En dehors de ces murs qui sommes-nous vraiment ? [Mateo & Amy]

Mateo & Amy

Je souriais en l'entendant m'expliquer qu'il aurait aimé qu'elle puisse grandir avec sa mère, c'est normal, un enfant épanoui doit pouvoir vivre avec ses deux parents. Mais avec c'est quelques petites minutes de discussion avec monsieur Stevens je me rendais bien compte que cette petite fille ne devait pas être malheureuse et avoir un papa attentionné. J'en doute pas, c'est toujours difficile de grandir sans un membre de notre famille, je connais malheureusement ça. je fis référence à mon dernier petit frère, décédé alors que je n'avais que 17 ans, c'est relativement différent que le manque de figure maternelle de Julie, mais c'est un manque difficile à vivre chaque jour. À ma grande surprise il accepta ma proposition de sortir de temps en temps au parc avec Julie, Peter et Patchi. J'en fus heureuse, ce n'est pas tous les jours qu'on me fait confiance. Je peux comprendre, surtout qu'il vit dans le studio de mon frère, c'est pas super grand mais on le sort souvent donc il n'a pas le temps d'être malheureux. dis-je en souriant avant de poursuivre en regardant mon dalmatien. Et je suis certaine qu'il apprécierait s'amuser avec Julie, il adore les enfants. Avec mon frère on a grandi entouré de chiens et Patchi est très certainement le plus calineux de tous ceux qu'on a eus.

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C'est sûr que j'aimerais que ma fille grandisse avec une présence féminine mais bon, je n'ai pas voulu que ça arrive. Je pensais avoir trouvé la femme de ma vie, mais il s'est avéré que non finalement. J'aurais préféré m'en rendre compte plus tôt, mais malheureusement, je m'en suis rendu compte plusieurs années plus tard. " Ooh je suis désolé pour toi. " Je grimace légèrement, alors qu'elle me propose de garder Julie, comme ça elle pourra voir le chien, mais aussi Peter le garçon de son frère. Ca ne me dérange pas, bien au contraire et puis comme ça, elle en profitera pour passer du temps avec un chien, quoi que elle pourrait remettre plus souvent sur le tapis son envie d'avoir un animal de compagnie. " Je pourrais très bien en avoir, mais je m'absente toute la journée alors que Julie est à la crèche, donc il n'y aura personne pour faire sortir le chien et tout. " Répondis-je alors que finalement, ma fille vient à réclamer mes bras. Je souris, pour ensuite me baisser et la porter. " Oui je vois, il n'a aucun air de méchanceté. " Je lui souris, déposant un baiser sur la joue de ma fille.

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Mateo & Amy

Les histoires d'amours et de familles sont des plus compliqués et très souvent difficiles à en parler. Que ce soit probablement l'histoire d'amour qu'a vécu monsieur Stevens ou encore la perte de mon frère qui remonte à tellement d'années, mais qui fait toujours aussi souffrir, comme si son décès remontait seulement à quelques jours et non quelques années. Ce n'est rien, ne vous en faites pas. lançais-je avec un petit sourire timide, évidemment que ça fait toujours mal, mais je n'avais pas envie d'être prise en pitié, pas aujourd'hui en tout cas. Puis je lui ai demandé s'il voulait que je prenne Julie de temps en temps au parc pour qu'elle s'amuse avec notre chien. Je m'attendais surtout à un refus, je pouvais comprendre qu'il ne voulait pas laisser sa progéniture avec une élève de Harvard qu'il ne connaît pas tant que ça, mais apparemment celui lui fit plaisir, surtout vis-à-vis de sa fille et de son envie d'avoir un chien. Oui je comprends et un chien ça nous prend beaucoup de notre temps, donc avec votre emploi du temps ça ne doit pas être facile. puis je souriais en voyant Julie demander les bras de son bras alors que Patchi revenait doucement vers moi. Vous n'aurez qu'à me tenir au courant si on se croise dans les couloirs de l'université et je viendrais chercher Julie pour qu'elle sorte au parc avec nous, ce serait avec grand plaisir.

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