Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityCaleb&Thaïs + but you're a free danse partner, right ?
-19%
Le deal à ne pas rater :
PC portable MSI Gaming Pulse 16” -Ultra7 155H -16Go/512 Go
1299 € 1599 €
Voir le deal


Caleb&Thaïs + but you're a free danse partner, right ?

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
La poisse. En théorie bien sûr, Thaïs n’était pas contrainte et forcée d’écouter l’une des étudiantes se trouvant en même année qu’elle, mais d’un autre côté, elle ne pouvait plus se leurrer : trois mois après la reprise des cours, ne pas avoir de partenaire, ça craint. La jolie irlandaise avait pourtant organisé des dizaines d’essai avec des étudiants de toutes les années, tentant en parallèle de s’occuper de sa chorégraphie d’examen sans vraiment que cela soit concluant. Comment aurait-il pu en être autrement sans partenaire ? Soit elle trouvait chaque danseur mou du genou, soit ils étaient trop brutaux… en somme, personne ne possédait la grâce et ce sens si juste du rythme qu’elle cherchait en son « partenaire parfait ». A croire qu’elle l’avait définitivement dans l’os et qu’elle s’apprêtait à devoir refaire sa septième année à Harvard si les choses n’évoluaient pas. Pourtant, dans cette salle de danse où aucune musique ne s’échappait, il existait peut-être sa dernière chance, Caleb. Un jeune homme dont sa réputation manifestement le précédait, mais dont la froideur avait fait fuir plus d’une damoiselle s’étant cassé les dents à vouloir devenir sa partenaire… en somme, Thaïs était on ne peut plus partagée. Devait-elle tout faire foirer d’entrée de jeu histoire de ne subir aucune déception d’aucune sorte ou, au contraire, placer l’expression « je fais des efforts et j’en suis fière » sur son front histoire qu’il ne l’envoie pas péter tout de suite… en tout les cas, l’irlandaise n’hésita plus une seconde à pénétrer à l’intérieur de la salle, entendant sans peine les mouvements du jeune homme qui lui semblaient souples et coordonnées si elle en croyait sa façon de se réceptionner sur le sol, se raclant bientôt la gorge histoire de signaler sa présence. Il n’y avait plus qu’à espérer que sa canne d’aveugle ne le pousse pas d’entrée de jeu à la considérer comme un boulet sinon, cela risquait fort d’être problématique… « Hello ! On m’a dit que tu recherchais une partenaire et il se trouve que je suis dans la merde aussi alors ma foi… à la guerre comme à la guerre, je suis venue au moins me renseigner. N’éprouve pas de scrupules à me dire d’entrée que je ne vais pas faire l’affaire, on ira plus vite et ça m’évitera d’avoir les yeux qui pétillent pour rien » lança-t-elle à la volée, ne s’épargnant pas au passage et ce sans pour autant ne pas lui sourire. Ce dernier gardait une large marque de moquerie mais celle-ci n’était pas dirigée vers ce fameux allemand… mais plutôt vers elle.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Un nouveau jour qui se lève et toujours ce même rituel. Un amoncellement de choses à faire pour s’occuper l’esprit mais aussi se rassurer. Depuis la mort de Mary, je ne vivais plus vraiment, je survivais et mes rapports avec les autres en avaient été bouleversés. J’étais bien plus froid, bien plus renfermé et renfrogné qu’à l’accoutumée tout simplement pour éviter de souffrir de la perte d’une autre personne. En mourant, Mary avait emporté avec elle non seulement un futur heureux –puisque nous avions eu l’intention de nous marier après nos études ; mais également une partie de mon cœur. Alors à présent, je me sentais comme vide de toute force mais il me restait toujours la danse. Mon amante, ma passion, la seule chose qui me faisait me lever le matin en dehors de mes amis les plus proches ainsi que ma famille, il va s’en dire. « Désolé c’est non. » lâchais-en direction d’une petite rouquine avec qui je venais de danser. Nous n’étions pas raccord. Il n’y avait aucune alchimie entre nous et je ne voulais guère perdre de temps avec une personne qui ne savait pas placer ses pieds ou garder un cadre correct. La jeune femme me fusilla du regard. J’avais à nouveau pensé à voix haute, exprimant mes reproches. Tant pis. Elle ne ferait que se rajouter à la longue liste des danseuses que j’avais éconduites récemment. Ce n’était tout de même pas ma faute si aucune n’arrivait à la cheville de Mary surtout que je ne désirais, dans le fond, pas retrouver une autre partenaire. Malheureusement pour moi, si je voulais finir ma dernière année à Harvard, il me fallait retrouver une danseuse émérite et le temps jouait contre moi.

A nouveau seul, je me lançais dans une chorégraphie bien plus axée sur la danse contemporaine qu’autre chose quand j’entendis des pas dans mon dos. Je me retournais. Une nouvelle candidate apparemment et ce constat failli m’arracher un soupire d’ennui. Le plus étrange fut peut-être de la voir se déplacer avec une canne. Il ne me fallut pas très longtemps pour comprendre que la demoiselle était aveugle. Elle se fichait de moi ?! Je n’avais guère de temps à perdre avec ce genre de connerie mais j’avais été bien élevé. « Je ne juge que sur les performances. Montres moi ce que tu sais faire après nous ferons un essai ensemble. Tu es plutôt danse latine ou standard ? » demandais-je d’un ton froid et sans appel. Je n’étais pas du genre à pleurer sur le sort réservé à certain. Elle voulait devenir ma partenaire ? Qu’elle me prouve qu’elle en valait la peine, le reste n’était que du blabla futile.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Mais c’est qu’il mordrait ! » plaisanta subitement Thaïs sans même savoir pourquoi elle avait été possédée par l’irrépressible envie de détendre illico presto l’atmosphère. Sans doute parce qu’à ses yeux, en danse, il ne peut y avoir de froideur… en bougeant son corps, on peut jouer certes un personnage mais également exprimer l’agonie de son cœur ou de son âme, et autant dire que la jolie irlandaise était passée maîtresse dans cet art très noble, surtout depuis la perte de sa vie. « Les deux mein general ! Même si je suis particulièrement à l’aise en tango, paso doble et jive. Mais puisqu’un croquis vaut mieux qu’un long discours, mets la piste quatre de mon Ipod que voici et c’est parti mon kiki » continua-t-elle, parvenant à l’atteindre sans l’ombre d’une peine tant elle savait placer l’endroit exact de sa voix dans l’atmosphère de la salle d’entraînement. Cela n’avait pas été aisé à apprendre mais comme dit l’adage, à cœur vaillant rien d’impossible. Voilà pourquoi Thaïs fut en mesure d’ôter ses chaussures, son manteau, de déposer sa canne sur le sol pour mieux se placer au centre de la piste. Quitte à lui faire une démonstration, autant tout donner et faire ressortir ce qu’il y avait de plus coriace en elle… elle exécuta donc un mélange de toutes les danses qu’elle avait pu apprendre, de la valse au quick step en passant par un cadre irréprochable en tango et en foxtrot, mêlant un rien de charleston sans oublier quelques kicks de jive extrêmement bien placés au fil de la musique. L’improvisation ne la dérangeait pas dans le sens où elle excellait effectivement… d’ailleurs, n’avait-elle pas été sacrée meilleure danseuse par ses professeurs et les juges devant lesquels elle était passée l’an dernier ? Son partenaire en avait d’ailleurs pris ombrage et l’avait lâchement laissée tomber… au point qu’elle ne donne aujourd’hui l’impression de défendre sa vie dans une chorégraphie totalement improvisée, exécutée à la perfection et ne donnant aucunement l’impression qu’elle était atteinte d’un handicap majeur, alors que dans le fond, elle pressentait qu’il n’aimerait pas. C’est la respiration légèrement plus rapide qu’elle se tourna vers lui, remettant légèrement ses cheveux en place, l’expression presque plus apaisée. « Alors ? La performance était à la hauteur de l’adjudant chef ou je dois aller chercher mon bonheur ailleurs ? » Aucune moquerie cette fois… un désir de vérité plutôt.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Mary m’avait toujours dit que lorsque je m’exprimais, on croyait entendre un vieux militaire tant mon ton était tranchant mais cela faisait partie de ma personnalité. Bien sûr, je n’étais pas ainsi avec tout le monde et les rares personnes à me connaitre sous cette facette se comptaient sur les bouts des doigts. Je me retins toutefois de tout commentaire, laissant simplement un léger signe d’agacement franchir le bout de mes lèvres avant de prendre son ipod pour le brancher aux hauts parleurs, choisissant la piste quatre comme elle venait de me le demander. Je reculais jusqu’au mur du fond pour mieux m’y adosser et la laisser danser. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle savait bouger et connaissait la technique malgré son handicap. D’ailleurs, on l’oubliait rapidement mais c’était une chose de savoir danser seul que de se remettre à son partenaire. Il fallait de l’abandon de soi, de la confiance mais aussi de l’humilité. Je n’aimais pas les grandes gueules ni les chieuses pour la simple et unique raison que je ne voulais pas passer mon temps à parler. Or, si elle continuait à le prendre sur ce ton, elle risquait fortement d’avoir une diatribe de ma part et rares étaient les personnes à l’apprécier à sa juste valeur. « Les surnoms tu oublies de suite. Je suis là pour danser pas pour te taper la causette et encore moins faire ami ami avec toi » lâchais-je sans douceur d’aucune sorte mais quand on apprenait à me connaitre, on comprenait qu’il n’y avait aucune méchanceté derrière. J’étais tout simplement un inadapté social quand je m’y mettais –bien que mon père m’avait appris la diplomatie. « Danse avec moi à présent. Je choisis la musique. Nous danserons une valse dans un premier temps et puis nous enchainerons sur une salsa » décidais-je avant de placer mon ipod à nouveau sur les hauts parleurs et de m’approcher d’elle. « Ton nom » lui demandais-je tandis que les premières notes de la valse résonnèrent et que je l’entrainais comme si nous dansions non pas sur le parquet de cette salle de danse mais bel et bien sur les notes elles-mêmes de cette musique. Nos deux techniques s’emboitaient parfaitement, je devais le reconnaitre et il se passait visiblement une sorte d’alchimie du moins au niveau de la danse. Le problème viendrait sûrement de tout ce qui avait autour. « Depuis combien de temps danses-tu en professionnel ? » lui demandais-je subitement après l’avoir fait virevolter. Je n’étais pas idiot et je savais reconnaitre une danseuse évoluant en compétition. A ce titre, elle en devenait intéressante.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Oh dear mais c’est qu’il mordrait VRAIMENT. Autant dire que Thaïs entrouvrit la bouche de stupeur face à tant d’agressivité de sa part alors que si elle avait vraiment voulu être emmerdante ou malpolie, elle n’aurait certes pas été la dernière. Sans doute était-ce son désespoir de trouver chaussure à son pied qui la poussa à clore son caquet mais quelque chose lui disait que si d’aventure il acceptait d’être son partenaire, les séances pendant lesquelles elle danserait seule, de façon violente et particulièrement rythmée risquaient d’être très, très nombreuses. Qu’importe, elle ne répondit aucunement à ses petites attaques pourries – puisqu’à ses yeux il s’agissait bien de cela – se contentant de le suivre, de s’emboiter sur son cadre avec son professionnalisme et son goût de la perfection sans ajouter un mot pour autant. Il lui avait bien demandé de fermer sa gueule, pas vrai ? C’est presque avec étonnement que Thaïs accueillit ses différentes questions, levant un sourcil sans pour autant répondre quoi que ce soit. A con, con et demi… « Ah parce que tu veux que je réponde ? Je pensais que tu ne voulais pas faire ami-ami avec moi ! » s’exclama-t-elle avant de laisser échapper un petit rire, qui ne la déconcentra aucunement dans sa danse et prouva à ce glaçon de mes deux qu’elle savait très bien faire deux choses en même temps, ELLE. Ses anciens partenaires craquaient souvent sur la pression et son goût de la perfection à l’état pur, mais ils ne pouvaient guère se plaindre de son humanité à proprement parler. Thaïs parlait, riait, bref, elle se liait toujours d’une façon ou d’une autre aux gens avec qui elle dansait… car c’est ainsi que l’on raconte une vraie histoire au gré de mouvements gracieux. « Je danse en pro depuis six ans, j’attaque ma septième année » reprit-elle d’un ton moins moqueur et plus enclin à répondre à son interrogatoire, même si elle ne lui avait pas encore donné son prénom. « Tu vas te la jouer glaçon à me faire subir un interrogatoire ? Non que je sache de suite, parce que ça manque de folie tout ça… il t’arrive des fois de ne pas tout mettre dans des cases ? Tu sais, on peut être pro ET parler de façon moins robotique, mais t’inquiètes, j’ai saisi le message, j’vais pas t’emmerder. » Thaïs avait oublié d’être complètement idiote non plus et puis de toute manière, elle était trop occupée à lui offrir un final grandiose à sa valse, marquant son visage d’une émotion à couper le souffle, avant que la musique ne laisse un rythme digne d’une salsa atteindre ses oreilles. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’avait aucun problème à passer d’une danse à l’autre en un dixième de secondes.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Je ne cherchais pas à te vexer » atténuais-je mes propos car je n’aimais pas blesser les gens. En réalité, je n’aimais pas les conflits, je préférais simplement qu’on ne vienne pas me chercher des poux et surtout pas lorsque je dansais. « Je ne te connais pas et tu passeras surement cette porte définitivement. Je n’ai donc absolument pas besoin de nouer de relation approfondie avec toi avant de prendre une décision » expliquais-je d’un ton toujours aussi froid prouvant que je m’exprimais toujours de cette manière. C’était à prendre ou à laisser même si lorsque je dansais, mon visage exprimait tout autre chose. Quelque chose de plus avenant, de beaucoup moins froid et réfractaire. C’était un peu le jour et la nuit mais elle ne pouvait guère le voir pensais-je avec ironie. Malheureusement pour elle, elle allait devoir apprendre à faire avec car je n’allais pas la materner pour autant puisque je partais du principe, que nous étions bien mieux seul que mal accompagné et tant que je n’aurais pas de raison spécifique pour la côtoyer, il était inutile de faire des efforts. « Je ne te mets pas dans ses cases, je me renseigne simplement pour savoir quelle danseuse tu es. Après, libre à toi de t’appeler comme bon te semble. Je juge un potentiel partenariat pas autre chose alors non, je n’ai pour l’heure aucune raison de faire preuve de folie » continuais-je néanmoins de parler alors que nous dansions. Nos corps semblaient se convenir et il aurait fallu être idiot pour ne pas voir que nous faisions un excellent duo mais le reste… Je craignais fort d’avoir envie de l’étrangler une bonne dizaine de fois par jour si jamais nous tentions d’être réellement partenaire. Au final, la musique s’arrêta tout comme nous. « Tu as un niveau excellent et tu t’accordes parfaitement à mes pas » la complimentais-je car je n’étais certes pas l’homme le plus sociable du monde mais je n’étais ni ingrat ni avare de compliments quand ils étaient mérités. « Nous pourrions envisager un partenariat, le résultat pourrait être intéressant » pesais-je mes mots car il n’était pas évident pour moi d’accepter qu’une autre femme puisse faire l’affaire, c’était un peu dur à accepter. « Qu’en penses-tu ? » lui demandais-je car elle avait également son mot à dire même si je devais reconnaitre que de toutes les danseuses que j’avais auditionné, aucune n’arrivait à son niveau.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
A vrai dire, lorsqu’on ne la connaissait pas, Thaïs pouvait paraître particulièrement intransigeante et même facilement susceptible mais il n’en n’était rien en vérité. Elle avait décidé une bonne fois pour toute que personne ne la blesserait plus jamais et ce n’était pas ce danseur bloqué en mode glaçon qui allait lui apprendre la vie… alors non, elle n’était pas vexée en soi, plutôt surprise de rencontrer un danseur souhaitant danser uniquement pour la technique et ne rien partager avec sa partenaire. C’était dommage mais comme elle n’avait pas plus l’intention de le materner, la question était définitivement réglée. « J’suis pas vexée… surprise peut-être mais bon en même temps t’es pas la personne la plus avenante que je connaisse, en toute objectivité » n’eut-elle aucune hésitation à répondre car de très loin, il était l’homme le plus froid qu’elle avait pu rencontrer dans toute sa carrière. Mais après tout… chacun voit midi à sa porte et face à sa seconde réponse, alors qu’ils s’apprêtaient à arrêter la danse, elle haussa les épaules. Il ne voulait pas faire preuve de folie et mourir en mode moine ? Grand bien lui fasse ! Après tout, elle n’était même pas obligée de l’apprécier tant qu’il ne lui donnait pas envie de l’étrangler en cherchant à lui apprendre la vie… chacun chez soi et les poules seront bien gardées, même si elle trouvait dommage d’en arriver à des extrêmes pareils. « On ne m’a pas menti, tu as un excellent niveau également, et je ne suis pas contre tenter un partenariat avec toi vu que j’ai besoin d’un bon non seulement pour mes examens mais aussi pour les concours que je veux passer. Après, pour le résultat… on verra bien sur la longueur, on n’est pas encore extralucide mais je vais faire la folie de prendre cela pour ta marque d’enthousiasme » ironisa-t-elle légèrement en souriant de façon mutine. Mais, contre toute attente, Thaïs n’eut aucun scrupule à lui tendre la main de façon plus cérémoniale, non sans grâce bien évidemment, avant de le regarder presque dans les yeux. « Je m’appelle Thaïs, enchantée Caleb. D'autres questions dans ton interrogatoire que tu dois connaître ? Autant battre le frère tant qu'il est chauve ! »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je ne savais pas ce qu’allait donner notre partenariat pour la simple et unique raison que je ne la connaissais tout simplement pas. Certaines personnes savaient se montrer avenantes et chaleureuse dès la première rencontre. Ce n’était nullement mon cas puisque j’étais surtout vu comme un homme froid et limite coincé mais la réalité était tout autre. Je me faisais simplement l’office d’être un homme des cavernes, un ours mal luné –ou mal baisé au choix ; mais lorsqu’on perçait ma carapace, je me transformais en véritable nounours. D’ailleurs mes deux meilleures amies souffraient au quotidien car je ne pouvais m’empêcher de vouloir les préserver, de les protéger quitte à avoir de temps en temps envie de les étrangler. Cela faisait partie de ma personnalité, j’avais besoin de temps avant de faire confiance et de me laisser aller. Pour l’heure, il était bien trop tôt. « Il me faut du temps pour faire confiance tout simplement. Je ne vais pas te jouer la comédie du mec sympa si au final, je ne peux pas te voir en peinture. Je préfère la froideur à l’hypocrisie » lui expliquais-je mon point de vue. A quoi bon jouer les hommes attentionnés, gentils et adorables si c’était au final pour envoyer paitre la personne ? Au moins, j’étais clair dès le départ et me dévoilait que si j’en ressentais le besoin et l’envie. Toutefois, peut-être devrais-je lui expliquer pourquoi je ne montrais guère d’enthousiasme à l’idée de ce partenariat mais en même temps, je ne la connaissais toujours pas. Mon problème de confiance allait de paire avec mes confidences à savoir que tant que je n’éprouverais pas l’un, je ne pourrais pas offrir l’autre. Qui a dit que j’étais compliqué ? Au contraire, je me trouvais simple à vivre.

« J’ai mes raisons. » répondis-je simplement avant de lui serrer la main et d’hocher la tête, sans aucun sourire. Elle était aveugle, elle ne verrait même pas la différence. « Enchanté. La seule question est de savoir comment veux-tu que nous organisions nos répétitions : fréquence, durée, lieu, date » répondis-je allant droit au but comme à mon habitude. Homme de peu de mots que j’étais. « Nous pourrions échanger nos numéros de portable, cela serait plus simple pour communiquer. Je présume que tu ne prends que les appels ? » supposais-je montrant ainsi que je prenais cas de son handicap. La première marque de respect et d’attention que je lui portais. Elle pouvait d’ors et déjà sabrer le champagne.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Ce n’est pas parce que je ne suis pas froide que je fais confiance, l’un ne va pas forcément avec l’autre mais je vois où tu veux en venir » ne put-elle s’empêcher de faire remarquer pour la beauté de la chose. Il allait devoir se préparer à la chose, Thaïs possédait une franchise particulièrement aiguisée et préférait mille fois énoncer des choses blessantes quitte à devoir s’expliquer ou s’excuser après, mais une fois encore, cela ne l’empêchait pas d’être aimable, parfois même avenante, sans forcément dévoiler quoi que ce soit. La preuve, que savait-il d’elle à part qu’elle était atteinte de cécité, dansait comme une déesse et son prénom ? Rien. Il pouvait deviner ses origines à son accent – et encore, mais c’était tout. Ce qui touchait personnellement Thaïs ne lui était pas connu tout comme l’inverse s’avérait vrai… et actuellement, ce n’était peut-être pas plus mal à vrai dire. « J’aime bien cette salle pour répéter. Vu la résonance, elle est beaucoup plus spacieuse que celle que j’utilise parfois le soir, lorsque la fac est quasiment déserte. Le rythme est beaucoup plus perceptible et donc, je peux savoir où tu te trouves au bruit de tes pas et au rythme de ta respiration, même lorsque tu ne t’exprimes pas. Je répète au moins six heures par jour, parfois même plus en cas de compétition… je déteste les traine savates bien que je ne pense pas que tu en sois un vu ton niveau, je veux de la perfection et qui dit s’approcher de la perfection dit travail et moult répétitions. Je suis toujours à l’heure, mais plus la séance commence tôt, mieux le corps est préparé à l’endurer donc… je suggère de commencer tôt, heure à ta convenance peu m’importe. Après tout, je ne suis pas seule dans le duo, tu as ton mot à dire. Quant au début… demain me semble tout indiqué. » Thaïs était précise, tranchante, ne laissant pas de détails au hasard et ne dévoilant pas six mots lorsque trois pouvaient suffire. Au moins, il pouvait être certain de toujours pouvoir compter sur elle là-dessus. « Appels uniquement. Les textos, c'est d'un démodé ! Voici mon téléphone, enregistre ton numéro et tu trouveras le mien affiché à mon prénom. Il y a une heure à partir de laquelle il ne faut pas t’appeler ou des impondérables que tu dois gérer à partir d’une certaine heure ? N’y voit pas une façon de jouer les intruses, c’est juste pour éviter que tu ne m’envoies péter parce que j’appellerai au mauvais moment. » Caleb avait prouvé son respect, Thaïs venait justement de le lui rendre.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Finalement, nous allions peut-être réussir à trouver un terrain d’entente tous les deux. Ce n’était pas plus mal car il était hors de question que je me paie une partenaire qui me casserait les couilles à longueur de temps. Je n’étais pas contre des joutes verbales, loin de là mais à la longue, je risquais de trouver cela épuisant et nous avions beaucoup trop de travail pour nous permettre une dépense d’énergie aussi futile. Aussi, hors de question que de transformer les répétitions en une cours de maternelle à savoir qui aurait la plus grande gueule des deux. Je voulais bien lui laisser ce privilège si elle me foutait ensuite, une paix royale. Mon ambition se résumait à la danse mais aussi à mes études, le reste, je me fichais bien de savoir qui aurait la plus grosse, qui danserait mieux que l’autre etc. Le résultat escomptait bien plus à mes yeux. « Rien à redire, c’est parfait. Je préfère largement tôt le matin car ensuite, je dois me rendre à mes cours. J’ai choisi la danse comme cursus secondaire et je ne dois pas négliger le reste mais je serais disponible le matin et en fin d’après-midi donc nous pourrons largement travailler. Lors des partiels, je réduis les répétitions au strict minimum excepté les dimanches. Je sais m’organiser pour gérer mon emploi du temps, tu ne seras donc pas lésée » la prévenais-je car il était hors de question que je néglige mon avenir pour la danse car je voulais faire carrière également. Je pouvais gérer les deux sans problème, cela faisait huit ans que je jonglais entre vie sociale, étude et danse. Je ne voyais pas de difficultés à poursuivre cette aventure. « On se donne rendez-vous à 6 heures demain matin dans ce cas ? » lui demandais-je tout en enregistrant mon numéro dans son téléphone, faisant de même ensuite avec le siens. « Tu peux me joindre à toute heure. Si je ne suis pas disponible, tu me laisses un message et je te rappellerai. Mon portable n’est jamais fermé et comme j’ai tendance à être insomniaque, au pire, tu sauras où me trouver » haussais-je les épaules. Je vivais danse, je respirais danse, je dormais et mangeais danse à croire que rien d’autre n’existait en dehors mais en même temps, plus rien n’existait en dehors. La mort m’avait volé ma vie songeais-je avec ironie. « As-tu des questions ? Ou dois-je savoir quelque chose ? » l’interrogeais-je en retour pour être certain de ne rien oublier. A nous entendre, nous étions loin de donner l’image d’un partenariat idéal mais Rome ne s’était pas construite en un jour.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)