Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityNo matter how many lives that i'll live, i will never regret | Zofia
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No matter how many lives that i'll live, i will never regret | Zofia

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    Il s'était écoulé plusieurs mois depuis l'attentat pourtant je revivais cette scène tous les soirs lorsque je fermais  les yeux. C'était peut être pour cette raison que je préférais passer du temps dans l'enceinte de l'école plutôt que seul chez moi. Mais depuis l'explosion, un petit rituel était né. La jeune femme que j'avais protégé à la bibliothèque m'avait retrouvé et venait me voir tous les jeudis soirs. Pour parler la plupart du temps... Ce que je pouvais comprendre. C'était une expérience traumatisante... Néanmoins malgré qu'elle m'invitait à parler en retour, je ne dis jamais rien à ce sujet. Ce qu'elle trouva bizarre dans un premier temps avant d'accepter mon choix. Je pensais qu'elle viendrait me voir seulement pendant quelques semaines, le temps d'exprimer sa peur, ses angoisses... Mais les mois ont passés et elle a continué à venir à me voir... Faisant finalement de ce passage un rituel.

    Chaque jeudi soir vers 19h, je l'attendais devant sur un banc non loin de la rivière Charles, lui proposant différentes activités... C'était devenu un moment important de la semaine... Je ne doutais pas un instant des rumeurs qu'il pouvait naître à ce sujet mais elles m'importaient peu car les choses étaient clairs dans ma tête.

    Sortant directement de la salle de classe après les élèves ce jour là, je rentrais rapidement chez moi avant de prendre une douche. Croisant le miroir lorsque je sortis de cette dernière, je vis les marques barrant encore mon dos, par dessus mes brûlures. Secouant la tête, je me séchais avant de couvrir cette scène d'un débardeur sombre. Sautant dans un jeans, je posais une veste de la même matière sur mes épaules avant d'enfiler mes chaussures et de sortir.

    Regardant l'heure sur mon portable, je pressai légèrement le pas en direction de Charles Rivers, je n'étais pas vraiment en avance aujourd'hui.
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Dix-huit heures. Je quitte le campus et me dirige vers le parking, où ma voiture est garée, pour rentrer chez moi. Ce soir, comme tous les jeudi, je vois Aiden. Il est peut-être plus connu à l'université sous le nom de monsieur Mars, après tout c'est un prof, mais lui et moi avons une relation bien différente. Il m'a en quelques sortes sauvé la vie. Non, en fait, je peux l'affirmer : il m'a sauvé la vie. Lors de l'attentat à la bombe, je me trouvais à la bibliothèque ; bâtiment qui a été particulièrement touché, les dégâts ont été important. Une bonne partie s'est effondrée d'un coup, et si Aiden n'avait pas eu ce réflexe de se jeter sur moi pour me protéger... je ne sais pas où je serais aujourd'hui, ni dans quel état. Au final, je m'en suis sortie avec une cheville cassée, alors que lui garde encore de profondes marques dans le dos. Je me sens redevable. Cela m'arrive rarement, d'éprouver de la gratitude pour quelqu'un. Pire, je me sens coupable. Coupable qu'il soit blessé et pas moi, qu'il garde de telles cicatrices alors que je n'ai aucune séquelle. Passer du temps avec lui après cet événement traumatisant m'a permis de m'en remettre plus rapidement ; mais j'avais aussi envie de lui montrer que j'étais là, que je lui étais infiniment reconnaissante. Bien sur, peu de gens sont au courant de la relation particulière que nous entretenons (à Harvard, tout le monde parle trop, et nous tenons tous deux à préserver notre réputation des ragots), et ils seraient bien surpris de voir à quel point je suis différente quand je suis avec lui. Je me fiche qu'il soit un peu brusque avec moi ou qu'il me traite comme une élève « normale ».
Je prends une douche directement en arrivant chez moi, histoire d'évacuer le stress de la journée. Je sèche mes cheveux, me remaquille, m'habille sobrement (mais pas négligée pour autant). Je décide d'y aller à pieds, après tout, notre point de rendez-vous – la rivière, un endroit plutôt calme – n'est pas loin de chez moi. J'y vais tranquillement, sans me presser, et m'assois sur notre banc habituel. Je le vois qui arrive au loin et esquisse un petit sourire – pour une fois que je suis là avant lui. «  Tu es en retard. » dis-je en tapotant ma montre, avant de rire. Nos rencontres sont souvent plutôt sérieuses, alors nous essayons l'un et l'autre de nous mettre à l'aise, même si ce n'est pas toujours simple.
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    La voyant déjà présente au lieu du rendez-vous, je ne pus m'empêchais de laisser une légère grimace.  Moi qui était du genre ponctuel, voilà que j'étais en retard... Pressant un peu plus le pas, allant jusqu'a trottiner rapidement, je parcouru les derniers mètres qui me séparaient d'elle, finissant par ralentir avant de lui sourire.

    - Les cours ont terminés un peu plus tard que prévu ce soir. J'ai voulu te prévenir mais je pensais pouvoir être dans les temps. Pardonne moi.

    Baissant la tête un instant pour m'excuser, je la relevais avant de rigoler. M'approchant d'elle pour poser ma main sur son épaule avant de lui faire la bise, je la regardais un instant en me demandant ce que je ressentirais le jour où elle ne viendrait pas au rendez vous... Tout simplement parce qu'elle n'en aurait plus eu l'envie ou pire... qu'elle comprendrait qu'elle ne me devait plus rien. Le sentiment qui ressortait de cette pensée était la déception suivis de près par la tristesse. Chassant rapidement cette idée de mon esprit, je m'asseyais sur le banc avec elle.

    - As-tu envie d'aller dans un endroit particulier ce soir, Princesse?

    Ce petit surnom était plus pour la taquiner qu'autres choses. En temps normal, je prenais le temps d'y réfléchir en attendant son arrivé mais les circonstances actuellement ne m'en avait pas laissé l'occasion. La plupart du temps,  nous évitons les endroits trop fréquentés comme les boites de nuits par exemple, car il était bien trop tôt pour s'y rendre, ce genre d'endroit était fortement fréquenté d'élèves et la véritable raison de tout cela, je trouvais le son et l'ambiance de l'endroit extrêmement  désagréable...  Ils nous arrivaient de descendre dans un pub pour manger un morceau ou bien même d'aller chercher quelque chose dans un fast-food pour finalement le déguster en marchant.
    Attendant sa réponse, je finis par me lever du banc avant de tendre ma main dans sa direction pour l'inviter à faire de même. Le comportement que j'avais avec les étudiants en dehors de l'école était bien plus détendu. Loin de ses murs, nous étions deux personnes, il n'y avait plus d'étiquette: professeur, élève. Néanmoins la relation que j'entretenais avec Zofia allait plus loin que ça... Ce n'était pas de l'amour et je ne savais pas si on pouvait appeler ça de l'amitié mais je savais que c'était différent.

    - Comment se passe ta vie dans le petit monde des Eliot?
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J'étais contente de voir Aiden, de passer du temps avec quelqu'un qui me comprenne. La plupart des gens évitait de parler de l'explosion ou de voir des gens qui rappelaient l'attentat à leurs souvenirs. Cependant, j'avais besoin d'en parler, d'y penser de temps en temps, pour un jour pouvoir m'en remettre pleinement. J'aurais pu me tourner vers une autre personne, pourtant c'était toujours avec ce professeur que je passais du temps. Et il était bien plus qu'un simple professeur de l'université pour moi, plutôt un ami, voire encore autre chose. Je ne savais pas trop comment définir ce lien qui nous unissait ; il était mon sauveur. « Quoi? Tu fais passer tes étudiants avant moi?! Impardonnable. » m'insurgeais-je, faussement vexée. Je pris cet air hautain et froid que j'affichais lorsque je ne connaissais – ou n'aimais pas – les gens qui se trouvaient en face de moi, avant de rire de concert avec lui. Il s'assit à côté de moi et me demanda ce que je souhaitais faire, m'affublant du petit surnom de « princesse » au passage. Je souris, sachant pertinemment qu'il me taquinait. Avec n'importe qui d'autre, j'aurais réagi, et corriger ; j'étais une duchesse, pas une princesse, si on voulait me donner un titre, autant me donner le bon. Mais encore une fois, avec Aiden c'était différent. Et ça m'allait très bien d'être juste Zofia et pas seulement une Di Fabio. « J'irais où tu iras, mon prince. » répondis-je en lui faisant un clin d'oeil. « Enfin, plus sérieusement, je me disais qu'on pourrait sortir un peu des sentiers battus pour une fois, et aller au cinéma par exemple, ou au théâtre. Ou même à un concert, ils passent un groupe sympa ce soir. C'est toi qui voit! » Il se leva, je fis de même. Nous marchions lentement le long de la rivière. Les passants auraient pu nous prendre pour un couple. J'esquissais un petit sourire en coin à cette idée, priant au passage pour que ce ne soit pas un étudiant d'Harvard qui nous voit et se fasse des idées. Bon je ne devrais pas penser à ça quand je suis avec lui et que je passe un bon moment, mais je n'ai vraiment pas envie que ça se sache. Je sais que les gens déformeraient la base même de notre lien, les relations prof/élève étant strictement interdites, nous n'avions rien à y gagner et tout à y perdre. Ce que je trouvais assez désagréable, parce que finalement, nous ne faisions rien de mal. « Ma vie dans le petit monde des Eliot va très bien, merci. Tu nous connais, nous sommes la perfection, l'élite de ce pays, que dis-je du monde entier! » Je lançais cela sur le ton de la rigolade, néanmoins ce n'est pas tout à fait faux, bien que ce soit légèrement pompeux. Tout va très bien, malgré la pression habituelle qui pèse sur mes épaules du fait de tout ce que ma famille attend de moi, mais je ne vais pas m'épancher là-dessus, ça prendrait des heures et je déteste me plaindre inutilement. Surtout que j'accepte tout ça. « Et toi, ta petite vie de professeur? Tout va bien? Tes élèves ne te donnent pas trop de fil à retordre? » demandais-je en souriant.
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    En faire un tabou... C'était bien l'idée la plus ridicule qu'ils puissent avoir. Il fallait du temps pour se reconstruire, c'était une évidence. Mais certains ne comprenaient pas qu'il fallait parfois en parler pour pouvoir avancer. C'était comme nettoyer une place après un ras de marée pour mieux reconstruire ensuite. Par chance, Zofia ne suivait pas cette règle. Peut être étais-ce par remords ou par besoin, peut être même par simple envie, néanmoins je n'aurais pas capable de répondre à cette question. Un petit rictus se dessina sur le coin de mes lèvres lorsqu'elle me "reprocha" de faire passer mes élèves avant elle qui se transforma bien rapidement en éclat de rire.

    - Les faire passer avant vous, Princesse? Je n'oserais jamais!

    Souriant, je fis légèrement bouger ma nuque en écoutant ses propositions. Il n'y avait pas grand chose au cinéma en ce moment... Le théatre...? Pas sur qu'ils me laissent rentrer avec ma tenue actuellement et ça aurait pris un temps fou à m'en trouver une nouvelle. Mais un tout nouveau sourire s'afficha sur mon visage lorsqu'elle me proposa d'aller à un concert. C'était le genre de chose qui ne fallait pas me demander deux fois et si nous pensions bien au même lieu, les groupes étaient en effet sympa.

    - Et bien allons rendre hommage à ce merveilleux art qu'est la musique.  

    Lui proposant mon bras une fois qu'elle fut également relevée - afin d'imager le surnom de prince -  je  me mis à marcher à ses côtés, je levais les yeux vers le ciel... Ca devait être le seul endroit de la ville où l'on pouvait encore apercevoir les étoiles sans forcer. Je ne fis pas particulièrement attention aux gens autour de nous pendant quelques minutes mais une déclaration d'amour non loin de là me fit lever un sourcil avant de voir l'homme à genoux devant sa promise. Un rictus se dessina légèrement sur le coin de mes lèvres tandis que je continuais ma marche. Peut être un jour, je serais également comme cet homme, à vendre mon cœur à la femme que je pensais être la bonne...

    - Oh je ne le sais que trop bien, je te rappelle que je vois tous les jeudis la déesse d'Harvard.

    La regardant du plus sérieusement possible avant de me mettre à sourire, je finis par éclater de rire en lui donnant un petit coup d'épaule. Mais lorsqu'elle me demandant si mes élèves ne me donnaient pas de fils à retordre, l'histoire avec Alicia me revint en mémoires. Posant ma main sur mon front, je secouais légèrement la tête. Devais-je vraiment en parler...? Restant ainsi quelques instants, je finis par hausser les épaules. Pourquoi pas après tout, j'avais confiance en Zofia plus qu'en n'importe qui dans cette école. Otant la main de mon front, je la fis passer dans mes cheveux avant de lui dire:

    - L'une de mes élèves m'a fait des avances des plus déplacés... Dans une chambre d'hôtel...  Peut être suis-je trop souple avec eux pour que certaines se permettent ce genre de chose.

    Me grattant le derrière de la tête, un peu gêné par cette révélation avant de repenser à ses menaces. Soufflant du nez, je secouais légèrement la tête avant de rajouter.

    - Elle m'a aussi menacé de raconter autour d'elle que j'avais voulu abuser d'elle... Donc si tu entends parler de cette histoire, ne t'étonne pas plus que ça.

    Etait-elle vraiment capable de faire ça? Je ne savais pas vraiment... Cette gamine était tellement imprévisible. Devais-je vraiment m'en préoccuper alors que je n'avais rien à me reprocher...? Mais si ça venait à prendre de l'ampleur il aurait été difficile de prouver ma bonne foi... La parole d'une femme valait plus que la parole d'un homme dans ce genre d'affaire....
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Il se décida pour le concert, ce que j'aurais spontanément choisi aussi. Si j'aimais sortir dans des lieux classes et passer des soirées une coupe de champagne à la main, je n'étais pas contre un peu plus de mouvement parfois, tant que ça restait décent. Jamais on ne me verra complètement ivre dans les rues, ou même à une vulgaire fête d'étudiant. Un concert cependant, ça me plaisait, j'aimais la musique, danser, profiter de l'instant, sentir mon corps vibrer au rythme des ondes sonores. « C'est parti alors! » Prise d'un doute, je préférais demander : « On parle bien tous les deux du Middle East? Il y a un restaurant là-bas en plus! » Je conservais des attitudes de Lady, je n'allais donc pas lui dire que je mourrais de faim... même si c'était totalement le cas! Ma main se posa sur le bras qu'il me proposait avec douceur. La balade était agréable, sa compagnie de même. Je remarquais avec un sourire le regard d'Aiden sur l'homme qui déclarait, à genoux, son amour à la jeune femme qui l'accompagnait. On ne s'était jamais mis à genoux devant moi comme ça. En réalité, je faisais plutôt fuir les hommes, je leur faisais peur. J'avais trop d'argent, j'étais trop importante. Trop. Bon, je ne faisais pas réellement d'efforts, mais je n'estimais pas devoir changer pour qu'on s'intéresse à moi. Pourquoi devrais-je me plier aux désirs des hommes pour qu'ils m'aiment? Je m'assumais, c'était le principal. Et j'étais bien entourée. Je gardais un air très sérieux lorsqu'il me qualifia de déesse, et me détachais un instant de lui pour prendre la pose telle Aphrodite – enfin une Aphrodite emmitouflée dans son manteau avec une écharpe autour du coup. « Attention à toi, je pourrais m'habituer à ce que tu m'appelles comme ça. Après tout, déesse est mon deuxième prénom. » En réalité, il ne faisait évidemment pas parti de la liste de mes nombreux prénoms... mais il aurait pu, mes parents ne reculent devant rien. Il riait, je fis de même. Impossible de garder notre sérieux ce soir. Enfin, l'annonce qu'il me fit coupa net toute envie de rire. Mon visage se figea, tandis que je l'écoutais attentivement. Il avait l'air mal à l'aise, gêné. Je fronçais les sourcils. « C'est qui? Donne moi le nom de cette... » Je ne trouvais pas d'adjectif assez puissant pour définir cette fille. « Dis moi qui c'est et je lui ferais regretter le jour où elle a posé un pied à Harvard. » Pour qui cette garce se prenait-elle au juste? Je ne doutais pas une seconde de la parole d'Aiden, il s'occupait tellement bien de moi depuis tout ce temps... et jamais il n'avait eu un geste déplacé. Je sais différencier les gens intègres du reste. Et je ne pouvais concevoir qu'on s'attaque à lui de manière aussi lâche, ça me dépassait franchement.
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    Je n'aimais pas particulièrement l'ambiance des restaurants haut de gammes où chaque geste était jaugé pour mieux te juger par la suite... Sans parler de la tenue vestimentaire qui se devait de venir des plus grands créateurs si on ne voulait pas passer pour un souillon. J'avais bien des costumes habillés mais j'étais presque certain qu'aucun n'aurait été assez bien pour le Craigie. Non, ma place n'était pas dans ce monde... D'ailleurs où était-elle réellement...? Quelle aurait  été ma maison si l'occasion d'étudier ici s'était présenté? Il n'y avait que la maison Lowell où j'aurais pu me sentir chez moi. Secouant la tête avant d'acquiescer lorsqu'elle me parla de l'endroit ou nous nous rendions.

    - Celui-là même. Elle n'eut pas besoin d'en dire plus. L'expression de son visage laissé comprendre qu'elle avait faim. Ce qui était compréhensible... J'étais dans le même ressenti qu'elle. Nous allons commencé par là alors. J'ai l'impression de n'avoir rien mangé depuis une semaine.

    Ce n'était pas tout à fait le cas mais ca s'en rapprochait. Je n'avais pas eu le cœur à m'alimenter correctement ces derniers jours, je buvais seulement beaucoup d'eau. Mais la voir avait des effets bénéfiques et apaisants sur moi, j'appréciais ces moments avec elle. L'observant imager à son tour l'expression déesse, je me mis à rire.

    - Plus vrai que nature.

    Prenant à mon tour la position du penseur, je gardais la pose pendant minutes avant de me relever en souriant. L'ambiance de ses derniers jours étaient tellement tendus que me détacher de tous ça en riant à gorge déployée me faisait un bien fou. Néanmoins les rires s'atténuèrent lorsque j'abordais un sujet plus grave. Avais-je bien fait de lui en parler maintenant? Secouant la tête, j'haussai les épaules avant de m'approcher d'elle en souriant légèrement.

    - Laisse moi régler cette affaire moi même, princesse. Posant mes mains sur ses épaules, je la regardais droit dans les yeux. Je ne t'en ai pas parlé pour que tu t'en mêles. Je voulais juste que tu ne te poses pas les mauvaises questions si tu venais à en entendre parler. Souriant un peu plus. Et puis tant que toi tu me crois, je me fiche bien de ce que peuvent penser les autres.

    La relâchant, je me repris la marche en direction de ce fameux concert et surtout de ce restaurant. Je ne comprenais pas le geste d'Alicia mais il ne fallait pas que Zofia s'en mêle, elle était capable de beaucoup de choses lorsqu'elle avait quelqu'un en grippe. J'en avais déjà été témoin. Ralentissant le pas, je me retournais pour voir où elle était.

    - Faut-il que j'aille chercher mon fier destrier pour vous emmener, princesse?

    Lui adressant un nouveau sourire en glissant les mains dans mes poches.
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Je n'aime pas parler de mes problèmes. Dire que je ne vais pas bien ou que je me sens dépassée par certaines choses revient à admettre mes faiblesses, et je déteste ça. Je n'ai pas envie qu'on me voit comme une pauvre petite fille, incapable de gérer la pression. Je n'aime pas non plus écouter les autres raconter leurs petits tracas quotidiens, ça ne m'intéresse pas. Chacun ses soucis, après tout. Il n'y a que très peu de personnes que j'ai envie d'aider, pour qui j'ai envie d'être présente. Des personnes en qui j'ai confiance, que j'apprécie, ou plutôt pour qui j'éprouve de l'affection. Evidemment, Aiden en fait partie. Lui non plus n'est pas du genre à s'épancher, je sais qu'il a été aussi traumatisée que moi par l'attentat, sans doute même plus, et pourtant on a toujours parler de moi. Qu'il m'avoue enfin qu'il était inquiet m'a touchée. La nature de la révélation, par contre, m'a mise en colère. Vraiment. Et généralement, les gens n'aiment pas que je sois en colère contre eux, et ils ont raison. Il posa ses mains sur mes épaules, plongea son regard dans le mien, pour me demander de me calmer. Je n'étais pas touchée directement, je ne savais même pas pourquoi j'étais aussi énervée. Enfin si, je tiens beaucoup à lui. « Je ne veux pas que tu aies des problèmes à cause d'une petite frustrée. Pas si je peux faire quelque chose. » Je fronçais les sourcils. J'avais l'air d'une enfant qu'un parent tentait de raisonner. Sauf que j'avais vingt-trois ans, j'étais majeure et vaccinée, et j'avais en plus de ça pas mal de pouvoir. Il ne m'empêcherait pas d'intervenir si je décidais de le faire. « Bien sur que je te crois, sauf que ça ne changera rien si elle décide d'aller voir la police. » Bien sur, je n'avais pas à interférer dans sa vie privée, à me mêler de ses affaires, mais j'avais l'habitude de gérer la vie des gens autour de moi, de m'occuper d'eux et de ce qu'ils faisaient. J'étais comme ça. Il avança un peu, je restais plantée au même endroit, perdue dans mes pensées. « Redonne moi ton bras, ce sera suffisant! » Je le rejoignis en souriant.
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    Parler de moi n'avait jamais été mon fort... Surtout depuis... Non, ceci était du passé, j'ai appris à vivre avec, a en tirer des leçons... Les gens qui savaient pour mon passé étaient tenus au secret médical et pour les autres... Et bien il y avait peu de chance qu'ils l'apprennent un jour. Mon regard se porta sur Zofia. Elle, encore plus que n'importe qui, je ne voulais pas qu'elle apprenne ce que j'avais pu être. La voyant s'énerver à ma révélation, je secouais légèrement en essayant de la raisonner.

    - C'est en essayant de fuir les problèmes qu'ils nous tombent dessus en général. Et ce n'est pas en rendant la vie de cette fille un enfer que ça m'aidera. Je t'en prie, laisse moi faire.

    Lui  adressant un petit sourire, j'espérais qu'elle passe à autre chose rapidement, c'était ainsi que j'avais repris ma marche, faisant volontairement la sourde oreille à ce qu'elle pouvait rajouter à ce sujet. Mais elle resta un moment immobile, je souhaitais sincèrement qu'elle ne se mette pas à chercher un moyen de savoir... De toutes manières, si Alicia venait à mettre ses menaces à exécutions, Zofia n'aurait aucun mal à remonter à la source toute seule...

    Me retournant, je lui proposais à nouveau mon bras en attendant qu'elle arrive à ma hauteur pour le prendre. Marchant tranquillement à ses côtés, j'essayais de comprendre ce qu'il pouvait se passer dans sa tête. En imaginant un instant la scène inverse, je me surpris à serrer le poing de colère... J'étais loin d'être le genre d'homme violent... Pourtant je me pensais capable de... tuer... -oui, c'était fort mais c'était le cas- si quelqu'un venait à lui faire du mal. Elle méritait ce qu'il y avait de meilleurs...C'était une jeune femme incroyable avec un grand avenir devant elle.

    Arrivant finalement devant le restaurant, je la regardais avant de récupérer mon bras. Poussant la porte, je l'invitais à rentrer en première, la suivant finalement.

    - Où veux-tu t'installer?

    Il n'y avait que l'embarras du choix car la salle était presque vide.  Les gens comptaient certainement y aller en sortant. L'interrogeant du regard, je finis par la suivre.
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Finalement, je me rendais compte que nous n'en savions pas énormément l'un sur l'autre. Il connaissait les grandes lignes de ma vie, et moi de la sienne – bien qu'il en sache plus sur moi que l'inverse. Cela faisait des mois que nous nous voyions tous les deux, et pourtant, nous avions encore tellement à apprendre. D'un côté, ce n'était pas plus mal. Notre relation avançait doucement, nous prenions nos marques. La confiance s'installait petit à petit. Pour ma part, il était l'une des rares personnes avec qui j'étais capable de me confier, quand j'en avais vraiment besoin. J'espérais que c'était réciproque. Compte tenu de sa confidence, peut-être que oui. En même temps, si l'étudiante décidait de mettre ses menaces à exécution, j'en entendrais parler, donc je l'aurais su qu'il me le dise ou non. « Pourtant ça marche bien de faire de la vie des gens un enfer, je t'assure! » J'avais le sourire aux lèvres mais je ne plaisantais pas tout à fait. C'était la vérité. Pourrir la vie des gens marchait la plupart du temps. Parce qu'au bout d'un temps plus ou moins court, ils n'en pouvaient plus, ils laissaient tomber. Bon, ça me fait passer pour quelqu'un de méchant, mais certains le mérite. « Comme tu voudras... » Je ne voulais pas le mettre dans l'embarras ou qu'il m'en veuille pour avoir agi contre sa volonté, donc je n'allais rien faire. Mais si la fille – dont j'ignorais le nom, ce qui me frustrait – décidait de raconter ses mensonges, alors j'interviendrais. Evidemment, je me gardais bien de dire cela à Aiden, et le rejoignis avec un sourire angélique. Nous n'étions plus qu'à quelques minutes de la salle. Les derniers mètres nous séparant du restaurant furent silencieux, nous réfléchissions chacun de notre côté. Je remarquais avec étonnement le poing d'Aiden se serrer, mais me gardais bien de faire un commentaire. Mon regard glissa sur son visage qui restait impassible, puis je me concentrais de nouveau sur le chemin. Il ouvrit la porte devant moi et me fit entrer. « Monsieur est un gentleman! » Je jetais un coup d'oeil à la salle ; il y avait très peu de monde. Je repérais une table près d'une fenêtre qui donnait sur Central Square. La vue était plutôt agréable. Je la désignais d'un geste de la main. « Celle-là, près de la fenêtre! » Je m'assis, Aiden aussi. Un serveur arriva pour nous saluer et nous donner des cartes. Je parcourais la mienne rapidement avant de lever les yeux vers Aiden. « Tu vas prendre quoi toi? » J'étais plutôt indécise.
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