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Mais merde mais pourquoi tu fais ça Dylan, pourquoi tu viens ici, dans cette état et tu la défend c'est pas possible, putain mais bordel de merde Dylan arrête. Je me retenais de pleurer comme je me l'étais promis, mais je pouvais pas pour autant ne rien faire. Ne pas réagir ne pas avoir de réaction face à tout ça, c'est impossible. Mais je pouvais rien faire même si je le voulais, je ne ferai rien. Je serrai les dents quand il pris avec aplombs sa défense après s'être excusé encore un fois. J'étais près de lui, mais je sentais bien que je l'avais perdu de toute façon, maintenant que j'étais au courant de tout, il ne m'écouterai jamais. J'avais enlevé mes mains de son corps, de son visage tellement il me faisait pitié, à traîner aux pieds devant une femme comme ça. Il lâcha mon regard pour avoir un air plus déterminé, je comprenais plus rien, pourquoi il se faisait tout ça. Fallait que j'évacue, que je fasse quelques chose. Je me redressais d'un coup, c'est donc ça qu'il aimait? Alors se faire battre être au pied de sa femme comme un chien? A répondre comme un chien et rester attacher. "Bien sur que je vais arrête, tu préfère que que je te rabaisse c'est ça? Tu préférerai que je te frappe? Pour te faire entendre raison? Mais nan ça marcherai même pas? Mais tu veux vraiment que je te dises Dylan? T'es pas de couilles, si ce n'est que de venir chez moi pour venir chercher de l'aide, et autre t'en veux même pas? Je vais pas jouer l’infirmière alors que c'est un psy qu'il te faut..." Je tenais plus en place, je tournais autour de lui comme un loup devant sa proie, les poings serraient, les dents lui contre l'autre. Je bouillonnais intérieurement. "Je t'aime peux être pas comme elle, mais je t'aime quand même, tu m'entend? Je tiens à toi? Il faut que je fasse quoi pour te faire entendre raison, sur elle? Que je te frappe autant que je tiens à toi? C'est ça..." Je pris le premier objet qui venais ouai on aurai pus croire que j'allais le frapper avec mais jamais je l'aurai fait. Le verre traversa la pièce pour s’écraser contre le mur plus loin. Je me rendais même pas compte de ce que je lui disais, je me livrais rarement sur mes sentiments amicaux et encore moins par la violence. Plus il avançait et plus je marchait près de lui pour finalement laisser aller mon poing dans le mur. "Putain de merde Dylan, mais réveille toi." Criais je sur lui. Le prenant par les épaules et l’amener à ma hauteur, qu'importe si ça lui faisait mal, qu'il fallait que je le porte du haut de mes quarante huit kilos, j'avais trouvé cet adrénaline en moi, comme l'avaient fait ces mères pour sauver leur enfants coincé sous un objet impossible à soulever. J'avais le cœur qui battait à cent à l'heure, de cette colère qui m'envahissait. "Je t'en pris fait quelques chose, réagis mais arrête de te faire marcher sur les pieds, elle va te tuer." Dis je finalement d'un voix calme, yeux dans les yeux, à quelques centimètres l'un de l'autre. Je lâchais finalement les premières larmes depuis des semaines. "J'en pas envie de te perdre." Dis je faiblement, pour finalement déposer mes lèvres sur ses lèvres, elles étaient froides comme lui, comme le reste de son corps.
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