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Julian Chamberlain fiche; terminée C'est le 19 Mars 1991 à Los Angeles (CA), que la famille Chamberlain m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Julian. Je suis Célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis Hétérosexuel et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale Aisée. J'ai décidé(e) de poursuive des études à Harvard en Sciences, Neuroscience depuis maintenant 3 Ans je travail comme Livreur de Pizza. Et pour terminer, je fais partie des Students. |
Études La science est en constante évolution. C'est pour cette raison et aussi légèrement par rébellion que Julian a décidé d'étudier les neurosciences. Doué en science et répugnant tout ce que son père aurait aimé qu'il étudie (l'économie, la politique...), le choix avait été rapide pour le jeune homme qui décidait alors de se découvrir une vocation de chercheur. Il n'est pas déçu, aujourd'hui en troisième année, ce qu'il étudie le passionne pas mal, la science fait partie des quelques trucs qui arrivent encore à l'animer et à l'intéresser, du coup il ne lâche pas et est motivé à aller jusqu'au bout. A son arrivée à Harvard, et bien que sachant que ses parents couvriraient tous ses frais, Julian a décidé de se trouver un job à mi-temps en tant que livreur de pizza. Un job assez ridicule lorsqu'on sait l'héritage sur lequel il est assis, mais c'est un choix qu'il a fait, un désir de sortir un peu de la routine et de se rendre utile. C'est humain après tout. Il ne fait partie d'aucune maison car il préfère vivre tout seul, c'est moins contraignant, il n'a de compte à rendre à personne ainsi. Certes, il ne paye pas le loyer de son grand appartement, sa minable paye lui permet seulement de faire les courses une fois par semaine.. Mais il est tout de même assez fier de gagner de l'argent tout seul. Peu de types de son âge aussi blindé que lui pourrait en dire autant ! | Caractère On lui reproche souvent d'être passif, inaccessible, limite froid.. C'est juste qu'il n'est pas du genre très expressif, il a plus tendance à penser que parler et il a un peu du mal avec tout ce qui relève des sentiments, des émotions... Il n'a pas spécialement envie de ne pas les exprimer, c'est juste qu'il est tellement habitué à ne plus ressentir grand chose que ça se généralise. Certaines choses cependant, continuent d'éveiller ses sens. Les femmes. Il aime les belles filles, il aime autant les banales qui parlent pour rien dire et qu'on met facilement dans son lit, que les intellectuelles limite bêcheuses qui se croient assez maligne pour ne pas tomber dans le piège. Il boit beaucoup de café. Il aime la bonne musique. Il parle couramment français et anglais. Il ne sort jamais longtemps avec une fille car elles finissent toujours par avoir marre de parler toute seule. Son indifférence le fait passer pour quelqu'un d'arrogant, ce qu'il peut être lorsqu'il se retrouve face à quelqu'un qui n'est pas de son milieu. En effet il n'aura aucun scrupule à tendre un billet de 50$ à un clochard et le lui reprendre directement après en lui disant d'aller se chercher un boulot. Il croit au capitalisme et en la liberté. Il pense que chacun à une chance, et ce n'est pas car on nait riche qu'on finira riche, il sait que la vie ne tient qu'à un fil. Il aime les films de western des années 50, et ceux de Stanley Kubrick. Il aime conduire et pourrait passer des heures dans sa voiture. Il aime la pluie car il y en avait très peu à LA et c'était toujours agréable d'aller se balader sous l'averse. Depuis qu'il habite seul il à apprit à cuisiner. Il lit beaucoup. |
Everyone Has Their Own Story
« - Dorian Ashford.
- Julian Chamberlain.
- Tes parents font quoi dans la vie ?
- Qu'est-ce que ça peut te foutre ?
- Heeeeeyy, relaaaaax mec, prend une coupe de champagne. Mon père est P.D.-G. d'une entreprise de livraison à domicile.
- Genre FedEx ?
- Genre FedEx. »
Je le fixais d'un oeil légèrement méfiant, tandis qu'il continuait à me raconter sa vie et d'étaler sa richesse qui, cela dit en passant, ne m'impressionnait guère. J'en avais croisé des mecs blindés durant ma courte existence, c'était pas le fils de FedEx qui allait m'en mettre pleins les yeux. On était installé dans un grand salon, d'une grande maison.. qui appartenait sûrement à un grand homme, ou du moins un homme avec un grand compte en banque, c'était la fille de ce dit grand homme qui m'avait invité, on avait couché ensemble une fois à une soirée et elle arrêtait pas de m'appeler, de m'envoyer des messages insignifiants " Hey toi.. " comme si j'en avais quelque chose à foutre. Le salon donnait sur une vue incroyable de Los Angeles, on pouvait apercevoir Beverly Hills, les maisons et les piscines éclairées.. Et ça me rappelait toutes les vacances que j'avais passé en ville, lorsque je rentrais de cet internat français dans lequel mes parents m'envoyaient.
Je me souviens d'un hiver où on crevait de chaud, on avait fêté Noël avec de la famille, ma mère était dans une période " de fragilité " comme disait son psy.. C'était des périodes qu'elle traversait régulièrement lorsqu'elle revenait de voyage, elle se remettait totalement en question et la moindre remarque pouvait la faire fondre en larmes. Ma soeur était là elle aussi, haute comme trois pommes, elle s'exprimait déjà comme une grande. Mon père l'adorait. A chaque Noël, on avait le droit au même discours et dans deux langues. Nos parents nous déclaraient leurs voeux, nous disait à quel point on était chanceux de n'avoir jamais manqué de rien.. Il me rappelait avec humour que la drogue était mal - et je percevais toujours une espèce d'inquiétude dans leur voix dans ces moments là comme s'ils se demandaient s'il était trop tard pour dire ce genre de choses - et que j'avais reçu pour Noël des cadeaux extraordinaires, que tout le monde allait m'envier à l'école, et blablabla.. Je ne les écoutais pas la plupart du temps, car toutes leurs bêtises matérialistes ne m'atteignaient plus. J'avais finit par y être habitué, de tel sorte qu'il était difficile de me procurer du plaisir avec de simples objets, une nouvelle montre, un t-shirt, une nouvelle voiture, une maison privée au bord de la plage ? Tout ça était devenu futile. Lorsqu'on a aucun mal à obtenir ce que l'on veut, on finit forcément par s'en lasser. Le secret réside dans la façon de se sortir de cette banalité écrasante, puisqu'on ne pouvait profiter de notre argent beaucoup trop banal, on abusait d'autres choses. Et oui m'man, il était déjà trop tard pour les discours sur la drogue, sur le sexe, sur les filles.. Beaucoup trop tard.
« - Hé mec, tu m'écoutes ? » me demanda Dorian en passant sa main rapidement devant mes yeux. Je secouai légèrement la tête pour reprendre mes esprits et opinai du chef avec énergie, l'invitant à reprendre ce qu'il disait.
« - Continue, je t'écoute.
- Et donc comme je disais.. Tu trouves pas que j'ai un air de Chuck Bass ?
- Qui ça ?
- Chuck Bass ?
- Qui c'est ce con là ?
- Oh laisse tomber.. T'es complètement à l'ouest Chamberlain. T'as pris quoi ?
- Pourquoi, t'en veux ? »
Dorian me fixa longuement, comme s'il hésitait, et j'esquissai un sourire avant de me lever du fauteuil pour sortir sur la terrasse.
Je rentrai en voiture quelques heures plus tard. J'étais assis à l'avant d'une voiture, côté passager, je comatai pas mal, mon regard et mon esprit fuyant la conductrice assise à mes côtés. Elle avait descendu le toit de sa décapotable et avait mit la radio, le volume du son était très faible, de telle façon à créer une espèce d'ambiance un peu bizarre... J'essayai de me concentrer sur la musique plus que sur les paroles de l'adolescente. C'était River. Une fille qui m'aimait et avec qui j'étais jamais vraiment sorti.. Alors que pourtant il s'en était passé des choses entre nous. J'avais tendance à lui faire croire qu'elle serait sans doute la fille que j'épouserai, elle avait tout pour elle.. Elle était belle, riche.. intelligente.. Elle avait juste tendance à tout dramatiser. Et j'étais là, assis à côté d'elle pour Dieu sait quelles raisons alors qu'elle énumérait les raisons pour lesquelles on devrait se mettre ensemble, opposant à cela les raisons pour lesquelles j'étais tout de même une tête de con avec qui elle n'avait aucune envie de finir sa vie. Je restai silencieux, ça lui donnait l'impression que j'écoutais, ce qui était pas vraiment le cas. J'avais rencontré River il y a longtemps.. Je la connaissais par coeur mais j'étais apparemment toujours une énigme pour elle puisqu'elle ne cessait de me répéter " JE NE TE COMPRENDS PAS ! " .. On avait passé notre enfance ensemble, elle connaissait mes parents, ma mère l'adorait, mon père aussi... Ses parents me connaissaient et trouvaient que j'étais le gendre idéal - ça au moins, River savait que c'était faux - , j'étais promis à un grandiose avenir, etc, etc... River allait dans le même internat français que moi car sa mère avait vécut quelques années en France durant ses études et souhaitaient que sa fille parle le français. River et moi nous autorisions des conversations en français en public, elle était précieuse, adorait qu'on la regarde, elle avait toujours les yeux brillants d'excitation... Et je savais lorsqu'elle me regardait qu'elle me provoquait, elle me disait " vient, on les épate " car au fond elle était persuadé qu'on était au dessus de tous ces pauvres types avec qui on avait l'habitude de traîner. C'était l'un des seuls points sur lesquels j'étais d'accord avec elle.
« - Julian ? Vraiment.. Si t'allais voir un psy, je suis sûre qu'on pourrait...
- Tu veux que j'aille voir un psy ?
- Il pourrait t'aider !
- M'aider à quoi ?
- A être moins passif.. Tu sais je parle pas de la drogue, on en prend tous, c'est pas le problème, c'est plus.. ton attitude vis à vis des autres.
- Arrête tes conneries...
- S'il te plaît.
- Va te faire. »
Elle soupira.
Je quittai Los Angeles quelques mois plus tard pour aller à Harvard...
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