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you can't hide the truth.
Plus que quelques jours de cours et d'examens avant la fin de ce trimestre. Tu l'avais trouvé particulièrement exigeant, celui-là. Autant par les cours que par tout le reste. Tu avais passé plus que la moitié de ton temps à faire des recherches sur les Di Fabio et à espionner ton demi-frère à son insu, pas encore assez courageuse pour aller l'aborder directement. Le fait est que tu voulais simplement être sûre et certaine que ce soit bien lui et... D'une part, tu voulais éviter qu'il le prenne mal d'apprendre qu'il a une grande demie-soeur, issu d'une tromperie. Tu voulais tâter le terrain, essayer de prévoir sa réaction. Et pour se faire, tu avais réussis à dénicher le prénom de sa copine actuelle. À vrai dire, ça n'avait pas été si compliqué, à la Eliot, tout le monde en parlait. Ça ne t'avait donc pas prit grand temps avant de mettre la main sur ses infos. Si bien que quelques jours après avoir su qui elle était, tu lui avais fixé rendez-vous au grand hall. C'était un lieu calme, sûr. Un endroit où vous seriez loin de tous les regards indiscrets qui voudraient se mêler de ce qui ne les regarde pas. Qui plus est, tu étais un peu plus à l'aise de la rencontrer là, plutôt que dans l'une ou l'autre de vos maisons. La jeune femme étant une Mather, tu ne voulais pas trop qu'on te voit traîner avec une verte... Même si elle était ladite copine d'Elios, n'empêche que c'est une Mather quand même... Vers les quinze heure, tu arrivas dans le grand hall et finit par t'asseoir sur un banc. Feldt n'était pas encore arrivée... C'était digne d'une Mather, ça. La ponctualité, ce n'est pas dans leurs valeurs. Tu fixais de temps en temps ta montre, signe que ça t'emmerdait royalement d'attendre après elle. Tu avais d'autres choses à faire, après tout. Comme préparer tes examens... Ou encore aller magasiner en ligne tes cadeaux de Noël... Alors que tu t'apprêtais à te lever pour retourner d'où tu venais, tu croisas du regard une blonde qui semblait visiblement ne pas savoir pourquoi elle était là. Tu en conclus donc que perdue comme elle était, il devait sans doute s'agir de ladite copine. Tu te levas, pris ton sac et alla vers elle. « On voit que la ponctualité n'est pas dans tes cordes ! » dis-tu en précisant qu'elle avait vingt minutes de retard.
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
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