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Brother time (PV Emrys)

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Je sentais que le sujet Eliah était encore vraiment trop délicat. Il tenait encore énormément à elle et il semblait vraiment touché par cette rupture. J’aurais voulu le serrer encore dans mes bras, mais aucun geste, aucune parole ne pourrait effacer la peine que cette rupture avait provoqué en lui. On parla ensuite de nos parents et cela fit remonter toute la rancœur que j’avais accumulé à leur encontre ces derniers temps. Je parlais probablement plus durement que je ne l’aurais du et une ombre passa sur le visage d’Emrys. Il s’excusa et je le coupais aussitôt : « Non Em’ c’est pas à toi de t’excuser pour eux. Ils sont les seuls responsables du désastre de nos liens familiaux. C’est EUX qui m’ont fait ressentir ça pour eux ! Eux et seulement eux… » Je n’allais pas laisser mon aîné endosser la responsabilité du chaos familial qui régnait chez les Zacharias. Il avait déjà suffisamment morflé ces dernières années, quand j’avais pensé qu’il nous avait abandonné volontairement. Je m’en voulais assez de toutes les soufflantes et les reproches que je lui avais balancé lorsque j’ignorais que notre paternel était en fait derrière tout ça… Il était là à présent, pour moi, à mes côtés, le seul membre de notre famille sur qui je pouvais compter. Je lui fis remarquer avant de lui faire part d’une idée. Il fallait qu’on aille en Grèce, les voir, Arté et Thalya, refleurir le marbre de la petite tombe de notre défunte sœur et faire un dernier adieu à notre frère. C’était probablement cet au revoir manquant qui nous empêchait d’avancer, de faire notre deuil. Ca serait surement dur, une épreuve nous demandant beaucoup de courage, un voyage horrible et épuisant mais c’était surement nécessaire, et ensemble nous allions peut être trouver la force de le faire. D’ailleurs mon grand frère acquiesça. L’idée de se lancer dans ce projet, cette quête ultime pour rendre un dernier hommage à notre Artémis, et de savoir qu’Emrys était partant et qu’il serait avec moi, cela sembla recharger mes batteries et une lueur éclaira mon regard jusque là éteint. Une lueur d’espoir… On allait devoir se serrer les coudes. Il se leva et me proposa quelque chose à boire. « Un café je veux bien, merci… » Je ne savais pas comment comprendre exactement la petite réflexion qu’il avait ajouté : "faut dire que ça me fait grave déconner tout ça ..." J’avais bien remarqué les relents d’alcool. Je m’étais gardé de le faire remarquer à mon frère, je ne voulais pas avoir l’air de lui faire la morale ou quoi que ce soit, après tout j’étais l’ex toxico de la famille, je n’étais pas le mieux placé pour donner des leçons. Mais lorsqu’il prononça cette phrase, je décidais te rebondir dessus : « On peut se reprendre en main Em’, je sais qu’on le peut… Il faut qu’on évite de tomber dans certains excès… » Je restais volontairement évasif, faisant à la fois référence à la consommation matinale d’alcool de mon frère et à mon propre passé trouble avec des substances illicites…

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Je m'excusais pourtant lui ne voulait accepter cela. Oui, il m'expliquait que je n'étais aucunement fautif mais je ne pouvais pas y croire. Je n'aurais jamais du dire tout ça ; pourtant, si je ne l'avais pas fait, nous ne serions plus que solitude tout les deux, je crois. Je le sentais si mal que mon cœur s’arrêtait parfois de battre lorsque mes yeux bloquaient sur lui : je ne pouvais m'en empêcher parce que j'aimais mon frère et de le voir ici me redonner tout espoir tout comme sa proposition de rejoindre la Grèce au plus vite pour son enterrement. Nos parents n'avaient pas pris le soin de nous laisser la possibilité de venir et ça, je le pardonnais que peu à ma mère qui avait eu le droit à mon amour malgré son manque de rage face à mon père durant toute mon enfance, enfin bon. J'avais tenté d'un geste de main de nettoyer mon visage marquait par la tristesse tout en acquiesçant par rapport à sa proposition et lorsque j'avais fait cela, j'avais presque eu l'impression d'avoir changé sa vie, d'avoir tout changé tant l'espoir revenait dans ses yeux, dans ses pupilles, c'était incroyable. C'était ainsi que je l'aimais, mon frère, mon ami, mon Priape. Je souriais alors avant d'aller vers la cuisine lui proposer un petit quelque chose. « Un café je veux bien, merci… » Je lui souriais et faisait demi-tour, lançant alors le café et sortant des tasses. Presque par un grand hasard, les tasses qui sortirent furent celle ramener par mon petit-frère, Denys, lors d'un de ses voyages avec la fac. Mon sourire s’effaça net mais je rebondissais direct là dessus en sortant un petit truc humoristique levant la tasse pour que Priape puisse comprendre : Paye ta tasse qui te remonte le moral, frérot ! Je rigolais jaune mais je riais quand meme parce que fallait le faire quand meme ça. Bien sur, j'avais sorti un de mes petits trucs encore pour bien rappeler ma déchéance et j'avais remarqué que ça avait fait raisonnance en Priape, comme si il savait trop bien de quoi on parlait. Au départ, il ne releva pas mais comme après avoir eu un instant de réflexion, je sentais qu'il allait enfin oser parler : On peut se reprendre en main Em’, je sais qu’on le peut… Il faut qu’on évite de tomber dans certains excès… » Il ne fit pas allusion à ce dont il parlait mais je comprenais tout à fait et sans juger mon frère puisque lui avait gentiment fait en sorte de se contrôler et de me faire aucune réflexion. Je versais le café dans les tasses offerte par notre cher disparu Denys puis je posais le tout sur un plateau que j'emmenais sur la table basse, m'asseyant de nouveau au coté de mon frère. J'ai du mal à me dire qu'on peut remonter ce sol glissant ... Dès que je commence à mettre mes crampons pour la remonter la pente, on remet du gras pour que ça glisse encore tu vois ? J'avais parlé tout en métaphore, exprimant exactement mes pensées. je pris ma tasse et ajouta un sucre en tapotant légèrement montrant mon stresse du aux verres que j'avais bu m'ayant excité et les clopes mélangées. Tu penses qu'on pourra partir à la mi-décembre ? je marquais une pause, réfléchissant. Parce que moi ce serait parfait ce moment-là !
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C’était étrange comment la perspective de cet ultime au revoir à notre frère décédé m’avait redonné une étincelle d’espoir. Je savais que ça risquait d’être un voyage rude et émotionnellement éprouvant mais je sentais que c’était peut être aussi ce qu’il nous fallait. Emrys semblait du même avis que moi. Et alors qu’il s’était levé pour se rendre dans la cuisine, il me demanda ce que je voulais et je lui répondis un café. Les bruits de vaisselle me parvinrent et la voix de mon frère résonna à nouveau: Paye ta tasse qui te remonte le moral, frérot ! Je redressai la tête vers lui avec un air intrigué, ne comprenant pas le sens de sa phrase. Lorsque je le vis lever la main en l’air pour me montrer la tasse qu’il tenait, je compris : c’était l’un des souvenirs que Denys, notre petit frère, avait ramené lors de l’un de ses voyages. Mon expression changea et un voile de nostalgie assombrit soudain mon regard. Emrys essayait de paraître détendu mais je savais qu’au fond il ne prenait pas le départ de notre cadet à la légère. Il lui manquait. Il me manquait à moi aussi. Et puis d’ailleurs, je n’arrêtais pas de me blâmer, de me dire que si il n’y avait pas eu cette histoire au bal de fin d’année, si je n’avais pas couché avec cette fille qui lui plaisait tant, peut être qu’il serait resté. Bien sûr, il avait dit que c’était le décès d’Arté qui l’avait ébranlé mais j’étais persuadé que mon attitude avait du peser dans la balance et le pousser vers la sortie et la culpabilité me nouait toujours l’estomac. « T’as des nouvelles de lui ? » demandai-je alors. Inutile de préciser que je pensais à Denys, Emrys avait encore sa tasse en main, il allait très certainement comprendre. Puis la phrase que mon frère laissa échapper me permit d’aborder indirectement un autre sujet délicat : sa consommation très matinale d’alcool. J’avais remarqué à son haleine et son regard qu’il n’était pas complètement à jeun. Je me permis de glisser une réflexion évasive mais qu’Emrys avait parfaitement comprise. Lorsqu’il me rejoint, il reprit place à côté de moi et me répondit d’une manière encore plus vague que moi, utilisant une métaphore mais que je saisis très bien malgré tout. « Oui je vois tout à fait… Mais on va dégraisser tout ça t’en fais pas. » répondis-je en reprenant l’image qu’avait utilisé mon frère avec un petit sourire. J’attrapai ma tasse et l’amenai jusqu’à mes lèvres pour boire une gorgée de café noir alors que mon frère mélangeait nerveusement le sien après l’avoir sucré. « Tu sais que si ça va pas, je suis là aussi. Je te laisserais pas glisser frangin… » assurai-je en poursuivant sur l’image de la pente. Emrys me reparla alors de l’idée que nous avions abordée : il me proposa une date et cela me plaisait carrément. Tout ce projet devenait plus concret et c'était motivant. Et puis passer du temps avec Emrys allait me faire le plus grand bien. « Mi décembre ça serait parfait pour moi aussi. » J’attrapai mon téléphone dans ma poche pour aussitôt consulter les sites de voyage et rechercher les vols disponibles pour Athènes à cette période. Les prix qui s’affichèrent et mon expression enjouée s’effaça. « Laisse moi le temps de jouer au loto et de gagner le gros lot avant par contre… » fis-je en grimaçant. Mon job de serveur et le maigre salaire qui alimentait mon compte en banque n’allait très certainement pas suffir à financer un vol pour Athènes surtout qu’au mois de décembre les prix étaient plus élevées. Je déchantais déjà à l’idée de devoir annuler ce voyage…
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Je me sentais mal face à nos discussions mais heureux d'avoir comme retrouvé mon seul frère restait avec moi, enfin on n'avait été les moins proche maintenant nous étions bien proche et de tous ce que je savais, Denys ne reviendrait surement pas, enfin jamais ou alors dans de nombreuses années et ça me rendait fou de penser cela. Je l'avais cherché mais rien. Quand j'avais vu la asse, une larme avait coulé sur ma joue et j'avais fait de l'humour mais ça ne me faisait pas rire. D'ailleurs, Priape pas du tout non plus, ça se voyait à son visage. Il me demanda avec une petite voix si j'avais eu des nouvelles de Denys et je me contentais de baisser le regard en lui faisant un signe négatif de la tête avant de murmurer : Sans commentaire. Je n'osais pas lui dire que certains de ses amis m'avaient rapportés qu'il avait en quelque sorte fait comprendre qu'il ne reviendrait pas, qu'il voulait tout changer dans sa vie, tout oublier parce que mine de rien, ça me faisait super mal et je m'en voulais de lui en vouloir carrément trop. « Oui je vois tout à fait… Mais on va dégraisser tout ça t’en fais pas. » Mon frère tentait vraiment de me redonner espoir et je ne pouvais que le remercier d'un sourire prouvant que je faisais l'effort d'avancer, d'y croire mais c'était si dur. Assis de nouveau à ses cotés, jouant avec les tasses souvenirs de Denys, je posais la mienne et osait passer mon bras par dessus ses épaules et caressais doucement son bras opposé comme pour lui montrer que moi aussi, j'étais présent. « Tu sais que si ça va pas, je suis là aussi. Je te laisserais pas glisser frangin… » Je clignais des yeux et un grand sourire apparu sur mon visage encore marqué par la tristesse de tout ses souvenirs pourtant, je tentais de ne plus soupirer de tristesse ou de lassitude. Je repensais au fait qu'il était présent, qu'on s'était réconcilié il y a quelques mois déjà que tous ces mois n'étaient pas négatif entièrement puis je lui dit : J'sais ne t'en fais pas et c'est pareil pour moi et pour toujours mon frère. J'osais ensuite me tourner vers lui, retirant mon bras avant de le prendre de force dans mes bras en tentant un petit rire très timide. Je le serrais fort à la façon d'un mec bien fort, tapotant dans son dos avant de lui dire de nouveau : Tu es mon frère et je ne veux plus t'abandonner ... Je le lâchais ensuite avant de lui dire en rigolant : Bon maintenant mémorise cet instant parce que je ferais pas la petite tapette tous le temps ! Je repensais à notre idée de voyage à Athènes. Je voulais vraiment que ça se réaliser sachant que ça nous aiderait surement de faire ce voyage de voir notre frère et notre soeur et puis peut etre oserais-je rendre visite à nos parents repartirent là-bas pour enfin mettre les choses au clair et pourrir mon père pour tirer un trait sur le passé ? « Mi décembre ça serait parfait pour moi aussi. » J'eus un petit sourire et le vit attraper son téléphone d'un coup. Je grimaçais, un moment de recul et je regardais par dessus son épaule; les prix. Je fus choqué de voir les prix quoique pas plus étonné que cela au final en y réfléchissant bien, je voulais faire une remarque mais déjà il me coupait : « Laisse moi le temps de jouer au loto et de gagner le gros lot avant par contre… » Son regard et son sourire s'étaient fait la malle dès l'instant où il avait fait tout ça et je tombais soudain dans une grande reflexion, réfléchissant à l'état de mes comptes et pour ma part, mon sourire resta grand. Je ne voulais pas abandonner et puis c'était mon frère. Même quand on se parlait pas : mon argent était aussi le sien alors avec les recettes que je gagnais pour mon bouquin encore malgré sa sortie il y a presque un an maintenant et les quelques écrits sortis du style nouvelle ou encore le travaille parfois au garage, je pouvais m'en occuper alors je posais ma main sur son avant bras en le regardant ; Je vais m'en occuper ... A peine allait-il se rebeller, que je le coupais net : Et si tu dis non, je ne te parle plus et je m'en vais moi aussi ... J'avais dit ça avec un grand sérieux, le fusillant du regard. Je prenais ensuite mon ordinateur en courrant dans ma chambre et le ramener par ici. Je l'ouvrais et quand il fut en place, je tapais les adresses de sites de voyage, cherchant un tour opérateur vendant les vols et hôtels. Je regardais bien, indiquant d'un simple regard à mon frère de se rapprocher. Je lui montrais une offre charmante : Regarde, c'est l’hôtel qu'on rêvait toujours d’essayer petit quand on courrait dans la ville tous les trois avec Arté avant de venir embêter le petit Denys ? J'eus alors un petit rire en pensant à ses tendres souvenirs et je levais le regard au ciel comme pour voir Artémis mais une fois encore, sujet sensible, une larme coula à nouveau comme sur commande pour l'amour que je lui portais à mon défunt frère. Il me manque tellement ...
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Em’ ne voulait pas parler de Denys… C’était compréhensible. J’aurais aimé entendre mon ainé m’annoncer qu’il avait eu le plus jeune Zacharias au téléphone, qu’il allait revenir à Harvard, ou au moins qu’il passerait les fêtes de fin d’année avec nous… Mais il ne fallait pas rêver. Denys était parti, il avait choisi de gérer son deuil à sa façon : la fuite… Je ne pouvais pas lui en vouloir, moi même j’avais souvent eu cette folle envie de me tirer, m’enfuir à l’autre bout de la terre et commencer une nouvelle vie. Seulement je n’avais aucune garantie que ce nouveau départ m’apporterait l’apaisement que je recherchais tant. Je me consolais en me disant qu’au moins, même si il était loin de nous et qu’il nous manquait atrocement, Denys était en bonne santé… Mais heureusement, j’avais Emrys à mes côtés. Je sentis son bras se passer autour de mon épaule en signe de soutien et un sourire éclaira mon visage. Ses paroles me touchèrent et lorsqu’il me prit dans ses bras, je sus qu’on avait passé un stade nouveau : à présent, c’était lui ma seule famille. Ses mots étaient comme une promesse : celle de ne plus se lâcher, de toujours se soutenir et d’affronter les épreuves que la vie mettait sur nos chemins ensemble. Il me relâcha avant de se mettre à rire et de plaisanter sur le fait qu’un tel moment ne se reproduirait pas de si tôt. « Je suis impressionné Em’. T’as mangé un bisounours ou quoi ce matin ? » le taquinai-je à mon tour suite à cet élan d’affection si peu habituel chez lui. Je repris : « Mémorise bien ça aussi alors, parce que j’avoue que c’est pas trop mon fort aussi tout ça : je t’aime frangin et moi non plus je t’abandonnerai pas… » Nous les Zacharias, nous n’étions pas très forts pour dire ce que nous ressentions. La vérité c’était que depuis qu’Arté était décédé et Denys parti, je ne voulais plus perdre une seule occasion de dire à mon frère combien je tenais à lui. Alors je me fis violence pour le lui dire, un petit sourire aux lèvres. Passé cette séquence émotion, on reprit nos projets de voyage. Je déchantais vite en découvrant les prix : j’étais loin d’avoir le budget pour partir, même mon salaire de serveur ne suffirait pas. " Je vais m'en occuper ... " Je relevai la tête vers mon frère qui venait de parler et je m’apprêtai à ouvrir la bouche, refuser, protester lorsqu’il ajouta qu’il n’accepterait pas un non pour réponse. Je ne pouvais donc pas me permettre de refuser, même si je savais dans le fond que mon frère n’exécuterait pas sa menace. Il revint avec son pc et je posai à mon tour mes conditions : « Bon c’est okay, mais je te préviens je vais te rembourser jusqu’au dernier centimes… Considère ça comme un prêt longue durée… » Je n’aimais pas devoir de l’argent, même si je savais qu’Emrys avait gagné pas mal grâce à son livre, je ne voulais pas qu’il se mette en difficulté financière à cause de moi. Il était en train de pianoter sur son clavier et me fit signe d’approcher. Je me penchai vers l’écran, intrigué. Une photo était affichée représentant la façade familière d’un hôtel de notre ville natale. Nous avions tellement joué devant ce bâtiment avec Artémis en imaginant les chambres luxueuses qui devaient s’y trouver. Mon regard se voila un instant alors que les souvenirs surgissaient, c’était si dur... Je serrai les dents, essayant de rester fort. « Il aurait adoré aller là bas… » fis-je avec une voix rauque, la boule à la gorge.
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Je le sentais étonné de tous ce que je faisais parce que effectivement, je me rendais compte de plus en plus que je ne lui disais pas assez les choses, que je n'avais pas assez dit ça a mon petit ours mal-léché Denys ce que je pensais et que maintenant, je pouvais plus car par sms, sa ligne semblait coupé, téléphone la meme et on savait pas où il était. Je me trouvais donc dans la plus grande espérance de pouvoir chaque jour lui dire un peu si je trouvais la force intérieur. Il plaisanta évidemment par rapport à cet élan de tendresse, me comparant à un bisounours en quelque sorte et je riais doucement sans trop en faire avant de lui tapoter l'épaule pour lui dire qu'il était débile tandis qu'il continuait de plus belle : « Mémorise bien ça aussi alors, parce que j’avoue que c’est pas trop mon fort aussi tout ça : je t’aime frangin et moi non plus je t’abandonnerai pas… » Je serrais fort d'une de mes mains son épaule pour montrer a quel point j'étais touché mais on le voyait aussi dans mes yeux presque perlés de petites larmes qui tombaient par instant sur mes joues blanches lègèrement typés, trop lègèrement je crois d'ailleurs. Quand on parlait de notre voyage, j'avais déjà apréhendé le refus de mon paiement de la totalité, je l'avais senti mais bien sur, j'avais tout fait pour qu'il ne le fasse pas alors j'avais prévenu. Je voyais à son regard qu'il m'en voulait de pas le laisser se débrouiller mais que ça l'arrangeait car il y tenait autant que moi alors quand je courrais chercher l'ordinateur et que je revenais, il ne put s’empêcher de décréter : « Bon c’est okay, mais je te préviens je vais te rembourser jusqu’au dernier centimes… Considère ça comme un prêt longue durée… » Je me contentais alors de le regarder méchamment tout en cliquant sur le clavier et la souris avant de marmonner en rigolant ; cause toujours ! Je continuais donc à tapoter sur les touches, cherchant les meilleurs offres d’hôtels et vols. Je rêvais qu'on puisse faire ce qu'on souhaitait et qu'on profite d'un séjour à deux, loin de tout, retrouvailles avec Artémis et Thalya par la meme occasion. Je sentais à son visage que ça le rendait heureux et déjà, ça me plaisait. Je lui montrais ensuite une offre contenant un hôtel qu'on adorait petits. Nous étions souvent là-bas, les trois plus grand pour faire des conneries, courir alors qu'on avait pas le droit dans les jardins en escaladant les façades par derrière, faisant n'importe quoi et imaginant nos vies là-dedans. Je le vis serrer les dents, signe de son stresse et son émotion par rapport à tous ça. « Il aurait adoré aller là bas… » Je baissais à mon tour les yeux, ému de tous ça. j'aurais tellement aimé que jamais ça n'arrive. J'avais toujours vu Artémis comme l'immortel de la famille le guerrier ; après tout, il était soldat, un très bon soldat. Je ne pouvais pas imaginer ça, je ne voulais pas pourtant c'était arriver. Mes étonnantes larmes ne séchaient guère. Je regardais mon frère, un sourire aux lèvres. Oui, il aurait adoré, c'est certain ! Je regardais les prix, les horaires de vols, les différents offres de chambres dans cet hôtel avant de lui dire, certain : C'est décidè ... nous irons là .! Pour Arté et pour nous ! Une luxueuse chambre double serait parfaite pour nous après tout ou bien deux chambres communicantes seraient parfaites. Je le ferais plus tard. Je baissais le claper de l'ordinateur, passant ma main derrière ma tete en pleine reflexion, rien de spécial à partager puis je lui dis : On va enfin faire ce qu'on aurait du faire depuis longtemps ! Je soupirais puis repris très rapidement ; Tu veux aller voir tes ... nos ... enfin les parents ? Je ne me sentais pas capable mais pour lui, je l'aurais fait, c'est certain.
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Je voulais surtout pas reproduire les mêmes erreurs avec Emrys. Je voulais qu’il sache que je tenais à lui, que je l’aimais, même si ce côté gnagnan et mielleux ne me ressemblait absolument pas. Le fait d’avoir perdu Arté et de ne pas avoir pu retenir Denys ici m’avait ouvert les yeux sur le fait qu’il fallait profiter de chaque instant, et dire aux personnes auxquelles nous tenions ce qu’on ressentait, pendant qu’il était encore temps. Passé ce moment émotion, mon frère alla chercher son pc et commença à chercher dessus les endroits où nous pourrions séjourner pendant notre voyage. Je lui promis de lui rembourser jusqu’au dernier centimes, promesse qu’il s’appliqua à ignorer. Un petit sourire apparut au coin de mes lèvres après son « cause toujours ». Mais il s’effaça bien vite : l’image qui s’afficha sur l’écran me replongea dans mes souvenirs. Nos cris, nos rires, nos défis, Emrys, Arté et moi, enfants, dans les ruelles d’Athènes, courant jusqu’à la façade de cet hôtel. Je dus serrer les dents pour maintenir le chagrin qui menaçait de déborder. Une boule s’était formée au creux de ma gorge. C’était tellement dur de penser à lui, de penser à tous ces moments de notre enfance, tout en se disant que plus jamais on ne le reverrait… Je n’eus même pas la force de protester, de souligner combien c’était cher, de proposer que l’on regarde plutôt pour une chambre dans un hôtel bon marché. Parce que les paroles de mon frère me touchèrent : on faisait ça pour nous, on faisait ça pour lui. Pour Arté, parce qu’il aurait définitivement adoré cela, il aurait adoré être avec nous pour ce voyage... « Pour Arté… » repris-je avec un petit sourire. La question que mon aîné me posa ensuite me dérouta. Non je n’avais aucune envie de les voir, nos parents... Je me rembrunis, l’esquisse de sourire qui était apparu quelques secondes avant s’effaça complètement et je secouai la tête : « Non je veux surtout pas les voir… Ca pourrait mal finir. » fis-je tout en imaginant très bien les quatre vérités que je risquais de leur balancer au visage si je les croisais.
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« Pour Arté… » Nous étions daccord sur la chose alors et ça me faisait plaisir. Oui, c'était pour lui, pour mon amour de frère, le second, celui qui avait suivi d'à peine un an et quelques mois, celui qui était comme un jumeau pour moi parce qu'on était les moitiés d'un tout, qui se trouvait mort maintenant et Priape savait que si Denys n'était pas en phase avec moi, je l'étais complètement donc ça me touchais clairement à fond. Je souriais à mon frère, bien heureux de cette décision avant de me décider à lui demander comme pour lui faire plaisir si il voulait aller voir les parents, je tenterais de faire un effort. Pourtant, son visage devint plus dur à la suite de ma question. Il leur en voulait donc tant que ça et réellement à cause de moi ? Je me devais de les détester mais lui, ils n'avaient rien fait pourtant je savais que je ne gagnerais pas dans ce débat alors je me contentais juste de lui répondre à ce propos : ça ne finirait pas mal car je ferais l'effort pour toi et si tu parles pour toi, effectivement, là ça ne sert à rien, clairement. Je baissais le regard, déçu d'avoir gaché l'ambiance de fierté et de joie qui avait régné mais je devais avouer que je restais content de notre idée. Je bus à nouveau une gorgée de café, allumant une cigarette. Un moment entre frère ? Quoi de mieux ? Rien.
FIN DE LA SCENE.
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