MELISSANDE GATES ► ginta lapina

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle rhapsody et j'ai vingt et un ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  il est superbement superbe et l'un des plus actifs que je connaisse et même si j'ai peur de m'y perdre, j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise ginta lapina comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par vagu à l'âme. Je fais environ un nombre aléatoire mots par RP selon mon partenaire et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲     
Je souhaite ▲
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Les doigts agiles de l'adolescente passaient avec adresse sur les différentes mollettes et réglage du télescope, apprenant sur le tas son fonctionnement qui n'avait déjà plus de secret pour elle. Âgée de seize ans depuis quelques mois, elle venait tout juste de recevoir son nouveau télescope, dernier de sa génération, dont elle n'osait s'imaginer la valeur et entre nous, elle s'en moquait éperdument. L'astronomie était l'un des sujets pour lequel elle n'avait aucuns scrupules à utiliser l'influence et l'argent de son père. Et comme celui-ci lui avait souvent fait remarquer, cela lui faisait plaisir. Melissande où comment se donner bonne conscience en dix leçons. Ses cheveux négligemment attachés en chignon, elle portait déjà son pyjama recouvert d'un épais sweet noir pour se protéger du froid nocturne hivernal. Autour d'elle gravitait une boule de poils beiges tout juste âgé d'une petite année, plus couramment appelé Iago, son chien. La blonde prit la tête du labrador entre ses mains, lui grattouillant la joue doucement. Melissande l'avait trouvé alors qu'il était à peine sevré et ne s'était pas résolue à l'abandonner. Depuis, ce dernier la suivait comme son ombre et répondait perpétuellement à la moindre de ses humeurs. Et ce soir, il était particulièrement curieux, courant partout face à l'excitation communicative de sa jeune amie. En quelques minutes, elle avait fini tous les réglages nécessaires à son premier essai. C'est alors que quelques coups timides furent portés à la porte de sa chambre avant qu'une petite tête brune n'y passe la tête, ses longs cheveux noués en une épaisse natte. Melissande eut un doux sourire avant de parler avec un léger ton de reproche : « Je connais une certaine jeune fille qui devrait déjà être couchée depuis longtemps. » La concernée baissa son regard noisette sur ses pieds, sa main toujours posé sur la poignée presque trop haute pour elle. Cette fillette, c'était Gabriella, la cousine de Mel du côté de sa mère, tout juste âgée de 7 ans et un véritable amour. Notre jeune blonde s'agenouillant devant Gaby, se disant que peut-être celle-ci avait fait un mauvais rêve. « Qu'est-ce qu'il y a ? » D'abord hésitant, la fillette finit par oser sa requête d'une voix fluette. « Je peux regarder les étoiles avec toi ? » Elle était trop craquante. Mélissande eut un petit rire attendri : « C'est d'accord mais pas longtemps, et après, au lit c'est bien clair ? » L'enfant secoua vigoureusement la tête, avec une conviction qui valait toutes les promesses du monde. Attrapant la main de sa cousine, elle vint prendre position sur ses genoux alors que celle-ci s'asseyait devant son télescope, réglant celui-ci sur un objet particulier dans le ciel qu'elle seule semblait reconnaître. « Tiens, regarde... Tu vois au milieu quelques étoiles qui brillent plus les autres ? » « On dirait un monsieur. » Gabriella avait toujours regardé les étoiles avec Melissande depuis qu'elle était en âge de comprendre de quoi il s'agissait. Mel sourit. « Ahah, oui c'est exactement ça, tu es très observatrice. » L'enfant sourit avec fierté. « Elles s'appellent la constellation d'Orion, et plus précisément, ton monsieur est un archer. » « Comme Robin des Bois ? » « Oui, dans un sens ! » La fillette reporta son attention sur les étoiles pendant quelques minutes, dans une concentration extrême. Melissande n'avait jamais pu lui montrer avant, Orion n'étant visible que l'hiver et sa jeune cousine lui rendant le plus souvent visite durant l'été. « Allez demoiselle, il est temps d'aller se coucher, on était d'accord. » « Oh, je peux juste voir la lune avant ? S'il te plait... » Soupirant, amusée, Mel pointa l'objectif sur le quartier lunaire visible ce soir et raccompagna la jeune fille dans la chambre qu'elle partageait avec son frère ainé lorsqu'ils venaient leur rendre visite. Quant à elle, elle passa encore presque toute la nuit à étudier son nouveau télescope qu'elle avait relié à son ordinateur (lui aussi dernier cri, on s'appelle Gates ou non). Ses parents s'étaient résolus à sa vie nocturne, ayant abandonné l'idée de la lever avant qu'elle ne l'ait décidé le week-end.

Melissande n'avait jamais eu une vie difficile. Elle ne faisait pas partie de ceux aux récits rocambolesques. Elle ne faisait pas partie de ces extraordinaires qui semblaient déjà avoir vécus mille ans. Son enfance ainsi que son adolescence s'étaient toujours déroulées sans encombre, sur les rives du lac Washington. Sa famille était soudée et n'avait jamais vécu de grosses disputes, ses notes étaient excellentes et ses amis réels. On ne peut pas tous avoir eu une vie pleine de rebondissements et ça lui allait très bien. Mais aujourd'hui âgée de dix-huit ans, elle avait eu du mal à trouver le sommeil (enfin, plus que d'habitude) et avait filé à l'aube balader Iago dans la campagne environnante. En réalité, cela faisait déjà deux jours qu'elle avait les nerfs à fleurs de peau. Les réponses concernant les admissions aux universités étaient censées arriver cette semaine et elle n'en avait toujours aucune. Si elle avait postulé dans plusieurs d'entre elles, elle visait la plus prestigieuse d'entre elles. Pas uniquement parce que son père y avait été, mais également parce qu'elle y recevrait le meilleur des enseignements et Melissande était une fille déterminée. Envoyant machinalement un bâton au canidé qui s’empressait de lui rapporter, euphorique, elle ne vit pas l'heure passé et rentra ce jour-là, tard dans la matinée. Alors qu'elle approchait de la maison aux millions de dollars, elle vit sa mère lui faire signe avec quelque chose dans la main que Mel ne distingua que quelques secondes plus tard comme étant des enveloppes. Se mettant à courir, elle fut rapidement doublée par son chien qui vivait la course comme l'épreuve la plus importante de sa vie. La jeune fille arriva bien vite dans l'entrée, s'approchant à grands pas de sa mère. « Alors ? » D'un calme olympien plein de douceur, Melinda sourit en tendant les enveloppes à sa fille. « Je ne les ai pas ouvertes. Tiens. » Mel trouva vite celle qu'elle cherchait et l'ouvrit, parcourant des yeux ce qui y était écrit. «... J'suis prise. » Relevant ses yeux azurés sur sa mère, elle ne mit pas longtemps avant de réaliser et de courir dans les escaliers trouver son père pour lui annoncer. La rentrée était dans deux mois et Melissande allait faire son entrée dans la vie étudiante. Mais pas n'importe où. A Harvard.