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Caleb&Thaïs + I couldn't be more sorry but I need your help

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« La première fois que je t’ai rencontré, tu ne m’as pas sorti un mister freeze, sinon je t’aurais dit : ça j’achète ! Pour la simple et bonne raison que j’adore ça… bref on s’en fout mais toi c’était plutôt lampe aveuglante braquée sur mes yeux, voix tranchante et mode « nous avons les moyens de vous faire parler » ! J’étais tentée de dire que tu avais fait partie de la Gestapo dans une autre vie vu que tu es allemand mais bon… je suis couillonne mais pas suicidaire, faut pas croire » continua-t-elle non sans hausser les épaules, n’ayant pas pour habitude d’avoir sa langue dans sa poche et puisqu’elle venait de vivre un drame, Thaïs n’estimait pas avoir de raison de se retenir pour l’instant. Pour l’instant du moins… « Je sais que tu es allemand à l’accent et parce que je le parle moi-même, bien que je n’en sois pas originaire, pour la petite histoire. En tout cas, c’est marrant j’aurais jamais cru que tu pouvais m’apprécier, mais en même temps tu avais tellement l’air sur de toi en ne voulant pas faire ami-ami avec moi… je te jette pas la pierre, j’ai juste du mal à te suivre mais ça va venir, je serai toujours plus emmerdante que toi » continua-t-elle avant d’éclater ni plus ni moins de rire face à sa maladresse même lorsqu’il faisait un compliment, à croire que ce soit endémique chez lui. Mais son éclat de rire provoqua bientôt un froncement de sourcils qu’il l’obligea à placer l’une de ses mains contre son flanc gauche. « Bordel même rire ça me fait mal, c’est pas beau de vieillir ! » Ce qui l’étonna en revanche, c’est que Caleb ne l’ait pas repoussée une seconde alors qu’elle cherchait à l’imaginer. Autant dire qu’elle ôta rapidement ses mains lorsqu’il lui demanda son verdict, prenant cela comme un accès d’impatience, tant et si bien qu’elle se racla légèrement la gorge avant de reprendre, d’un air à la fois sérieux et mutin : « Tu as un beau visage. Des traits marqués, des pommettes qui laissent entendre que tu ne souris pas souvent mais que ça te vas sûrement bien… je préfère imaginer mon partenaire autrement que par ses muscles saillants, désolée, c’est un réflexe. Et encore, je ne suis jamais tactile avec toi alors que je le suis naturellement énormément. »
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« Tu es observatrice. » notais-je tout simplement car il était inutile de lui dire « oui tu as raison, je suis né à Berlin et j’ai quitté mon pays quand j’avais quatorze ans ». Elle savait que j’étais allemand, inutile de sortir les grandes tirades. De tout de manière, je n’aimais pas parler pour ne rien dire. « A ma décharge, tu étais la quinzième danseuse que je testais et si j’avais dû faire ami-ami avec toutes, j’aurais eu un harem à la place d’une partenaire digne de ce nom » me justifiais-je car je savais que je plaisais à la gente féminine. Mary n’avait eu de cesse de râler face à ce constat. Je ne sais pas pourquoi les femmes étaient attirés par les hommes des cavernes mais qu’importe, cela me servait bien lorsque la solitude se faisait trop lourde à vivre et que j’avais besoin de m’aérer l’esprit certaines nuits. « Je ne suis pas emmerdant. Toi par contre, tu es une chieuse comme on en fait plus » répondis-je d’un coup d’un seul ave un léger sourire signe que je plaisantais. « Je plaisante. J’ai un léger sourire en coin » me justifiais-je aussitôt car comme elle ne pouvait pas me voir, peut-être était-ce utile que je lui décrive les rares expressions de mon visage en dehors de nos moments où nous dansions. Thaïs était la première aveugle que je fréquentais aussi assidument et je ne savais moi non plus sur quel pied danser avec elle car elle ne me voyait pas. Du coup, elle se basait uniquement sur ma voix et comme elle était habituellement froide et monocorde, je risquais d’être dans la merde plus d’une fois. « Tu devrais te reposer. Je te ramène chez toi » soupirais-je en la voyant par la suite grimacer de douleur. Cela me faisait penser qu’un pauvre type courait toujours dans la nature. Des fois, il y avait du cassage de gueule qui manquait et je n’étais pas violent. En fait, j’aimais bien boxer, je pratiquais ce sport en marge de ma pratique des arts martiaux –cela augmentait la souplesse pour la danse et canalisait mes émotions en prime. Thaïs me surprit donc en voulant voir mon visage au travers de ses doigts et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce contact me troubla au plus haut point. « Je ne vais pas te mordre. Tu peux me toucher, cela ne me gêne pas. Je suis très câlin même si c’est pas évident à l’imaginer » haussais-je les épaules, une façon comme une autre de lui dire que je l’avais accepté dans mon entourage proche. « Euh, attends-moi là deux secondes » marmonnais-je avant de l’aider à s’asseoir sur une chaise pour mieux la quitter. Je revins cinq minutes montre en main près d’elle. « Désolé, j’avais oublié un rituel important » marmonnais-je avant de lui fourrer une peluche dans les bras. « Dans ma famille, lorsque nous nous blessions, ma mère avait coutume de nous offrir une peluche pour nous remonter le moral. Je pensais que ça te ferait du bien »
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« Disons plutôt que j’essaye d’être observatrice dans la mesure du possible… mais je ne savais pas pour tes quelques quinze potentielles partenaires manquées ! Mais tu remarqueras que j’ai soigneusement fermé ma gueule dès que tu m’as douché, comme quoi je t’écoute, mais si, tu peux dire que je suis chieuse comme on en fait peu, je suis lucide et puis on me vexe difficilement avec ce genre de vérités ! » Mais Thaïs lui accorda cependant un sourire amusé en réponse à la description qu’il venait de lui faire de son expression. Elle appréciait à sa juste valeur l’effort qu’il faisait, et même le simple fait qu’il soit capable de plaisanter, chose sur laquelle elle ne se serait pas risquée à parier avant aujourd’hui. « Je vais survivre, je suis un rock et puis de toute façon je suis une insomniaque convertie alors ici ou ailleurs… puis je peux rentrer toute seule au pire, tu sais, il y a l’option : j’ai encore deux jambes valides pour marcher jusqu’à un arrêt de bus ! » Il ne s’agissait pas d’un désir de le repousser, ou l’envie qu’il ne la materne pas, mais plutôt le choix de ne pas déranger autrui. Caleb était peut-être ultra protecteur mais Thaïs avait toujours été habituée à l’exact inverse, à sa décharge… « Tu… tu es câlin ?! » manqua-t-elle de s’étrangler sans retenir à nouveau un rire. « Je suis désolée c’est pas pour me moquer mais franchement j’aurais pas flanqué ma mimine à couper, à bouillir et à servir au menu d’un fast food sur le fait que tu étais câlin bordel ! Puis bon, d’un autre côté, que tu aies envie de garder tes distances avec ta partenaire je peux le comprendre même si j’ai plutôt tendance à cautionner l’inverse de mon côté. J’vais pas crever parce que je garde mes mimines chez moi ! » Avait-elle été vaccinée du nombre incalculable de réflexions désobligeantes qu’elle s’était pris dans la tronche ? Possible. Du coup, Thaïs freinait les quatre fers pour le bien de sa santé mentale, en toute logique, et ce bien qu’elle écarquille aussitôt les yeux en se faisant asseoir pour mieux avoir bientôt un nounours entre les mains. Cette fois-ci, son sourire fut teinté d’émotion, preuve qu’elle était touchée, et il ne lui fallut pas longtemps pour se redresser sur la pointe des pieds histoire d’embrasser sa joue. « Promis, si un jour t’as un bobo ou que tu gueules trop après moi, j’irai t’en acheter un tout beau et j’essayerai de te l’offrir avec gentillesse sans te l’envoyer dans la poire… détends-toi je déconne ! Il est magnifique. Il me tiendra compagnie la nuit et me servira de bouillotte pendant mes grands moments de solitude, promis ! »
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« Je ne cherchai pas à te blesser ni même à te brimer » murmurais-je doucement car je me sentais un peu coupable d’avoir adopter un tel comportement avec elle. Certes, je ne pouvais pas tomber à genoux, lui dire que cela ne se reproduira plus ni même que j’allais lui décrocher la lune et lui en faire des cocotes en papier ; Cependant, cela ne m’empêchait pas de ressentir cette vile pointe de culpabilité car je n’avais jamais aimé faire du mal aux autres. J’étais bien trop protecteur pour apprécier de faire du mal aux gens intentionnellement mais je n’allais pas me renier pour autant. « J’ai dit que j’allais te ramener alors je vais te ramener » grognais-je car s’il y avait une chose qui m’agaçait, c’était qu’on cherche à me fausser compagnie quand je disais quelque chose. « De tout de manière, ce n’est pas comme si je dormais plus que toi alors si ça te dérange pas de refaire un peu de moto, je te reconduis. Tu es dans le dortoir des Cabot non ? » lui demandais-je prouvant par la même occasion que j’avais un peu attention à ce qu’elle me disait. En fait, pour me comprendre, c’était très simple : il fallait éviter de prendre toutes mes paroles aux pieds de la lettre et se pencher bien plus sur mes actes qu’autre chose. Ce n’était pas compliqué surtout que je possédais même dans mon ton monocorde deux nuances. Oui je suis fort ! En tous les cas, je savais me montrer encore plus froid que je ne l’étais au naturel et dans ces moments-là, il ne valait mieux pas rester dans les parages. Enfin, Thaïs était plutôt occupée à se foutre de ma tronche qu’à trembler devant mon côté Mister Freeze même si elle adorait ça. La glace j’entends. « Tu es ma partenaire, mes distances n’ont plus lieu d’être. Je ne désirais simplement pas m’encombrer d’une personne qui ne me servirait à rien. Nous sommes partenaires, la donne a changé » commençais-je avant de rajouter sur un ton bien plus boudeur cette fois « J’aime les câlins » C’était très con de réagir ainsi mais j’avais eu besoin et envie de lui signaler la chose avant de tout simplement m’éclipser pour aller lui acheter un nounours. Heureusement, Thaïs fut touché et elle réussit même l’exploit de me faire rougir faiblement alors qu’elle déposait un baiser sur ma joue pour me remercier. « Tu trouves que je te traite mal lors de nos répétitions ? » lui demandais-je inquiet avant de glisser son bras au creux du miens et de reprendre notre marche pour sortir rapidement de l’hôpital. L’air frais était vivifiant, c’est le moins qu’on puisse dire.

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Peut-être avaient-ils tout simplement pris un mauvais départ mais se montreraient-ils désormais capables de repartir du bon pied ? Thaïs se surprit à le vouloir, sans même savoir pourquoi. Peut-être parce qu’il lui avait prouvé par a+b qu’il savait être froid comme surprenant, surtout lorsqu’il lui acheta un nounours. La jolie irlandaise ne put pas voir qu’il rougissait mais cela n’avait aucune importance : elle s’était montrée tactile sans chercher à se contrôler cette fois, et il ne pouvait pas décemment savoir à quel point cela lui faisait un bien fou. « Et bien ravie de savoir que la donne a changé, c’est noté ! » énonça-t-elle non sans conserver un petit sourire amusé alors qu’il plaçait son bras au creux du sien, définitivement décidé à la raccompagner au dortoir des Cabots. Thaïs n’en n’était pas fâchée, car sans canne, elle aurait été bien en peine de trouver une station de bus pouvant effectivement la conduire à bon port… « Ce n’est pas ça… enfin au début oui, tu me donnais l’impression de marcher sur des œufs avec toi, qu’autant on formait un super duo qui déchire en danse mais que dès que la musique cessait, c’est à peine si tu n’avais pas envie de m’étrangler direct ! Je te jure, c’était flippant ! Et puis pour être honnête, ça me tape sur le système les gens froids. Toi j’accepte parce que tu es mon partenaire, que j’ai besoin de me dire que je peux me reposer sur toi mais en règle générale, ça m’épuise de devoir me contrôler parce que la personne en face de moi n’est pas sur le même tempo de vie. Apparemment tu n’es pas que ça et je suis happy de découvrir un nouveau pan de ta personnalité parce que ça me prouve que je me suis trompée et que tu es une belle personne Caleb mais tu sais, je vis dans le noir du matin au soir. Même yeux ouverts, je ne perçois aucune couleur… alors je mets de la chaleur dans tout ce que je fais, ou dis. Sinon j’ai plus qu’à sauter du haut d’un pont ça sera limite moins déprimant. » Thaïs avait beau ironiser en parlant ainsi, elle pensait ses paroles. Mais cela ne l’empêcha pas de hausser les épaules pour lui faire comprendre qu’il n’avait pas à s’en faire et qu’elle s’en remettrait, tout comme de son agression. Il allait la laisser devant son dortoir dès qu’ils seraient devant de toute façon, n’est-ce pas ? Mais avant même de monter sur la moto, elle le serra tout de même dans ses bras, lui prouvant à son tour qu’elle écoutait quand il lui parlait. « Câlin » conclut-elle d’une voix un tantinet moqueuse, mais sans méchanceté aucune.
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« Evite de sauter du haut d’un pont. Si tu te loupes, je viendrais pas te repêcher, je ne sais pas nager » grimaçais-je avec humour et sérieux car je ne savais effectivement pas nager. Mes parents avaient été bien plus pressés de m’initier à la danse qu’à m’amener à la piscine et n’ayant jamais été un grand adorateur de lieux publics, cela ne m’avait pas manqué du tout. « Je comprends maintenant pourquoi tu disais que tu étais très tactile » murmurais-je avec amusement non sans lui rendre son étreinte car malgré tout, j’adorais sincèrement les câlins. C’est d’ailleurs bien la seule chose qui me poussait vers les autres sinon comment pourrais-je avoir ma dose de tendresse ?! Le monde est cruel, tout le monde le sait. Je repoussais toutefois très légèrement Thaïs pour lui signifier qu’il valait mieux pas rester en plein hiver dehors surtout que pour ma part, je n’étais pas très chaudement vêtu étant parti en quatrième vitesse de la salle de danse. Je m’en fichais bien, j’avais le sang chaud, une véritable bouillotte. En tous les cas, on peut dire que cet événement nous avait rapprochés.

Elle n’était pas venue. Je n’en revenais pas, elle avait raté la répétition mais en prime, je n’avais eu aucune nouvelle d’elle de toute la journée et ce n’est pas faute d’avoir laissé de nombreux messages sur son répondeur avant de tout simplement craquer et d’aller frapper à la porte de son dortoir en vain. C’était comme si elle s’était volatilisée et mon inquiétude ainsi que mon agacement allèrent à s’accroissant. Le lendemain, je faillais ne pas venir à mon tour mais mû par une intuition, je me risquais à aller aux devant d’une nouvelle déconvenue. Cinq minutes puis dix et enfin vingt minutes de retard après, je voyais ma partenaire enfin franchir la porte de notre salle de danse. « Bonjour. » marmonnais-je en la toisant du regard avant de reprendre par la suite « Où étais-tu ? Je me suis inquiété surtout que je n’ai plus de nouvelles de toi depuis que je t’ai ramené. Tu regrettes nos câlins ? » demandais-je subitement car je ne voyais pas ce que cela pouvait être d’autre. Je n’étais ni devin ni n’avait la science infuse quoiqu’il en soit, je restais bien debout sur mes deux jambes, légèrement essoufflé car je venais de danser comme un fou pour calmer à la fois mon angoisse et ma colère.
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Effectivement, cela ne ressemblait pas à Thaïs de manquer un entraînement, perfectionniste et bourreau de travail qu’elle était. Mais la veille, sa fièvre lui avait scié les membres, tant et si bien que sa meilleure amie et colocataire l’avait conduite à nouveau à l’hôpital à son corps défendant. L’irlandaise avait eu beau protester, Nausicaa n’en n’avait entendu mot. Le pire, c’est qu’elle avait eu raison car Thaïs n’était jamais montée à quarante et un de température avant ce fameux jour, et pour cause, elle n’était jamais malade. Ceci dit, hors de question que de rester cinq jours à l’hôpital pour une simple fièvre, elle n’avait décidément pas les moyens, se contentant d’attendre que la fièvre ne baisse enfin pour repartir. Le lendemain, malgré son retard, elle se pointa avec des lunettes de soleil sur le nez pour dissimuler le coquard extrêmement disgracieux qu’elle portait à l’œil droit, résultat de son agression ayant eu lieu deux jours plus tôt… « Tu t’es inquiété ? » osa-t-elle demander tant elle n’aurait pas pu croire une chose possible avant qu’il ne la dise. « J’ai morflé hier, quarante et un de fièvre, la totale, résultat ma coloc’ m’a forcée à rester à l’hôpital jusqu’à ce qu’elle baisse et après, je me suis aperçue que j’avais mon portable mais sans chargeur, bah… plus de batterie donc pas possibilité de t’appeler car je ne connais pas ton numéro. Et ce matin, je suis allée m’acheter une nouvelle canne d’aveugle, d’où mon retard parce que j’y suis allée en self et que l’aller m’a pris une plombe. » Thaïs haussa les épaules, s’expliquant mais n’ayant aucune intention de s’étendre davantage sur le sujet. « Je regrette pas nos câlins, arrête tes conneries ! Qui t’a mis une idée aussi crétine en tête ? » s’exclama-t-elle ensuite avant d’enlever son manteau et de commencer à s’échauffer, sans pour autant ôter ses lunettes. « On commence ? » demanda-t-elle en dissimulant habilement sa douleur au diaphragme qui hélas se manifestait déjà.
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« Ouais. » répondis-je assez mal à l’aise pour le coup car même si avec Thaïs nous avions mis certains différents de côté, il n’en restait pas moins que je n’étais pas un homme très expansif quant à mes sentiments. Cependant, je fus à la fois rassuré que cela ne soit pas moi qu’elle fuyait que sceptique quant au fait qu’elle allait réellement danser aujourd’hui. Ce n’était pas tant que je doutais d’elle mais je doutais de moi. Allais-je réussir à la laisser danser alors qu’elle m’avait avoué avoir été à l’hôpital à cause de sa fièvre. « Laisse tomber cette connerie de câlins. On va se contenter de travailler la valse pour aujourd’hui. J’ai un cours dans une heure. » soupirais-je avant d’aller m’occuper de la musique et de revenir vers elle non sans lui enlever ses lunettes de soleil. « Ce n’est pas joli joli mais ça te rends pas moins belle alors tu oublies aussi cette connerie de lunette. Il n’y a que moi dans la salle et comme ce n’est pas mon cas les moqueries aussi basses, tu peux te passer de cet accessoire » déclarais-je non sans aller poser lesdites lunettes près de ses affaires avant de revenir finalement vers ma partenaire. « Prête ? » lui demandais-je avant d’attendre quelques mesures de la musique avant de débuter la danse, l’entrainant dans une valse relativement calme pour l’échauffer en douceur, inconscient de son problème de respiration. Du moins pas totalement car au lieu de maintenir un cadre parfait avec ma tête, je n’avais de cesse de poser sur elle un regard où se lisait clairement mon inquiétude. « Maitrise mieux ta respiration, tu vas t’essouffler avant la moitié de la danse » murmurais-je en essayant d’adoucir ma voix le plus possible histoire de ne pas la heurter davantage. Toutefois, je me gardais bien de travailler nos portées aujourd’hui, me contentant simplement des bas au sol même si je voyais bien que Thaïs peinait.
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Le glaçon est de retour, pensa Thaïs avec ironie. Dans l’état de faiblesse où elle se trouvait, elle n’était pas en mesure de capter le second degré ou les nuances potentielles dans la voix de Caleb, elle se renfrogna donc en imaginant que pour une heure, elle aurait très bien pu en chier toute seule comme une grande et ne pas se pointer aujourd’hui, ça n’aurait pas été plus mal. Au moins, elle ne se serait pas pris ça dans la gueule… mais ce fut pire lorsqu’il se rapprocha pour lui ôter ses lunettes de soleil, voyant de plus près le coquard monstrueux qu’elle se payait et pour lequel Nausicaa l’avait prévenue… bordel, si sa meilleure amie ne l’avait pas fait, elle se serait baladée avec cette horreur sur le visage sans même le savoir. « Belle ? J’suis une épave ouais ! Je porte pas ça parce que tu risques de te moquer mais parce que je sais que cette horreur est là et que ça me tape sur le système ! Et puis j’ai pas forcément envie que t’aies ça tout le temps devant le pif, accessoirement » répliqua-t-elle non sans soupirer et hocher la tête pour lui faire comprendre qu’en dépit de ce qu’elle venait de dire, elle était prête, ou à tout le moins autant que possible. Elle ne pouvait sentir le regard insistant de Caleb sur sa personne mais sa réflexion ne la fit que se sentir plus vulnérable encore. Thaïs termina la danse avec son professionnalisme à couper le souffle, mais dès lors que la musique eut cessé, elle s’écarta violemment. « J’peux pas respirer bordel » s’exclama-t-elle en se mettant d’abord une main sur les côtes pour mieux s’éloigner autant que possible et placer ses deux mains contre ses cuisses, se baissant pour tenter de reprendre sa respiration mais chaque inspiration s’avérait aussi bruyante que douloureuse. « J’vais être un poids mort, je pense que t’auras meilleur compte à te trouver une autre partenaire maintenant » coupa-t-elle-même si sur son visage, cela se voyait que son propre discours la flaquant à terre.
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« Nous n’avons décidément pas la même conception du mot épave. » répondis-je car certes, ce n’était pas beau à voir mais cela ne gâchait en rien le reste de sa beauté. J’étais peut-être idiot dans le fond mais je voyais au-delà du physique. Certes, il comptait, il ne faut pas se mentir mais une belle personne pouvait être laide à cause de sa personnalité et de son caractère. Or, je ne sais pas, je trouvais Thaïs belle, quoiqu’elle dise ou fasse même à l’heure actuelle alors que je l’entendais ronchonner. « C’est toi que j’ai devant le pif comme tu dis et tu pourrais défigurée que je te trouverais toujours belle alors arrête tes conneries à deux balles et dansons » lâchais-je avec ma brusquerie habituelle avant de nous lancer effectivement dans une danse sans pour autant perdre de vue le visage de ma partenaire afin de m’assurer que tout allait bien. Malheureusement ce n’était pas le cas et très vite, Thaïs se plaignit de ne pas réussir à respirer. Je fronçais les sourcils en m’approchant d’elle pour m’accroupir en face. « Où as-tu mal ? » lui demandais-je en glissant ma main sur sa joue puis sur son épaule afin de lui apporter tout mon soutien. Soutien qui passa à l’as quand elle s’imagina être un point mort et surtout que je puisse la remplacer. « Décidément, tu es branchée sur le monde connerie aujourd’hui » soupirais-je. « Ne reste pas pliée ainsi, tu ne vas que te couper encore plus la respiration. Redresse toi, je vais te masser » lui ordonnais-je sans douceur avant de l’entrainer vers le mur. « Poses tes mains à plat contre le mur » l’invitais-je avec une voix radoucie avant de glisser mes mains sous son haut pour venir caresser dans un premier temps son dos. « Tes muscles sont contractés, je dois d’abord te détendre sinon tu vas te bloquer encore plus et tu peineras d’autant plus à respirer… Pourquoi ne m’as-tu tout simplement pas dit que tu avais besoin de temps pour te remettre ? Nous sommes partenaire, je dois être là même quand cela ne va pas » soufflais-je avant de commencer à masser son dos d’une manière des plus expertes. En même temps, quand votre petite sœur fait des études de médecine, vous n’êtes pas en reste pour jouer les cobayes de temps à autres.
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