It's good to see you (Elia)

Je ne pus que rire devant l’expression d’Elia après qu’elle ait fait remarquer son statut de privilégié. « Oui c’est ça, t’es une chanceuse alors profites-en. » La conversation prit ensuite un tout autre tournant et le sujet Caly arriva sur le tapis. J’expliquai alors à Elia que les choses étaient plutôt tendues entre nous. La jeune femme m’avoua qu’elle le savait déjà en fait. Elle avait discuté avec Caly et elle lui en avait parlé. « Ha ouais elle t’a parlé de moi ? » Cet aveu d’Elia me fit un peu bizarre, j’avais pris l’habitude durant nos cours de danse, ou même encore cet été, de me confier à elle à propos de Calypso et je n’avais jamais imaginé que l’inverse pouvait se produire également. Mais bien sur, cela ne me dérangeait pas, j’appréciais vraiment beaucoup Elia, j’espérais juste que cette position ne la mettait pas mal à l’aise. « Et moi qui pensais que les filles entre elles ne parlaient que maquillage et shopping… » Remarque complètement machiste que je ne pensais pas un instant. C’était juste histoire de taquiner mon interlocutrice. Elia continua plus sérieusement, elle m’expliqua le point de vue de Caly, combien elle se sentait mal pour moi et impuissante. « Je le sais Elia… T’en fais pas elle m’a bien fait comprendre que je devais être plus ouvert avec elle… » acquiesçai-je en repensant à l’altercation que j’avais eu avec ma petite amie. Elle n’acceptait pas que je garde tout pour moi, et elle m’avait bien dit qu’elle n’attendrait pas éternellement que je me confie à elle. Pourtant, parler de mon frère décédé était juste impossible encore. « Y’a juste des sujets que je peux pas aborder, c’est trop dur… » avouai-je. Puis, une fois nos boissons achetées, on commença notre petite balade. Je questionnai mon amie sur ses achats de noël. « Tu as déjà trouvé ce que tu voulais pour ton fils c’est déjà une bonne chose. Les magasins de jouets avant les fêtes c’est pire que les boutiques de fringues pendant les soldes. » fis-je remarquer en riant. Chaque année, les marques préférées des enfants se retrouvaient vite en rupture de stock à l’approche de noël. « Moi j’ai pas commencé du tout. » répondis-je avec franchise. « Et plus le temps passe et plus je me dis que ça va être compliqué… » J’avoue que vu les relations actuelles que j’entretenais avec mes parents, j’avais déjà décidé que je resterai à Cambridge pour les fêtes. Noël ça sera avec Emrys, les Spinelli et Caly, si d’ici là les choses allaient mieux entre nous… A présent c’était eux ma famille. Elia me proposa alors son aide en échange de quoi je pourrais également l’aider, et un grand sourire apparut sur mes lèvres. J’hochai la tête : « Ca marche pour moi. » Un avis féminin était toujours bon à prendre. D’autant plus qu’Elia connaissait Caly, son aide pouvait vraiment m’être utile. « Bon alors, est-ce que tu peux m'aider à trouver un cadeau qui signifie à la fois –je suis qu’un crétin, je suis désolé et je t’aime plus que tout- ? »

« Oui c’est ça, t’es une chanceuse alors profites-en. » Je balançais ma tête de gauche à droite l'air toute contente, comme une enfant. « Ha ouais elle t’a parlé de moi ? » Il avait l'air surpris et je savais pas si c'était genre il était content qu'elle parle de lui car fuat l'avouer c'est toujours flatteur de savoir ce genre de chose, ou s'il était plus intrigué de qu'est ce qu'on avait pu parler entre nous de lui. Je hochais donc la tête pour confirmer sa question. « Et moi qui pensais que les filles entre elles ne parlaient que maquillage et shopping… » Je me mis à rire et lui fit une tape sur l'épaule. Comment ça non mais ! Loupé, je vais t'inviter chez les cabots quelques jours tu verras que tu te fait de fausses idées sur nous les filles. Oooh que oui ! On était loin de parler que de ça, nous aussi on faisait des conneries, on parlait de tout et rien entre nous et on pouvait être aussi con que des mecs qui passent une soirée que entre mecs. Si si, on était aussi folle et on parlait sans gêne. « Je le sais Elia… T’en fais pas elle m’a bien fait comprendre que je devais être plus ouvert avec elle… » « Y’a juste des sujets que je peux pas aborder, c’est trop dur… » je pouvais comprendre son point de vu mais il devait essayé un peu au moins, trouvé une façon pour en parler sans en venir aux mots qu'ils osent pas utiliser, admettre lui même. Je comprends, c'est pas apreil mais je pouvais pas parler de ma fausse couche quand c'est arrivé, je pouvais pas dire ce que je ressentais ça me faisait trop y repenser et ça me faisait trop mal mais plus tu retarderas plus tu auras du mal à passer au dessus. Tu apprendras juste à vivre avec mais à chaque fois tu auras autant mal, si tu t'ouvre un peu, petit à petit la douleur sera moins présente mais tu oublieras pas pour autant. Oui c'était important qu'il sache qu'il oublierait pas s'il a moins mal. J'étais pas certaine de le convaincre mais j'essayais. Parler ça faisait du bien, c'était pas que des paroles et ça aidait bien plus qu'on le pense. & on avait parlé des cadeaux de Noël, une des choses les plus difficile de la fin d'année. « Tu as déjà trouvé ce que tu voulais pour ton fils c’est déjà une bonne chose. Les magasins de jouets avant les fêtes c’est pire que les boutiques de fringues pendant les soldes. » Je me mis à rire avec lui parce que c'était trop ça, Il fallait pas ne pas aimer la foule sinon pour les achats de noel c'est mort à moins de s'y prendre des mois avant.« Moi j’ai pas commencé du tout. » C'était un peu comme moi au final car j'avais juste fait Matys mais il m'en restait encore beaucoup à faire. « Et plus le temps passe et plus je me dis que ça va être compliqué… » Pourquoi ? Parce que y aurait plus rien en stock ? Ouais surement et j'étais loin de capter le sens caché de sa phrase. Je lui avais donc proposé une entraide ce qui serait bien utile. « Ca marche pour moi. » « Bon alors, est-ce que tu peux m'aider à trouver un cadeau qui signifie à la fois –je suis qu’un crétin, je suis désolé et je t’aime plus que tout- ? » Je me mis à rire de la façon dont il le disait. En tout cas c'était magnon son intention et je mis ma main sur le menton, genre je le gratte et je réfléchis. Je vois bien genre une magnifique soirée, tu sais chandelle, en tête à tête, les pétales de roses sur le lit, rien que vous et un plus un petit cadeau genre un bracelet, un collier ou une bague. C'était carrément romantique. Une nuit en amoureux, une nuit romantique quoi de mieux pour exprimer tout l'amour qu'on ressent pour son conjoint ? Le petit bijou serait un plus pour qu'elle ait se souvenir de cette soirée toujours avec elle. Après je savaias pas si Caly était une adepte de ce genre de soirée, certaines filles on horreur de ça. Je peux même enquêter discretos pour savoir si ce genre de soirée lui plait ou pas. & pour ce coup là il pouvait me faire confiance, j'étais douée. je voyais déjà le plan, genre demander mon avis à la jeune femme sur une soirée romantique que moi je voudrais faire pour Théo et lui demander si elle elle aimerait ça. Ca serait hop dans la poche.


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Elia rigola à ma réflexion avant de donner une petite tape à l’épaule et de m’inviter à faire un petit stage de quelques jours à la Cabot House pour me montrer que je me faisais de fausse idée… « T’en fais pas, je plaisantais. J’ai beaucoup de filles parmi mes amis, je sais que vous êtes pas toutes obsédées par les vêtements et les apparences. » clarifiai-je. « Mais un petit stage chez les cabots ça m’aurait bien plu en plus… » lançai-je avec une voix pleine de sous entendus avant de me mettre à rigoler. « Je rigole, je suis un homme pris maintenant. Aucune Cabot ne saurait me faire dévier du droit chemin… » Avec mon passé de coureur, on aurait pu croire que la fin des aventures d’un soir m’aurait pesé mais j’avais renoncé à tout cela sans aucune difficulté.  Je repensais à Elia, présidente de la Cabot, entourée de filles à longueur de temps. « Ca te pèse pas desfois d’être en une maison avec que des filles ? La testostérone te manque pas un peu parfois ? » Les filles n’étaient pas réputées pour être tendres en elle et j’imaginais bien qu’il devait y avoir quelques tensions au sein de leur fraternité.« Je suis désolé pour ça… » fis-je alors qu’elle abordait le sujet délicat de sa fausse couche. Cela n’avait pas du être dur pour elle, j’avais eu l’occasion de voir des patientes en stage qui s’effondraient vraiment suite à une telle annonce et tombaient parfois même en dépression… Certaines femmes, même a des stades très précoces de leur grossesse, investissaient déjà complètement ce petit embryon en elle et imaginaient leur futur bébé, du coup elles avaient un gros travail de deuil à faire après l’arrêt de leur grossesse… J’écoutais la suite de ses paroles avec intérêt : me confier allait m’aider à me sentir mieux, sans pour autant oublier.  J’appréciais l’aide que mon amie tentait de me donner, je savais que ce n’était pas un sujet facilement abordable, surtout que j’avais toujours tendance à me refermer dès qu’on commençait à parler de tout cela. « Je te remercie Elia. Et je te promets de faire un effort avec Caly. Je tiens trop à elle, je suis vraiment terrifié à l’idée qu’elle me quitte. » confiai-je alors. J’avais passé des années à l’aimer sans le lui dire, à entretenir une amitié houleuse avec elle alors qu’elle voyait d’autres garçons, que de mon côté je jouais les célibataires volages. Maintenant  que j’avais enfin la place que je désirais dans sa vie, celle du petit ami, les galères s’étaient enchainées pour moi et je m’étais refermé comme une huître. Je ne voulais pas laisser les catastrophes de la vie détruire davantage mon quotidien en affaiblissant ainsi mon couple. Elia avait raison. Mon café dans la main, mes yeux voguèrent sur les vitrines décorées aux couleurs de noël. Le sujet des cadeaux fut alors abordé et il s’avérait qu’Elia comme moi étions drôlement à la bourre. On pouvait toujours s’aider c’était le bon point. Ma première question concerna Caly. Je trouvais toujours les cadeaux pour les filles plus compliqués, et vu que là, en l’occurrence, nos relations n’étaient pas au beau fixe, la tâche devenait encore plus difficile. L’idée d’Elia me plut néanmoins : une soirée en tête à tête, romantique… Nous n’avions jamais eu ce genre de moment ensemble. Passer du stade meilleurs amis à couple nous avait fait sauter ce genre d’étape. Est-ce que cela lui plairait ? Elia se proposa d’enquêter et j’hochai la tête. « Oui, je veux bien. Essaie de l’interroger sans te faire griller et redis moi, tu serais un ange. » répondis-je avant d’ajouter : « En tout cas je trouve l’idée très bonne excellente même. Je crois que c’est exactement ce qu’il nous faudrait en ce moment. Et puis on a jamais pris le temps d’avoir ce genre de soirée depuis qu’on est ensemble… » avouai-je alors. « Bon alors, et toi de ton côté ? Quelle surprise réserves-tu à ton chéri ? »

« T’en fais pas, je plaisantais. J’ai beaucoup de filles parmi mes amis, je sais que vous êtes pas toutes obsédées par les vêtements et les apparences. » Je faisais mine de tousser, ah si si perso je suis obsédée avec les vêtements et les chaussures aussi mais j'étais pas du genre à parler de ça à longueur de journée ni juger des eprsonnes sur la marque des vêtements qu'ils portent. D'ailleurs moi même je suis pas fan de déposer des sommes astronomiques dans des textiles alors que je peux en avoir des aussi beaux et à des prix très raisonnables. « Mais un petit stage chez les cabots ça m’aurait bien plu en plus… » Je me mis à rire, l'imaginant entouré de fille, à parler avec nous, et pourquoi pas le maquiller, le coiffer ? Là je me mis à rire encore plus en voyant la scène. « Je rigole, je suis un homme pris maintenant. Aucune Cabot ne saurait me faire dévier du droit chemin… » Une chance pour lui que j'étais non seulement en couple mais que sa petite amie est également une amie à moi, sinon sans aucune hésitation je me serais lancé dans ce combat, car quand on me lance un défi je ne peux que y répondre. T'as de la chance, si ça avait tenu que à moi je t'aurais prouvé que tu as tord. Mais j'étais bien trop fidèle puis pas folle pour mettre une amitié en danger. « Ca te pèse pas desfois d’être en une maison avec que des filles ? La testostérone te manque pas un peu parfois ? » J'habitais plus avec les filles, j'avais mon propre appart alors ça évitait beaucoup de me retrouver dans des conflits. Ca va, je vis plus là bas alors ça va puis je vis avec mon frère et Matys alors niveau testostérone je te rassure que je suis comblée. Je me mis à rire car oui passer de vivre que avec des filles à vivre avec deux mecs c'étaient un sacré changement et ils profitaient d'être à deux parfois pour me "tomber dessus". « Je suis désolé pour ça… » s'excusa t-il pour ma fausse couche et je lui fis un simple sourire. Ca faisait des années maintenant alors en parlait ne me faisait plus pleurer des torrents de larmes mais ça me faisait toujours ce pincement au coeur. « Je te remercie Elia. Et je te promets de faire un effort avec Caly. Je tiens trop à elle, je suis vraiment terrifié à l’idée qu’elle me quitte. » L'entendre dire ça me rassurait tellement pour eux car je voulais pas que l'un comme l'autre souffre, ce sont les deux mes amis. Dit lui alors, rappelle le lui. Oui car il lui disait peut être pas. Puis je l'avais conseillé pour un cadeau pour Caly. « Oui, je veux bien. Essaie de l’interroger sans te faire griller et redis moi, tu serais un ange. » Il pouvait compter surmoi pour ne pas me faire griller, j'avais une bonne excuse en ayant un petit ami et ça allait bien me servir pour avoir Caly en beauté. « En tout cas je trouve l’idée très bonne excellente même. Je crois que c’est exactement ce qu’il nous faudrait en ce moment. Et puis on a jamais pris le temps d’avoir ce genre de soirée depuis qu’on est ensemble… » Sérieusement ? Alors là oui c'était une obligation de faire ce que je lui avais proposé. Ca pouvait que faire plaisir à Caly et les aider. « Bon alors, et toi de ton côté ? Quelle surprise réserves-tu à ton chéri ? » JE levais les yeux au ciel, ne sachant pas quoi lui offrir, pas du tout. Une montre ? Il en avait surement une, il avait des sous à revendre alors ça facilitait pas la tâche. Je sais pas, on est ensemble depuis peu, je le connais pas aussi bien que tu connais Caly puis il doit tout avoir déjà. J'étais en galère et j'étais si loin de savoir que avant Noël ce petit ami en question allait me dire qu'il voulait faire une pause et que le cadeau que je m'apprêtais à lui acheter allait finir dans un placard chez moi car je n'aurais pas l'envie de lui offrir à Noël si on serait toujours en pause ou même plus ensemble. Faut tu m'aides vraiment disais je limite l'air désespérée.


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On parlait de la maison dont Elia était la présidente, les Cabots et je plaisantais en disant qu’aucune des membres de cette fraternité ne pourrait me faire dévier du droit chemin. T'as de la chance, si ça avait tenu que à moi je t'aurais prouvé que tu as tord. Je me mis à rire avant de répondre : « Ca, je n’en doute pas. J’ai pu observer tes talents de séductrice en action ne l’oublie pas ! » J’avais en effet enrôlé Elia pour tenter de séduire l’ex petite amie de Natalina, une amie que je considérais presque comme ma petite sœur. « T’as pas de nouvelles de Nathan au fait ? » demandai-je bien qu’en fait je m’en fichais un peu de lui maintenant que je savais qu’il n’était plus en couple avec ma petite protégée. Mais il avait eu l’air de flasher pas mal sur Elia et j’étais curieux de savoir si il avait cherché à la recontacter. Elia me raconta ensuite qu’elle avait son appartement avec son frère et son fils, ce qui lui permettait d’être comblée niveau testostérone ce qui me fit sourire. Puis on aborda un autre sujet, plus délicat : celui de ma relation avec Caly. J’écoutais chaque conseil d’Elia en les notant bien dans ma tête, je savais qu’avoir un avis féminin et qui plus est de quelqu’un qui est également amie avec ma petite amie, cela pouvait m’être très utile. D’ailleurs elle me conseilla ensuite pour le cadeau de noël que je pouvais offrir à Caly. Je lui retournai ensuite la question, lui demandant ce qu’elle avait prévu pour Theo, son petit ami. Je portai alors mon mug à mes lèvres pour prendre une gorgée de café tout en observant Elia et en écoutant sa réponse. Leur relation était toute nouvelle, c’était certain que trouver l’idée parfaite pour les fêtes, c’était plus compliqué dans ce cas là. Mon amie se désola en soupirant qu’il avait certainement tout déjà. « Bah oui tu as raison : il t’a toi comme petite amie, c’est surement déjà un homme comblé… » Je jouais les flatteurs, mais je pensais sincèrement qu’Elia avait tout pour le rendre heureux, même si je n’avais jamais envisagé ma relation avec Elia autrement que comme une simple amitié, je pouvais voir que c’était une jeune femme passionnée, attentive et à l’écoute et qu’elle avait tous les atouts qu’il fallait pour charmer un homme. Elia me demanda mon aide pour trouver un cadeau. « T’as qu’à lui acheter une cravate. » lançai-je avant de me mettre à rire devant son expression désespérée. Je repris ensuite mon sérieux : elle m’avait donné une super idée, je devais faire un effort de mon côté et essayer de lui rendre la pareille. « Est-ce qu’il est sportif ? Est-ce qu’il a une passion ? » demandai-je pour essayer d’aider mon amie. « Si il a déjà tout, tu n’es pas obligée de lui acheter un paquet mais tu pourrais plutôt lui payer quelque chose qu’il a toujours rêvé de faire. Si il aime les sensations fortes, tu pourrais lui offrir un saut en parachute en tandem pour vous deux ou un vol en montgolfière en amoureux. C’est le genre de présent unique et qui reste ancré dans ta mémoire tu vois… »

« Ca, je n’en doute pas. J’ai pu observer tes talents de séductrice en action ne l’oublie pas ! »Gosh c'est vrai que j'avais du draguer pour lui et Valentin, le jeune winthrop Nathan. & je comprenais donc qu'il parlait de ça, de ce fameux soir. C'est vrai et je suis désolée pour Valentin qui est parti ainsi mais tu me connais je dis toujours ce que je pense. Oui ça je comptais pas le changer. & j'avais donc dit ce que je pensais de la situation, de Nathan, de son couple avec la soeur de Valentin puis bien sur les réactions qu'ils avaient à l'égard du winthrop. J'avais essayé de le dire de façon gentil mais j'avais du quand même dire ce que je pensais. « T’as pas de nouvelles de Nathan au fait ? » Je fus surprise par sa question mais je secouais la tête négativement. Non, fin je l'ai revu à Halloween vu qu'on avait invité les winthrops à venir chez les cabots pour un film mais c'est tout, pourquoi ? & on c'était pas parlé pendant ce moment, j'étais avec Théo, lui de son côté et je pensais moi à le contacter ou l'aborder pour m'excuser de mon comportement sans lui dévoiler quel en avait été mon intention. Puis l'idée des cadeaux, s'aider pour nos petits amis et notre entourage. ma part du marché avait été faite, c'était à lui de remplir la sienne en m'aidant pour trouver LE cadeau pour Théo. « Bah oui tu as raison : il t’a toi comme petite amie, c’est surement déjà un homme comblé… » Je penchais doucement la tête sur le côté en laissant un "haaaaaaaan" s'échappa de ma bouche car je trouvais ça trop magnon qu'il me dit ça, mais j'étais pas certaine que ça suffit, j'étais pas modeste juste que je me sous estime un peu quand même. « T’as qu’à lui acheter une cravate. » Je lui lançais un regard qui voulait tout dire. Vraiment, une cravate ? C'était ridicule comme cadeau et le pire c'est qu'il aime pas ça, je me souvenais avoir du lui attaché moi même sa cravate quand on avait été en Italie. C'était pas vraiment son genre et savoir au moins ça me redonna un peu confiance, je commençais à connaitre ses goûts et lui. « Est-ce qu’il est sportif ? Est-ce qu’il a une passion ? » Je me mis à taper dans mes mains. Bingo lui lançais je alors qu'il reprenait. « Si il a déjà tout, tu n’es pas obligée de lui acheter un paquet mais tu pourrais plutôt lui payer quelque chose qu’il a toujours rêvé de faire. Si il aime les sensations fortes, tu pourrais lui offrir un saut en parachute en tandem pour vous deux ou un vol en montgolfière en amoureux. C’est le genre de présent unique et qui reste ancré dans ta mémoire tu vois… » Là par contre je fis une petite moue. Je lui ai déjà offert un truc comme ça pour Thanksgiving, une wonderbox de sensation forte avec au choix, saut en parachute, baptême de l'air, tour en hélicoptère, conduire une sacré voiture. Mais l'idée de la passion c'est génial. Je sais qu'il adore la photographie, il est le président du club à Harvard. En une simple phrase il m'avait fait tilté. Je devais donc lui offrir un truc en rapport avec la photographie. Je peux lui offrir un bel appareil photo, un zoom bien grand ou quelque chose comme ça qu'il n'a pas non ? S'il aimait la photographie ça pouvait que lui faire plaisir.


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Elia s’excusa, car la discussion entre elle et Valentin qui avait suivi notre mission ne s’était pas parfaitement déroulée… « T’inquiète, Val est un sanguin, il s’énerve vite, surtout quand ça concerne sa petite sœur. Mais je crois qu’il était plus fâché contre Nathan que contre toi, t’en fais pas… » D’ailleurs je lui avais demandé si elle l’avait revu, Nathan, l’ex de Natalina et elle secoua la tête négativement avant de me demander pourquoi. « Il avait l’air drôlement charmé par toi, je me disais qu’il avait peut être retenté sa chance… » expliquai-je. Enfin j’étais content que ça ne soit pas le cas, je n’avais pas envie qu’Elia se retrouve dans une situation délicate après avoir dragué ce type pour nous. Surtout qu’à présent elle était en couple. D’ailleurs on en vint à parler de Theo, et de la galère que traversait Elia pour lui trouver son cadeau de noël. L’idée de la cravate fut accueillie par un regard exaspéré d’Elia qui me fit rire : « Je plaisantais… » Puis réfléchissant un peu plus, je lui parlais d’un cadeau à sensations fortes, mais elle me répondit qu’elle lui avait déjà offert un présent de ce genre pour Thanksgiving. « Tu le gâtes trop… » la taquinai-je en souriant. Puis je l’interrogeai sur les passions de son copain et là une idée surgit dans l’esprit de mon amie. Elle m’expliqua combien Theo aimait la photographie, qu’il était même président du club de la fac. Du coup l’idée lui était venue de lui acheter un « zoom bien grand ». Je ne pus m’empêcher de rire en entendant l’expression utilisée par Elia : elle ne devait pas s'y connaitre beaucoup en photographie. Je repris mon sérieux. L'idée était vraiment super. « Oui, tu peux lui acheter un objectif puissant. Sinon si il aime prendre des clichés en extérieur tu peux aussi investir dans des filtres, filtre uv ou filtre polarisant, si il n’en a pas déjà…» proposai-je.

« T’inquiète, Val est un sanguin, il s’énerve vite, surtout quand ça concerne sa petite sœur. Mais je crois qu’il était plus fâché contre Nathan que contre toi, t’en fais pas… » Oui je pouvais comprendre, c’est le grand frère il voulait la protéger mais c’est pas pour autant qu’il devait juger quelqu’un sans le connaitre un peu ou lui laisser une chance. Je haussais donc les épaules, ne répondant pas. Pour moi c’était après moi qu’il en avait eu même si le fiat de parler de Nathan avait du bien aider à ce que la conversation tourne au vinaigre. « Il avait l’air drôlement charmé par toi, je me disais qu’il avait peut être retenté sa chance… » J’avais pas vraiment remarqué ça, même s’il m’avait pas repoussé il n’avait pas cherché plus non plus, ni mon numéro ni rien et après sa rupture avec Natalina il était pas revenu vers moi, surement parce que j’étais avec Théo aussi.. Quelle question, qui est pas charmé par moi aussi ? Je me mis à rire car je pensais pas ce que je disais. J’étais pas le genre narcissique, qui se croit belle, le sait et le crie tout haut ou s’en vante. J’étais jolie pour moi mais pas au point de prétendre que je pouvais plaire à tout le monde et que personne me résiste. Puis plaire à tout le monde c’est plaire à n’importe qui. Priape savait que je blaguais, enfin je l’espérais. « Tu le gâtes trop… » Je riais à sa remarque, c’est vrai qu’un tel cadeau coûtait cher et juste pour Thanksgiving ça faisait trop mais il savait pas aussi qu’il m’avait payé le voyage aller et retour pour l’Italie, que durant tout le week end il avait été à mes soins, m’avait offert une robe super chère pour qu’on puisse aller diner dans un restaurant. I qu’il m’avait offert un bracelet. Je lui tendais d’ailleurs mon bras, relevant la manche pour laisser apparaitre le bijou. Ce n’est que un bout de ce qu’il m’a offert jusqu’à présent alors.. Alors je le gâtais mais surement pas autant que lui le faisait. & après m’avoir donné une superbe idée de cadeau, il m’avait éclairé sur le vocabulaire que je maitrisais pas vraiment en photographie. « Oui, tu peux lui acheter un objectif puissant. Sinon si il aime prendre des clichés en extérieur tu peux aussi investir dans des filtres, filtre uv ou filtre polarisant, si il n’en a pas déjà…» Il allait falloir que je lui envoi un message pour le cuisiner sur la chose. Cependant un objectif me semblait être la meilleure idée que des uv mais n’en avait il pas déjà ? C’est quoi le mieux ? Je sais même pas s’il a besoin de l’un ou l’autre. Je l’ai pas encore vu avec un appareil photo, va falloir que je creuse. & j’allais ramer je le sentais bien.


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Lorsque je fis remarquer à mon amie qu’elle gâtait trop son petit ami, elle releva sa manche pour faire apparaître un magnifique bracelet qui ornait son poignet. Elle m’informa alors que ce n’était qu’une partie de ce que le jeune homme lui avait offert jusqu’à présent. « Ok, je suis impressionné. Et en plus, il a bon goût c’est super joli. » fis-je en observant le bijou. « Faut absolument que tu m’aides à trouver quelque chose d’aussi élégant à offrir à Caly pour notre soirée de Noël. » demandai-je avec enthousiasme. Au moins avec la chef des Cabots, les reines de l’élégance d’Harvard, je ne risquais pas de me tromper. Puis échange de bon procédé, j’allais l’aider à choisir le cadeau de Théo. Elle semblait un peu perdu en ce qui concernait les termes techniques des appareils photo. Je n’étais pas un expert en photographie, mais j’aimais cela et je m’y étais un peu intéressé. Je lui proposais naturellement mon aide. « Si tu veux on peut aller faire un peu de lèche vitrine, on est en ville autant en profiter. On va juste regarder ce qui se fait et comme ça tu auras déjà fait un peu de repérage. Et puis si on passe devant une bijouterie, tu pourras me donner ton avis pour le cadeau de Calypso en plus… » proposai-je avant de terminer ma boisson et de jeter mon gobelet vide en passant à côté d’une des poubelles de la ville. Je repérai une boutique spécialisée en équipement pour photographe justement et j’y entrainai mon amie pour commencer notre séance de repérage de cadeaux…
L'après midi passa rapidement. Ce moment en sa compagnie m'avait définitivement fait du bien. En plus de m'ouvrir les yeux sur mes erreurs avec Caly, Elia m'avait permis de trouver une idée parfaite de cadeau de Noël pour Caly et en plus mon amie m'avait complètement changé les idées, ce dont j'avais plus que besoin en ce moment...