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NOTHING IS WHAT IT SEEMS ⊹ Salomiah

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Nothing is what it seems
w/ Salomée & Isaiah

C'était l'occasion et je n'étais pas d'humeur à en laisser passer ne serais-ce qu'une seule. Peu importe si pour cela il fallait que j'enfile un smoking et que je pointe le nez dehors avec un masque. Je n'avais pas mis mon père au courant de mes projets du soir, de peur qu'il ne me lâche plus avec ça, encore plus en cas d'échec. Il ne cessait déjà pas de m'appeler pour que je le tienne au courant, je n'allais pas lui rajouter d'autres raisons d'alimenter sa curiosité à propos de ce que je pouvais bien trafiquer pour mener à bien la mission qu'il m'avait confié. Je n'étais pas d'humeur à lui conter tous les évènements de ma vie depuis septembre pour qu'il soit en mesure de décortiquer le moindre de mes gestes. Il était trop pointilleux, éternellement insatisfait et mes épaules pouvaient soutenir beaucoup, mais ce poids inutile ne me tentait pas des masses. Je ne perdais pas de vue mon objectif, là était l'important. Rien ne comptait d'autres. Je quitta mon appartement alors que la nuit était déjà bien avancée. Je ne me sentais pas d'humeur particulièrement fêtarde, mais me connaissant, un verre suffirait à me rendre plus vivable. Naturellement, il n'allait pas trop falloir que je sois saoul pour avancer dans ma mission. Il fallait que je reste mettre de mon corps. Une chance que je tienne bien l'alcool. Elle allait être là ce soir. J'avais suffisamment fouiner pour m'en assurer. Ca aurait été vraiment trop bête que je me sois déplacé pour rien. Un bal masqué. Humf. Idée débile. Il allait falloir que je la repère. Il ne me fallut pas bien longtemps pour atteindre le lieu de la soirée et je m'engouffrais à l'intérieur sans m'éterniser davantage dehors. Au moins, ce n'était pas aussi bondé que ça aurait put l'être et le code vestimentaire permettait de rapidement repérer les jeunes femmes. Enfilant mon masque, jusque là resté dans ma main, je m'enfonça un peu plus dans la foule en ignorant la chaleur ambiante. Je n'étais pas très libre de mes mouvements, oppressé de ça et là par les gens m'entourant et ça ne me réjouissait pas beaucoup. J'avais besoin de mon espace vital et là, j'en manquais un peu. Je commençais à croire que je n'allais jamais la repérer pour ne l'avoir vue qu'en photo lorsqu'elle apparut dans mon champ de vision. Elle était masquée et bougeait tant et si bien qu'elle ne cessait d'apparaître et de disparaître entre deux corps, mais je ne laissais pas le doute m'envahir. Je m'efforça de la suivre tant bien que mal du regard en fendant la foule tant bien que mal, me dessinant un chemin étroit, effacé au fil de mes pas. Je songeais à la façon de l'aborder, tout en sachant pertinemment que je n'allais pas avoir beaucoup de temps pour réfléchir. Lorsqu'elle cessa enfin de bouger un peu, je m'exécuta, la rejoignant de ma démarche habituelle, bien que nettement plus maladroite, vu que je ne cessais d'être bousculé par des gens visiblement déjà saouls. Bonne soirée, non ? Lançais-je, en la gratifiant d'un de mes plus beaux sourires.


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/w Isaiah and Salomée

Tu semblais plongé dans un rêve, drogue et féerie. C'était ton univers. Une larme dévala tes joues, elle roula comme sur une pente où les fissures de ton fond de teint se gratifiaient de quelques peaux sèches. Et encore, encore et encore, elle roula, dessinant une trace limpide sur ta couleur rose, elle acheva son destin en s'écrasant aux coins de tes lèvres. Tu les mordillas, te tortillant dans tous les sens, sous le rythme d'une musique au rythme enjambé, tu entonnas des pas peu familier, il n y avait que l'alcool pour te tordre de cette douleur intestinale, ce surplus d'excitation, ce genre de sentiment nouveau que tu ne connais pas encore. Et tu les vois tous te tenir compagnie, des hommes tout aussi peu familier, des têtes de pseudo-menteurs, des drogués, des dealers peut-être...Tu te tortilles, tes cheveux bruns bouclés qui dansent au rythme de la musique et tu risques presque de tomber. Trop de candeur, trop de bruits qui résonnent comme un tambour dans ton oreille, qui te brusquent, qui t'empêchent de respirer. Et tu meurs, là, comme ça, alors tu te bouscules quelques instants à des silhouettes, tu veux sortir d'ici. Ce n'est pas toi, ce masque sur tes yeux, ces traits rouges qui se dessinent en une courbe argentée autour de tes yeux, ta robe noire qui vient se coller à tes cuisses. Tu es plus que ça, tu n'es la princesse de la nuit. Mais, c'est alors que tu veux partir, sortir de cette euphorie, qu'on te frôle,...quelqu'un te susurre quelque chose, tu as du mal à entendre...mais il te sourit et tu es à moitié bourrée, à moitié susceptible...Vous êtes qui ? ...le prince charmant envoyé des cieux pour seule mission, me draguer en pleine fête ?... tu rigoles, c'est le discours qui les font peur... A qui, a quoi ? Bah aux hommes !...Tu passes une main sur tes lèvres et tu t'approches du bar, tu t'accoudes à la table pour reprendre tes esprits, tu t'assis ensuite sur le siège en hauteur avant de regarder par-dessus ton épaule droite. Le jeune homme était beau, propre sur lui avec un regard perçant...Il était tout à fait ton genre, même un peu trop. Mais, c'était à lui de faire ses preuves, d'attraper ton filet, se laisser tomber dans ton jeu, alors tu pourrais peut-être accepter la séduction.
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C'était un peu une claque en pleine figure de la voir enfin, en vrai. J'avais vu des photos, de nombreuses en photos, certaines que j'avais trouvé facilement, en tapant les bons mots clés sur le clavier de mon pc, d'autres que mon père m'avait filé avec son habituel sourire carnassier et d'autres encores que j'avais recherché moi-même, prenant du temps alors que j'aurais put faire quelque chose... De plus drôle. Et là, je l'avais devant moi. Pour tout dire, elle m'offrait un sacré spectacle. Dès lorsqu'elle ouvrit la bouche, je n'eut plus à me forcer beaucoup pour lui faire un sourire dévoilant chacune de mes dents. Elle était défoncée. Bon sang, c'était trop facile. Les filles étaient manipulables lorsqu'elles n'avaient plus les idées claires, encore plus celles qui dansent en passant de bras en bas, le regard vide, comme d'or et déjà dans leur lit, mais techniquement encore là, au coeur d'une soirée. Et c'était précisément ce que j'avais besoin qu'elle soit : manipulable. Peut-être que mon père allait enfin réussir à me formuler un compliment lorsque je l'appellerais demain. Enfin, j'essayais de pas faire de plans sur la comète. Les filles saoules sont également imprévisibles et il aurait bien simple, par inadvertance de la laisser me filer entre mes doigts. Elle était trop instable, trop susceptible de disparaître dés l'or que je décollerais mon regard d'elle. Il fallait que je la garde à l'oeil. Je ne pouvais pas me permettre de penser à quoi que ce soit d'autre ce soir. Sa phrase me fit esquisser un sourire plus forcé. Mouais, si elle savait combien elle était loin. Son rire avait quelque chose de mélodieux et d'agaçant et puis sa voix raillait un peu. Ouais, elle était vraiment pétée. Tu ne m'as pas tellement l'air d'être une princesse en détresse fis-je remarquer d'une voix doucereuse. J'essayais même pas de faire dans la subtilité, cherchant totalement à la caresser dans le sens du poil. Bah, elle allait sans doute pas s'en souvenir à son réveil demain matin. Dans le fond si, avec son air perdu, elle avait l'air d'une princesse en détresse, mais on rentre pas dans les bonnes grâces d'une fille en la comparant à une épave. Elle se remit rapidement à bouger, traçant un chemin jusqu'au bar. Je la suivais, juste derrière, mon corps frôlant presque le sien. En même temps, j'avais le sentiment que tout le monde touchait tout le monde dans cet endroit. Il y avait des mains baladeuses, l'une d'elle venait même de me toucher le derrière. Hum. J'étais peut-être pas la personne la moins subtile du coin ce soir. Enfin, je ne lâchais pas Salomée, me tenant juste derrière alors qu'elle se perchait sur un tabouret, mon visage si près d'elle qu'elle devait sentir mon souffle dans son coup. Je quitta ma place pour m'en constituer une près d'elle, afin de pouvoir avoir une meilleure vue, enfin, différente. Je m'appelle Isaiah repris-je, la dévorant des yeux. Je devais être terriblement lourd, mais peu importe. Je m'en moquais.


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/w Isaiah and Salomée

Tu ne daignas pas le regarder, tu avais tellement de choses dans ta tête. Tu avais l'impression qu'il était un joueur, ce genre de type qui te prend une nuit dans son lit et qui t'oublie...Je m'appelle Isaiah... Son souffle se caressa à ta peau, un soupçon de désir émanait de lui... Joli prénom...dis-tu en souriant, tu l'évitais du regard, peut-être parce qu'il avait en lui ce petit quelque chose qui le rendait irrésistible. Tu n'aimais pas ne pas avoir d'emprise et perdre le contrôle. Tu poussas alors tes coudes un peu plus loin de lui, en détournant ton siège du sien en soupirant. Tu observas quelques instants la piste en passant un doigt entre tes dents. Les gens dansaient, ils s'amusaient et toi, tu te reposais là. Ton garde-du-corps un peu plus loin te lança un regard qui te faisait comprendre qu'il te surveillait au cas où ce gigolo irait plus loin. Tu passas une main dans ta chevelure brune. Le son de cette boite te faisait mal aux oreilles, tu avais besoin de sortir d'ici, tellement. Tu te calmas quelques instants puis tu te tournas vers lui, il semblait collé à toi, d'ailleurs tu sentais son souffle dans son cou. Tu te retrouvas face à lui, vous étiez proche et tu te sentais mal à l'aise, son regard te captiva, pendant quelques secondes tu l'observas puis tu baissas tes yeux...Salomée...tu chuchotas quelques peu hésitante, avant de poser une main sur tes lèvres pour ne pas rire, tu croisas son regard et il semblait te dévorer, comme s'il n'avait jamais vu de femmes de sa vie...vous pourrez arrêter de me regarder comme ça, t'exclamais-je toute timide, tu passas encore une main dans tes cheveux pour rapprocher ton visage de son oreille...c'est gênant, vous savez. Puis, tu t'éloignas de lui en te relevant de ton siège pour commander à boire, ...un mojito s'il vous plait...


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Je ne cessais de sourire et je n'avais pas mal de devoir ainsi en afficher un continuel. J'avais l'habitude de battre les cartes et de jouer les miennes. C'était un sport à par entière et les calories, je les brulais en affichant ce sourire un peu bêbête mais qui faisait son petit effet. Je ne manquais pas de confiance en moi et encore moins en mon physique. Je n'avais pas honte de l'utiliser : il m'appartenait et il aurait été bien stupide de ma part de ne pas user de chacun de mes atouts. J'étais vraiment pas un garçon stupide, nan. Elle se détourna un peu de moi. Soit je la saoulais soit elle était mal-à-l'aise, je m'en moquais un peu, j'allais pas décamper pour autant. C'était pas dans mes cordes, pas en ce moment. Au bout de quelques instants elle me refit face, me délivrant à son tour l'information de ses parents. Rien de bien nouveau sous le soleil, même si naturellement, elle le savait pas et j'allais sûrement pas le lui dire. Elle était définitivement à l'ouest, entre l'hilarité, la timidité. Elle savait pas sur quel pied danser. Je ne pouvais pas m'empêcher de la trouver foncièrement amusante, ainsi. En même temps, elle avait un petit truc qui la rendait mignonne. En même temps, les gens ici n'étaient pas vraiment qualifiables de "mignons" alors forcément, elle sortait du lot à mes yeux. Tout d'un coup, elle me demanda carrément de cesser de la regarder. Visiblement ça la rendait mal-à-l'aise d'être ainsi, l'objet de toute mon attention. Je détourna un peu le regard, amusé par sa réaction. Pardon, je voulais pas te mettre mal-à-l'aise mouais, ou pas. Si, en fait ça m'amusait un peu, mais bon. J'allais pas le lui avouer. Je l'observa du coin de l'oeil, m'efforçant d'être plus subtil, histoire de pas la faire fuir. Fallait que je me surveille un peu. Elle se commanda à boire, j'arqua un sourcil. Hum, elle avait déjà sa dose à mon avis, mais qui étais-je pour l'en priver. J'étais ni son père, ni son frère. Heureusement, ça aurait été foutrement bizarre. Tu es étudiante ? Demandais-je, feignant de ne pas savoir déjà la réponse à cette question.


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Pardon, je voulais pas te mettre mal-à-l'aise. Ben, oui... Il te lança encore un regard et tu souriais, il t'amusait vraiment. Isaiah avait ce quelque chose d'intrigant. Tu pris une gorgée de ce mojito que tu avais commandé en l'observant...étudiante ?...tu reposas ensuite le verre...ne sommes-nous pas à une fête pour les étudiants ?... Tu lui fis un sourire un brin provocateur puis tu sortis ta pochette y cherchant ton porte-feuille. Tu en ressortis un billet que tu déposas...vous pouvez prendre la monnaie restante...Tu n'aimais pas te mettre à calculer, le barman pouvait prendre le reste de toute façon le billet n'avait pas une valeur si importante. Isaiah te regarda d'une manière étrange, comme s'il cherchait quelque chose et comme si tu en détenais la réponse. Tu passas une main innocente sur ton collier en argent, une croix toute simple qui désignait tes croyances, elle était incrustée de quelques diamants. Puis, tu le regardas subjugué, l'alcool te montant à la tête, toi perdant la raison...Et vous ? dis-tu en te rasseyant sur ton siège, tu t'appuyas à son épaule pour ne pas tomber, tu avais l'impression de ne plus te contenir, ton corps n'était plus ton bateau, tu n'en étais plus son capitaine...vous êtes à la recherche de quelque chose ?... L'alcool envahissait tes pensées, tes actes devenaient étrange, toi qui priait pour ne pas te retrouver dans le lit d'un inconnu, c'était peine perdue...comme d'une conquête d'un soir?...Tu savais que la plupart des hommes venaient ici pour quelque chose et visiblement, il devait avoir la même pensée. Tu posas une main sur ton front, tu avais très chaud et tu ne tenais vraiment plus l'alcool...j'ai besoin de prendre l'air...Tu te relevas en prenant ta pochette, tu tentas de sortir de la boite en forçant le pas, mais tu tombas au sol en posant tes mains sur tes yeux.


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Elle était défoncée, mais elle avait pas tord. J'acquiesça d'un air d'excuse pour cette question un peu bateau du coup. Pour ma défense, il fallait que je trouve des sujets de conversation et dans cette ambiance, avec elle dans cet état, c'était pas le truc le plus drôle que j'ai jamais fait. J'étais pas d'humeur à faire preuve d'originalité, préférant brandir la carte du trop plein de confiance en soit. Elle fila un billet au barman. Bon sang, elle lui donnait beaucoup. Et une autre qui avait grandit avec la croyance que les billets verts poussent sur les arbres, une ! Petite fille trop gâtée. Enfin, tant mieux pour le mec derrière le comptoir. Je détacha mon attention de son incapacité à comprendre la valeur de l'argent. Je l'avais enfin remarqué : ce fameux collier, mainte fois décris par mon père alors que dans son regard brillait une étincelle malveillante et assoiffée de vengeance, bien en évidence. J'aurais put le lui arracher, mais j'étais tout de même nettement plus subtile que ça, de plus, il était probable qu'elle soit surveillée. Il s'agissait d'une figure publique après tout. Avoir des gestes trop impulsifs reviendraient alors à me tirer une balle dans le pied. Malgré tout, je resta là, figé à cette contemplation. C'était tout ce dont j'avais besoin pour satisfaire mon père et pour rentrer à Yale aussi. Pour retrouver une vie qui ne soit pas basée sur une mission n'ayant pas forcément queue ou tête à mes yeux. Elle me posa une question, me tirant de mes pensées et je redressa un regard un peu troublé vers elle. Oui, j'étudie à Harvard. Repris-je en m'efforçant de retrouver l'étendue de mon assurance habituelle. Elle reprit la parole si je recherchais un coup d'un soir. Ah. J'étais un mec, j'aurais rien contre, mais c'était pas le but premier de ma présence. Et puis c'était pas très juste, profiter d'une fille dans cet état. (En même temps, ça l'était pas non plus de lui voler des biens, mais j'avais jamais prétendu être un saint non plus) J'allais répondre une réponse entre le gentlemen et le garçon rentre-dedans, mais elle me coupa, manifestant son besoin de sortir. Génial, j'aurais rien contre un peur d'air frais. Ouais, elle allait pas se débarrasser de moi comme ça. Me calquant sur ses gestes, je la suivi dans la foule, un bras vers elle, comme pour ne pas la perdre de vue. C'était pas super pratique je vous l'accorde, m'enfin, je la vis tomber. Brusquement, comme si ses jambes avaient cessées de la tenir brusquement. Je la contourna d'un pas et lui tendit ma main tout en m'apprêtant d'or et déjà à enrouler un bras autour d'elle pour la soutenir. J'aurais put la porter facilement, elle devait pas être bien lourde, mais c'était peut-être de trop, non ? Prend ma main et ne la lâche pas. Lui intimais-je en efforçant d'y mettre une maigre dose de douceur. Je vais t'aider à sortir de là.


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Prend ma main et ne la lâche pas...tu hoches la tête puis tu attrapes sa main, tu préfères encore lui faire confiance...Je vais t'aider à sortir de là. Pourquoi est-il si attentionné ? Ou veux-t-il t'emmener ? Que te veux-t-il tant de questions qui te trottent la tête, il aurait pu tout simplement te laisser là, tu te serrais tout aussi bien débrouillé. De loin, tu vois ton garde-du-corps qui s'approche, tu lui fais signe de se tenir à carreaux, que tout va bien. Il semble ronchonner, il a toujours été comme ça, un peu trop protecteur, ton père l'a mis à tes côtés, il semblait inquiet de te laisser partir aux USA pour une raison que tu ignorais. Il trouvait qu'il y avait un taux de crimes très élevé, mais tu avais réussi à lui faire changer d'avis. Il te pousse vers la sortie, une main derrière ton dos, elle est douce et t'apaises, c'est peut-être comme ça qu'ils se comportent tous, eux les hommes, quand ils veulent quelque chose. Tu sens un grand vent d'air frais te toucher violemment, il parcourt tes cheveux, tes vêtements. Ça fait tellement de bien de retrouver un peu d'air frais, ça te rafraîchit les neurones. Tu sors toute souriante et tu lâches la main d'Isaiah, tu tournes sur toi-même lorsque tu aperçois qu'il y a de la neige partout, des flocons ont eu le temps de tomber et de recouvrir toute la plateforme...regarde !, dis-tu en désignant le ciel noir parsemé d'étoile, tu ne sais pas depuis combien de temps tu es dans cette salle, mais sans doute depuis plusieurs heures, ...il neige...tu as peut-être l'air enfantine, peut-être que ses étoiles qui illuminent ton regard te rend adorable et que tu ne t'en rends toujours pas compte, peut-être qu'il n y a que toi qui aime ça, les flocons, l'esprit de Noël. Mais, qu'est-ce que tu aimes les flocons et la neige ! Ö ça te rappelle le Danemark, les chocolats chauds, les beignets mous,... tu t'avances vers lui tout doucement, tu commences à avoir froid...brrr, il gèle,...Puis tu le toises doucement en basculant ta tête sur le côté de ton épaule droite...tu t'approches encore et encore de lui...Isaiah, c'est cela ?...vous me semblez venir d'ailleurs...nouveau par ici ?
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C'est sans encombre que j'arrive à la sortir de là. Avec ma main je la pousse gentiment, nous creusant un chemin dans la foule, sans jamais lâcher sa main de peur de la voir disparaître entre deux gens. Ce serait facile dans un endroit avec tant de gens. J'éprouve un vaste soulagement quand elle pousse la porte et qu'on s'engouffre tout les deux par celle-ci, nous retrouvant à l'extérieur. La fraicheur me fait l'effet d'un coup de fouet, mais ça a du bon. C'est presque agréable, enfin, après le choc passé, ça l'est même carrément. Je déteste être opprimé ainsi et je prend conscience de combien l'air frais m'a manqué. Enfin, je ne manifeste pas ma joie en lançant qu'il neige (hum, j'ai pas besoin d'elle pour le remarquer, le monde qui s'est recouvert d'un épais manteau de blanc et un indice qui me suffit) et en tournoyant sur moi-même. Je le faisais peut-être quand j'étais gosse, mais je ne le suis plus. En revanche, je sourit, un sourire moins forcé, carrément un sourire sincère en fait et je me déraidis un peu, de toute façon son attention à elle est ailleurs. J'ai toujours adoré la neige. Je n'aime pas la pluie, c'est chiant et déprimant. J'adore le soleil, car tout m'a l'air moins conséquent lorsqu'il rayonne dans le ciel. J'aime les extrêmes. On se refait pas. C'est un joli spectacle que j'ai devant les yeux : la neige tout d'abord, légère et gracile. Et puis Salomée, bien sûr. Je suis à des kilomètres d'elle, sur précisément tous les points et à la voir ainsi tourner sur elle-même comme une fillette émerveillée, j'ai toutes les peines à concevoir qu'elle puisse vraiment être la fille de cet homme que mon père m'a dépeint comme étant en monstre. Cet homme qui a mit le mien derrière des barreaux, faisant rouler des larmes sur les joues ma mère et m'obligeant à me rendre en terrains peu avenants. Je ne sais pas ce que j'imaginais de Salomée : qu'elle soit monstrueuse peut-être ? Qu'elle soit la méchante ? Mais elle n'en avait pas les airs et dans le fond, ça m'emmerdait un peu. Elle cesse soudain, comme se rendant compte qu'elle est pas assez couverte pour ce petit caprice du temps. En homme bien élevé, j'enlève ma veste sans sourciller et la lui donne. Tiens, tu vas attraper froid. J'allais pas avoir tellement chaud en chemise, mais j'étais l'homme, j'étais sensé être serviable. Elle s'approche, avec un regard un peu étrange. Elle reprend du poil de la bête, j'ai l'impression. Je lui renvoi un sourire rayonnant. Oui, je suis arrivé en septembre, pour continuer mes études. Répondis-je en restant volontairement vague à souhait.


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/w Isaiah and Salomée

Tiens, tu vas attraper froid. Tout ça à cause d'une remarque négligée, il te passe sa veste avec ce quelque chose d'agréable dans la voix, un quelque chose que tu n'entends pas souvent. Il te la pose sur tes épaules comme à une princesse, il est polie, courtois, un peu taquin sur les bords. Mais, il est respectueux. Sa veste te réchauffe tandis qu'il devient encore plus blanc que la neige que son nez devient rouge et ses doigts tout fripés. Quel gentleman ! Accepter de se les geler pour toi, quel inconnu ferait cela ? Pourquoi autant d'amour à offrir dans un monde d'hypocrisie ? Ça te semble surfait, ça te fait presque peur. Et avant que tu ne dis quoi que ce soit, il continue en répondant à ta question...Oui, je suis arrivé en septembre, pour continuer mes études... Il reste toujours mystérieux, le gars brun qui te toise et qui ne dit pas n'en plus beaucoup de choses sur lui...quel genre d'étude ?... dis-tu en l'interrogeant du regard, mais tu sens ton portable vibrer dans ta pochette à main. Tu vois un message qui dit "regarde à travers la vitre de la porte"...Excuse-moi...Tu t'approches pour remarquer quelques mètres plus loin, ton garde-du-corps te fait signe, ce signe qui veut tout dire, "paparazzis..." il y a des paparazzis dans le coin, tu prends la main du jeune homme parce que tu n'as pas le temps de penser et qu'il faut faire vite. Ce sont des vautours qui feront tout pour capturer les moments les plus embarrassants. Demain, le jeune homme risquerait de voir sa tête dans tous les journaux ou scoops du matin... Il ne pourrait plus rentrer dans la boite, les autres se feraient des idées. Ton garde-du-corps va tenter de retenir les paparazzis, mais ceux-ci sont trop malins, alors faut faire vite. Tu le tires...faut qu'on s'en aille, je t'expliquerais après... Tu lui prends la main parce que tu connais la boite. L'endroit où vous vous trouvez est une petite terrasse à l'air libre, tu enlèves tes escarpins et tu passes au-dessus de la barre de protection. Heureusement, vous n'êtes qu'au premier étage et ce n'est pas si haut que ça, alors tu sautes. Tu lui fais signe de faire de même et ça te fait rire, parce qu'il a l'air de s'être embarqué dans une histoire impossible. Ce genre d'histoire qui vous débouche sur une petite ruelle abandonnée et vous vous devez de descendre rapidement. Vous courez et vous vous y enfoncez ... Il y a un bar dans cette rue, il a l'air abandonné, on attendra là, ...mon garde du corps viendra nous chercher... Puis, tu passes une main innocente sur tes lèvres...fin, je-je veux dire..un ami...mais, c'est trop tard.
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