THEO, ELIAH & EMRYS ✖ Marry me or kill me, it will be better for me, babe.

 Allongé sur mon lit, plongé dans un livre de physiothérapie, je me prends presque à peine conscience du fait que la porte d'entrée venait de s'ouvrir et de se fermer. Mes grosses lunettes à la Clark Kent sur le nez et me grattouillant le crâne avec un crayon de papier, je cherche à comprendre la solution à un problème posé alors que je suis censé avoir plus de deux semaines de cours à rattraper à cause de ses deux semaines que j'avais passé en Italie. Que quelqu'un me vienne en aide, je veux mourir. Heureusement pour moi, j'avais des capacités telles que le fait de lire un texte, me permettait de l'apprendre presque par cœur en une seule fois. Je sais, je gère. Je me rendais progressivement compte du fait que mon colocataire qui devait probablement être seul dans une des pièce à côté de celle dans laquelle je me trouvais, faisait un rafus digne d'une souris qui cherche une sortie de secours.  Je relevais la tête presque intrigué quand je pus entendre. « Théo ... ramène-toi s'il te plaît ... » Quoi ? Je me relevais d'un bond et sorti de ma chambre en fureur, courant presque venant le retrouver là où il se trouvait. Il était là les bras ballant, l'air hagard, indécis, perturbé. Perdu. « Qu'est-ce qui a ? Putain, mais tu m'as fichu une trouille bleu ! » J'avais été sur le point de l'insulter mais je voyais bien que ça n'allait pas fort, mes lunettes me tombant presque sur le nez.

Je me sentais désespéré par la situation, par le souvenir de mes si merveilleux moments avec ma femme, ma Eliah et le fait qu'elle partait apparemment pas pour toujours mais ça avait une signification tout de meme. Je sentais que si je la laissais partir alors que nous étions fâchés, je lui disais Adieu pour toujours et je ne savais pas si je le devais ou non. J'avais gardé tout mes vêtements et j'avais limite des bouffées de chaleur si bien que ça plus la panique, j'avais appelé, fou, mon colocataire de ma grosse voix qu'on ressentait bien trop chevrotante pour que j'aille bien. J'entendis un bruit ; surement se levait-il où je ne sais quoi et je le vis débouler inquiet. Me rendant pas compte de cela évidemment puisque j'avais la tête dans mes mains comme un vulgaire gosse, triste et apeuré. « Qu'est-ce qui a ? Putain, mais tu m'as fichu une trouille bleu ! » Je sentais sa grande colère dans sa voix pourtant quand je relevais la tête, je vis qu'il se calmait et découvrais peu à peu que oui, ça allait pas et me tapais la tête à plusieurs répétitions tant je me trouvais ridicule avant de dire en restant assis puis en me vautrant d'un coup dans le fond du sofa : C'est aujourd’hui ... Je marquais une pause. Un silence carrément s'installa et je me renfonçais à cette pensée la tête dans les mains sans plus parler. Je laissais ce silence régner avant de reprendre : Eliah part pour son stage, on s'est pas réconcilié, comment je vais faire sans elle ... Mon regard était si désespéré, si triste, si nostalgique de tous les moments qui défilaient.

Il était l'air dépité alors que j'avais traversé tout l'appart en courant, le coeur au bord des lèvres croyant qui lui arrivait quelque chose de mauvais. Il était assit dans le canapé et se tapait presque la tête m'arrachant une drôle d'expression. Que lui arrivait-il ? « C'est aujourd’hui ... Eliah part pour son stage, on s'est pas réconcilié, comment je vais faire sans elle ... » Quoi ? Son Eliah, l'avoir de sa vie là ? Elle partait...sans lui ?! Comment cela pouvait-il être possible, j'en étais presque choqué. Je venais m'asseoir à ses côtés, me souvenant trop bien de se moment ou j'avais du partir en Italie et laisser Elia seule, je me souvenais principalement de nos moments déchirant à l'aéroport, je me souvenais très bien du fait que j'en avais été presque malade de la voir partir et monter dans un avion, sans moi. « Pourquoi est-ce que vous ne vous êtes pas réconcilié Em' ? » Je marquai une pause, retirant les lunettes de mon nez. « Tu ne peux pas la laisser partir, pas comme ça, ni pour toi, ni pour elle. Sinon tu le regrettera toute ta vie. » Il fallait qu'il se batte, s'il l'aimait vraiment.

Comme toujours, Théo n'était pas qu'un colocataire, il se montrait amical et formidable, prêt à toujours me soutenir. Je le sentais choqué par ce que je venais de lui apprendre. C'est vrai j'en avais parlé à personne. Je le sentais triste pour moi mais je n'aimais pas qu'on est pitié pourtant je ne pus parler car il s’essaya à mes cotés et me coupa net l'herbe sous le pieds : « Pourquoi est-ce que vous ne vous êtes pas réconcilié Em' ? » Bonne question, je mettais mes mains sur ma tête montrant mon énervement, mon désespoir. Il enleva ses lunettes avant de reprendre ; « Tu ne peux pas la laisser partir, pas comme ça, ni pour toi, ni pour elle. Sinon tu le regrettera toute ta vie. » Je le sentais comme décidé, plus que moi ? surement pas, je n'osais juste pas ; la peur était comme trop dominante sur ma personne pourtant je rêvais de courir, de la retrouver, de l'embrasser, de lui que je l aimais et de faire comme je l'avais dit à Jasper, la prendre pour femme, j'étais si prêt à changer, à redevenir celui que j'aurai du être si petit, mon père n'avait pas tout gâché. J'avais juste fait trop d'erreurs mais je pouvais les réparer. Je le regardais, me levant déjà, toujours habillé : Tu as raison ... Mes clés ? les clés de ma moto ... elles sont où ? je cherchais autour de nous du regard, fouillant les bric à brac sur la table, le buffet, le buffet de la cuisine tout , partout quand je pris ma tete à nouveau entre mes mains et rigola nerveusement ; Ici et je le regardais ; Souhaite moi bonne chance ! En souriant presque de fierté mais je le vis se lever, relevant alors un sourcil d'étonnement ; tu fais quoi là ?

« Tu as raison ... Mes clés ? les clés de ma moto ... elles sont où ? » Quoi ? Wesh l'impulsif ! En moins de trois secondes il avait rit une sacrée décision. En même temps, s'il aimait Eliah, c'était maintenant qu'il fallait qu'il la rattrape, pas dans dix ans. Il s'était levé d'un bond du canapé et je l'imitais l'air ébahit, faisant quelques pas en avant. « Ici. Souhaite moi bonne chance ! » Je secouais la tête et me rapprochais presque en courant. Sa question intriguée ne manqua pas. « Tu fais quoi là ? » Je levais les yeux au ciel. « Je t'accompagne gros béta ! Je veux être sur que tu mène cette mission à bien et je veux voir ce moment ou tu la retrouvera. » J'étais pas fleur bleue mais il aurait probablement besoin de réconfort si...son plan échouait. « Attends-moi ! » Je me mis à courir jusqu'à ma chambre, balançait les lunettes sur le lit, prit mon portable, clés et portefeuille avant d'attraper une veste et de courir vers lui, le poussant dehors. « Mais dépêche-toi banane. » Je claquais ensuite la porte alors que nous dévalions rapidement les marches de l'immeuble. Puis on atterri près de sa moto. C'était plus sur que la voiture car nous risquions peut-être de tomber dans les bouchons. Je montais à l'arrière, entourant mes bras autour de sa taille, me sentant comme un super héros. Direction l'aéroport !

Levant les yeux au ciel, je voyais mon ami, courir de partout ; pourquoi ? « Je t'accompagne gros béta ! Je veux être sur que tu mène cette mission à bien et je veux voir ce moment ou tu la retrouvera. » J'eus un moment de doute et de recul mais surtout d'incompréhension, je manquais de tomber à nouveau en arrière en faisant une fausse manip. Je m'étonnais mais n'osais rien répondre alors qu'il se connait d'un : « Attends-moi ! » . Je restais sur place, comme bloqué par l'étonnement qu'il provoquait chez moi et il partit en courant vers sa chambre. Mes réflexes revinrent à ce moment-là et je me mis à crier pour qu'il m'entende de là-bas : Mais pourquoi tu viens ? Mais déjà il revenait. « Mais dépêche-toi banane. » M'avait-il crié avant de me pousser, m'étonnant plus encore et fermant la porte derrière nous. Je ne pensais a rien d'autres qu'à partir et ficha donc complètement de sa réponse. Je dévalais les escaliers, me rattrapant parfois de justesse. je lui donnais un casque, lui demandant de se presser et n'en mit pas pour ma part. Je grimpais ensuite, sentant ses bras autour de ma taille, je pus démarrer enfin et foncer ; direction l'aéroport. 15 minutes après, alors qu'on arrivait presque, certes en zigzagant entre les voitures, un bouchon s'était crée. Ni une ni deux, je regardais ma montre et presque en criant et râlant de rage, je fonçais dans le tas, arrachant un cris à mon passage, je crois. Je nous fis un petit dérapage à l'arriver et donna à Théo de quoi attacher la moto avant de partir en courant devant lui en lui criant : On se rejoindra alors ... Je courrais alors dans le hub rempli de monde, choqué intérieurement de ce que je faisais mais ne comptant pas m'arreter pourtant j'eus un moment d'arret en plein milieu la cherchant comme espérant la voir. J e regardais les affichage. Je vis alors le numéro d'embarquement de son vol et cherchais le panneau pour indiquer ma route. Je me remis en course quand très loin devant, je crois l'apercevoir, avançant à grand pas : Eliah ! Eliah ! Mais elle semblait ne pas m'entendre. Bordel de merde !

Un instant, elle se retourna mais rien. Elle semblait refuser de me voir alors j'eus un instant d'arret me demandant si je devais, si elle avait continué sa route vers l'embarquement alors qu'elle m'avait vu parce qu'elle ne voulait pas de moi ou si je devais quand meme y aller pour lui montrer que je veux pas qu'elle parte. Je ne savais plus a vrai dire pourtant une force surhumaine me poussa et je couru plus vite, montant les escalators en courant, poussant limite les gens et on m'insulta. je m'en foutais mais à la fin de l'escalators, tout en continuant à avancer en marche arrière, je criais à la dernière bonne-femme m'ayant insulté : Je dois rejoindre la fille que j'aime alors faites pas chier, connasse ! Je me remis ensuite dans ma course, je la voyais encore, marchant à grand pas, comme si elle était stressée de le rater mais pourtant dans ses mouvements de tête, je sentais autre chose. Je réussis très vite à la rattraper jusqu'à ce qu'une foule nous sépare; une foule venant d'un autre couloir, d'une autre entrée ; Merde ! je commençais à m’énerver dur intérieurement. Je tentais de me frayer un chemin entre les gens. on me poussa si fort que je tombais au sol et me relevais aussitôt en rage mais je me retenais de gueuler car j'avais plus fort à faire. J'arrivais à un premier barrage, je bloquais. Qu'est-ce que je pouvais faire ? Hein ? Je me tenais la tête, tellement je ne savais pas quoi faire, tellement je flippais de ce que j'allais devoir faire. Je me foutais dans la porte direct en poussant les gens et juste à la limite du possible alors que tous gueuler et que le mec du contrôle si peu aimable me demandait de faire la queue en me menaçant, je gueulais : Eliah ... Reviens ! Eliah ... Elle mit un temps à se retourner mais il semblait qu'un ange gardien était avec moi puisqu'une gentille grand-mère juste derrière moi me poussa d'un coup en m'obligeant à y aller et menaça l'agent qui déjà voulait m'attraper et appeler ses collègues ; Jeune homme !!! Quel honte, vous ne voyez pas que ce jeune homme veut rattraper son grand amour ... Laissez les nom d'une pipe ! Elle était là, plus loin, incrédule. Je lui attrapais le poignet et perçais son regard de mes yeux si brillants d'amour, j'crois.