THEO, ELIAH & EMRYS ✖ Marry me or kill me, it will be better for me, babe.

«Je ... Qu'est ce que tu fais là ...» Je la sentais tellement intimidée, si intimidée de me voir là comme si aussi elle n'y croyait pas le moins du monde pourtant j'étais là. Un sourire sur les lèvres, je ne parlais pas tout de suite, attendant de reprendre mon souffle, j'eus d'ailleurs un petit instant de silence et un rire jaune parce que j'étais mort mais très vite, ne voulant pas la perdre, je repris mais elle me coupa en me disant ; « J'ai eu peur que tu ne viennes pas» Elle se jeta dans mes bras et me réfugiant dans le creux de son cou, je soufflais dans le creux de celui-ci, la serrant fort dans mes bras musclés. Je caressais son dos et me détachais ensuite d'elle : j'voulais pas que tu partes ... je ne voulais pas tout simplement ! Je la regardais comme si j'avais la peur encore qu'elle parte parce que ça peur m'effrayait encore. Je sentais que si elle partait, encore une chose était ratée dans ma vie. Je ne savais quoi dire pourtant je m'étais battu pour la retrouver et on nous regardait. Je tournais la tête pour regarder les gens, je levais un sourcil avant de rire ; je ... Eliah ... tu peux pas partir, enfin si mais pas sans savoir que je suis bien avec toi ! c'était tellement dur de parler, tout me semblait incompréhensible, tout me semblait dur. Je repris une énième fois ; ce que je veux dire c'est que si j'ai fais ce chemin pour te retrouver c'est parce que de nous déchirer ça sert à rien, que je suis bien quand je suis avec toi meme si j'suis toujours un salop malgré tout j'le suis déjà moins ! Je rigolais de ma bêtise.

Je rigolais tellement de ma bêtise.Je me trouvais bizarre honnêtement. Je me foutais de tout en cet instant parce que la seule chose que je pensais c'était l’empêcher de partir, l’empêcher de partir sans revenir enfin je ne sais meme plus. En me regardant, elle semblait vivre en plein rêve si bien que mon sourire ne pouvait pas disparaitre. Elle semblait navrée de mes paroles mais enchanté de mon arrivée ici. Elle n'aimait pas que je me descende mais j'étais juste sincère et désespéré pour je ne sais quelle raison. Je la regardais alors, incrédule, à la fin de mon monologue alors qu'elle me disait : «Non,je connais très peu de salop capable de traverser la ville pour rattraper leur copine sur le point de prendre un avion » Je souriais, rougissant légèrement tant j'étais gêné de ces mots et je prenais sa main en souriant encore plus fort. Elle regardait autour d'elle, émue de tout ça avant de reprendre plus sérieusement encore : « Je peux pas vivre ça sans toi, sans t'avoir à mes côtés, sans savoir que tu me soutiens. Je peux pas partir si je sais que je risque de te perdre en partant.Si tu veux vraiment que je reste, dis-le moi et je resterais pour toi» Je souriais. Je ne voulais pas qu'elle reste, qu'elle gache tout pour moi quoique si mais inconsciemment, je lui demanderais pas ça. Je ne sais pas pourquoi je la retenais ni rien en réalité je dois bien le dire. juste j'avais peur qu'elle revienne pas, surement peur de perdre encore quelqu'un ; c'était purement égoïste, non ? Je tenais toujours sa main la serrant : Non, je veux que tu partes, que tu ne te prives pas de ton avenir mais je veux enfin j'voulais m'assurer que justement tu me reviendrais très vite ... Je laissais mon sourire disparaitre, souffla de désespoir et reprit plus sincèrement ; je ne veux pas que tu partes, je veux que tu sois au voyage dunster/winthrop, je veux qu'on soit ensemble mais je veux aussi qu'on se comprenne mieux qu'on stoppe de trop se coller quand on est en couple enfin ... Je me baissais presque inconsciemment comme si la peur de la perdre m'avait repris, comme si la peur de la solitude surtout était revenue et je mettais un genoux au sol. Epouse-moi ... Je me choquais moi meme d'avoir dit ça clairement mais j'avais tellement peur.

Elle semblait choquée de ma demande. Je pouvais le comprendre. Elle me demanda de me relever, se rendant compte que les gens nous regardaient et que je faisais bien ce qu'elle croyait, qu'elle n'était pas folle. Je ne voulais pas alors je restais agenouillée et tenais plus fermement sa main, le regard brillant. Je ne savais pas si j'étais certain mais la peur me paralysait et ma fierté m’empêchait de reculer. En plus, j'avais un sentiment de réussite, de bonne décision en moi bien que je tremblais de peur de regretter très vite. C'est sérieux le mariage Emrys» Elle me regardait d'un air grave voulant s'assurer que j'avais bien demandé ça aussi je pense parce que elle semblait perdue et apeurée elle aussi et je ne savais plus quoi faire ; mes yeux perdaient de leur éclat et se perdaient dans un tourbillon de réflexion. Après un instant dans le silence a tourné vingt fois ma langue dans ma bouche, bien que je sentais le désespoir toujours là, je répétais ; Veux-tu m'épouser Eliah Eva Caldeira ? Je restais là, a genoux, la regardant d'en bas, sa beauté me surplombant. Les gens murmuraient des choses, certains semblaient faire leur prière. J'eus un instant de doute, un instant où mon cœur se disait : pars, pars. Mais je restais et d'un coup, je lui dis en serrant les dents et tout bas ; tu comptes me laisser comme un con comme ça ?

Je la regarde, cherchant une lueur d'espoir dans son regard mais j'ai senti qu'elle le veut. Une annonce, elle doit y aller. Je sens qu'elle va s'en aller et je sens que je vais la perdre, perdre encore une personne ; montrer à ses cons qu'ils ont raisons et que je fais fuir le monde. Il me sembla qu'un milliard d'années passa durant lequel j'attendais sa réponse. J'attendais mais ça n'arrivait guère. Un million d'années plus tard, elle ouvrit la bouche et je me rapprochais toujours à genou en entendant un petit ; «Oui » Je souriais et me levais précipitamment tandis qu'elle semblait gênée mais heureuse. « Oui, je le veux , oui je veux t'épouser » Un grand sourire sur mon visage ; ça faisait plaisir de savoir qu'une jeune femme pouvait être capable de vous dire oui, ça flattait mon ego mais cette jeune femme, c'était elle. Je me sentais pourtant perdu déjà de ce que je venais de faire et honnêtement, c'était vraiment trop étrange. Je fonçais sur ses lèvres, posant mes mains sur ses hanches puis l'entourant de mes bras. Je forçais la barrière de ses lèvres pour un baiser plus langoureux. Ma langue dansait un instant avec la sienne puis la gardant dans mes bras, je lui dis : il faut que tu partes, non, ma chérie ? Je souriais timidement.