ROMANAPPLE ♡ I won't be right without you, and I might break without you.

- Oui on l'a déjà fait... Plusieurs fois même. Pan, head shot, Apple. Ton meilleur ami avait déjà arraché des vies et le pire dans tout ça c’est qu’il enchaina sans même avoir l’air de se sentir moindrement mal… Et concernant notre "problème", ça se résume tout bêtement à la rivalité mexicaine, comme pour tout business il y a la concurrence qui cherche à empiété sur notre territoire donc voilà... C'est loin d'être rose tous les jours. Ah ouais, y’a des jours où les gens en meurent, quoi. Mais tout ça… en fin de compte… ce n’était pas de sa faute. Avec ou sans Romane, ça ferait malheureusement partie de notre monde. Il n’était pas fier d’être dans cette position-là mais c’était un peu ses obligations… Je déglutis, fuyant un peu son regard en premier lieu… S’il avait un choix, je sais que Romane ferait ce qu’il y avait de mieux. Mon regard dévia alors vers Caleb, son fils. Un jour forcément, ce sera à son tour. Et je sais que Romane ne voudrait pas ça pour lui volontairement. Je pris une grande inspiration. Il est encore mon meilleur ami, je lui ai dit que je n’allais pas me plier aux apparences, que j’allais encore l’aimer. C’était le cas. Je lui faisais confiance et je sais qui il est vraiment. Je relevai la tête, léger sourire aux lèvres. T'as pas changé d'un pouce pour moi Romane. Car oui, je pouvais parfaitement lire dans ses yeux qu’il attendait des réponses de ma part ! Je me rapprochai de lui et me glissai dans ses bras. Mais ne te force pas à faire ce que tu n'as pas envie... pourquoi est-ce que tu dois reprendre le business de ton père ? Si c'est pour l'argent, je peux t'aider tu sais...

Voilà qui était fait... Je lui avais enfin tout dit du moins globalement. Même si ça ne servait à rien d'entrer dans les détails, elle savait tout de même ce qu'il en était réellement de mes affaires familiale. Je la regardais placide, maintenant très serein car j'étais soulagé que se soit chose faite mais qu'en était-il d'elle? Je voulais savoir. Son regard me fuyait pour l'instant et en même temps vu ce que je venais de lui avouer il y avait de quoi mais bon. C'est sa réponse que je voulais. Puis elle regarda mon fils et là mon expression changea. À quoi elle pensait là? À son avenir? Ça ne servait à rien lui aussi allait suivre ma route comme moi je l'avais fait avec mon père c'était chose sûr. Enfin, elle inspira un grand coup avant de se relever me souriant légèrement se voulant rassurante T'as pas changé d'un pouce pour moi Romane., là je soufflais un coup à mon tour laissant échapper un sourire en coin effectivement rassuré de l'entendre dire ça, je ne voulais pas qu'elle me tourne le dos, pas juste en sachant ça. Puis elle vint m'offrir un nouveau câlin réconfortant mais là elle sortie la phrase qu'il ne fallait pas Mais ne te force pas à faire ce que tu n'as pas envie... pourquoi est-ce que tu dois reprendre le business de ton père ? Si c'est pour l'argent, je peux t'aider tu sais..., je fronçais les yeux, l'écartant pour poser mon regard dans le sien "Je ne me force pas à le faire Apple. Plus depuis un moment. Si je le reprends c'est parce que je le veux et que je le dois... Alors rassure toi, je n'ai pas besoin de ton argent." ouais c'était limite vexant qu'elle en vienne direct à penser ça. Je n'étais pas dans le besoin loin de là et les Morgan étaient tout simplement nés pour faire ça un point c'est tout, j'avais juste mis du temps à le comprendre.

Dans tous les cas, je supportais Romane. Disons simplement que la façon dont il m’a abordé le problème… c’est comme s’il n’était pas fier, comme s’il ne le faisait pas par choix. Mais advenant que ç’en était un… certes, je ne comprendrai pas tout à fait, mais je ne serai pas contre. C’est le business de sa famille et ce n’est pas tout le monde qui a la chance d’hériter d’une compagnie qui la passionne, comme moi par exemple avec Vogue, alors que je rêve d’être styliste. Après l’avoir serré dans mes bras, je lui proposais de le « faire vivre », mais ce n’était en aucun cas pour l’insulter. C’était pour qu’il voit les autres options s’il ne voulait pas se lancer dans un travail aussi complexe qu’un genre de mafia. Celui-ci se décolla, limite offusqué. Je ne me force pas à le faire Apple. Plus depuis un moment. Si je le reprends c'est parce que je le veux et que je le dois... Alors rassure toi, je n'ai pas besoin de ton argent. Je hochai la tête. Au fond je veux juste que tu sois heureux et que tu fasses ce que tu aimes. Je me fous des devoirs… je me fous de l’argent, des responsabilités. Si Romane rêve, au fond, d’être patineur artistique… so what ? Qu’il le soit. Je serai toujours là pour l’épauler. Mais s’il souhaite reprendre le boulot de son père c’était également son choix… Même si c’est crasse, même si c’est bad, je n’allais pas l’abandonner.

Normal que je prenais mal le fait qu'elle me propose de "s'occuper de moi" bien qu'au fond elle ne pensait pas à mal du tout. C'était surtout pour le principe en fait, j'étais devenu le chef de meute si l'on peut dire et bien qu'avant je refusais ce poste, aujourd'hui et bien... J'avais ouvert les yeux et c'est bien là qu'était ma place. Je ne voulais juste pas qu'elle le prenne mal et me fuis surtout mais face à ma réponse, elle hocha la tête, répliquant Au fond je veux juste que tu sois heureux et que tu fasses ce que tu aimes., je la fixais de longues secondes, laissant même toutes mes appréhensions retomber pour laisser aller un soupir rassuré car je voyais bien que mon Apple était là, toujours là, comme avant... Et que même malgré tout ça, elle ne changeait absolument pas et restait la même, ma meilleure amie soucieuse de mon bien être avant le reste. J'échappais donc un léger et bref sourire en coin avant de glisser mon pouce sur sa joue pour une légère caresse avant de répondre "Je sais... Et c'est bien pour ça que je t'aime mais ne t'en fais pas, ça va aller. Tout ce qui m'importait, c'est que tu le sache et maintenant c'est chose faite. Je te demanderais juste que ça reste entre nous et entre nous seulement, quoi qu'il arrive. D'accord..?" oui c'est le secret qui importait le plus quoi qu'elle puisse en penser. Au fond, tant qu'elle me voyait toujours comme son meilleur, le reste m'importait peu. Maintenant on avait passé un cap, elle était au courant du côté le plus sombre de ma personne même si elle n'avait pas les détails et à mes yeux c'est tout ce qui comptait, qu'on ne se perde pas... Pas maintenant.