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BENTLEY & SOLIMAN ☭ look into my eyes and tell me what you see.

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Il n'y avait pas de jour comparable au mercredi, tout simplement parce qu'en nombreux points, il était le centre d'une véritable semaine. Pour le prouver, c'était le jour de la semaine où les étudiants de Harvard avaient le moins d'heures de cours, notamment, moi. Généralement, je profitais de mes heures libres afin de m'avancer sur mes devoirs, ou alors, afin de sociabiliser assez pour me faire des semblants d'amis. Il m'arrivait cependant parfois d'avoir besoin, comme tout le monde, d'un peu de calme, de solitude et ... d'anonymat, en quelque sorte, afin de pouvoir méditer sur ma situation actuelle et de pouvoir profiter du bien-être que l'on pouvait trouver dans le silence. Lorsque je n'avais pas besoin d'un bon repas, je me dirigeais vers la bibliothèque. Aujourd'hui, cependant, il ne s'agissait pas d'un de ces jours.

Bukowski Tavern était l'un des endroits les plus appréciables en matière d'ambiance, ce qui me donnait l'envie, voire même le besoin de m'y rendre. Et puis, il n'y avait aucun mal à la modestie : ce n'était pas parce que l'on était riche qu'on devrait nécessairement vivre comme des rois. Avec cette idée en tête, j'entrai dans la "taverne" (en réalité, un pub) avant de me faufiler vers le fond et de m'installer à l'une des tables. Je savais déjà que j'allais manger du "sausage and mash" : ces trois années passées loin du pays anglais m'avaient vraiment affecté de manière négative. Je commandai donc mon plat, l'attendant patiemment, le journal du jour sous les yeux. Je jubilais déjà à l'idée de pouvoir bénéficier d'un peu de tranquilité. Évidemment, je me trompais.


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Le mercredi n’était pas mon jour préféré dans la semaine mais j’avouais bien volontiers qu’il était le seul jour pendant lequel je me permettais de ne rien faire du tout. Mes semaines étaient calmes ces derniers temps, pas trop de boulot hormis les révisions quasiment constantes pour être à niveau lorsque les partiels viendraient tous nous remettre d’équerre. Ce semestre était surement l’un des seuls où je n’avais pas été prêt pour affronter mes examens dès les premières semaines, j’étais beaucoup moins motivé ces dernières semaines pour travailler à fond, au bout de cinq longues années j’avais peut-être hâte d’en finir définitivement avec mes études, commencer une carrière dans la psychologie et devenir un grand médecin parce qu’un psychologue était considéré comme médecin même s’il ne sauvait pas des vies en s’occupant de réparer les organes vitaux des patients. Je sauverais pourtant des gens du suicide ou des trucs dans le genre et je n’avais pas besoin de plus, au pire si la flamme de mon métier s’éteignait je pouvais toujours me recycler en professeur de psychologie à Harvard. L’université recrutait souvent de nouveaux professeurs pour mettre un peu de jeunesse à l’équipe du campus. Je me projetais déjà loin alors qu’une année au minimum était encore exigée pour que je puisse me décrocher un minimum de portes pour la sortie. Bref, ce mercredi je n’avais pas du tout profité d’heures de cours, c’était agréable de pouvoir se lever tard sans avoir cette impression d’avoir fauté en séchant une heure de cours. Du coup en ce milieu d’après-midi j’étais bien décidé à suivre mes camarades de la confrérie Winthrop au Bukowski Tavern histoire de prendre un verre ou pire… Une bonne cuite à la fin de la nuit.

Quelques minutes plus tard j’entrais dans ce bar qui me plaisait énormément, il y avait toujours une ambiance de folie et il était presque impossible de broyer du noir ici, pourtant une fois assis et après avoir commandé une bière je me retrouvais tout seul. Mes amis étaient partis pour discuter football avec d’autres mecs et puisque je n’étais pas trop branché par ce sport je préférais les laisser seuls. Tournant la tête je remarquais Bentley, que faisait-il tout seul ? « Tu n’es pas en train de défendre quelqu’un aujourd’hui ? » Lui demandais-je avec un petit sourire amusé, je n’étais pas rancunier et notre petite altercation était du coup bien lointaine à mes yeux.


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Ce qui était attrayant, dans le journalisme, c'était le pouvoir que cette carrière apportait : celui de pouvoir exposer la vérité au monde entier et de récolter des informations lorsque l'on en avait besoin, que les autres le veuillent ou non. Et ayant souffert d'assez de mensonges dans ma vie, j'avais décidé de mettre une croix sur ceux-ci, me promettant de ne jamais y remédier. J'étais honnête. Je le suis toujours, d'ailleurs. Mais être honnête ne signifie pas être ouvert et raconter ses moindres secrets au premier venu. Non, en effet, je pense que chaque personne a le droit d'avoir son intimité, sa vie privée, ses discrétions et ses envies, sans nécessairement avoir envie de les diffuser sur la première page du journal ni les partager à leur entourage.

C'est sans doute de là qu'est née ma dispute avec Soliman. Quelque part, il m'insupportait. Je ne sais pas si c'était lié à son apparence physique ou au fait qu'il avait une idéologie des plus faussées et, du coup, des plus insupportables. Je me rappelais encore de notre première rencontre : elle s'était déroulée ici même, à la première table du bar, tout près de l'entrée ... D'ailleurs, si ça n'en tenait qu'à moi, je l'aurais déjà oubliée depuis longtemps. Mais ça n'en tenait pas qu'à moi et je ne pouvais l'oublier : quelque part, pour une raison qui m'échappait, cette altercation était restée, comme gravée au fer rouge dans mon cortex, s'infiltrant parmi mes pensées et dominant mes émotions. Et ça me déplaisait fortemment.

C'est alors que je levai les yeux du fascinant article qui s'était trouvé sous mes yeux. L'avantage d'être en Amérique, c'était que les informations étaient toujours des plus variées et des plus intéressantes ... Originales, même. En angleterre, on n'avait pas droit à choses aussi diverses et poussées, du moins, pas de la petite ville huppée et sage d'où je venais ... Je levai donc les yeux, non pas parce que j'en avais l'envie, mais parce que j'avais entendu un bruit, comme un froissement de tissus ... C'était lui. Soupirant d'exaspération, je me plongeai de plus belle dans ma lecture, cherchant désespérément à m'échapper du monde réel afin d'en faire abstraction, pensait puérilement que ça le ferait disparaître par la même occasion ... Mais il continua d'avancer. Pourquoi moi ? Je n'en savais rien. Il me parlait. Il souriait. Ce qu'il pouvait être exaspérant ! Me tournant lentement vers lui, le fixant du regard, je lui répondis alors assez sèchement :

- Ahahaha. T'es drôle, toi. Non, j'attendais que tu essaies de forcer tes opinions sur les autres avant d'agir.

Je n'avais certes pas mâché mes mots, mais qu'il les méritait !




HJ; Ma couleur, c'est #CC6600. (a)
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Je pense que si nous demandions à mes amis de me décrire ils diraient de moi que j’étais quelqu’un de très sympathique mais pas trop quand même et je dois avouer que cette description me convenait. Certains pouvaient dire que j’avais le sens du clash, que je n’étais pas capable de résister à une occasion de l’ouvrir et je ne pouvais pas dire le contraire non plus puisque c’était le cas. J’assumais totalement le fait d’être légèrement borné, je me battais pour mes convictions comme un pauvre chien blessé qui défendait sa vie parce que c’était dans mon sang, mon impulsivité n’arrangeait rien à cela. Du coup, lorsqu’un soir dans ce même bar à quelques tables de là je m’étais retrouvé bien malgré moi en train d’essayer de faire comprendre à un homme qu’il ne fallait pas dissimuler son homosexualité et j’étais au final parti dans une engueulade pas possible avec un autre garçon qui défendait au contraire le droit de vouloir préserver le secret. Penser comme ça m’était impossible, pour moi aimer les personnes du même sexe que soit n’était pas une honte, tout le monde devait le savoir et faire avec à mes yeux. Du coup nous avions fini en un règlement de compte même si je ne connaissais pas réellement ce jeune homme. Pourtant, à sa manière de prendre les choses à cœur j’avais comme une impression de secret, était-il lui aussi gay ou bisexuel et surtout, le cachait-il à ses proches ? Cette question me traversait à chaque fois l’esprit lorsque je pensais à lui.

Le voir ici ne me surprenait guère et j’avais déjà laissé tomber notre petite altercation parce que je n’étais pas très rancunier hélas ce n’était pas son cas à en voir sa tête. Ma tentative d’approche avait fait chou blanc et je devais essuyer un flop monumental comme jamais l’intello que j’étais n’en avait eu dans toute sa vie. « Ahahaha. T'es drôle, toi. Non, j'attendais que tu essaies de forcer tes opinions sur les autres avant d'agir. » Mon sourire disparait quelques secondes parce qu’il m’a déstabilisé mais il revient très vite alors que je me laisse tomber sur la chaise face à lui à cette table qui sépare nos deux corps. « Désolé de ne pas partager ton avis sur ce qu’il faut dire ou ne pas dire… Si tu veux avoir honte de ce que tu es tant pis, ce n’est pas mon cas et je pense que je suis beaucoup mieux dans mes baskets que toi ou ce pauvre mec. » En matière de franchise je n’avais plus à faire mes preuves et j’allais savoir s’il était bisexuel ou non par la même occasion.



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Pourquoi n'appréciais-je pas le jeune homme qui se trouvait devant moi ? Tout simplement parce que nos idéologies divergeaient. Drastiquement. À mes yeux, il s'agissait d'un extrémiste ; quelqu'un qui allait trop loin, bien trop loin dans la poursuite de ses idéaux ... de quoi devenir un véritable dictateur, en fait ! Certes, il pouvait vivre sa vie comme bon lui semblait, ce n'était pas là le problème ... Ce que je trouvais inadmissible, c'était le fait qu'il puisse essayer d'imposer sa façon de voir sur les autres, surtout qu'eux avaient autant le droit que lui de penser à leur manière ... M'étais-je senti concerné par les "encouragements" qu'il avait donné à cet élève homosexuel la semaine passé ? Pas du tout. Peut être bien un peu, tout compte fait. Légèrement. Totalement. J'avais toujours été homosexuel ; mon premier baiser m'avait été d'ailleurs offert par mon meilleur ami, un homme vraiment différent et extraordinaire ... Et je ne m'étais jamais caché de ma sexualité : j'étais suffisament bien dans ma peau pour pouvoir l'assumer et l'accepter sans broncher. S'il y avait deux exceptions à mon ouverture d'esprit, cela dit, il s'agissait bel et bien de mes parents : je me refusais à leur avouer ma préférence pour les muscles et les voix graves aux seins et aux cheveux longs, tout simplement parce que je savais d'ores et déjà qu'ils n'arriveraient pas à la comprendre. Après tout, pourquoi avaient-ils besoin de le savoir ? Peut être que le jour où je serais prêt à vivre une vie heureuse et complète avec l'homme de mon choix, je le leur présenterai ... En attendant, je préférais me concentrer sur mes études, ainsi qu'à la recherche de cet homme.

Et cet inconnu, hors de nulle part, avançait qu'il était mieux de l'avouer à ses parents. Et ça, je ne pouvais pas l'accepter. C'était un choix, et un choix qui nous appartenait à nous, et à nous uniquement. C'est à ce moment là que j'avais sorti les crocs. Néanmoins, peut être les avais-je sortis beaucoup trop rapidement ... En effet, Soliman ne semblait pas aussi offensif et cruel que cela, et, à la vue de son sourire disparaissant, je me sentis coupable : c'était après tout moi qui l'avait fait disparaître, ce sourire. Néanmoins, sa manière de parler m'agaçait autant que d'habitude.

- Sérieusement ? Tu comptes sérieusement gâcher ma journée paisible et tranquille une deuxième semaine d'affilée ? Non parce que bon, si ça continue ainsi, je vais finir par te demander de prévenir vingt quatre heures à l'avance ! Bref, des avis, ça ne se partage pas : ils sont uniques, et être un adulte mature et responsable, c'est respecter ceux de l'autre. Ensuite, je n'ai honte d'absolument rien : je m'assume complètement, et mes mocassins vont très bien, merci de t'inquiéter pour eux. Ensuite, Jake n'est pas "pauvre", comme tu le dis, et je suis persuadé qu'il sera très heureux à l'avenir. Maintenant, si ça ne te dérange pas, j'aimerais bien finir de lire mon journal.

BIM. En plein dans le mille. Je lui avais montré de quel bois je me chauffais, et ça devrait suffire pour le calmer.




HJ ; Je me suis un peu laissé emporté. face Si tu pouvais redescendre autour de 450 mots, ça m'arrangerait. '-' Bisous ! <3
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Je me doutais bien que tous les étudiants de ce campus n’étaient pas comme moi, je ne cherchais pas à imposer mes idées et je crois que si les gens le prenaient comme ça alors ils ne méritaient même pas que je pose ne serais-ce qu’un regard sur eux. J’avais le plus grand respect pour les avis qui divergeaient des miens et c’est d’ailleurs ce qui, à mes yeux faisait le plus avancer les choses dans notre société actuelle parce que sans une pointe de divergence plus personne ne l’ouvrirait et avec le nombre de votes qui diminuait constamment lors des présidentielles on pouvait se faire du souci. Non, loin de moi l’idée d’imposer coûte que coûte mes idées à quelqu’un qui n’entendait pas les choses de la même manière que moi. On va dire qu’au niveau de la sexualité je trouvais juste ça malsain de ne pas en parler à ses proches, bon je n’étais pas en train de vous dire qu’il fallait raconter toute sa vie sexuelle aux membres de sa famille parce que sur ce point je n’étais pas d’accord mais l’orientation sexuelle était fondamentale pour qu’on puisse être à l’aise. Imaginez une blague sur les homosexuels qui n’était pas destinée à blesser, inconsciemment on s’en prenait à vous quand même. Du coup j’avais eu le malheur de faire comprendre à Jake qu’il ne faudrait pas qu’il se cache toute sa vie et Bentley l’avait mal pris… Pauvre chéri, je n’avais rien contre lui mais lui semblait ne pas m’apprécier du tout. Tant pis, on ne pouvait pas plaire à tout le monde après tout. Il pouvait bien m’en vouloir d’avoir été honnête, ça ne changerait rien à ma vie. Pourtant j’essayais malgré tout de me comporter gentiment avec lui aujourd’hui, je ne connaissais pas la rancune sauf en cas d’infidélités ce qui était en soit une très bonne qualité.

Assis face à lui ma bière à la main j’avais osé reparler de cette conversation, j’aurais peut-être dû m’abstenir mais ce n’était pas quelque chose de facile pour moi qui avait une franchise débordante et qui ne pouvait pas se retenir de dire ce qui lui passait par la tête lorsqu’il sentait que ça pouvait avoir une utilité… Ou pas ! La réponse de mon interlocuteur ne se faisait pas attendre longtemps et me promettait quelque chose de fort sanglant. « Sérieusement ? Tu comptes sérieusement gâcher ma journée paisible et tranquille une deuxième semaine d'affilée ? Non parce que bon, si ça continue ainsi, je vais finir par te demander de prévenir vingt quatre heures à l'avance ! Bref, des avis, ça ne se partage pas : ils sont uniques, et être un adulte mature et responsable, c'est respecter ceux de l'autre. Ensuite, je n'ai honte d'absolument rien : je m'assume complètement, et mes mocassins vont très bien, merci de t'inquiéter pour eux. Ensuite, Jake n'est pas "pauvre", comme tu le dis, et je suis persuadé qu'il sera très heureux à l'avenir. Maintenant, si ça ne te dérange pas, j'aimerais bien finir de lire mon journal. » Je le regarde et le laisse finir, j’avais appris la politesse à l’école primaire après tout et puis, un psychologue ne devait pas interrompre l’un de ses clients non plus. Lorsqu’il arrivait au bout je ne retenais pas un petit râle d’amusement, il me faisait plus rire qu’autre chose là. « Si discuter à tête reposée t’insupporte je n’y peux rien excuses-moi… Et désolé mais je vis ma vie au jour le jour, impossible de prévenir vingt-quatre heures à l’avance. Et le fait de donner mon avis n’est pas un manque de respect, ne rien dire et toujours être d’accord me semble être plus grave mais bon… Et désolé d’avoir voulu être sympa, je te laisse à ton bouquin. » Je n’aime pas parler dans le vide de toute manière, sans plus attendre je me lève et rejoint ma table initiale, mon portable a vibré dans la poche de ma veste et je m'en rend compte seulement maintenant. De toute manière je n'ai plus rien à faire dans ce bar, je me lève enfile ma veste et sors du bar sans prêter attention à mon acolyte.




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Jugeais-je facilement les autres ? Oui. C'était sans nul doute lié à ma nature méfiante et suspicieuse ainsi qu'à la carapace forgée après avoir survécu à tous ces mensonges ... Qui plus est, le jeune homme ne faisait pas partie de la démographie que je jugeais convenable pour me lier d'amitié avec : c'était sûr et certain. Il buvait de l'alcool. Au milieu de la journée. Je n'avais rien contre un petit verre de rouge ou de rosé le soir, au diner, voire même deux ou trois, mais s'exposer à l'alcool dès qu'on en avait l'occasion était pour moi futile ... Après tout, à quoi bon être ivre ? On faisait bien plus de conneries que sobre ! Et c'est ainsi que je ne lui laissai aucune chance. Aucun moyen de s'exprimer. Aucune opportunité. Pas cool. Mais c'était ainsi. Je croyais avoir gagné la paix avec ma tirade, l'ayant choqué une bonne fois pour toute, assez, tout du moins, pour qu'il ferme son clapet et tourne les talons. Visiblement, je n'y étais pas allé de main assez vive : le voilà qui rétorquait. je passai alors ma main gauche sur mon visage, exaspéré : ne comprenait-il donc pas que je n'avais pas envie de ses discours à trois francs six sous ? Son râlement m'annonçait déjà le ton de la conversation. J'allais m'en prendre plein la figure.

Touché.

Il avait gagné.

J'eus à peine le temps de réfléchir qu'il était déjà à la porte d'entrée.

- ... Ce n'est pas un livre ! criai-je alors avec véhémence.

Et puis ... Zut. Putain. Il me gavait. Je devais aller le voir, mettre les choses au clair et surtout, plus important, le remettre à sa place une bonne fois pour toutes. Me levant alors, j'attrapais au vol mon pull, jettant un dernier regard vers l'assiette que j'avais à peine touchée ... Quel gâchis. Déposant quelques pièces et deux billets verts sur la table, je me précipitai alors à sa poursuite, encore indécis quand à ce que je pourrais bien lui dire.

- Eh ! Attends ! lançais-je alors.

Il s'arrêta au milieu de la rue avant de se retourner. C'est alors que je souris avant d'ajouter, plus calmement :

- Toi qui semble si axé sur la politesse, on ne t'a jamais appris que c'était mal de ne pas attendre les réponses des autres avant de disparaître ?




HJ ; Au fait, on ne connaît toujours pas nos prénoms. face Faudrait faire les introductions bientôt. BENTLEY & SOLIMAN ☭ look into my eyes and tell me what you see. 2157042859
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Je n’avais à mon sens jamais été désagréable avec Bentley, je ne m’en étais jamais personnellement pris à lui sauf en critiquant son point de vue qui, admettons-le n’était pas forcément le meilleur au monde. Après s’il était susceptible et qu’il l’avait pris pour lui et bien tant pis, ici j’avais été honnête comme tout le temps et j’allais toujours l’être de toute manière que ça plaise ou non puisque je n’étais pas à Harvard pour me faire des amis à première vue. Ma tentative pour, en quelque sorte dresser le drapeau blanc avec le petit brun n’avait pas fonctionnée, le voilà qui m’en mettait plein la vue comme si je venais d’insulter sa famille ou je ne sais quoi. Je crois que c’est d’ailleurs à ce moment-là que je comprenais à quel point on pouvait me reprocher d’être sanguin parfois, la seule différence entre nous deux c’est que j’avais des arguments valables pour m’emporter ce qui n’était définitivement pas son cas à présent. Déçu de ne pas pouvoir lui faire comprendre que je ne le visais pas personnellement l’autre jour et que je ne comptais pas le blesser je me ravisais sur mes positions me retrouvant bien vite en dehors du bar, de toute manière j’avais des tonnes de choses à faire, des cours à réviser du coup il valait mieux que je le laisse gueuler sur tout le monde pour se sentir mieux. Il était préférable pour lui que je me sauve de toute manière parce que ne pas répondre n’était pas non plus mon genre et je risquais de le blesser sans le vouloir cette fois-ci. « ... Ce n'est pas un livre ! » Je tourne la tête dans sa direction et franchi la porte de ce bar pour rejoindre les autres personnes dans la rue. Il n’y a pas grand monde et ça m’arrange.

« Eh ! Attends ! » Je m’arrête net, attends quelques secondes pour me retourner. Décidemment il ne doit vraiment pas m’apprécier pour être toujours après moi malgré tout ce que l’on venait de s’envoyer. Je soupirais prêt à entendre le sermon qu’il allait me faire. « Toi qui semble si axé sur la politesse, on ne t'a jamais appris que c'était mal de ne pas attendre les réponses des autres avant de disparaître ? » Je le regarde un petit sourire amusé sur les lèvres. « J’aime la politesse mais je ne l’utilise pas personnellement. Et puis, vas-y fais-toi plaisir remballes-moi encore un peu… Et pendant que j’y suis, moi c’est Soliman, tu pourras mettre un prénom sur mon visage. »




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Je rougis alors : c'est que Soliman m'avait pris par surprise. Plissant légèrement des yeux, je le contemplai alors, l'air légèrement gêné. Passant une main dans mes cheveux, je me demandais bien ce que je pourrais à présent dire afin de rattraper le jeu. Oui, il m'agaçait. Oui, il était arrogant. Oui, il s'agissait bien d'un je-m'en-foutiste de la pire souche, et Winthrop, de surcroît. Et pourtant ... J'avais envie de lui parler. Pour une raison que j'ignorais, j'étais parcouru par l'envie d'apprendre à le connaître, d'en savoir plus sur lui et de - qui sait ? - le fréquenter à l'avenir s'il s'avérait plutôt sympathique.

Et puis, je m'ennuyais, je n'avais rien à faire, et que ce soit une bonne discussion ou un débat assez mouvementé, je le prendrais : au point où j'en étais, je n'avais pas grand chose de plus à perdre. Il souriait : c'était déjà ça. Au moins, je savais que quoi que je lui dise, il ne le prendrait jamais trop au sérieux ... Étais-ce une bonne chose ou une mauvaise ? Seul le temps pourrait me le dire. En attendant ... Il faisait venteux, et je me retrouvais là, comme un con, une main dans les cheveux, les yeux plissés en train d'observer une personne que je venais de maltraiter il y a peu. Tentant un léger sourire forcé par le gêne que je ressentais intérieurement, j'espérais qu'il ne le prendrait pas mal ... Puis, je lui répondis :

- Dans ce cas là, elle te sert à quoi ? Je ne crois pas avoir bien compris ton fonctionnement, je l'avoue ...

Allais-je m'arrêter là ? Non. J'allais continuer. J'allais me justifier.

- ... Tu sais ... je ne suis pas toujours comme ça ... Et mes "attaques" ne sont pas à prendre personnellement : tu m'as vraiment eu par surprise, aujourd'hui, alors que je ne recherchais que de la solitude ... Mais maintenant, c'est trop tard : je n'en veux plus, de la solitude !

Je souris alors à nouveau, tentant de le mettre à l'aise. Puis, je tendis ma main vers lui, l'ouvrant, attendant qu'il la serre.

- Si tu n'étais qu'un punching-bag pour moi, je me soucierais peu de ton nom, expliquais-je en clignant de l'oeil. Benley Alexander Terrence Michael Adamson-Newton. Enchanté.

Je n'avais pas l'habitude de sortir mon nom en entier, mais ce jour là, pour une raison que j'ignore toujours à présent, je m'étais senti comme poussé à le lui révéler, mon nom complet.


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Le fait de le voir subitement gêné me forçait à réfléchir et non de Dieu ce que je pouvais haïr les réflexions trop profondes lorsque je n’étais pas dans le circuit scolaire parce qu’une fois en cours je n’avais plus le choix et il s’avérait que j’étais très intelligent même si de réputation on pouvait se poser la question, les personnes dans mon cycle scolaire étaient les seules à pouvoir me juger sur ce point et encore, je ne leur permettait pas de me juger s’ils n’étaient pas meilleurs que moi sur les domaines parce que je ne me permettais pas de le faire personnellement par respect et parce que donner des leçons m’était insupportable même s’il m’arrivait de le faire sans le vouloir comme lorsqu’il y avait eu ce petit débat entre Jake, Bentley et moi-même concernant l’aveux sur la sexualité ou pas à sa famille. Sur ce point je ne pouvais pas juste hocher la tête, j’en étais bien incapable et donner mon avis sur la question ne me transformait à ma connaissance pas en donneur de leçons, si c’était le cas mea culpa mais ce n’était pas mon but premier.

Malgré tout ce qu’on pouvait dire sur moi et tous les jugements puisqu’on était jugés en permanence en plus de juger nous-même sans s’en rendre compte auxquels je ne portais aucune attention je pense que je n’étais pas un méchant garçon, au contraire j’étais sympathique et ouvert aux nouvelles rencontres. Vous voulez une preuve ? Ce petit air que j’avais pris avec Bentley avait uniquement pour but de lui montrer que j’étais prêt à passer à autre chose, le problème c’est qu’il ne l’avait pas pris de cette manière et j’avais eu droit à une longue tirade qui avait pour unique but de me rabaisser à mon sens. Pourtant le voir revenir vers moi, être plus ou moins gêné me faisait penser à autre chose, et si finalement il se montrait bien plus intéressant et attirant que je ne pouvais le croire jusqu’à maintenant ? « Dans ce cas là, elle te sert à quoi ? Je ne crois pas avoir bien compris ton fonctionnement, je l'avoue ... » Je plonge mes magnifiques yeux bleus dans les siens lui laissant quelques secondes pour se donner une réponse à sa propre question avant d’y apporter une réponse franche comme d’habitude. « Elle a juste un intérêt lorsque je dois me faire bien voir dans mon milieu… Et puis… N’essaie pas de me comprendre c’est bien trop compliqué à mon avis. » Je ne voulais pas le braquer mais ma manière de parler était sèche, on me l’avait déjà fait comprendre précédemment dans ma vie et je faisais tout pour changer ça mais chasser le naturel et il revient au galop. « ... Tu sais ... je ne suis pas toujours comme ça ... Et mes "attaques" ne sont pas à prendre personnellement : tu m'as vraiment eu par surprise, aujourd'hui, alors que je ne recherchais que de la solitude ... Mais maintenant, c'est trop tard : je n'en veux plus, de la solitude ! » Un petit sourire se dessinait sur mes douces lèvres sucrées, je m’approchais de lui pour réduire la distance et de manière à éviter de hausser le ton pour qu’il puisse comprendre ce que je disais. Je m’appuyais contre le mur me passant une main contre le cou que je me caressais lentement. [color=goldenrod] « Je ne l’ai pas pris personnellement rassures-toi j’ai juste eu l’impression d’être le punching-ball nécessaire à ton épanouissement ici… Et puis, je suis le remède idéal contre la solitude.

Il semble être plus à l’aise et j’ai l’impression de découvrir une nouvelle personne, qui me plait en plus de ça. Je ne peux que sourire essayant de ne pas laisser mon regard trop divaguer sur ses formes très intéressantes malgré la quantité de vêtements qu’il avait sur le corps. « Si tu n'étais qu'un punching-bag pour moi, je me soucierais peu de ton nom. » Son clin d’œil m’arrachait un petit sourire amusé par la situation alors que je saisissais sa main pour la serrer tendrement. « Benley Alexander Terrence Michael Adamson-Newton. Enchanté. » Je souriais. « Enchanté… Tu veux qu’on aille quelque part pour être tranquilles ? »



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