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feat Salomée & Wyatt ✖ « ... graave ça commence à me gaver... » On continuait de poser. Salomée se mettait à l’imiter et à crier des yes à tout bout de chant ce qui eut le don de me faire rire. Elle m’avait demandé d’imaginer que c’était Torrey si cela pouvait m’aider à me détendre. Aussi, je lui répondais que j’avais une autre tactique. Ni une ni deux, je lui faisais des chatouilles. Elle y répondait très vite. Apparemment, madame était chatouilleuse. « ...NON ! » Elle criait de rire et le photographe était aux anges. Nos poses étaient plus naturelles et moins crispés. « ...pas le ventre ! ... Monsieur fait le pitre et bien tu n'es pas le seul à savoir le faire » Salomée posait ses mains sur mon ventre et commençait à me chatouiller. Voilà, qu’elle trouvait le moyen de se venger. « En fait, t’es une sauvage ! Je suis choqué ! » Je faisais une fausse mimique choqué. Puis, vint le moment de changer de tenue. Cette fois-ci, on portait une tenue plus festive et approprié pour les fêtes de fin d’année. Je lui proposais mon bras et me mettait dans la peau d’un jeune homme riche. « ... Monsieur... » Salomée avait l’air à l’aise dans ce rôle comme si elle avait l’habitude. On pouvait même dire qu’elle avait une allure de princesse. Elle faisait bouger sa main comme Kate à son mariage avec le prince William. « ...Il manquerait plus que ta jolie canne et ton chapeau... » Je ricanais en entendant ses mots. Je m’imaginais déjà en vieux bourgeois me baladant dans la rue avec ma canne. « Et toi je t’imagine bien avec une tiare » Nous nous mettions en face de l’objectif et c’est tout naturellement que nous prenions la pose. A présent, j’étais beaucoup plus détendu et je me permettais plus de chose. « ... Parle-moi un peu de toi Wyatt...Tu as atterri comment à Harvard? » Salomée voulait en savoir plus sur moi. Ce qui était bien avec ce shooting, c’est qu’on pouvait travailler tout en apprenant à se connaitre. « Je viens du Nouveau-Mexique et les universités là-bas ne me tentais pas. Bien qu’il y en est de très bien. Puis, j’ai toujours voulu à aller à Harvard. Puis, un jour, des recruteurs d’Harvard sont venus. Ils attribuaient quelques bourses et finalement, j’ai été choisie. » Cela avait été un des plus beaux souvenirs de ma vie. Moi, le garçon du Nouveau-Mexique avait réussis à obtenir une bourse. Je viens d’une famille aux revenus moyens. Mes parents menaient une vie confortable, mais cela ne suffisait pas pour m’inscrire dans une de ses facs. Surtout que nous étions trois enfants à la maison. Puis, leur argent n’égalait pas la fortune des milliardaires. Bien qu’ils soient considérés comme des gens avec une bonne rentrée d’argent. « Et toi alors ? »
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