pour te voir. Et te l'apprendre. » Je riais légèrement lorsqu'elle me disait cela. Mais de quoi parlait-elle ? Elle était devenue folle ? Pourtant elle avait l'air plus que sérieuse. Je soupirais en passant une main sur ma barbe naissante. "Là je t'avoue que je ne te vois pas du tout venir. Olyvia, si tu es amoureuse de moi je ne sais quoi, c'est pas pour moi du tout !..." dis-je calmement. Pourtant j'avais la nette impression que ce n'était pas de cela, mais autant y croire. Car son "liés" me faisait peur. [color=steelblue]"Et arrêtes de tourner autour du pot s'il te plait, Vas directement au fait, quitte à ce que ça me fasse tomber par terre."[/colo] dis-je en levant les mains en l'air.

Je montrais et faisais savoir mon impatience à Olyvia, si bien qu'elle comprit qu'elle devait arrêter de tourner en rond ou de me faire aller en bourrique. Honnêtement j'aurais plus pensé à une sorte de déclaration d'amour, mais elle fut tout autre. « Promets-moi de ne pas t'énerver. De ne pas hurler ou faire de scène. Parce que si tu en fais une, c'st pas qu'à toi ou à moi que ça va nuire, mais aussi à ton père. » J'hochais la tête, main sur mon menton. Elle me faisait plus stresser qu'autre chose. C'était étrange pourtant j'avais appris à ne pas montrer de stress ni de signe de faiblesse face à quelqu'un, mais depuis que j'étais arrivé à Harvard, à croire que mes talents se volatilisaient. Ce qu'elle allait dire n'allait pas me faire plaisir, je le sentais, surtout que ça ne m'inspirait pas confiance. Et mon père ? Pourquoi parler de mon père, qu'avait-il à voir là dedans ?  « Avant ta naissance, ton père a eut une liaison avec ma mère. Si bien que je suis née de cette union secrète. Je l'ai appris tout récemment, lorsque j'ai trouvé une lettre de ton père dans les affaires de ma mère. Il l'a payait pour qu'elle garde le secret... » Je fronçais foncièrement les sourcils... Je tombais de nu là. Je m'attendais tout sauf à ça. « Je suis donc ta demie-soeur. ». Je déglutissais. Si jamais nous étions seul et que je n'étais pas muni d'un grand froid sans pareille, ma machoire ce serait décoller. Abasourdi, c'était le mot. Mais je ne pouvais attester que ce qu'elle disait était vrai. "Olyvia, dis moi que tu ne me fais pas une blague s'il te plait ? Je veux dire.. rien ne me prouve que ce que tu me dis est vrai non ? C'est ridicule, mon père avoir une liaison avec quelqu'un d'autre que ma mère. Non seulement tu m'annonces que ma mère a donc été cocue, ouais c'est le mot, mais en plus tu m'annonces de cette manière-là que tu es ma demie-soeur? Comme si.. c'était normal. Je suis désolé mais mon humour atteint certaines limites quelques fois." Je ne pouvais pas croire ça, c'était juste impossible. Jusque là on m'avait toujours attesté que j'étais fils unique. Et si Olyvia m'annonçait cela dans des moments pareils, c'est forcément qu'elle voulait la place d'héritière. Je commençais à me lever pour partir, je pouvais pas en entendre plus. C'était certes une réaction puérile mais il m'était impossible de rester en me faisant avoir comme ça.