RAIPONCE EVER FAWKES ► Michelle Trachtenberg

En ce début d'année de deux mille douze, j'ai décidé de commencer à rédiger un journal et d'y écrire ma vie de ma naissance à aujourd'hui. J'espère par la suite, être capable de pouvoir y écrire le reste de ma vie. Je m'appelle donc, Raiponce Ever Fawkes. Même si j’aime mon premier prénom, je préfère que l’on m’appelle Ever, diminutif d’Everleigh. Il faut dire que les rapports avec la célèbre Rapunzel des Frères Grimm n’est pas toujours très agréable, même s’il s’agit de ma princesse préférée dans le monde de Disney. Mais revenons-en à ma petite vie. Et dés le jour de ma naissance je me suis déjà faite bien remarqué. D’après les médecins, j’étais censée voir le jour à la fin du mois de janvier mais comme j’avais envie d’ennuyé mon monde, je suis née un peu plus tôt que prévu. Le soir du trente et un décembre, j’ai lancé mon premier message d’appel à ma gentille maman afin de lui indiquer mon imminente venue au monde. Bien entendu, à ce moment là tout le monde était prêt à fêter la nouvelle année, mais ca ne pouvait se faire sans moi, bien entendu. Donc il fallu de toute urgence nous conduire à l’hopital. J’ai quand même mis quelques heures avant de voir le jour et je fus donc le premier bébé né en mille nonante et un en ayant montré le bout de mon nez le premier janvier à minuit.

Durant les premières années de ma vie, aucun fait très important ne m'a vraiment marqué. Comme toutes petites filles, je fus inscrite dans une école et comme mes parents avaient tous deux de l'argent, ce fut bien entendu dans une école privée que je fis mes premiers pas. J'étais très assidue pour le domaine scolaire et cela tout au long de ma vie. Mon père, lui n'était pas toujours présent à la maison, il était le directeur d'une école de volley-ball et voyageait beaucoup pour trouver les meilleures talents. Ma mère, elle, était accueillante d'enfants, donc était toute la journée à la maison. Elle était très présente durant mon enfance et mon adolescence. Aujourd’hui encore je me sens très proche d’elle et je ne passe pas une seule journée sans prendre le temps de lui téléphoner. Mais revenons-en à ma belle enfance. Quand je fus âgée de quatre petites années, les années précédentes ne sont pas importantes, je devins la grande sœur de faux jumeaux, que l’on prénomma Floryan et Colleen. Et comme de nombreuses enfants, j’étais très jalouse de leur présence. J’avais l’impression que mes parents les aimaient plus et qu’ils me délaissaient alors que c’était tout le contraire. Et cela je le compris dans les années qui suivirent. Vers l’âge de sept ans mes parents décidèrent de m’inscrire dans un club régional pour commencer à apprendre le volley-ball. À force d’entendre parler de ce sport par l’intermédiaire de mon père, l’envie d’en pratiquer m’a envahie et je dois bien avouer que j’étais assez douée pour cela. De plus ca me plaisait tellement que j’allais à chaque entrainement de la meilleure humeur qu’il soit. Je passais donc la plupart de mon temps entre l’école et le sport. Le reste de mon temps, comme toute petite fille âgée d’une petite dizaine d’année, je l’octroyais à ma petite famille. On était tellement liés que toutes les semaines on faisait l’une ou l’autre activité familiale.

Les années passèrent donc et se succédèrent les unes après les autres sans aucun problème. J’étais une adolescente comme toutes les autres. Très studieuse j’étais qualifiée par mes camarades de petite intello, alors que ce n’était pas vraiment le cas. Juste que j’aimais apprendre et donc pour cela on se devait d’étudier, de lire et tout ce qui s’y rapporte et cela me permettait de toujours répondre aux questions des interros et j’avais des notes plutôt excellentes. A côté de cela je pratiquais toujours le volley, j’aimais ca plus que tout autre chose. D’abord, avoir une activité physique me permettais d’avoir une bonne condition et un corps sain. Ensuite, je pouvais avoir une vie sociale assez développée et le fait de faire un sport d’équipe me donnait de bonnes valeurs et m’a permis de rencontrer tout genre de personnes. Mon plus beau souvenir fut de rencontrer lors d’un tournoi extrascolaire, un jeune et joli garçon. J’étais âgée de quinze ans et lui de dix-sept. Je passais la plus belle année de ma vie en sa compagnie. Et comme toute jeune adolescente, on se donne à fond dans une première relation amoureuse. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Certes lui et moi étions très amoureux. Mais son père ayant été muté il dut quitter les Etats-Unis pour la petite Belgique. Les relations à longue distances ne sont pas toujours faciles à vivre et d’un commun accord, nous avons décide de mettre un terme à notre histoire tout en restant en contact et de bons amis. Aujourd’hui encore nous avons encore des contacts grâce à internet qui est une belle invention. Mais depuis cette relation je dois avouer que je me pose quelques questions. Très souvent, ce n’est pas vers un garçon que je suis attirée vers des jolies jeunes filles. C’est dur à accepter mais je préfère m’y faire plutôt que de me refouler.

Les années passèrent et rien ne changea à ma vie. J’étais toujours une élève assidue et exemplaire. En dehors de cela je continuais encore le volley. Mais il arrive toujours un moment où il faut choisir quoi faire de sa petite vie. Dans certaines de mes réflexions, je dois bien avouer que souvent je peux paraître comme un vrai garçon manqué. Et pendant longtemps j’ai hésité entre vouloir entrer dans l’armée américaine ou tout simplement poursuivre des études universitaires. Ce fut difficile de faire le meilleur choix. Mais bon si on veut avoir une vie normale, il est préférable d’avoir un métier basique ou on n’est pas toujours obligé de quitter le pays. Je commençai donc à postuler dans les universités du pays et après avoir reçu une réponse positive de Harvard j’abandonnai mes autres recherches et fut motivée à l’idée de suivre des études d’Histoire dans cette école. Qui plus est, je voulais entreprendre un second cursus afin de ne pas être ciblé sur une seule et même matière et mon envie d’en apprendre sur la terre m’obligea à suivre celui de géologie. Il faut bien avouer que pour l’histoire préhistorique, cette option m’aidera plus que tout.

Depuis Trois longues année, je poursuis donc mes études sans aucun problème. Toujours à vouloir les meilleures notes je passe beaucoup de temps à travailler pour les cours, mais j'arrive à avoir une vie sur le côté, il suffit d'être très organisée. Cher Journal, j'espère par la suite pouvoir te raconter les autres années de ma vie, qui sont encore à venir.