Ofelia & Wyatt - Tu as tellement changé.

feat Ofelia & Wyatt ✖ Fin novembre. Le temps dehors est brumeux et grisâtre. Le froid c’était déjà abattu sur Cambridge. C’est vêtu d’une veste chaude, ainsi que d’un bonnet que je me dirigeais vers la résidence des Dunster. Il y a de ça quelques années, j’avais été la première fois d’une jeune femme et pas n’importe qu’elle fille. C’était la sœur de Théo. Ce n’était pas dans mes convictions de couché avec la petite sœur de mon meilleur pote. Seulement, on avait dérapé. On ne c’était pas revue depuis un certain temps, mais j’avais crus la voir sur le campus. A moins, que mes yeux me jouaient des tours. Néanmoins, je l’avais croisé plusieurs fois et à chaque fois que j’essayais de m’approcher, elle m’évitait. Je ne voulais pas baisser les bras pour autant. J’étais sûr que c’était elle. Aussi, j’avais mené ma petite enquête. De Théo, j’avais appris que sa sœur était de retour et en cherchant plus, j’avais découvert qu’elle faisait partie des Dunster. Ma petite amie était la présidente des Dunster et je savais qu’à cette heure-ci la maison était presque vide. J’espérais qu’Ofelia s’y trouve et que cette fois-ci elle ne me fuie pas. C’est d’un pas décidé que j’entrais dans la maison des jaunes. Comme je le soupçonnais, la maison était vide. A l’exception d’une personne. Une jeune femme était assise sur le canapé dans le salon et cette jeune femme était la personne que je recherchais. La voir réellement me laissait sous le choc. Il y avait quelque chose qui avait changé chez elle. Ofelia semblait plus austère, plus froide. Ce n’était plus la jeune femme joyeuse que j’avais connu. J’entrais dans le salon. « Ofelia… » Je ne savais pas quoi dire d’autre. J’avais du mal à réaliser qu’elle était vraiment là. Même si nous avions couchés ensemble il y a trois ans, Ofelia restait une très amie. La voir comme ça ne me plaisait pas. Je n’étais pas devin, mais quelque chose n’allait pas.

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SOUCIS INFORMATIQUE - J'ai fais de la merde et 'ai supprimé mon poste en voulant copier le modèle de css.

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feat Ofelia & Wyatt ✖ « Me touchait pas ! » hurlait-elle. Ofelia avait un bon de plusieurs mètres et avait atterrie près de la fenêtre. On pouvait lire de la terreur sur son visage. Ce n’était pas la Fée que j’avais connu. Elle était devenue méconnaissable. En me voyant, elle se radoucissait. « Wyatt, ... Désolé ... » Ofélia baissait la tête de honte et m’avait répondu d’une voix à peine audible. Qu’est-ce qui lui était arrivé pour qu’elle soit comme ça ? Mon dieu, elle était plus que l’ombre d’elle-même. L’ombre de l’Ofelia joyeuse que j’avais connu. Je n’osais même pas bouger de peur de lui faire peur. « C’est rien… Je t’ai fait peur, c’est moi qui suis désolé. » Je marquais une pause. Qu’est-ce que je pouvais lui dire pour la mettre en confiance ? « J’ai appris que tu étudiais ici et je voulais le voir de mes propres yeux… » On avait partagé beaucoup de chose ensemble et on s’entendait plutôt bien. Alors pourquoi avait-elle passée la semaine à me fuir ? Je ne lui avais fait aucun mal et nous étions devenues des amis. Du moins, c’est ce que je pensais à la base. La jeune femme était tendue et elle était toujours bloquée contre la fenêtre. Je faisais peur à ce point-là ? « Tu veux pas qu’on s’assoie ? » C’était quand même mieux pour parler. Là, j’avais l’impression de lui avoir fait du mal et que je m’apprêtais à l’agresser. C’était plutôt désagréable. Doucement, je me dirigeais vers un fauteuil de libre et je m’asseyais dessus. Je n’osais même pas faire de mouvement brusque de peur de l’effrayer comme un animal apeuré. Vu son comportement, je supposais qu’elle ne voudrait pas m’avoir à côté d’elle. C’est pourquoi, je lui laissais le canapé pour qu’elle puisse s’y assoir. Au vu de son comportement, j’avais même oublié de retirer mon bonne et ma veste. Je le faisais rapidement. Il faut dire qu’il faisait hyper chaud dans la résidence des Dunster. J’avais encore du mal à réaliser qu’elle se trouvait devant moi.

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featuring Fée & Wyatt ✖ Oui, honteuse parce que j'avais été incapable de me dominer et de ne pas réagir ainsi comme une dingo. Je ne savais pas comment me comporter et puis, en plus, pour ne rien n'arranger ; je me trouvais face à une personne que j'avais fuis depuis plus d'un mois, depuis mon retour. Je voyais bien qu'il tentait vraiment cette fois de m'approcher, de me comprendre. Dans ses yeux, je voyais l'inquiétude ; il avait remarqué mon changement; tous ce que je ne voulais pas, tous ce que j'avais tenté d'éviter en le fuyant. Wyatt me connaissait beaucoup trop bien sur certains points. Je n'aimais pas trop ce regard qu'il avait sur moi et je restais collée contre le mur, la peur encore, toujours là, bouleversant mon rythme cardiaque. « C’est rien… Je t’ai fait peur, c’est moi qui suis désolé. » Je tentais un sourire, tout simple petit, qui dériva devenant juste un sourire en coin qu'on sentait tremblant, incertain. Je l'écoutais sans parler, sans un bruit presque sans reprendre ma respiration. « J’ai appris que tu étudiais ici et je voulais le voir de mes propres yeux… » J’acquiesçais pour lui montrer que j'écoutais mais mille et une idées me trottaient dans la tête tant je me trouvais stressé parce que parler avec lui signifiait mille et une question comme avec mon frère et je savais qu'il était encore plus doué que Théo pour faire parler les gens alors si j'avais réussi à garder mon histoire pour moi avec mon frère, j'étais apeuré avec lui. Je bougeais les pieds, me basculant légèrement pour évacuer mon stresse. Je me contentais d'ajouter un simple ; Ah ok ... pour paraitre naturelle et plus du tout apeurée mais c'était bien dur. A présent, lui aussi ne savait plus quoi faire, ça se sentait à sa voix lorsqu'il tenta une proposition : « Tu veux pas qu’on s’assoie ? » Je le vis se diriger super doucement vers le fauteuil, toujours habillé de ces habits d'hiver et se poser alors sur le fauteuil où je m'étais assise précédemment. Il me souriait mais restais choqué de ma réaction à son arrivée ce que je comprenais et je me mordais la lèvre d’embêtement. Je marchais lentement vers le sofa qu'il semblait m'avoir laissé gentiment et je lui disais doucement, timidement ; Oui, je viens, merci ... On sentait mon stresse car à présent, je tortillais mes mains en tremblant légèrement. Je regardais d'un air vide celle-ci qui bougeaient entre elles. Je voulais trouver un moyen de ne pas éveiller sa curiosité et tenter aussi d'etre normal, de me retrouver comme était le but de ma reprise d'une vie normale alors je lui dis avec un sourire très timide, limite forcé : Tu es venue exprès pour me voir ? Je le regardais tentant d'éviter son regard sachant malheureusement qu'il allait surement le remarquer puis après avoir marqué une pause, je reprenais : Tu ... Tu vas bien ?

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feat Ofelia & Wyatt ✖ Elle n’avait pas l’air rassuré de me voir ici. Je ne comprenais pas pourquoi elle agissait ainsi. D’ailleurs, j’avais été étonné de savoir qu’elle avait choisis Harvard pour terminer ses études. Théo ne m’avait pas dit ce qu’il en pensait réellement. Est-ce qu’il avait détecté ce changement de comportement ? Si je ne lui avais pas proposé de s’assoir, elle serait restée debout. « Oui, je viens, merci ... » Mon regard fut attiré par le mouvement de ses mains. Elle les faisait tournées dans tous les sens. C’était moi qui la rendais nerveuse ? Pourtant, il n’y avait aucune raison. Fée savait qu’avec moi elle n’avait pas de soucis à se faire. Alors pourquoi réagir ainsi ? « Tu es venue exprès pour me voir ? » Même lorsqu’elle souriait, elle n’était pas sincère. Quelque chose clochait, mais je ne serais dire quoi. Ses yeux étaient vides d’expression. Cela en était limite effrayant. Pendant plusieurs secondes, je ne savais quoi lui dire. Oui, j’étais venue exprès pour la voir. Oui, cela faisait un mois que j’essayais de la voir. Un mois qu’elle m’évitait sans que je n’en comprenne la raison. « Oui. A vrai dire, ça fait un mois que j’essaie de te voir. » Fuir quelqu’un n’était pas habituel chez elle. « Tu ... Tu vas bien ? » Elle n’essayait même pas de me regarder dans les yeux. Fée faisait tout son possible pour éviter mon regard. « Oui, mais toi, tu es différente. » Je lui avais dit franchement ce que je pensais. On ne pouvait pas me reprocher mon honnêteté. J’étais comme ça et je détestais tourner autour du pot. Autant aller droit au but. Je voulais comprendre ce qui lui était arrivé, car je n’aimais pas ce que j’avais en face de moi. Ce n’était pas Ofelia. C’était une autre personne. On aurait dit qu’elle avait subi un lavage de cerveau ou je ne sais quoi. Qu’elle n’essaie même pas de me fuir. J’avais tout mon temps. Peut-être qu’elle avait réussis à berner son frère, mais chez moi ça ne fonctionnait pas ce genre de chose. Le silence ce faisait de plus en plus pesant. Elle ne me répondait pas. « Bon sang Ofelia, ça fait un mois que tu m’évite sans raison. Tu ne pensais pas que je n’allais pas m’en rendre compte. »

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featuring Fée & Wyatt ✖ « Oui. A vrai dire, ça fait un mois que j’essaie de te voir. » Il semblait perturbé. Surement que ça lui faisait un truc de voir que je ne voulais pas le voir, que je ne voulais pas croiser son regard, mais je ne savais pas moi-même pourquoi je l'évitais, pourquoi j'étais ainsi avec lui particulièrement. Surement parce que je savais qu'il était capable de me faire parler malheureusement. Je voyais dans son regard les milles et une questions qu'ils pouvaient se poser quoi. Je ne savais pas quoi répondre à ça, je restais muette, continuant à jouer aux feuilles tremblantes tout en m'énervant intérieurement. Ainsi, on voyait dans mon regard que celui-ci était devenu noir et que peu à peu, mes sautes d'humeur habituelle arrivées. Je serrais les poings à présent, regardant le vague tandis qu'il reprenait ; « Oui, mais toi, tu es différente. » Je pouvais sentir toute cette sécheresse dans sa voix, tous ce qu'il essayait de me faire comprendre ; l'amertume de ne pas comprendre pourquoi je lui en voulais ou l'éviter. Je baissais le regard pourtant habituellement, j'aurais jouer les fortes mais je n'y arrivais pas, pas avec lui car il avait raison, je le savais. J'avais mal joué mes cartes. Quand je levais par instant le regard, je sentais que sa colère montait et j'étais déjà apeurée. Oui, j'avais peur d'avance du moment où il monterait le ton et ça monta plus vite que je le pensais, j'en fis presque un bon : « Bon sang Ofelia, ça fait un mois que tu m’évite sans raison. Tu ne pensais pas que je n’allais pas m’en rendre compte. » Je respirais un grand coup et tentais d'affronter son regard, levant enfin la tête bien haute, me trouvant nez à nez avec lui, enfin. je ne savais pas quoi dire mais je savais que je devais me ressaisir malgré toute la difficulté. Je continuais néanmoins à tourner mes pouces entre eux, forme de stresse ou de déstressant. Je ... Je ne te fuis pas, j'avais besoin de m'habituer ... Mentis-je une première fois, sincèrement à la recherche d'une explication fausse que je ne trouvais guère dans celle qui était plausible, la seule était celle-ci mais n'était clairement pas bonne. Je m’asseyais plus au fond dans le sofa tentant de me trouver une contenance mais c'était impossible de me sentir bien dans ces conditions. Je me levais en pleine nervosité, tenant ma tête, passant ma main dans mes cheveux jusqu'à en arracher des mèches, ne le regardant jamais, je tournais en rond, cherchant vraiment comment éviter la catastrophe. Je ne suis pas différente et puis, je ne vois pas ce que ça peut te faire ... ça fait longtemps qu'on ne s'est pas parlé et ça ne t'a jamais géné et là tu t'intéresse à moi, qu'est-ce qu'on s'en tape ! Avais-je sorti le fond du problème ici, son manque d’intérêt pour moi, son ami, celle qui se sentirait surement toujours liée à lui ? Je ne sais pas mais ma petite colère m'avait sortir ça, c'était ainsi.

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feat Ofelia & Wyatt ✖ Elle continuait se tourner les pouces nerveusement. A mes mots, elle eut un léger sursaut. Depuis quand avait-elle peur d’un simple haussement de ton ? « Je ... Je ne te fuis pas, j'avais besoin de m'habituer ... » Voilà qu’elle me mentait. Je savais que ce n’était pas sincère. Lorsqu’on voulait s’habituer quelque part, on restait avec les gens que l’on connaissait. Hors là, ce n’était pas le cas. Elle me fuyait comme si j’avais la peste et si vous voulez tout savoir, ça fait vraiment mal. Je n’avais rien fait pour mériter une telle ignorance. Ofelia restait mon amie et on ne traitait pas ses amis comme elle le faisait. J’étais blessé, car elle ne m’avait jamais menti. Comme quoi il y avait une première fois à tout. Au départ perdu, j’étais maintenant en colère. Il fallait que je me calme, car sinon j’allais exploser. Je voyais bien que je lui faisais peur, mais au lieu de me dire ce qui lui arrivait, elle me mentait. « T’habituer… » J’avais dit ses mots dans un murmure. Je ricanais nerveusement. Je détestais ses mensonges. Soudain, elle se levait tout en mettant ses mains dans les cheveux. Ce comportement eu le don de me déstabiliser complètement. Je ne savais pas comment réagir face à cela. On aurait dit une psychotique. D’un coup, elle relevait son visage vers moi et me crachait des mots à la figure, car oui, c’est l’impression qu’elle me donnait. « Je ne suis pas différente et puis, je ne vois pas ce que ça peut te faire ... ça fait longtemps qu'on ne s'est pas parlé et ça ne t'a jamais gêné et là tu t'intéresses à moi, qu'est-ce qu'on s'en tape ! » Oui, ça faisait longtemps qu’on ne c’était pas parlé, mais tout ça c’était à cause de notre vie. Si elle avait vraiment eu besoin de moi, elle m’aurait appelé, mais elle n’en a rien fait. Je me levais à mon tour. En colère contre elle, je faisais preuve d’un effort surhumain pour me contrôler et m’empêcher de hurler. «Si tu es différente. Tu ne me feras pas pensé le contraire. Non, on ne s’en tape pas. La preuve ! Tu ne me le reprocherais pas sinon. Tu n’es plus la Fée joyeuse que j’ai connue et je suis sûr que tu en as conscience ! » Je m’étais emporté, mais sans trop hausser la voix. Je me passais une main dans les cheveux et lui tournait le dos pendant un instant. «Ce n’est pas dans tes habitudes de mentir… » J’avais parlé d’une voix presque inaudible comme si j’étais déjà lassé de tout ça.

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featuring Fée & Wyatt ✖ J'avais beau tenté de faire ma propre défense, il ne voulait pas me croire, mais après tout, avais-je vraiment des talents de menteuse ? Non, je ne crois pas. Je l'entendis chuchoter mais je ne sus dire quoi exactement mais je me doutais que c'était encore un reproche ou de l'ironie. Je pouvais comprendre son envie de trouver quelques choses, de me comprendre mais je ne voulais pas parler ; déjà j'avais du parler à Blaise et à Romane, c'était déjà trop dur ! J'avais alors pris mon courage pour lui cracher ma colère et tentait de le persuader de la vérité de mes propos et pensées. Il me regardait réellement comme si on s'était emparé de mon ancienne moi mais n'était-ce pas ça après tout que ce salop avait fait en me violant ? Prendre le bon en moi, en faisant de moi cette chose salie, atrocement salie. J'eus d'un coup une nouvelle baisse au moral en y repensant et je collais ma tête contre le mur, restant dos à lui, tentant de la reposer un instant car ça fusait trop. Je sentais toujours son regard sur moi, ça en devenait presque trop chiant. J'entendais alors un bruit ; il se levait et violemment si bien que j'eus à nouveau peur et fit volte-face en me collant dos contre le mur, effrayée. On pouvait le voir sur mon visage. Il tentait de se maitriser et par la meme occasion de me dire sa façon de penser sans me tuer les tympan, mais ça semblait trop compliqué ; «Si tu es différente. Tu ne me feras pas pensé le contraire. Non, on ne s’en tape pas. La preuve ! Tu ne me le reprocherais pas sinon. Tu n’es plus la Fée joyeuse que j’ai connue et je suis sûr que tu en as conscience ! » Je baissais à nouveau les yeux honteuse et passait ma main dans mes cheveux, tentant presque à nouveau de me les arracher ne sachant pas quoi fairee ; partir, rester, bouger ? «Ce n’est pas dans tes habitudes de mentir… » Sa phrase me baissa quelque peu, voir énormément si bien que toute ma rage se transforma en une buée de larmes qui commencèrent à monter dans mes petits yeux aquilins et j'en senti une couler sur ma joue. Heureusement, vu sa colère, il s'était tourné et tentant de cacher ma voix triste, je gardais ma dignité en répondant encore ; Je ne suis pas une menteuse, je n'ai rien à te dire, je ne te dois rien ... Avais-je incertaine dans ma voix et surtout, désespérée face à tant de curiosité par rapport à mon changement. Je n'étais plus très courageuse si bien que j'avais commencé à l'abandonner doucement, quittant peu - peu le coin pour aller vers la fin de la pi!ce mais j'avais l'impression que je n'allais pas pouvoir partir au vu de son comportement ; il ne me laisserait pas faire pourtant je tentais sans parler, sans rien. Soudain, je décidais que mon comportement était ridicule et que j'étais revenue pour retrouver la liberté alors je devais la prendre alors je me manifestais malgré tout, malgré mon essai de fuite ; Je crois que je vais te laisser, ça ne mènera à rien tout ça vois tu ...

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feat Ofelia & Wyatt ✖ J’étais en colère contre elle. C’était une colère irrationnelle. Pourquoi est-ce que je lui en voulais autant ? Sans doute, parce qu’elle me mentait et ça ce n’était pas elle. Je lui tournais le dos tout en me passant nerveusement une main dans les cheveux. Satané toc. Voilà que ça recommençait. Pendant que je lui tournais le dos, elle en profitait pour glisser quelques mots. « Je ne suis pas une menteuse, je n'ai rien à te dire, je ne te dois rien ... » Je ne voulais même pas lui répondre. Ça crevait les yeux qu’elle mentait. Tout comme son frère, elle ne savait pas mentir. « Je crois que je vais te laisser, ça ne mènera à rien tout ça vois-tu ... » Sa voix était plus faible comme si elle retenait une émotion. Je me retournais pour lui faire face. Ses yeux brillaient légèrement comme si elle avait pleuré. Ses cheveux bruns encadraient son visage aussi pâle que de la neige. On aurait dit blanche neige version déprimé. Ses yeux étaient rougis et on pouvait voir quelques cernes comme si elle manquait de sommeil ou qu’elle se droguait. A cette pensée, je retenais une exclamation. Faite que ce ne soit pas ça. J’avais déjà une cousine qui avait fait une overdose il y a quelques temps. Je ne voulais pas que ce genre de chose lui arrive. Une fois que vous entré dans ce cercle vicieux, c’est difficile de s’en sortir. Gwen me l’avait bien fait comprendre. Elle menaçait de partir. Fuir c’était tellement plus simple pour elle. Ofélia essayait de se donner des grands airs en me parlant ainsi, mais je n’étais pas dupe. « Tu me fuie encore une fois. » A présent, la colère c’était évanouie. J’étais juste déçut de son comportement envers moi. «Ça ne mène à rien, car tu ne veux pas parlé. Tu essaie de me faire croire que tout va bien, mais tu sais très bien que je ne suis pas dupe. Il y a quelque chose qui cloche. Peut-être que Théo est tombé dans le panneau, mais pas moi. C’est mal me connaître. » Je voulais qu’elle crache le morceau et qu’elle me parle comme avant. Je commençais déjà à remettre mon bonnet. Il était clair qu’elle ne voulait pas de moi ici. Alors pourquoi rester ? Je voulais voir si elle allait m'arrêter et me demander de rester.

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featuring Fée & Wyatt ✖ Je tentais une nouvelle fuite comme toujours ; je voulais pas parler, non, c'était hors de question. Bien sur, je savais que rien n'était aussi facile et bien que je m’apprêtais à partir et que j'étais décidé, il me fit faire volte-face et retarda mon départ après quelques instants de silence ; « Tu me fuie encore une fois. » Extrême déception ; là c'était un choc pour moi. Il ne m'avait jamais parlé avec un tel ton de déception dans la voix. Je baissais plus encore la tête comme un chien battu, déçue aussi de moi-même mais énervé aussi qu'il insiste. Irrévocablement partagée. Je ne savais pas si j'avais raison de comprendre sa deception, si j'avais tord, si il devait comprendre que ça le regardait pas mon histoire ou quoi. Que dire ? je ne savais pas. Que faire à part fuir ? non plus. «Ça ne mène à rien, car tu ne veux pas parlé. Tu essaie de me faire croire que tout va bien, mais tu sais très bien que je ne suis pas dupe. Il y a quelque chose qui cloche. Peut-être que Théo est tombé dans le panneau, mais pas moi. C’est mal me connaître. » Ces mots faisaient des chocs dans ma tête, des chocs étranges, des regrets qui pulsaient dans ma tête. Je me sentais si mal, si coupable et je le regardais remettre son bonnet. Cette fois, c'était lui qui s’apprêtait à s'enfuir en me faisant la gueule et je voulais le laisser partir ; ça m'évitait d'avoir à parler pourtant j'avais si honte qu'un petit bonhomme au fond de moi voulait que je l'en empêché, que je laisse la colère que ça me faisait éprouver sortir. Je poussais inconsciemment un cris de colère: RAAAAH ! Je commençais à sentir les larmes montaient de nouveau à la pensée de ce que j'allais surement lui raconter dans quelques minutes, cette choses que je cachais à mon propre frère, la raison de tout. Je fonçais comme une furie vers lui et le provoquais comme j'aurai pu le faire avant pour l'embeter mais là, avec colère, montrant mon desespoir par ce moyen. Je le tenais coller contre le mur avec ma petite force et lui dit avec violence : Tu veux savoir ... c'est ça ? tu veux savoir ... Ouais, j'ai changé, ouais, j'ai mal ... ouais ça va pas ... Je criais, d'une telle force que je crois que si la maison n'était pas par chance vide ! Tous le monde aurait pu entendre. Les cris me faisaient un bien fou, me vidant du stresse accumulé à l'instant puis fixant ses pupilles, pénétrant son regard, je repris : J'ai été violé ... ça te fais bander ? Je marquais une pause. T'es heureux ? ça t'apporte quoi de le savoir ... de savoir que la meuf joyeuse est partie parce qu'elle n'est qu'une pute, parce qu'elle a été salie, qu'elle est sale, qu'elle n'est qu'un putain de putain de déchet qu'on a agressé alors qu'elle demandait juste à ce qu'on la laisse vivre ... ça te fait quoi ? Je me reculais en pleurant de tristesse mais surtout de rage. Je me laissais tomber sur un fauteuil tout proche comme un sac, épuisée par mes colères.

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