Caleb & Aidan ☼ Partenaires particuliers...

« Merci poto ! » le remerciais-je pour ses paroles gentilles car son opinion sur ma fiancée comptait énormément mais quoi de plus naturel en soit, il était mon meilleur ami et à ce titre, il me connaissait mieux que n’importe qui .Il était donc plus à même de me dire si une femme pouvait me convenir ou non. Alors, que les deux personnes m’étant chers réussissent à s’entendre, c’était tout simplement un rêve éveillé –enfin j’exagérai un peu quand même car je tournais fleur bleue là. « Attends, avec notre cul habituel, on va se faire surprendre et tout le monde va penser que l’on a viré gay et que je te demande en mariage. Remarque, ça peut être marrant et comme j’adore faire des conneries… Tu m’épouses chaton ? » rigolais-je. Oui, moi l’homme le plus froid et silencieux que la terre compte en son sein, je pouvais raconter des conneries comme tout le monde. J’étais un gros blagueur mais me dévoilais rarement en tant que tel tout simplement. Je redevins néanmoins sérieux le temps de lui demander d’être mon témoin car je ne voyais personne d’autre dans ce rôle. C’était lui ou rien. « Je savais que je pouvais compter sur toi ! » lâchais-je en me relevant légèrement pour lui claquer une bise bien virile sur la joue pour la peine. « A la tienne poto ! » surenchéris-je par la suite lorsqu’on porta un toast. « Bon allez cul sec mec… après, ça sera ma tournée… J’espère que tu es bien accroché à ton boxer car je vais te mettre minable ce soir ! Tellement minable que tu ne sauras même plus comment tu t’appelles » rigolais-je doucement en buvant mon verre de vodka cul sec. « Putain ça arrache ! »

Je serrais la main d’Aidan dans la mienne, lui retournant son regard énamouré en essayant de ne pas éclater de rire. « Tu sais que notre histoire d’amour est impossible ? Mon petit loup d’amour, je garderai le secret de notre amour jusque dans ma tombe, sache qu’il n’y aura pas sur terre, une âme qui t’aimera et te chérira plus que la mienne » déconnais-je à fond avant d’éclater de rire car bordel que ça faisait du bien de déconner et de relâcher la pression. Nous en avions besoin l’un comme l’autre. « Ecoutez le tiens ! Ce n’est pas parce que je suis casé que ma descente d’enfer en a souffert ! Je te mets minable quand tu veux poto » grognais-je piqué au vif car je restais un compétiteur dans l’âme et les défis, ça me connaissait. « Au fait, tu as mis celui avec le S de superman j’espère ?! » le taquinais-je de bon cœur avant d’hocher la tête et de commander deux doubles whiskey sans glace. « On va voir si tu as pas perdu ton endurance légendaire en jouant au docteur avec June tiens ! Tu choisiras la boisson suivante » décrétais-je l’esprit déjà entamé très légèrement mais entamé tout de même !