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Priape & Zoïa ‡ How to save a life

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How to save a life

Les bruits de pas retentissants sont omniprésents. Tel voix interpelle, l'autre gémit. Un téléphone sonne à l'entrée de la pièce et Zoïa termine son café en achevant la lecture des dossiers, achevant ainsi la lecture des transmissions concernant l'état des patients de son médecin titulaire pendant la nuit. Elle décide donc de le rejoindre au cœur du service et fonce tête baissée. La Eliot est contente d'elle, elle est arrivée bien en avance et compte bien démontrer à son professeur qu'elle est une élève concernée et appliquée. Un choc lui fait reprendre ses esprits, elle relève son visage d'abord sur du blanc puis sur des prunelles qu'elle connaît bien. Un soupir s'échappe de ses lèvres pincées. « Encore toi. » lâche-t-elle nonchalante. Priape était son rival de toujours, l'étudiant auquel elle avait aimé se confronter. Celui qu'elle adorait détester. Puisque sur son chemin pour atteindre l'excellence. But ultime qu'en bonne acharnée elle s'était fixé. « Tu as pas vu le Dr Adkins au lieu de rêvasser? » Parce qu'en plus de se partager la première place, ils se partageaient la première place. Du coup, leur lutte n'avait fait que s'exacerber, tels deux ombres se battant pour la même lueur de soleil. Il semble cependant que la sienne soit davantage sombre que la sienne ces derniers temps et l'Arrogante en est bien gênée. Qu'est-ce qu'un rival qui n'est pas au mieux de ses capacités? Un Challenge qui n'est plus aussi désirable à relever.


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Blouse blanche enfilée, je marchai dans les couloirs du service où j’effectuais actuellement mon stage, le regard perdu sur l’univers hospitalier familier qui m’entourait. C’était étrange comment ma présence ici pouvait m’apaiser. Etrange parce qu’en même temps, je ne pouvais pas m’empêcher d’imaginer que c’était très certainement dans un service plus ou moins semblable que quelques mois auparavant, Arté, mon grand frère, avait fini sa vie. Electrodes de scope collées sur la poitrine. Brassard à tension serrant régulièrement son biceps. Cathéther enfoncé dans une veine de son avant bras le reliant à une perfusion. Voilà à quoi avaient probablement ressemblé ses derniers jours… Un choc m’arracha à mes sombres pensées. Et un soupir et un « encore toi » familier terminèrent de me ramener sur terre. «Bonjour à toi aussi Zoïa. » répondis-je avec un sourire forcé. Entre la petite rousse qui venait de me percuter et moi, les choses avaient toujours été électriques. Probablement parce que elle comme moi, nous convoitions la place de major de promo, mettant énergie et acharnement dans tout ce que nous entreprenions y compris cette espèce de compétition qui s'était installée entre nous. Malheureusement, il avait fallu que nous nous retrouvions ensemble pour ce stage. La jeune femme, se gardant bien de s’excuser, me demanda ensuite si j’avais vu Adkins, le chef de service chargé de nous encadrer et bien sûr elle glissa une petite pique à mon attention. « Je ne rêvassais pas ! Pff... Non en fait, je te cherchais… » répliquai-je comme excuse pour expliquer l’égarement de mes yeux et mon manque d’attention. « Il est parti au bloc sur une urgence et il m’a chargé de venir t’aider à finir tes trans… » Je pris un malin plaisir à appuyer mes paroles sur le –venir t’aider- de ma réponse. Je m’approchai du bureau et me laissai tomber dans une chaise avant de reprendre : « Tu en étais où alors ? »
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Aussi loin qu'elle se souvienne, la compétition entre eux avaient débuté dès le départ. On se reconnaissait vite entre travailleurs acharnés et Zoïa avait observé une étincelle similaire dans les prunelles de Priape. Les années passaient, mais la rivalité demeurait et même s'était exacerbée avec le temps. Elle fut presque soulagée qu'il ne perde rien de sa répartie habituelle mais ne le souligna pas. A aucun prix. Non pour toute réponse, elle se contenta de poser un regard glacial sur le visage esthète de son meilleur ennemi. Lui venir l'aider... il savait trouver les mots exacts pour la mettre en rage mais elle s'efforçait de ne rien laisser paraître. Néanmoins, malgré l'historique de leurs rancœurs, il était sans doute un des étudiants à mieux la connaître. Sa voix se fit rude lorsqu'elle répondit: « C'est dommage j'avais justement terminé. » Elle tapota machinalement de ses doigts fins sur le bois du bureau et reprit tout en haussant les épaules d'un air qu'elle voulait distant. « Enfin, je n'ai pas réussi à remettre la main sur le dossier de Paul Griesberg, si tu peux m'éclairer? » Car oui, en bonne paranoïaque, elle soupçonnait Priape d'avoir subtilisé le dossier du patient pour lui mettre des bâtons dans les roues. Ce n'était peut-être qu'une conclusion hâtive de son esprit tordu , mais on ne savait jamais. Ils n'en seraient pas au premier coup bas.


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Un éclat de déception apparut brièvement sur mon visage alors que ma rivale préférée m’annonçait avoir déjà accompli la tâche des transmissions. Bien sûr, c’était plutôt une corvée, et je savais au fond de moi que j’aurais du ressentir du soulagement puisque c’était fait, une charge de travail en moins pour moi, mais pour être complètement honnête, j’avais espéré que cette besogne m’occuperait l’esprit pendant un petit moment, ponctué de quelques discutions houleuses avec mon binôme cela aurait même pu être drôle. Savoir qu’elle m’aurait été redevable pour l’aide apportée ça n’avait pas de prix… Et ça m’aurait surtout évité de penser à mon frère… Mais je m’appliquais à effacer bien vite ce petit air déçu, histoire de ne donner aucune satisfaction supplémentaire à la jeune femme qui semblait déjà bien trop fière de m’annoncer qu’elle avait terminé. « Trop dommage en effet… » répondis-je avec un sourire forcé. La question qu’elle ajouta ensuite rendit néanmoins mon sourire bien plus vrai. Je me redressai sur ma chaise, soudain plus attentif. Zoïa Rosenbach avait égaré un dossier ? Elle ? Miss perfection ? « T’es sérieuse là ? » Depuis qu’attaquer son médecin en justice était devenu monnaie courante, les dossiers médicaux des patients étaient devenus le véritable avocat de chaque professionnel de santé. Autant dire que l’étudiante risquait de gros soucis si elle avait perdu un dossier de l’un de ses patients à charge. «J’aimerais pas être là quand tu vas l’annoncer à Adkins » fis-je avec un sourire moqueur.
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Priape en ce moment ne semblait pas être au meilleur de sa forme. Cela ne convenait pas à Zoïa pour la simple et bonne raison qu'elle aimait avoir un rivale au mieux de ses capacités. Elle fut toutefois amusée par l'air défait du Dunster lorsqu'elle annonça avoir terminé ses transmissions. Toutefois, ce qu'il lui dit par la suite ne lui fit pas du tout plaisir. Elle posa un regard glacial sur le minois de son camarade de promo. Son air se fit plus dédaigneux, elle l'avait toujours davantage vu comme un coureur de jupons que comme un docteur digne de ce nom. Non mais il se croyait où avec un physique pareil, dans Grey's Anatomy? "Non mais allez, arrête ça, c'est pas drôle. Rends-moi ce dossier." Elle avait déclaré cela d'une voix décidée et autoritaire. Oui parce qu'elle était persuadée que Priape avait dissimulé le dossier pour la faire enrager. La seule perspective qu'elle puisse être faillible se soldait par un déni tenace, aussi rigide qu'efficace.


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Le regard assassin qu’elle me jeta suite à mes paroles ne suffit pas à m’effrayer. Cela faisait longtemps que je m’étais habitué aux éclairs que lançaient les prunelles de ma binôme à mon attention. D’ailleurs cela m’amusait toujours de provoquer ainsi la jeune femme. Et son petit air hautain ne fit qu’accentuer mon sourire. Lorsqu’elle m’ordonna de lui rendre le dossier, sous entendant ainsi par la même occasion que j’étais responsable de sa disparition, un petit rire s’échappa de mes lèvres. « Tu me prends pour qui Zoïa ? On n’est plus en maternelle. » fis-je en prenant un air faussement outré de me faire accusé de la sorte. Faussement, parce qu’en réalité, c’était exactement mon genre, notre genre. Dans notre petite gueguerre, nous n’avions pas l’habitude de nous faire des cadeaux et tous les coups étaient permis. « Non, je crois bien que tu as réussi à l’égarer toute seule comme une grande ce dossier… » affirmai-je avec un air de plus en plus amusé devant l’expression de son visage. « Je crois que ça sert à rien de te faire des illusions, tu vas passer ton prochain semestre à la mine... » Pour tous les étudiants, les gardes aux urgences étaient vécues comme une vraie punition. Les séniors le savaient très bien et les externes et internes qui ne faisaient pas l’affaire ou faisaient une boulette se faisaient très facilement assignés aux service des urgences couramment appelé la mine.
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Plus elle enrageait et plus il se moquait. Sous bien des abords, les deux ennemis avaient des apparences de vieux couple. Malgré une mésentente communément admise depuis le commencement de leurs études, leur collaboration sur les cas sérieux avaient souvent fait merveille. Ils se désunissaient autant humainement qu'ils s'accordaient d'un point de vue intellectuel. A sa remarque sur son attitude puérile, elle soupira. Elle le savait capable des pires coups bas. Ce ne serait pas le premier et sans doute pas le dernier. Elle avait envie de l'égorger là en plein service, et disons qu'elle était plutôt du genre impulsive à certains moments. Elle prenait toujours sur elle mais quand Zoïa craquait elle ne faisait pas semblant. Elle s'approcha de son collègue et lui empoigna fermement la blouse. Ils étaient proches et le geste ne serait pas observé, les autres verraient cela comme un banal rapprochement, mais la fermeté qu'elle avait dans sa poigne témoignait d'une bien autre intention. « Ne te fous pas de ma gueule Zacharias. Si j'apprends que c'est toi, tu vas le payer cher. » Ses lèvres auraient carrément pu le bouffer et pourtant c'est avec un sourire de façade qu'elle avait lâché ses paroles. L'Eliot se foutait du ridicule et heureusement, car elle était tout bonnement risible à menacer de sa frêle stature un gaillard comme Priape. Celui-ci évoqua d'ailleurs la mine et il fallait avouer que cette perspective ne lui disait guère. Elle tourna aussitôt les talons pour aller de l'autre côté du bureau et se mit à chercher frénétiquement. L'angoisse la gagnait. « Très cher... » reprit-elle en serrant les dents.


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Mes remarques railleuses atteignirent leur cible et c’était avec une satisfaction amusée que j’observais mon binôme perdre un peu le contrôle de ses nerfs. Zoïa s’approcha de moi et m’empoigna par la blouse avec une force qui me surprit vu son gabarit. Elle perdait patience, je le devinais malgré son sourire, cela s’entendait parfaitement au ton qu’elle employa pour me menacer. Et lorsqu’elle me relâcha, je rajustai le col de ma blouse d’externe. « Je suis terrifié… » lançai-je avec ironie. L’étudiante était partie de l’autre côté du bureau, cherchant frénétiquement le dossier du fameux patient dont j’avais oublié le nom. Ses gestes trahissaient son stress. Et je décidais que la récréation était terminée pour moi. Je m’étais bien diverti à ses dépends maintenant j’allais devoir l’aider. Et puis c’était ma binôme, il y avait des chances que si elle finissait à la mine j’allais y être assigné aussi. Je la rejoins. Elle me tournai le dos et je posai donc mes mains sur elle pour la faire se tourner vers moi. Lorsqu’elle me fit face, mes mains restèrent d’ailleurs ancrées sur ses épaules alors que je parlais. « Calme toi Zoïa. C’est bon, on va le retrouver. Est-ce que tu te rappelles la dernière fois que tu l’as vu ? Est-ce que tu l’as emmené avec toi dans la salle de pause ? Dans la chambre de garde ? » J’énumérai les différentes possibilités parce que, même si je m’étais moqué d’elle, ça nous était déjà arrivé au moins une fois à tous de perdre un dossier. On l’emmène quelque part avec soit pour écrire son compte rendu tout en grignotant quelque chose et on le laisse derrière soit…
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Elle était terrifiée à l'idée d'avoir fait une erreur. Une simple étourderie. En cinq ans, cela ne lui était pratiquement jamais arrivé. Elle était tellement perfectionniste, obsessionnelle, que sa rigueur lui donnait parfois des allures de robot. Toute cette méthode cachait en réalité un tempérament bien plus sensible et cette simple étourderie en avait ravivé la faille. Elle détestait être faible et le simple fait de l'être devant Priape aurait tout aussi bien pu la conduire au suicide. Plutôt mourir que d'admettre son incompétence devant celui qu'elle défiait depuis toutes ces années. Ses mains cherchaient frénétiquement le papier salvateur tandis que d'autres se posèrent sur ses épaules. Ce simple contact tactile provoqua en elle un frisson. Elle n'aurait su le définir de dégoût, de surprise, ou d'angoisse, mais elle n'y était pas habituée. La voix masculine qu'elle connaissait si bien se fit entendre et il la tourna d'ailleurs vers elle. Sa gentillesse était énervante à voir. Pourquoi était-il si gentil et elle si rêche ? Elle n'était pas capable de ça et elle le jalousait tout simplement. Elle avait envie de le repousser mais elle avait trop besoin de son aide pour l'envoyer paître. Ses prunelles glacées se posèrent sur celles chaleureuses de son camarade. « Je ne sais pas... » balbutia-t-elle tout en le regardant. Mais c'est Priape bordel ! Arrête cette voix d'enfant égarée, reprends-toi ! Elle se racla discrètement la gorge et leva ses iris en l'air dans sa réflexion. « Avant ça, j'étais en salle de garde, je me suis assoupie quelques heures. » Admettre qu'elle avait besoin de dormir la fit se sentir plus faible encore. C'était pourtant ridicule, malgré les apparences, elle était humaine, elle avait des besoins naturels comme tout le monde, mais ce qui la gênait c'est qu'elle n'avait pas vu Priape fermer l’œil de la garde. « Je l'ai peut-être laissé là-bas. » reprit-elle avant de le regarder à nouveau, presque soulagée.


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Zoïa & Priape


Bizarrement, mais surement parce que la situation était jugée critique par la jeune femme, elle ne m’envoya pas balader. Elle ne me repoussa pas non plus. Elle devait être dans un sacré état de panique quand même parce qu’après avoir répondu qu’elle ne savait pas elle finit par me parler de la pause qu’elle s’était accordée pendant la garde. Aveu qui avait du lui coûter beaucoup. « Parce que tu dors toi desfois ? Moi j’étais persuadé que ça t’arrivait jamais et que tu te préparais des perfusion de caféine en douce pendant les gardes... C'est la fin d'un mythe pour moi. » la taquinai-je alors en relâchant ses épaules. En tout cas, son hypothèse était vraisemblablement la bonne. « Bon allez viens on va voir tout de suite alors. » fis-je en prenant aussitôt le chemin de la salle en question et en entrainant Zoïa avec moi. La pièce était située au bout du couloir. J’avançai jusqu’à la porte rapidement et l’ouvrit. J’entrai alors dans notre chambre de garde, Zoïa sur mes talons. L’endroit était aménagé pour que les étudiants puissent se reposer durant leurs gardes de nuit : une pièce étroite et sombre avec deux petits lits au confort précaire, une petite table qui faisait office de bureau et une chaise un peu raide. Les chambres des médecins séniors devaient surement être d’un niveau supérieur, mais de toute façon, les étudiants du service étaient souvent bien occupés et au final ils passaient peu de temps ici. Je parcourus la pièce des yeux, il faisait sombre et je plissai des yeux pour essayer de repérer si le fameux dossier se trouvait ici. « Tu le vois ? » demandai-je alors à Zoïa.
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HRP:
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