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Jeyna ● After all that we've been through I know we're cool

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Leyna avait prévu ces plans pour la journée depuis 2 jours déjà, elle allait passée la journée avec le petit Théo. Il était récemment revenu d'Italie et tous les deux avaient beaucoup à rattraper... Son premier objectif était de faire le point sur cette étrange nuit qu'ils avaient passé ensemble au Canada, disons que ça ne l'avait pas laisser indifférente. Elle voulait aussi lui parler de Prue mais surtout le consoler de sa rupture. Sans doute ne se concentrait-elle que sur le dernier point, seulement le reste n'était qu'en suspend, attendant qu'il aille mieux. Aujourd'hui elle mettait le rôle d'amie. Elle prit donc une bonne réserve de chocolats chaud ainsi que quelques films d'horreurs, ça pourrait peut-être lui changer les idées. Il lui avait dit être à la maison Winthrop et ça tombait bien car Marshall était sorti aujourd'hui. Ils ne cachaient pas leur amitié mais bon, valait mieux ne pas jouer avec le feu. Leyna arriva donc en très peu de temps à la résidence rouge et s'introduisit dans la chambre de Théo sans même cogner, ça rappelait certains souvenirs. Arrête de faire la fillette avec ta glace, je suis là maintenant ! dit-elle en se jetant sur son lit.
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Malgré mes deux appartements dans Central Square, l'un que j'avais de solo et un autre que je partageais avec Emrys, j'avais conserver ma première chambre à la Winthrop House. Étant Vice Président de cette maison, il était plus simple pour moi de conserver un endroit dans lequel je puisse loger à la Winthrop House. Et j'avais donc entrepris d'y faire un peu de rangement rien que pour m'aérer un peu l'esprit depuis qu'Elia m'avait quitté, tout comme la bonne humeur avait déserté mon corps et ma vie. Je vivais très mal cette rupture, me sentant surtout très coupable et déçu. Et alors que je regardais dans mon armoire ce qui j'y avais laissé depuis la dernière fois que j'avais foutu les pieds ici, la porte s'ouvrit brusquement et mon ancienne petite-amie entra dans l'habitacle. « Arrête de faire la fillette avec ta glace, je suis là maintenant ! » Elle se jeta sur mon lit et je retint un soupir. « Bonjour Leyna. » Je gardais mon sérieux comme-ci j'étais fâché. « On ne ta jamais appris à toquer avant d'entrer chez les gens ? » Puis je lui fis un grand sourire prouvant que je ne lui en voulait pas du tout. Puis je vins m'asseoir sur le bord du lit en la regardant. Songeant que sa présence m'aidait rien qu'un peu.
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Leyna était très heureuse d'être restée en si bon terme avec Théo malgré les hauts et les bas de leurs relations depuis leur rencontre. Disons que ces derniers temps, ils avaient eu quelques discussions enflammées et la jeune femme n'avait pas toujours été très douce mais ils avait su passer outre cela et désormais elle voulait l'aider à aller mieux. Peut-être qu'en tant qu'ex petite-amie ce n'était pas la meilleure idée qui soit mais tant pis, s'ils voulaient être amis ils allaient bien devoir se confronter à cela un jour où l'autre. La brunette s'introduisit donc dans sa chambre sans avertissement et se jeta sur son lit, toute souriante en l'entendant lui répliquer que personne ne lui avait appris à toquer. Non, et j'assume ! Elle prit sa tête genre "je suis trop bien pour ce genre de chose" puis se releva doucement pour s'installer auprès de son ami qui était assis sur le bord du lit. Leyna posa la main sur la cuisse de ce dernier. C'était bien l'Italie ?
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Alors que je me trouvais tranquillement dans ma chambre située dans la maison Winthrop, Leyna était entrée telle une furie dans celle-ci, ne prenant pas la peine de toquer à la porte d'entrée et s'étalant sauvagement sur mon lit. Un sourire taquin s'était emparé de mes lèvres alors que je lui avais gentiment fait remarquer en m’asseyant sur le bord du lit, qu'il était plus normal de frapper avant d'entrer chez les gens. « Non, et j'assume ! » Je me mis à rire un peu, laissant la réplique qui remontait ma gorge, s'échapper de mes lèvres. « Tu ne devrais pas. Imagines j'aurais été nu, ça aurait été fort embêtant. » Bien que ça n'aurait pas été la première fois qu'elle m'aurait vu en tenue d'Adam, mais fallait pas non plus pousser le bouchon trop loin. « C'était bien l'Italie ? » Elle était venue s'asseoir à côté de moi et avait posé sa main sur ma cuisse. Un sursaut s'échappa de moi malgré ma bon vouloir et je jetais un coup d'oeil à celles-ci avant de lever mon regard sur son visage. « Aussi sympathique qu'un tour en prison. Et toi qu'as-tu fais depuis que nous nous sommes parlés au Québec ? » Je devais aussi reconnaître qu'elle m'avait manqué.
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Leyna appréhendait un peu de se retrouver à nouveau seul avec Théo, il avait un don pour la déconcerter. Depuis le début de leur rencontre, en sa présence, elle perdait tous ses moyens s'en était frustrant, tout comme avec Marshall. Un truc en commun certainement, mais lequel ? Elle ne voulait pas le savoir. Elle décida de se la jouer Leyna et s'introduire sans s'annoncer ; une bien bonne surprise pour une âme en peine. Le Winthrop lui fit remarquer qu'il aurait pu être nu, ce qui la fit bien marrer. Comme si ça causait problème avec leur passé... Embêtant ? Non, j'aurais pu profiter du spectacle ! Elle rigola, peut-être était-ce un peu déplacé mais la belle n'était pas tellement reconnue pour apporter ses paroles avec le dos d'une cuillère. Avec le temps, il devait s'être habitué à ce genre de réplique salace puisque c'est le genre de chose qu'elle disait régulièrement. Suite à cela la brune s’assit près de Théo en posant une main sur sa cuisse, en guise de réconfort surtout, parce qu'elle le sentait triste. Normal sachant qu'il était séparé d'Elia... Il lui avoua que ça avait été comparable à un séjour en prison ; ça voulait donc tout dire. Disons que j'ai passé du temps avec mes amis, et j'ai aussi beaucoup réfléchis pour reprendre ma vie en main. Elle fit un petit sourire avant de détourner un peu le regard tel un enfant honteux. Leyna se souvenait de lui avoir envoyer un texto concernant ce petit moment entre eux au Québec, texto qu'elle regrettait maintenant. Heureusement il ne semblait pas s'en souvenir ! D'ailleurs je voulais te dire... Qu'il lui avait manqué ? Il le savait fort probablement, elle ne voulait pas entrer dans le trop plein d'émotion alors qu'elle était venu lui changer les idées. Qu'elle était désolée pour sa rupture ? Encore pire. T'as une mousse dans les cheveux qui gâche ton charme !
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« Embêtant ? Non, j'aurais pu profiter du spectacle ! » Tiens donc ? Sa réponse me fit presque rire à mon tour. « J'en conclus que tu me trouves sexy, si tu veux donc te rincer l'oeil. » Je lui fis un clin d'oeil alors qu'elle était venue s'asseoir à côté de moi, plaçant une de ses mains sur ma cuisse, me demandant comment s'était passé mon voyage en Italie. « Disons que j'ai passé du temps avec mes amis, et j'ai aussi beaucoup réfléchis pour reprendre ma vie en main. » Je me mis à la fixer en fronçant les sourcils. « Ah bon ? Et à quelle conclusion es-tu arrivé pour reprendre ta vie en main ? » Tout ce qui la concernait m'intéressait et je devais reconnaître que savoir comment elle voulait reprendre sa vie en main, je trouvais ça très intéressant. « D'ailleurs je voulais te dire... T'as une mousse dans les cheveux qui gâche ton charme ! » Elle...je quoi ? Humpf moi plus rien comprendre. Je lui fis un grand sourire en mode what the fuck are you telling me ? Puis je me mis à rire très franchement. Et putain, qu'est-ce que ça faisait du bien, parce que depuis ces moments prises de tête avec Elia et son absence qui me rendait fou, ainsi que tous mes problèmes, j'avais besoin de me détendre. « Ah ouais ? Ben enlèves-la moi cette "mousse". » Puis gardant un grand sourire, j'attrapais un oreiller et le lui lançais en pleine poire, en riant à pleines dents.
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Leyna appréhendait un peu de se retrouver à nouveau seul avec Théo, il avait un don pour la déconcerter. Depuis le début de leur rencontre, en sa présence, elle perdait tous ses moyens s'en était frustrant, tout comme avec Marshall. Un truc en commun certainement, mais lequel ? Elle ne voulait pas le savoir. Elle décida de se la jouer Leyna et s'introduire sans s'annoncer ; une bien bonne surprise pour une âme en peine. Le Winthrop lui fit remarquer qu'il aurait pu être nu, ce qui la fit bien marrer. Comme si ça causait problème avec leur passé... Je confirme cette conclusion à 100%, je ne vais pas m'en cacher. Elle lui fit son petit sourire dans le genre mi-coquin mi-charmeur. C'est comme dans un musée, on peut admirer les œuvres et les complimenter mais il est interdit de toucher. Cette idée ne la dérangeait pas du tout, bien au contraire. Par la suite, elle lui fit par du fait qu'elle avait profiter de son retour au Québec pour essayer de reprendre sa vie en main. Disons que ces derniers temps elle ne se reconnaissait plus, il fallait bien qu'elle fasse quelque chose pour cela, et ça semblait intéresser le vice-président rouge qui lui demanda comment elle comptait faire. La Leyna d'avant me manque. J'étais intouchable avant, jamais je pleurais et je me foutais de tout ; les gens me craignaient plus qu'ils ne me prenaient en pitié. Je veux essayer de retrouver ça sinon sa conduira à ma perte. Ouais, récemment elle était devenue trop douce et sensible, ce n'était pas elle et la brunette se devait de retrouver sa carapace. D'ailleurs, elle décida de ne pas prononcer les trucs niais qu'elle avait envie de dire à Théo, invoquant plutôt la mousse dans ses cheveux qui lui avait taper l'oeil depuis son arrivée. Il avait passer trop de temps au lit le pauvre chou. Ce dernier lui dit donc de l'enlever, juste avant de lui balancer un oreiller en plein visage en rigolant. Théophyl Di Matteo, tu viens vraiment de faire ça ? Tu va me le payer cher ! Un grand sourire se dessina sur le visage de la Dunster qui s'empara du second oreiller et lui lança dessus en guise de vengeance. Maintenant il fallait bien qu'elle se sauve sinon elle aurait droit à ses plus vilaines représailles.
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« Je confirme cette conclusion à 100%, je ne vais pas m'en cacher. » Oula, je ne sais pas pourquoi mais dans ma tête j'imaginais déjà une chatte en train de miauler. Fallait pas qu'elle m'avoue ce genre de chose cette petite, d'autant plus avec la situation dans laquelle je me trouvais. « La Leyna d'avant me manque. J'étais intouchable avant, jamais je pleurais et je me foutais de tout ; les gens me craignaient plus qu'ils ne me prenaient en pitié. Je veux essayer de retrouver ça sinon sa conduira à ma perte. » Je fronçais les sourcils en l'écoutant parler. Il est vrai que j'avais rencontré une Leyna différente de celle que j'avais sous les yeux, je ne pouvais pas me mentir la-dessus. « J'aime la Leyna que tu es devenue. Tu n'as jamais songé que tu étais peut-être bien plus humaine maintenant ? Tout le monde pleure, tout le monde est touché par quelque chose. C'est tout à fait normale. Parce qu'il faut dire qu'avant tu étais telle une petite tigresse insensible. » Je caressais ensuite sa cuisse comme si j'avais des griffes à la place des doigts tout en imitant un espèce de miaulement de chat. Faire le pitre m'aider à oublier Elia. Puis, elle m'avait dit une phrase que je n'avais pas réellement compris avant que je ne lui balance un oreiller en pleine figure en riant. « Théophyl Di Matteo, tu viens vraiment de faire ça ? Tu va me le payer cher. » Je me mis encore plus à rire comme chaque fois qu'une personne prononçait mon prénom complet pour me réprimander. Elle attrapa un autre oreiller et je me le pris à mon tour en plein sur le nez. Je riais encore alors que je me relevais, presque menaçant. « Ah ouais ? Dis-moi que tu n'as pas fait ça... » Puis je l'attrapais par la taille en un rien de temps et la soulevais dans mes bras comme si c'était une princesse avant de compter. « Et de un...et de deux...et de TROIS ! » Puis je la lançais littéralement sur le lit, lui faisant réaliser un vol plané. Puis avant qu'elle ne reprenne ses esprits, je m'étais placé au-dessus d'elle pour la chatouiller. « Alors...Mademoiselle Carlson...on déclare forfait ? »
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Leyna était un peu trop impulsive dans sa façon d'être, elle disait et faisait souvent tout ce qui lui venait en tête. C'est pourquoi elle ne se gêna pas d'avouer à son ami qu'elle le trouvait sexy,même en dépit de leur passé. En même temps, c'était pas une nouvelle nationale, elle ne serait probablement pas sortie avec lui s'il avait été répugnant quand même. Elle lui fit également part du fait qu'elle s'ennuyait de son ancienne personnalité, du temps où rien ne la touchait ; bref le temps où elle était une parfaite petite fille de riche de la Eliot House. Apparemment Théo ne partageait pas ce manque. C'est normal, oui, justement. Je veux pas être une petite fille ordinaire sensible et à qui on brise le coeur facilement. Je veux être différente, je veux qu'on se souvienne de moi. Je suis Leyna Carlson, une femme de caractère qui laissera une trace sur le monde, pas une simple Harvardienne parmi tant d'autres... C'était la première fois qu'elle faisait part de ses craintes quant au fait qu'elle ne voulait pas être oubliée. Pourtant elle craignait que cela arrive car déjà même le Winthrop l'avait remplacé par Elia. La brunette n'était pas jalouse ou quoi, juste triste de se voir disparaître à petit feu. Heureusement, avec lui, Leyna ne pouvait pas être triste bien bien longtemps car il se la jouait tel un chat avant de l'attaquer à coup d'oreiller. Vilain petit canard va ! Elle ne tarda pas à se venger de la même façon. Toutefois, étant une pauvre petite fille fragile et innocente, il était prévisible qu'elle finisse dans une situation d'infériorité à se faire chatouiller après une bascule sur le lit à se faire demander de déclarer forfait. Mais elle n'avait pas dit son dernier mot. Jamais. Je préfère encore mourir ! Elle rigola en essayant de se sortir de là malgré le fait qu'il la chatouillait. Il avait vraiment du culot d'oser s'en prendre à elle comme ça, c'est probablement parce qu'il n'avait jamais gouter à ses foudres et ça allait commencer. La jeune femme s'empara tant bien que mal d'un des coussins restant sur le lit et tentait de frapper Théo avec pour qu'il la lâche, le tout en rigolant comme une enfant de 10 ans.
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« C'est normal, oui, justement. Je veux pas être une petite fille ordinaire sensible et à qui on brise le coeur facilement. Je veux être différente, je veux qu'on se souvienne de moi. Je suis Leyna Carlson, une femme de caractère qui laissera une trace sur le monde, pas une simple Harvardienne parmi tant d'autres... »  Un sourire se peigna sur mes lèvres. Si elle n'aurait pas été amoureuse d'un autre et en couple, et moi-même amoureux d'Elia, je l'aurais probablement coupé dans son élan afin de l'embrasser comme jamais. Elle était trop mignonne. « Deviens présidente des États-Unis, tu es sur de laisser ta trace dans ce cas-là. » Je me mis un peu à rire alors que je savais qu'elle se confiait à moi, je ne pouvais pas me permettre de me moquer d'elle. «  Et saches que tu n'es pas ordinaire. Tu es une fille formidable et tout le monde le sait, même toi. Sensible ou pas, tu restes toi. Et c'est comme ça que les gens t'aime, que je t'... » Je marquais une pause, me reprenant de justesse. « Que je te vois. » Elle avait aussi fait une bourde de ce genre lorsque nous étions dans la cuisine au Québec, je ne comprenais pas pourquoi je faisais la même là maintenant. Puis nous avions commencé à nous lancer des oreillers en pleine poire et je riais, tout en l'allongeant sur le lit, la chatouillant, lui demandant de se rendre. « Jamais. Je préfère encore mourir ! » Ben voyons, ses désires étaient des ordres ! Elle s'était emparé d'un oreiller et me frappait avec en riant, si bien que moi aussi je riais comme un débile. Puis je me plaçais au-dessus d'elle, une jambe de chaque côté de son minuscule corps, attrapant ses poignets d'une main et les ramenant au-dessus de tête. Elle était totalement bloquée, je n'étais pas ceinture noire de judo pour rien. « Et maintenant qu'est-ce qu'on fait, hein ? » J'avais le sourire aux lèvres, savourant ma victoire, non sans pour autant l'écraser sous mon poids. Elle pouvait me repousser avec une grande facilité.
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