Max&Thaïs + we're classy & we know it !

Max & Thaïs

Okay, East Coast Grill n’était pas la Rolls Royce des restaurants mais à sa décharge, Thaïs faisait selon ses maigres moyens et en ce début de soirée, elle attendait à une table qu’elle avait réservée son acolyte musical le plus assidu. Deux ans déjà qu’ils avaient ravis les oreilles de très nombreux amateurs de musique, mais si la jolie irlandaise s’avérait être extrêmement douée en piano, ce n’était rien en comparaison de la voix d’ange de Max. C’est qu’il en avait des groupies, celui-ci ! Bah, ce n’est pas Thaïs qui risquait d’en prendre ombrage car elle s’amusait de sa cote et même ce soir, elle était prête à prendre des paris, comme à son habitude, sur le nombre de nénettes qui allait défaillir sur son passage. Un vrai tombeur, ce Max ! Mais cela n’avait pas empêché Thaïs de mettre une jolie robe et de l’attendre patiemment à leur future table, ayant déjà commandé une bouteille de champagne histoire de le sabrer et fêter dignement cet anniversaire. « Tu sais que je reconnais ton pas à trois kilomètres ? » s’amusa-t-elle avant de ne se lever pour lui claquer une bise sur chaque joue, comme à chaque fois qu’ils se voyaient. Elle n’avait aucune raison de ne pas être tactile envers lui, après tout, ils étaient proches depuis le temps ! Au moins, elle restait certaine qu’il ne se moquerait jamais de son handicap et qu’elle n’avait pas à feindre en sa présence. « J’espère que ce lieu modeste te convient… j’avais envie de t’inviter ailleurs mais y’a pas marqué « richarde » sur mon front, hélas ! » plaisanta-t-elle avant d’éclater de rire. « Tu t’es fait beau pour l’occasion au moins ? »

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Thaïs & Max

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Et merde ! Déjà 18h30 ! Ce soir j'avais rendez-vous avec ma pianiste préférée et je ne pouvais me permettre d'être en retard. Je me leva d'un coup, poussant un peu la fille qui étais dans mon lit : celle-ci dormait encore. Je la réveilla doucement en lui faisant une petite bise sur la joue et en caressant ses cheveux : "Aller ma belle : debout !". Je devais prendre ma douche vite fait et me préparer : j'allais tout de même me faire (encore plus) beau pour l'occasion ! J'expliqua donc à la jeune femme blonde qu'elle devait partir mais que j'allais sous la douche et que je lui enverrais un message ou l’appellerai. Je n'avais vraiment pas le temps !
Une fois ma douche prise, je me dépêcha de prendre une chemise blanche et un jean bleu marine, le tout assorti d'une veste noire ainsi que de chaussures noires. Il ne faisait vraiment pas chaud dehors, mais je préférait encore mourir de froid plutôt que de porter un bonnet ou des gants, l'écharpe ne me gênait pas elle, du moment qu'elle était simple et plutôt fine. J'attrapa d'ailleurs la mienne à la dernière minute avant d'attraper mon sac et de sortir de ma chambre avant de claquer ma porte. Sur le chemin du restaurant, je croisa Jenny, ma voisine de chambre à la Lowell House, lui fit la bise avant de partir, la petite brunette était vraiment gentille.
Une fois arrivé là-bas, je m'approcha tranquillement de la table où se trouvait Thaïs :« Tu sais que je reconnais ton pas à trois kilomètres ? ». Elle n'en manquait pas une pour me surprendre : j'étais incapable de reconnaître une personnes grâce à son pas personnellement ! Un large sourire s'afficha alors sur mon visage. Elle se leva alors pour me faire la bise : et dire que ça faisait déjà deux ans qu'on se connaissait ! « J’espère que ce lieu modeste te convient… j’avais envie de t’inviter ailleurs mais y’a pas marqué « richarde » sur mon front, hélas ! ». Je laissa sortir un petit "Bien sur" avant de rire. Le serveur s'approcha alors de la table pour prendre nos commandes, ne sachant pas quoi prendre et n'ayant jamais été compliqué en cuisine, je commanda le plat du jour. « Tu t’es fait beau pour l’occasion au moins ? ». Je fit alors signe de m'indigner : "Oh ! Parce que je ne suis pas beau habituellement ?!" Je me leva, me faisant me remarquer de tout le monde avant de sortir : "J'ai une chemise blanche, assortit à un jean bleu marine, des chaussures noires assortit à ma veste et à mon écharpe !". Bien sur, je l'avais fait exprès : j’entendais le commentaire de filles derrière moi du genre "qu'il est beau" ou bien encore "mais quel âge il a ? Parce qu'il me plaît celui-là !". Repartir avec une fille ce soir ne me gênait en rien, bien au contraire ! J'essayais de traiter Thaïs le plus normalement possible, je n'aimais pas avoir pitié des gens et j'étais quasiment sur qu'elle n’aimait pas qu'on ait pitié d'elle. Je la traitait alors comme n'importe qui tout en faisait attention à ne pas faire de remarque blessante ou de taquinerie un peu trop poussées.

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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA

(On dirait que c'est long, mais c'est grâce à la présentation ! Max&Thaïs + we're classy & we know it ! 1001568715

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Max & Thaïs

Dans la famille « je suis beau et je le sais » je voudrais Max, Max et… Max ? Mais sa réplique fit aussitôt éclater Thaïs de rire, car elle n’en n’attendait pas moins de sa part. Elle l’entendit se lever, lui détaillant l’intégralité de sa tenue avant d’être aussitôt remarqué par de nombreuses midinettes manifestement en manque d’affection et qui ne devaient pas le lâcher du regard… ou d’ailleurs, au choix. Quoi qu’il en soit, pour la beauté de la chose, elle afficha un air presque sérieux avant de répondre d’une voix ne l’étant pas moins : « Toi, pas beau ? Putain alors il faut prescrire d’urgence une paire de lunettes à toutes tes conquêtes parce qu’elles sont miro comme pas deux ! Bien sûr que t’es beau Max, t’es le plus beau, ça te vas mieux comme ça ? » ne put-elle décemment s’empêcher de répliquer vers la fin, retenant le rire qui chauffait avant de ne se lever à son tour, ne remarquant pas cette fois-ci les remarques masculines qui allaient bon train à son attention. Si Max avait un sex-appeal n’étant plus à prouver, c’était également le cas de la jolie blonde, à ceci près qu’elle n’en n’avait, la plupart du temps, aucunement conscience. « Moi j’ai mis une jolie robe d’un blanc pur, des chaussures argentées assorties à mon sac à main ! Je ne vais pas te faire l’honneur de te décrire mes sous-vêtements, hein, on est à table quand même ! » Le pire, c’est que Thaïs singeait volontiers son handicap, se rasseyant sur ses paroles avant de ne servir elle-même deux flûtes de champagne sans même en renverser une goutte : pour la petite histoire, elle s’était entraînée toute la journée avec un verre de flotte… sait-on jamais, ce genre d’apprentissage peut toujours être utile ! « On va oublier ton emploi du temps de ministre et toutes ces femmes que tu ne rappelles jamais – d’ailleurs derrière toi y’en a une, c’est limite s’il faut pas l’éventer, pour se concentrer sur l’essentiel : à toi, à ton talent et à notre duo de la mort qui tue ! »

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Thaïs & Max

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Après la réponse de ma partenaire, ma fierté ne pouvais que grandir : « Toi, pas beau ? Putain alors il faut prescrire d’urgence une paire de lunettes à toutes tes conquêtes parce qu’elles sont miro comme pas deux ! Bien sûr que t’es beau Max, t’es le plus beau, ça te vas mieux comme ça ? ». Après tout, c'était vrai, j'étais beau et j'en profitais pour sortir avec le plus de nanas possible, sans pour autant être un goujat ! Je n'étais jamais sérieusement sortit avec une fille puisqu'avant la bombe, j'étais plutôt du genre coincé du cul. Malheureusement pour moi, la jolie blonde me vola vite la vedette lorsqu'elle se leva quoi que ... On entendait les remarques masculines qui jasaient derrière : j'avais garder mon public, elle avait juste le sien ! On aurait dit deux stars de cinémas dans un restaurant plein de paparazzis. « Moi j’ai mis une jolie robe d’un blanc pur, des chaussures argentées assorties à mon sac à main ! Je ne vais pas te faire l’honneur de te décrire mes sous-vêtements, hein, on est à table quand même ! ». Excellent ! Elle était juste hilarante ! Pour insister un peu plus sur la chose, je la taquina un peu : "Mais pourquoi pas ?". Gaffe, j'avais oublié qu'on était encore debout et qu'on se donnait en spectacle. La belle blonde versa alors dans deux flûtes du champagne digne d'un pro pour ensuite me passer une coupe. J'étais carrément étonné ! « On va oublier ton emploi du temps de ministre et toutes ces femmes que tu ne rappelles jamais – d’ailleurs derrière toi y’en a une, c’est limite s’il faut pas l’éventer, pour se concentrer sur l’essentiel : à toi, à ton talent et à notre duo de la mort qui tue ! ». Je leva mon verre alors et trinqua alors avec le jeune femme avant de boire une gorgée, poser mon verre et l'inviter à s’asseoir. Je lui tira sa chaise comme dans les films avant de retourner à ma place tout en faisant quelques clins d’œils à mes groupies. "Sinon mamzelle, comment ça va en ce moment ?" Je fit une petite pose, et entre deux gorgées je continua : "Parce qu'on a pas trop le temps de se voir."

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Max & Thaïs

« Fais gaffe si tu me dis chiche j’te fais une description détaillée ! » Il ne fallait pas oublier, bien que Max ne soit pas forcément en mesure de le savoir, que Thaïs était la pire folle de la création avant de perdre la vue. Elle enchaînait les courses de voiture à grande vitesse, faisait du saut à l’élastique, de l’escalade, ne conduisait pas une voiture dans la vie de tous les jours mais une moto sportive avec laquelle elle avait connu quelques roads trips des plus mémorables… bref, elle n’était jamais rassasiée niveau défi. Cela ne pouvait plus être le cas maintenant, et sûrement serait-ce son plus grand regret. Impossible de poursuivre sur cette voie sans être diablement dépendante de quelqu’un et ça, diable que c’était dur à encaisser pour quelqu’un comme Thaïs. Mais cela ne l’empêchait pas de faire son handicap une force, de gommer chacune de ses faiblesses à sa façon et de conserver par la même occasion ce tempérament unique et fou ayant déjà fait sa réputation au sein de Harvard. « Oh mais c’est qu’il est gentleman, merci ! » lui lança-t-elle alors qu’il venait de l’aider à s’asseoir en lui tirant sa chaise. « Laisse-moi deviner : tes groupies sont prêtes à m’assassiner dès que je vais poser un pied dehors ? » s’amusa-t-elle alors qu’elle se moquait bien de ce que ces gamines pouvaient penser : elles n’avaient qu’à attendre que la place soit libre, et merde à la fin ! « A qui le dis-tu, emploi du temps de ministre ! Non, plus sérieusement, j’ai moult galéré à trouver un partenaire de danse. C’est une denrée très rare de nos jours et comme mon ancien m’a laissée tomber comme une merde, bah… fallait que je me trouve un plan b ! J’ai trouvé un génie mais tu vois la réincarnation de Mister Freeze croisé avec un ours polaire ? Bah il est aussi froid et sympa que ça ! Et toi alors, raconte-moi un peu ta vie trépidante de séducteur aguerri, j’veux tout savoir ! »

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Thaïs & Max

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Thaïs n'en manquait pas une ! Je ne lui avait dit qu'une phrase qui n'était pas vraiment censée la défier qu'elle partait au quart de tour ! « Fais gaffe si tu me dis chiche j’te fais une description détaillée ! ». Malgré le fait que je sois plutôt extraverti, elle était mon amie et je ne voulais pas franchement savoir comment étaient les sous-vêtements de mes amis. Je devais donc éviter de la provoquer, tout du moins ce soir. La jeune femme lui fit alors une remarque sur le fait que je l'aide à s'asseoir : « Oh mais c’est qu’il est gentleman, merci ! Laisse-moi deviner : tes groupies sont prêtes à m’assassiner dès que je vais poser un pied dehors ? ». Je tourna ma tête de gauche à droite tout en rigolant pour vérifier si celles-ci étaient encore là. Voyant qu'il y en avait quand même pas mal; je répondis à Thaïs : "Eh bien vu le nombre qu'il y a aujourd'hui, tu devrais t'en sortir qu'avec quelques petites égratinures ! D'habitude il y en a plus que ça !". Je lui sortit alors mon sourire charmeur pour accentuer ma phrase : je m'en vantais d'avoir autant de filles à mes trousses : j'avais le droit nan ? La belle blonde répondit alors à ma question précédente, à savoir comment elle allait : « A qui le dis-tu, emploi du temps de ministre ! Non, plus sérieusement, j’ai moult galéré à trouver un partenaire de danse. C’est une denrée très rare de nos jours et comme mon ancien m’a laissée tomber comme une merde, bah… fallait que je me trouve un plan b ! J’ai trouvé un génie mais tu vois la réincarnation de Mister Freeze croisé avec un ours polaire ? Bah il est aussi froid et sympa que ça ! Et toi alors, raconte-moi un peu ta vie trépidante de séducteur aguerri, j’veux tout savoir ! ». Une fois de plus je ne pu m'empêcher de rire et lui répondit ensuite : "Eh bien je ne vais pas te détailler toutes mes conquêtes parce qu'il y en aurait pour des heures mais mes cours de droits commencent franchement à me gonfler, je préfere de plus en plus la musique mais je n'ai pas le droit de décevoir mes parents ... " L'ambiance qui venait de s'installer était particulièrement morne, je relança donc la conversation : "Dis-toi qu''à chaque fois que je sort je me retrouve face à une fille folle de moi ! Je n'en peux plus" dis-ja alors ironiquement, "Mais sinon toi ? Pas d'homme dans ta vie ? Même pas mister freeze ?"

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Max & Thaïs

Thaïs pencha légèrement la tête sur le côté, hautement amusé de voir l’absence totalement de modestie chez Max. Ce n’était qu’une façade bien évidemment, il n’était sûrement pas harcelé par la gente féminine au point d’en avoir ses vêtements déchirés à longueur de temps mais elle voulait bien croire qu’il soit homme à plaire et ait un répertoire téléphonique à haute teneur en progestérone. « Ah bah je suis la plus chanceuse de la création alors ! Tu crois que si je me débats bien, je vais pouvoir en sortir vivante ? Remarque, tu leur fais un sourire et boum, elles tombent toutes comme des mouches, je pourrai donc sûrement me dégager sans séquelles tout à l’heure » fit-elle les questions et les réponses en ayant grande peine à cacher son hilarité. C’était toujours la même salade avec Max, aucun sérieux, juste de la détente et dieu sait à quel point la jolie irlandaise en avait besoin en ce moment. Ses jours n’étaient pas simples et avec l’approche de Noël, sa solitude et l’absence totale de sa famille ne s’en faisait que plus pesante au bout du compte. « Ah ouais nan me détaille pas, j’ai pas envie d’être en face d’un film d’horreur… heu d’un film à l’eau de rose ! Ou porno, c’est selon… pourquoi, tes parents te déshériteraient carrément s’ils apprenaient que tu préférais faire de la musique plutôt que du droit ? D’accord, vu que je fais du piano je ne vais sûrement pas te conduire sur la voie de la sagesse mais merde, après tout c’est ta vie, Max… ça devrait être à toi de la choisir, pas au Pape et encore moins à tes parents ! » Thaïs éclata cependant de rire alors qu’il changeait quasi immédiatement de sujet, la poussant à reprendre une gorgée de sa boisson histoire d’avoir le temps de réfléchir à ce qu’elle allait dire. « C’est ça le problème… toi t’as des nénettes folles de toi et moi je suis tombée sur le seul homme qui ne voudra jamais de moi : Mister Freeze en personne ! Ça craint, hein ? Je suis un cas désespéré, je crois… »

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Thaïs & Max

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Thaïs continua de plaisanter au sujte de mes "groupies" : « Ah bah je suis la plus chanceuse de la création alors ! Tu crois que si je me débats bien, je vais pouvoir en sortir vivante ? Remarque, tu leur fais un sourire et boum, elles tombent toutes comme des mouches, je pourrai donc sûrement me dégager sans séquelles tout à l’heure ». Nous racontions bien entendu ça en plaisantant : aucune des filles avec qui je couche n'avaient été agressées et encore heureux. "Mais, de toute façon, je serais la pour vous protéger très chère !" Dis-je tout sourire. J'aimais montrer à tous le monde que je pouvais être un gentleman malgré que je soit très prétentieux. Thaïs continua donc : « Ah ouais nan me détaille pas, j’ai pas envie d’être en face d’un film d’horreur… heu d’un film à l’eau de rose ! Ou porno, c’est selon… pourquoi, tes parents te déshériteraient carrément s’ils apprenaient que tu préférais faire de la musique plutôt que du droit ? D’accord, vu que je fais du piano je ne vais sûrement pas te conduire sur la voie de la sagesse mais merde, après tout c’est ta vie, Max… ça devrait être à toi de la choisir, pas au Pape et encore moins à tes parents ! ». Elle avait malheureusement raison sur certains points mais je ne pouvais pas contredire mes parents. Je leur avait obéis au doigt et à l'oeil pendant les 19 prmières années de ma vie à peu près et quand j'ai changé, ça ne leur a pas plus. Même pas du tout. Ma mère est du genre mouton, donc elle le suivra ans toutes ses décisions puisqu'elle pense lui être redevable mais je sais qu'elle peut aussi être de mon côté vu le conneries qu'elle faisait avant. " Si tu savais ! Mes parents sont capables de tout si je ne leur obéis pas au doigt et à l'oeil. J'ai déjà du marchander pour obtenir musique en mineur et aller dans la Lowell House plutôt que dans la Eliot. La seule chose qu'ils n'ont pas réussi à contrôler c'est le fait que je fume et que je me drogue de temps à autres. Ce que je voulait dire par-là c'est qu'il serait capable de me retirer mes cours de musique uniquement pour que je travaille le droit : mon père veut que je devienne avocat comme lui. Au final, il n'y a que lui contre moi; ma mère me comprends de temps en temps." Malgré la réponse détaillé que je venais de lui faire, je préferait ne pas perdre de temps et changer de sujet le plus vite possible. Elle fit donc de même : « C’est ça le problème… toi t’as des nénettes folles de toi et moi je suis tombée sur le seul homme qui ne voudra jamais de moi : Mister Freeze en personne ! Ça craint, hein ? Je suis un cas désespéré, je crois… ». Le pauvre gars : je ne le connaissais même pas et je l'appellais Mister Freeze ! Quoi qu'il en soit, j'étais determiné à aidé Thaïs ! " Mais nan faut pas dire ça ! Tiens si tu veux après on part à la recherche de Mister Sunny pour toi ! D'accord ?"

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Max & Thaïs

« Ah oui, vous seriez donc prêt à être mon chevalier servant ? » ironisa aussitôt Thaïs en le vouvoyant par la même occasion, toujours prête à donner dans l’humour pour se détacher de son quotidien morne et sans grand intérêt. Ce n’était pas tant qu’elle n’aimait pas sa vie, mais plutôt qu’elle avait du mal à la trouver réellement lumineuse depuis qu’elle avait perdu la vue. La danse et le piano la comblaient d’une certaine manière, Max en était le premier à s’en rendre compte probablement, mais côté personnel, c’était un calme tellement plat qu’elle en étouffait presque, par manque d’oxygène. « Oh dear mais tes parents sont restés au Moyen-âge ! Tu me diras, moi je ne parle plus aux miens depuis six ans et je vais te dire, se démerder tout le temps, c’est pas l’apogée du top non plus, bien au contraire. Et il n’y a absolument aucun moyen de les faire ne serait-ce qu’un tout petit brin changer d’avis ? Non parce que si le droit te gonfle, pas sûr que tu réussisses même si tu as peur de le décevoir… en tout cas s’il te retire la musique c’est un crétin, désolée je sais j’insulte ton père mais tu es tellement doué que ce serait criminel ! » Thaïs ne pouvait pas s’en empêcher, ce genre de discussion lui tenait à cœur, d’autant plus qu’elle avait dû se battre des mois durant pour avoir la chance d’étudier à Harvard. Leurs problèmes respectifs n’étaient pas si éloignés, au bout du compte… même si la jolie irlandaise avait purement et simplement radié cette famille ne l’ayant jamais prise que comme une pièce rapportée, un effet indésirable, quelqu’un qu’il fallait ignorer lorsqu’il ne pouvait pas se rendre utile. « Tu veux que j’essaye de me trouver quelqu’un de plus joyeux ? Bon courage… mais je veux bien tenter le coup hein ! Disons juste que je crois que je tombe toujours sur les mecs que j’intéresse pas, ou qui n’en n’ont qu’après mon p’tit cul, ou qui ne sont pas bons pour moi… quelle chiotte ! »

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Thaïs & Max

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« Oh dear mais tes parents sont restés au Moyen-âge ! Tu me diras, moi je ne parle plus aux miens depuis six ans et je vais te dire, se démerder tout le temps, c’est pas l’apogée du top non plus, bien au contraire. Et il n’y a absolument aucun moyen de les faire ne serait-ce qu’un tout petit brin changer d’avis ? Non parce que si le droit te gonfle, pas sûr que tu réussisses même si tu as peur de le décevoir… en tout cas s’il te retire la musique c’est un crétin, désolée je sais j’insulte ton père mais tu es tellement doué que ce serait criminel ! ». Elle avait raison, cela dit je ne pouvais en faire rien. Essayer de Raisonner mon père c’était comme si on essayait de faire parler un mur. Autrement dit impossible. Je me contenta donc d'un petit rire, plus nerveux qu'autre chose. Je voulait qu'on parle d'autres choses. « Tu veux que j’essaye de me trouver quelqu’un de plus joyeux ? Bon courage… mais je veux bien tenter le coup hein ! Disons juste que je crois que je tombe toujours sur les mecs que j’intéresse pas, ou qui n’en n’ont qu’après mon p’tit cul, ou qui ne sont pas bons pour moi… quelle chiotte ! ». Je lui répondis du tac au tac, je le faisais souvent d'ailleurs ! " Ah, mais ça c'est le lot de toutes les filles ! Je ne m'y connait pas bien, mais chaque homme qui n'est pas attardé sait ça : elles attendent toutes le prince charmant MAIS, elles attendent. Il faut agir ! Nous les hommes, on sait ce que l'on veux et il n'y a aucun problèmes la dessus. Alors pourquoi ne pas en faire de même ?" Je tourna sur moi-même alors pour "inspecter" la pièce à la recherche de beaux garçons (comme moi). Le restaurant était blindés et il y en avait mais je n'allait pas la laisser aller avec le premier mec venu. J'avais le droit d'être protecteur avec mon amie malgré le fait que je cherchais à la caser. A leur physique et à leurs manières de se comporter, on pouvait tout de suite deviner comment ils étaient ! Je me retourna finalement vers elle : "Bon ben il n'y a pas grand monde d'assez bien pour toi. " Je laissais passer quelques secondes avant de continuer : "Mais tu veux mon avis ? Ce n'est pas dans ce genre d'endroits que tu trouveras le mec parfait ! Il faut qu'il prête attention à toi, et le seul moyen de se faire remarquer : c'est de faire de la musique !" Je décida donc de l'inviter à aller dans un bar juste après et de faire une petite intro si le gérant était d'accord.

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