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Priape & Zoïa ‡ How to save a life

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How to save a life

Ses yeux le toisèrent froidement. Bien entendu qu'il en profitait pour se moquer d'elle gentiment. A sa place, elle aurait fait bien pire. Elle se serait tout simplement roulé de bonheur à la seule vue de son pitoyable état. Mais Priape n'était pas Zoïa et malgré sa moquerie, il était bien plus indulgent. « Non je ne suis pas un vampire, même si j'aime les cercueils et les morgues, il m'arrive de dormir parfois. » répliqua-t-elle sèchement. Personne n'ignorait que la Rousse se destinait à la médecine légale. Cela en intriguait certains, en repoussait d'autres, mais elle savait pertinemment qu'elle était la source de blagues derrière son dos bien souvent. Le Dunster lui proposa finalement d'aller voir rapidement dans la salle où était installé leurs lits de camps sommaires. La petite pièce était toute sombre et les doigts agités de Zoïa cherchaient à tâtons le précieux dossier. Elle ne prêtait plus tellement attention à Priape et cherchait rapidement sur le matelas. Elle trouva finalement le dossier glisse entre la tête de lit et le matelas.« Je l'ai!!» Elle se releva d'un bon pour marcher sur les pieds de son camarade de promotion. Inutile de dire qu'avec ses escarpins, ça ne devait pas être une partie de plaisir. Ce n'est pas pour autant qu'elle s'excusa de lui marcher dessus. Une voix les interrompit et la grimace qu'elle vit sur le visage de l'Infirmière lui fit légèrement rosir les joues. « Qu'est-ce que vous fichez ! Ça fait trois fois que je vous bippe ! CHACUN ! » Zoïa n'avait rien entendu, et elle ne savait pas comment, ni pourquoi celui de Priape n'avait pas sonné également. « C'est Griesberg ! » leur lança-t-elle furibarde. Le patient en question donc. La jeune femme se mit à courir, ses talons ne l'empêchait pas elle était habituée, elle lança déterminée : « J'ai son dossier ! » Idiote, du moins c'est que lui fit comprendre l'infirmière par son regard, peu importait. Mais seuls les deux étudiants pouvaient réaliser l'incongruité de sa réponse. En tous les cas, ils étaient tous les deux dans la même galère à présent...

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Zoïa & Priape


Arrivés dans la chambre de garde, Zoïa commença à fouiller fébrilement la pièce. Je n’y voyais rien, je n’étais pas d’une grande aide, ne sachant trop où chercher. Mais la jeune femme se redressa vite en s’écriant qu’elle l’avait. «Bah voilà, je te l’avais d.. Aïe ! » m’écriai-je en sentant le talon pointu de la jeune femme s’enfoncer dans mon pied. Bien sûr, aucune excuse ne jaillit de la bouche de ma chère binôme, le contraire m’aurait étonné. Je me penchai pour masser un instant mon pied à l’endroit endolori tout en ronchonnant sur un ton sarcastique : « De rien Zoïa, je t’ai aidé avec grand plaisir. Ne te donne pas tant de mal pour me remercier. » Une voix rugit soudain et je relevai la tête pour constater que l’infirmière chef venait de surgir devant nous. « Qu'est-ce que vous fichez ! Ça fait trois fois que je vous bippe ! CHACUN ! » Je tâtai aussitôt mon torse de ma main gauche pour vérifier la poche qui s’y trouvait puis fit de même pour les deux poches plus basses. Je ne sentis pas la forme familière de mon bip sous le tissu. « Merde ! mon bip ! » m’exclamai-je en constatant qu’il n’était pas là. Et soudain, la scène qui s’était déroulée précédemment durant la garde me revint en tête : j’avais aidé une collègue aide soignante à recoucher un patient qui m’avait malencontreusement vomi dessus durant la manoeuvre. Une douche plus tard, j’avais enfilé une tenue propre et mon bip était probablement actuellement dans la poche de ma blouse puante en chemin pour la blanchisserie… J’avais complètement oublié de le récupérer. Erreur de débutant et maintenant j’allais en faire les frais. L’infirmière semblait hors d’elle. « Il est où le tien Zoïa ? » demandai-je sur un ton énervé et plein de reproches à ma camarade, bien qu’au final je sois aussi fautif qu’elle. « C'est Griesberg ! » Zoïa courut après la soignante en criant qu’elle avait son dossier. Je dus me retenir de pouffer de rire en constatant le regard qu’elle récolta. Je m’avançai à mon tour d’un pas rapide, en baissant les yeux pour m’empêcher de céder à l’hilarité. Le moment aurait été mal choisi pour se taper un fou rire. Il fallait mieux éviter d’attiser davantage la colère de l’infirmière. Arrivé devant la chambre du patient, j’avais retrouvé mon sérieux. « Qu’est-ce qui se passe ? » demandai-je en relevant la tête. Je saisis le dossiers des mains de Zoïa sans délicatesse et l’ouvris pour me remettre en mémoire l’anamnèse de cet homme : hospitalisé des suites d’une plaie surinfectée avec suspicion de septicémie. Le rythme de mon cœur s’accéléra alors que mes yeux parcouraient ce dossier. Arté, mon frère, était décédé d’une septicémie aiguë, des suites d’une blessure par balle. J’avais bien du mal à me concentrer sur les paroles de l’infirmière, alors que les images de mon frère surgissaient dans mon esprit. « On vient de recevoir les résultats de la culture. L’antibiothérapie qu’on avait débutée en probabiliste ne correspond pas à l’antibiogramme et du coup il s’enfonce. » nous informa la femme en nous tendant la feuille des constantes du patient ainsi que le fameux résultat de bactério. « Faut changer d’antibiotiques. » conclus-je avec une voix éteinte. Je remis le dossier dans les mains de Zoïa avec un air absent. « Je pense que t’as pas besoin de moi pour gérer ça… » fis-je en m’éloignant pour retourner dans la chambre de garde, perturbé.
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Tout s'était enchâiné. Elle qui avait l'habitude de tout gérer, tout contrôler, se retrouva bien prise au dépourvu. Elle n'avait pas entendu son bip et s'aperçut qu'il s'était éteint sans qu'elle ne sache pourquoi. Zoïa s'en voulut de toute manière de ne pas avoir remarqué ça. « Il est là le mien ! Mais il a bugué j'ignore pourquoi ! » répondit-elle à moitié en colère lorsque Priape lui posa la question. Non mais il était gonflé, c'était pas elle qui l'avait paumé on ne savait où. Mais elle ne pouvait rien dire, elle avait fait exactement pareil avec le dossier. Les deux apprentis médecins coururent donc sur le chemin menant au fameux patient et là Priape lui prit le dossier des mains. Elle lui lança un regard noir et s'approcha du patient. Elle ouvrit sa paupière pour observer les pupilles et appuya sur le bouton pour faire taire la machine. Elle se retourna et aperçut le visage éteint de son camarade. Elle ne comprenait pas ce qu'il avait, mais il y avait quelque chose c'était certain. Habituellement, il se serait gonflé de gloire à la voir dans une telle situation et là, il semblait vouloir fuir plutôt qu'autre chose. Il lui rendit le dossier et elle appuya son regard sur le sien. « Merci . » dit-elle furtivement avant de regarder rapidement le dossier et de le mettre sur la bannette au pied du lit du patient. Priape s'était déjà éloigné et une machine retentit à nouveau. Elle regarda rapidement l'écran indiquant la saturation et s'aperçut que celle-ci descendait en flèche. Zoïa posa ensuite son stéthoscope sur la poitrine du patient. « Il dé-sature. » dit-elle à voix haute. Elle eut à peine finit sa phrase qu'une nouvelle alarme indiquant cette fois-ci une absence d'activité cardiaque sonna. « Priape ! » appela-t-elle. Il était très rare qu'elle l'appelle par son prénom. Lui s'entêtait à l'appeler par le sien, et elle par son nom, pour se faire enrager mutuellement. Mais là, elle avait besoin de lui et la façade habituelle qu'elle nourrissait à son égard s'envolait en lambeaux. Elle baissa rapidement le lit du patient et commença le massage cardiaque en espérant que son rival refasse surface.
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Zoïa & Priape


J’avais déjà quitté la chambre et fait quelques pas dans le couloir lorsque la première alarme retentit. La voix de ma binôme retentit : le patient dé-saturait. Alors ça avait été cela, la dernière musique qui avait chanté aux oreilles de mon grand frère : le bip strident d’un scope qui s’affole devant des constantes vitales qui s’effondrent ? Voilà la question qui me vint tout de suite à l'esprit, je déglutis avec difficulté, et ralentis le pas, hésitant à faire demi tour pour retourner dans la pièce. La tonalité de l’alarme changea soudain et lorsque j’entendis Zoïa qui m’appelait, une nuance de panique dans la voix, et qui plus est en faisant usage de mon prénom, chose qui n’arrivait pratiquement jamais, je sus que c’était plus grave qu’un simple petit malaise du à une mauvaise oxygénation. Je me retournai aussitôt et courus jusqu’à la chambre du patient. En un quart de seconde, mes yeux avait fait le tour de la pièce : le scope qui affichait un tracé inquiétant, la coloration sérieusement alarmante du patient, et Zoïa qui avait débuté le massage cardiaque. « Appelez le Dr Adkins et préparez nous de l’adré, dilution classique. » fis-je à l’infirmière. Sur le chariot d’urgence, j’attrapai un ambu et un masque, matériel utilisé pour oxygéner les patients et je m’approchai de la tête du lit. Je commençais à appliquer le masque sur la bouche et le nez du patient en basculant bien sa tête alors que ma partenaire continuait d’enfoncer régulièrement le talon de ses mains contre le sternum du patient. Lorsqu’elle arrivait à 30 compressions, elle se stoppait et j’appuyais deux fois sur le ballon de l’ambu tout en maintenant le masque bien appuyé sur le visage de l’homme pour gonfler ses poumons et lui apporter de l’oxygène : un vrai travail d’équipe, malheureusement insuffisant. « Ca va pas suffire pour le faire repartir, il va falloir intuber. » constatai-je. Je relevai les yeux vers ma rivale. « Tu l’intubes et je masse ? » proposai-je en lui tendant le laryngoscope, appareil lumineux qui une fois enfoncé dans la bouche du patient permettait de viser correctement pour enfoncer un tube dans sa trachée et l'aider à respirer.
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Leurs chamailleries étaient habituelles mais dans l'adversité, ils savaient former un binôme efficace. Cela pouvait être surprenant au premier abord, et puis on s'habituait. Malheureusement, le patient semblait vouloir à tout prix s'enfoncer. Elle accueillit d'abord avec soulagement le retour du Dunster mais l'inquiétude reprit vite le dessus quand leurs gestes ne suffisaient pas à rétablir la situation. Elle massait par à coups raides, efficaces pour compresser le cœur du patient, mais celui-ci ne voulait pas repartir en autonomie. Priape lui proposa de continuer le massage et qu'elle procède à l'intubation. « D'accord. » Elle attrapa d'un geste sûr le laryngoscope et bascula en arrière la tête du malheureux. La petite lampe de l'appareil lui permettait de passer dans la gorge sans abîmer les cordes vocales, et elle devait veiller aussi à ne péter aucune dent. Le geste était technique mais elle l'avait déjà pratiqué quelquefois, aussi se fit-elle confiance et elle y parvint. L'adrénaline et le massage firent également leur effet, et le patient était désormais relié au tube qui lui permettait de respirer. La situation était sauve et c'est ce moment que le Titulaire choisit pour refaire surface. « Qu'est-ce qu'il s'est passé? » Son ton était menaçant et Zoïa alternait entre son visage et celui de Priape. Ses nerfs étaient en pelote mais elle commençait à retrouver son sang froid. « L'antibiothérapie n'était pas efficace et l'infection a progressé, le patient a fait une décompensation cardio-respiratoire mais nous avons réussit à le récupérer. » Nous! Non mais quel exploit qu'elle utilise ce pronom. Sans doute était elle trop secouée pour tout à coup faire preuve d'esprit d'équipe. « Bien bien » répondit le Dr Adkins, « Qui dois-je féliciter? » On ne savait pas vraiment au ton de sa voix, si il faisait preuve d'ironie ou de sincérité. La Rousse porta son regard sur son collègue et ne savait pas trop quoi répondre. De façon muette, elle l'interrogeait sur la stratégie à adopter.


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Zoïa & Priape


On échangea de place. Je me retrouvai au côté du patient, comprimant régulièrement son thorax, comptant dans ma tête pour essayer d’avoir un rythme régulier, alors que Zoïa s’emparait du laryngoscope. Je me stoppai un instant pour ne pas gêner ma binôme qui, d’un geste assuré, introduisit un tube d’intubation jusque dans la trachée de notre patient. Je repris le massage alors que l’infirmière injectait une nouvelle dose d’adrénaline. Je relevai la tête vers le scope, l’alarme avait cessé de retentir et j’arrêtai mes mouvements : nous avions récupéré une activité cardiaque. Je n’eus pas le temps de savourer la vague de soulagement caractéristique qui envahissait chaque soignant après une situation de stress, puisque la voix de notre chef retentit. Mon regard croisa celui de Zoïa et ce fut elle qui retrouva l’usage de la parole en premier. Elle résuma brièvement la situation à Adkins, se gardant bien de préciser que nous n’avions pas entendu nos bips. D’ailleurs, j’espérais vraiment que l’infirmière allait garder ce détail pour elle ainsi que le fait qu’elle nous avait retrouvés tous les deux en chambre de garde… Le titulaire nous demanda alors qui il devait féliciter. En temps normal, nous nous serions empressés d’essayer l’un comme l’autre de nous mettre en avant, probablement même d’enfoncer un peu l’autre, compétition oblige… Pourtant, je ne repris pas la parole pour rabaisser l’étudiante. Sans la lâcher du regard, j'affirmai d'une voix assurée : « Je n’aurais rien pu faire sans Zoïa… » Peut être que si, dans une situation autre, un autre patient, une autre pathologie, un autre moment de ma vie où j’aurais été moins vulnérable… Mais là, à cet instant précis, mes paroles étaient complètement sincères. J’avais eu une minute de faiblesse, j’avais laissé le fantôme de mon frère envahir ma tête et m’empêcher de penser. Sans ma chère rivale, j’aurais peut être pas été capable d’assurer cette réanimation de la même manière…
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La situation était assez hallucinante... Alors qu'ils étaient sur la corde raide quelques instants plus tôt, ils s'attiraient désormais les louanges de leur supérieur. Sa question avait d'ailleurs déconcerté l'inébranlable Zoïa, qui se prêtait pourtant depuis quelques minutes des allures de tour de Pise et la Eliot s'était reposée sur la réponse du Dunster. Habituellement, ils avaient tous deux bâtit leur relation sur des duels nourris d'ambition et de rivalité, la réponse que fit donc son camarade la surprit légèrement. La Rousse habituellement si impassible s'étonna à s'en écarquiller les yeux. Ses lèvres fines amorcèrent cependant un sourire, et même si un observateur pouvait s'étonner de voir une telle mimique sur le visage de la Rosenbach, le fait qu'il soit sincère et en plus dirigé pour Priape aurait pu s'en faire évanouir plus d'un. A commencer par elle-même, si elle avait seulement conscience de ce qu'elle était entrain de faire. « Priape est modeste vous le savez bien, disons que c'est un travail d'équipe, à égalité. » Elle ne voulait pas que tout repose sur elle, ils avaient sincèrement pu compter l'un sur l'autre dans cette catastrophe. Et Elle n'oubliait surtout pas que c'était son patient et non le sien, il n'était tout bonnement pas obligé de l'aider... « Bon bon, et bien félicitations à tous les deux! Je ne sais pas ce que vous cachez là pour vous féliciter mutuellement, mais je ne vais pas chercher à comprendre. Maintenant déguerpissez! Zacharias, allez donc vous reposer, vous ressemblez à un mort-vivant. » Zoïa releva à cet instant ses prunelles sur le visage de son camarade et elle remarqua ses traits tirés, il fallait dire qu'après un grand stress, les tensions disparaissaient bien souvent et la fatigue reprenait sa place. « Merci Chef. » dit-elle en inclinant légèrement la tête. Aussitôt, elle amorça le pas pour quitter la pièce. Une fois au dehors, elle marchait assez lentement, s'attendant à retrouver Priape.


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Zoïa & Priape


C’était une première, Zoïa et moi qui chantions les louanges l’un de l’autre… Le sourire qu’elle m’adressa et surtout les paroles qui s’échappèrent de sa bouche me surprirent. Egalité, travail d’équipe… J’étais loin de me douter que ces mots faisaient parti du vocabulaire de ma partenaire. Elle aurait pu sauter sur l’occasion, se vanter, me rabaisser, parler du petit moment de doute qui m’avait fait quitté un instant la chambre mais non. Et elle semblait complètement sincère, s’en était presque déroutant. Je la regardais un instant avec une lueur de surprise dans les yeux, comme si soudain je la découvrais sous un autre jour, une nouvelle Zoïa : une qui sait sourire, qui m’appelle par mon prénom et accepte de partager le mérite de notre travail en commun. Puis Adkins repris la parole et je tournai à nouveau la tête vers lui. Après de brèves félicitations, il m’ordonna d’aller me reposer. J’avais une tête si fatiguée que ça ? J’hochai la tête : « Merci, je vais tâcher de faire ça alors… » Je me sentais fatigué, j’aurais aimé m’endormir d’un sommeil de plomb mais à vrai dire c’était plus facile à dire qu’à faire en ce moment. Car depuis l’annonce du décès d’Arté, je n’avais pas réussi à passer une seule nuit complète sans insomnies ou sans cauchemars… Zoïa était déjà rendue dans le couloir et j’accélérai le pas pour me retrouver à sa hauteur. Je n’eus pas le temps de dire quoi que ce soit, l’infirmière chef surgissait de nouveau devant nous : « Je vais garder pour moi le fait que je vous ai surpris en train de fricoter en chambre de garde pour cette fois, mais que ça se reproduise pas, je vous préviens ! » fit-elle d’un ton autoritaire. Fricoter en chambre de garde ? Non mais qu’est-ce qu’elle était allée s’imaginer la vieille ? Elle avait trop regardé Grey’s anatomy à la télé ou quoi ? J’ouvris la bouche m’apprêtant à protester mais la soignante s’était déjà éloignée de plusieurs mètres, elle nous cria depuis l’autre bout du couloir : « Et allez recharger vos bips ! » avant de disparaître dans une chambre. Je restais un instant immobile, un peu abasourdi, puis lentement, je tournai la tête vers ma partenaire et croisai son regard. Je ne sais pas pourquoi, soudain je fus gagné par un fou rire, probablement à cause de l’expression outrée de son visage, et certainement aussi à cause du stress de la situation qui était en train de retomber…
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Elle pensait que le pire était passé, mais ça c'était avant l'intervention de l'Infirmière de garde. Alors que la jeune femme remontait le long du couloir, Priape était arrivé à ses côtés, et c'est ce moment que choisit l'Infirmière pour leur dire de ne plus fricoter dans la chambre de garde. Ses yeux s'écarquillèrent, ses lèvres chancelantes voulaient articuler la vérité mais voilà, elle se retrouvait parfaitement bête et surtout la bonne femme ne leur laissait pas en placer une. Elle disparut aussi vite qu'elle était arrivée, leur intimant avant de partir d'aller recharger leur bip. Zoïa se retrouva un instant bête et alors qu'ils étaient de nouveau tous les deux, elle posa de nouveau son regard sur Priape. Celui-ci en la voyant éclata de rire et la Rousse se surprit à amorcer un début de sourire. Elle retrouva toutefois son sérieux alors que sa voix s'obstinait à essayer d'articuler calmement « Ce n'est pas drôle Zacharias! » Non c'était super drôle et super honteux à la fois et l'Irréprochable se retrouvait là bien embêtée. Sa main chercha à tâtons la présence de son bip et elle le sortit de sa poche. Pinçant ses lèvres de ses dents, elle mit une claque sur l'épaule de son rivale. Elle n'était pas mal intentionnée, ni bien forte, non simplement pour tenter de faire taire son camarade pour ne pas se retrouver contaminée par le fou-rire à son tour. Zoïa aurait eu envie de le remercier, d'être gentille, mais ce n'était pas vraiment son style, il en avait déjà vu suffisamment. Alors elle s'exprima à sa façon. « Va te reposer Zacharias, le chef a raison, pas que ta tête soit agréable habituellement mais là tu fais peur. Je te veux en forme pour la prochaine galère. » lui dit-elle avant de tourner les talons. A lui de lire entre les lignes, on pouvait dire qu'il la connaissait suffisamment.


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Zoïa & Priape


La fatigue, le stress, les propos incongrus de l’infirmière ainsi que l’expression scandalisée de Zoïa avaient déclenché un véritable fou rire chez moi. Depuis combien de temps cela ne m’était pas arrivé ? Je ne pensais pas que les muscles de mon visage sauraient encore comment fonctionner pour me faire rigoler et pourtant… Ma partenaire eut un faible sourire avant d’affirmer que ce n’était pas drôle et de m’intimer de me taire en me donnant une petite tape sur l’épaule. Je baissai les yeux regardant un instant le carrelage blanc de l’hôpital avec une grande attention pour essayer de retrouver mon sérieux, chose plus facile si je ne croisais plus le regard de la jeune femme. Je retrouvais doucement mon calme lorsqu’elle aussi, rejoignant l’avis d’Adkins, elle me conseilla d’aller me reposer. Je relevai les yeux vers elle, et lui fit un petit sourire en guise de réponse. Elle s’éloigna rapidement et je choisis de suivre les conseils que l’on m’avait donné et pris le chemin de la chambre de garde pour me reposer un peu avant qu’effectivement une autre galère nous tombe dessus…
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