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Brother time (PV Emrys)

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Emrys & Priape


L’absence… C’était probablement cela le plus dur. L’idée que plus jamais ne reverrais son sourire, je n’entendrais son rire, plus jamais je ne pourrais le serrer dans mes bras… J’avais toujours été complice et proche d’Arté et le vide qu’il laissait derrière lui était impossible à combler. Le fait que Denys ait quitté Harvard n’aidait probablement pas. La pente était d’autant plus dur à remonter. Heureusement, je savais que je pouvais compter sur Emrys. Le pauvre avait été chargé de nous annoncer le décès de notre frère ainsi que de m'apprendre le départ du plus jeune Zacharias de la fac. Mon aîné était fort mais je me doutais que tout cela commençait à faire beaucoup de pression pour ses épaules. Si moi je souffrais autant ces dernières semaines, j’imaginais bien qu’il traversait les mêmes chamboulements émotionnels que moi. Concerné par son moral, j’avais décidé de passer un peu de temps en sa compagnie. La vie était trop courte, le clan Zacharias était désormais éclaté, brisé et je ne voulais pas perdre le dernier membre de la famille sur lequel je pouvais encore compter. Je pris le chemin de son appartement. Arrivé devant la porte, je tendis la main et toquai en espérant qu'il soit présent aujourd'hui...

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Un jour comme les autres, un énième jour à souffrir en silence de ma séparation avec Eliah, un énième jour à faire semblant de ne plus penser à Artémis, à Denys,à Thalya et à mon enfance. Ce matin, si on me croisait, on penserait comme à la soirée l'autre soir que je pète la forme mais si on pénétrait dans mon âme, on comprendrait sans préavis que j'étais complètement paumé. Oh non la tristesse, j'avais promis de la virée pour vivre au maximum pour eux tous, pour tout mais par contre, j'étais grave paumé. Que faire ? Que penser ? Que dire pour tout changer ? Comment ? Je ne savais pas et a vrai dire, je n'avais qu'une envie ; trouver un moyen de revenir en arrière ou bien la meilleure solution, boire de l'arsenic pour crever et me réincarner si il est vrai qu'il y a une autre vie après la mort. Je ne suis pas une victime, là, n'est pas la question et il y a surement pire mais je me rend bien compte que je suis un fléau pour tout le monde et que toute la merde, je l'apporte ; faut se rendre à l'évidence. Je tente de me lever du canapé mais les restes de l'alcool que j’ingurgite depuis mon réveil mélangé au café me font me sentir mal ... moi, faire de la merde ? surement oui. Je me dirige vers le bar, le contournant pour aller dans la cuisine ; Rhum ou Eau ? Soyons gentil avec mon estomac, je prends un verre d'eau et manque de le renverser quand j’entends qu'on sonne à la porte. Je le bois d'une traite avant d'avancer d'un pas lent vers l'entrée. J'ouvre la porte : Priape. J'ouvre grand les yeux, je suis très surpris et je crois que ça se voit comme ma sale gueule. Je respire profondément et recule pour le laisser se débrouiller et entrer. Je retourne vers le canapé lui faisant comprendre qu'il peut suivre en disant : Bonjour mon frère, viens tu m'annoncer que tu t'en vas aussi ? Je rigole ... jaune et saute par dessus la canapé, m'y affalant ainsi. Je me sens coupable d'avoir un tel comportement sachant qu'il souffre aussi mais aujourd'hui, c'est de ça que j'ai besoin et oui, je suis lunatique en ce moment, mal dans ma peau, changeant et je vous emmerde.
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La porte s’ouvrit sur mon ainé. Le visage de mon frère affichait une surprise évidente : il ne s’attendait visiblement pas à me voir débarquer ici. Ses traits étaient également marqués par la fatigue mais à cela rien de bien étonnant, et je supposais que j’avais probablement l’air aussi crevé que lui… Je n’avais pas vraiment un sommeil très paisible ces derniers temps. Il laissa la porte ouverte en me faisant signe de le suivre avant d’aller s’installer dans le canapé de son appart. J’entrai dans la pièce et refermai la porte derrière moi avant d’aller prendre place dans l’un des fauteuils du salon. Sa façon de me saluer m’interpella néanmoins. Cet humour noir et cette référence au départ de Denys me semblaient plutôt mauvais signe vu les circonstances. Quelque chose clochait et je redoutais que mon frère ne commence à saturer face aux évènements qui nous étaient tombés dessus depuis la rentrée. Je me contentais pour l’instant de répondre : «Non, non… Tu te débarrasseras pas de moi comme ça mon vieux ! » Je lui adressai un sourire rassurant. Cette impression que tout le monde vous lâche, que tout s’écroule autour de vous, ça m’était plutôt familier également alors j’étais bien placé pour le comprendre et je me gardais bien de le juger. Et puis je n’avais pas été un soutien modèle depuis les différentes annonces qu’Emrys m’avait faites. J’avais passé mon temps à jouer les ermites, enfermé dans ma chambre. « Désolé de pas avoir été vraiment présent dans les parages ces derniers temps… J’avais… Beaucoup de taf. » Ouais, beaucoup de taf mon cul, c’était l’excuse que j’avais servi à mes colocs, à mes potes, à ma petite amie… Mais avec Emrys je pouvais peut être faire preuve d’honnêteté, je lui devais bien ça. C’est pourquoi je repris avec plus de sincérité : « En fait j’avais envie de voir personne… » Puis réalisant que je m’incrustais chez lui, comme ça, sans prévenir, que j’interrompais peut être une de ses phases où il ne souhaitait voir personne lui aussi. De plus il avait l'air d'être d'humeur massacrante et je ne voulais pas m'imposer. Je demandai donc : « Je te dérange pas au moins ? »

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«Non, non… Tu te débarrasseras pas de moi comme ça mon vieux ! » Un sourire en coin sur mon visage s'afficha rapidement alors que je restais affalé sans réaction plus grande à son égard. Je m'enfonçais bien plus dans le canapé honteux de ne pas réussir à me dominer mais je voulais pas jouer les mal dans la peau qui veulent parler, je ne voulais surtout pas. Lui, continuait à parler et ses propos, bien qu'il me touchait, me saoulait car j'avais le sentiment qu'il tentait de se montrer présent et je pensais que c'était au contraire à moi de jouer ce rôle. . « Désolé de pas avoir été vraiment présent dans les parages ces derniers temps… J’avais… Beaucoup de taf. » J'eus un petit rire jaune et je tentais de me redresser quelque peu pour ne pas m'étouffer alors tout en mimant l'étouffement, raclant ma gorge, je crachais : FOCUS! Alors qu'il reprenait à mon plus grand bonheur détestant qu'il me mente : « En fait j’avais envie de voir personne… » Mon frère ne semblait pas bien à l'aise et ne pas comprendre mon attitude pourtant quand je le regardais du coin de l’œil, je sentais qu'il voulait rester et qu'on passe un moment ensemble alors lorsqu'il me demanda si il me dérangeait, je pris une profonde respiration et secoua ma tête comme pour tenter de virer ma mauvaise humeur et ce manque d'effort que je faisais de mon etre ; Non, tu dérange pas ... Une voix rauque qu'on ne me connaissait guère, surement du au nombre conséquent de cigarettes que je fumais et l'alcool combiné. Je me redressais et tapotais sur le canapé en le regardant avec un sourire très timide et très forcé à son adresse : Viens-là petit frère ... Je tortillais ensuite mes doigts de stresse, ne sachant de quoi parler parce qu'au fond, je savais qu'on devait en parler, qu'on devait parler de tous ça car on ne l'avait pas fait : se parler de tous ça, de nos incompréhensions, de tout alors courageusement, mais d'un air toujours rustre et blasé, je lui disais ; Je me jette parce que t'manière ... faudra bien en parler .... Je respirais profondément. J'ai l'impression que tout s'écroule ! Je balançais ça direct tentant de mettre des mots sur ma peine face à mon frère.
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Bien sûr l’excuse première que je lui servis ne fonctionna pas. Il savait très bien que je mentais et c’est pourquoi je lui révélais très vite la vérité : j’avais envie de voir personne. Cette espèce de léthargie qui m’habitait, j’imaginais que lui aussi devait vivre avec. D’ailleurs, je ne pus m’empêcher de lui demander si je le dérangeais, peut être parce que j’avais cette impression depuis mon arrivée. Finalement il se redressa et m’invita à m’asseoir à ses côtés sur le canapé. Je lui souris. J’étais loin d’être complètement rassuré. Quelque chose semblait changeait dans l’intonation de sa voix. Les traits de son visage étaient tirés. Mon grand frère avait toujours été ce roc, inébranlable, solide. Il avait réussi à surmonter le décès de Thalya, là où moi j’avais complètement sombré, il avait résisté durant des années à la pression de mon père, et enfin il avait du endurer mes reproches depuis mon arrivée à Harvard, lorsque j’imaginais encore qu’il nous avait quitté de son plein gré, et tout cela avec la tête haute. A présent j’avais peur que cette nouvelle épreuve soit un affront de trop que lui faisait la vie. J’avais peur pour lui, pour notre famille… Ou du moins ce qu’il en restait. Et lorsqu’il eut le courage d’engager la conversation, celle que je refusais d’avoir avec tous mes proches depuis la terrible annonce, je déglutis avec difficulté. Je savais que le sujet ne serait pas simple à aborder et pourtant il n’y avait personne d'autrl avec qui je voulais en discuter. Emrys était le seul qui pouvait comprendre exactement le vide que je ressentais. D’ailleurs sa phrase vint directement résumer l’état d’esprit dans lequel j’étais ces derniers temps. J’acquiesçai d’abord simplement. « Ouais, tout s’écroule… » Je baissai mes yeux sur mes genoux, comme pour éviter le regard de mon aîné. J’avais la gorge serrée, pourtant je savais bien qu’il allait falloir que ça sorte tout cela, tout ce désespoir, tout ce chagrin, toute cette colère… « J’ai l’impression d’être dans un cauchemar… » J’aurais tellement aimé que mon réveil sonne, me tire de mon sommeil et que je réalise que tout ceci n’était qu’un mauvais rêve, qu’Arté était toujours là bas, en pleine santé…

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J'étais mal et me comporter ainsi avec mon frère me rendait vraiment profondèment malade de l'intérieur pourtant on n'aurait jamais cru aux premiers abords, c'était ainsi. Je le regardais avec un regard qui se voulait triste, mal, comme si au fond de mon regard, je tentais de lui passer mes messages codés du desespoir. Je l'avais enfin invité à s'assoir tentant de montrer que je ne faisais pas attention à comment je me comportais et qu'il ne me dérangeait pas du tout puis j'avais enfin parlé aussi, c'était un bon départ. Quand je parlais, je le sentis à la fois retrouvé l'espoir dans le regard surement parce qu'on ressentait la meme chose et à la fois, trouver la tristesse et je ne pus m'empecher de poser ma main avec force sur la sienne comme pour montrer ma presence plus encore tandis qu'il me parlait doucement et timidement, dans une émotion trop touchante : « Ouais, tout s’écroule… » Je baissais le regard comme lui sur mes genoux, honteux de mon comportement, de mes sentiments, de mon manque de force tandis qu'il reprenait de plus belle, me touchant car il se confiait à moi ; « J’ai l’impression d’être dans un cauchemar… » Je grimçais ; c'était exactement ce que je pensais. J'étais heureux qu'il me parle mais j'étais pas fier parce qu'il semblait en meilleur état physique que moi, pas d'odeur de tabac, de boisson alors que moi, je gardais mes distances un maximum sauf la main posée sur la sienne pour qu'il ne comprenne pas que j'avais déjà bu de bon matin parce que juste, je faisais n'importe quoi. Je reprenais, relevant les yeux vers les siens dans un ton d'émotion ; Je sais ... je le suis aussi dans ce cauchemars ... on se retrouvait enfin toi et moi, on parlait à Artémis régulièrement, avec Denys on passait de bon moment et en un mois, deux mois ... il décède, il part, je perds Eliah ... j'crois qu'à vrai dire, je porte la poisse ! Je baissais à nouveau le regard. On pouvait sentir toute la sincérité dans ma voix, le sentiment de culpabilité et je craquais, a fleur de peau parce que je voyais - meme tête baissée - dans mes pensées, son regard, celui de Priape, le désespoir et je ne pus m’empêcher d'avoir quelques larmes et de lui dire en serrant sa main : j'suis désolé Priape, je suis tellement désolé de ne pas être un bon frère ! Bon là, si il voit pas que ça va mal, je pige pas. Je tente de m'essuyer grossièrement le visage tandis que je rougis de honte.
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Emrys posa sa main sur la mienne. J’avais la gorge serrée et c’était dur de parler sans avoir la voix qui tremblait mais ce simple contact avec mon aîné m’aida à trouver la force de me confier un peu, le regard fixé sur mes genoux pour éviter de voir le reflet de mon propre chagrin dans ses yeux et de flancher. Puis je redressai la tête, Emrys avait la même posture que moi et il finit par relever les yeux également. Il me raconta que lui aussi vivait un cauchemar : Arté, Denys et il avait perdu Eliah ! Mon couple battait de l’aile, alors je m’étais douté que pour mon frère tout ne devait pas être simple mais de là à rompre, je ne m’en serai pas douté. Il semblait tellement heureux avec Eliah cet été ! « Je ne savais pas pour Eliah… Oh Emrys, je suis désolé… Qu’est-ce qui s’est passé ? » Je sentis sa main se resserrer sur la mienne alors qu’il s’excusait de ne pas être un bon frère et je sentis mon cœur se briser : je n’étais qu’un crétin. Ce n’était pas sa faute. C’était moi qui avais merdé. Je m’étais concentré sur ma petite personne, me renfermant égoïstement sur moi même. « Arrête ! Je te laisserais pas dire ça. C’est moi qui devrais m’excuser. J’ai préféré jouer les planqués ces derniers temps, j’aurais du être là… » Je m’en voulais terriblement. J’aurais du venir le voir plus tôt, au lieu de me plonger la tête dans les cours, de m’anesthésier le cerveau en révisant, j’aurais du venir lui parler, au moins j’aurais pu être là pour lui. Il s’essuya le visage de son autre main et j’en profitai pour tirer doucement mais fermement sur sa main et l’attirai contre moi. Je passai mes bras autour de lui tout en soufflant : « Pardonne-moi… » Dans ce rapprochement physique, cette accolade improvisée, je sentis que mon frère n’était pas tout à fait à jeun. Il était même pas onze heures, et il avait déjà bu ? Merde, c’est qu’il allait vraiment mal… Et je sentis un nouveau relent de culpabilité en moi. Emrys avait toujours été un vrai roc, mais là les épreuves de la vie avaient fini par le fissurer. Je me promis intérieurement de tout faire pour l’aider, après tout ce qu’il avait fait pour moi, je lui devais bien ça. Je relâchai mon étreinte et repris la parole : « Tu sais je suis là maintenant. Si je peux faire quoi que ce soit pour toi… »
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Deux abrutis entrain de se lamenter : voilà a quoi on servait, a quoi on ressemblait. J'avais tellement honte et à la fois, tellement besoin de dire tous ce qui me trottait en tete à mon frère, le dernier qui arrivait encore à me supporter pour ne pas fuir comme les autres. Je le pensais vraiment que je portais une putain de poisse; y'a qu'à voir. Bien sur, il se montra comme toujours fort aux premiers abords et prêt à m'écouter. Il ne savait pas pour Eliah évidemment et s'excusa de cela, j'eus un sourire crétin montrant la débilité de la situation tandis qu'il me demandait de lui raconter ce qu'il y avait eu. Je grimaçais et serrant toujours sa main, je disais : j'ai pété un câble pour un truc qu'elle n'a pas dit ... elle part pour un stage à new york elle a rien dit et j'ai pas compris qu'elle l'a fait parce que j'allais mal et j'étais mal, je buvais, je faisais que de la merde avec ... bon tu sais, je l'ai meme genre attraper par le poignet avec rage quoi, n'importe quoi, j'suis qu'un con ! Et la coquille se brisa en milles morceaux, clairement. Je sentis mes larmes coulaient plus encore que jamais et devant quelqu'un ; malheur. Je n'avais jamais pleurer réellement ; oui, quelques larmes mais là, c'était carrément des larmes, une rivière, n'importe quoi et je m'étais excusé pour mon incapacité à être un bon frère. Je sentais que ma phrase à ce propos était mal passé et il me le confirma d'un ton triste et maussade. Il n'était pas d accord pensant que c'était lui le fautif, l'incapable qui n'était pas présent et je le regardais désespéré face à la situation dans laquelle on se trouvait. il voulait me rassurer et j'étais touché. Je savais que mes pleures devaient lui faire mal parce que ce n'était pas possible de me voir comme ça,non Emrys Zacharias ne pleure pas mais j'arrivais pas à m’arrêter tout simplement. Il profita d'un instant de répits de ma part, que mon corps se relâche pour me tirer vers lui et passer son bras autour de moi ; le petit frère protégeait le plus grand, le consoler d'un adorable et si sincère : « Pardonne-moi… » Les larmes coulèrent alors de nouveau, ça servait a quoi que je les essuie hein ? Je regardais dans le vague, incapable de savoir quoi dire à mon frère pourtant, je balbutiais en reniflant : c'est pas toi qui doit être pardonner, Priape alors stop ... et très vite, après un instant de silence, il reprit la parole : « Tu sais je suis là maintenant. Si je peux faire quoi que ce soit pour toi… » Je pleurais tout en ayant un petit rire tellement je trouvais son intention mignonne, je m'essuyais à nouveau le visage et le forçais de ma force à me lâcher, me relevant en me laissant tomber dans le fond du sofa comme une masse avant de tourner la tête pour le regarder ; Crois-tu qu'on peut surmonter ça ? Le crois-tu ? Crois-tu que nos parents sont si courageux qu'ils m'ont demandé de vous dire pour Arté ? Qu'ils n'ont meme pas appelé pour des nouvelles depuis longtemps ? Pourquoi tout est comme ça ? Pourquoi ? Je lançais mon cris du cœur, le cris de la colère d'un cœur brisé.
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J’étais loin de me douter que mon frère, en plus de toutes les galères que nous traversions déjà, avait en plus des problèmes avec Eliah et qu’ils avaient même rompu. Je l’écoutais me raconter ce qu’il s’était passé pour qu’ils en arrivent là. « Tu sais je suis sûr qu’elle ne pensait pas à mal en te cachant cela… » Je savais que j’avais moi même raté quelques épisodes importants de la vie de Caly, pas parce qu’elle avait l’intention de me les cacher, juste parce que j’étais carrément absent et focalisé sur bien d’autres choses ces derniers temps et qu’elle n’avait donc pas eu l’occasion de se confier à moi… «Peut être qu’en en rediscutant au calme tous les deux vous pouvez toujours parvenir à vous réconcilier. » fis-je avec une pointe d’espoir dans la voix pour tenter de lui remonter le moral. Cette rupture avait du être la goutte d’eau pour mon frère. Après tout, il m’avait jamais paru aussi heureux et épanoui que cet été après s’être mis en couple avec la jeune femme. « Une chose est sûre, Eliah tient à toi… » Je ne supportais pas de le voir aussi mal, j’aurais fait n’importe quoi, dit n’importe quoi, juste pour qu’il retrouve un semblant de sourire. Je ne trouvais rien de mieux que de l’attirer contre moi et de l’entourer de mes bras. Après lui avoir assuré que j’étais là pour lui, Em’ eut un petit rire et se dégagea rapidement de mon étreinte et je le reconnus bien là : on était des Zacharias quand même, on allait pas rester des heures à pleurnicher dans les bras l’un de l’autre. Il tourna alors la tête vers moi et me posa une question qui me hantait : Crois-tu qu'on peut surmonter ça ? Et une foule de questions suivirent. Questions auxquelles bien sûr je n’avais pas de réponse. On avait survécu au décès de Thalya. Mais à quel prix ? Notre famille n’avait jamais plus été la même… Emrys était parti, Arté s’était engagé dans l’armée, j’avais sombré dans la drogue. Et à présent, des années après, une nouvelle épreuve nous tombait dessus, alors on était en droit de se demander dans quel état on allait s’en sortir. Certainement pas indemnes. Lorsqu’il évoqua nos parents, une vague de colère grandit en moi. Déjà, depuis les révélations sur la responsabilité de notre père concernant le départ d’Emrys, je n’avais plus eu de contact avec lui. Mais de savoir que notre propre mère n’avait pas eu le courage de nous annoncer la terrible nouvelle du décès d’Arté en personne, cela n’avait fait qu’alimenter ma rancœur à l’égard d’eux. « On a du être adoptés, on est trop géniaux pour être leurs enfants… » lançai-je sur un ton léger malgré l’amertume que l’indifférence de mes parents avait provoqué en moi. « Heureusement que t’es là toi... » confiai-je à mon frère. Une idée surgit alors dans mon esprit. « Tu sais quoi Em’ ? Je crois qu’on devrait aller le voir tu sais… Arté et Thalya… Là bas, à Athènes. Lui dire au revoir une dernière fois… » Ne pas avoir pu assister aux funérailles de notre propre frère, ne pas lui avoir fait nos adieux dignement, voilà probablement ce qui nous manquait pour pouvoir accepter sa mort, avancer et faire notre deuil.  
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Artémis, Denys, Eliah. Une histoire pour chacun qui me blessait, me tuant presque le peu d'humanité que j'avais dans le cœur à petit feu. Je regarde mon frère en posant ma tête sur le haut du canapé, en arrière et sur le coté et je fais face à son visage, marqué aussi par la tristesse mais je vois à son regard que mon expression doit faire pire sur ma face mais j'en suis conscient ; c'est inhabituel chez moi. Il tentait de la défendre mais savait-il qu'il n'en avait plus besoin, je savais mes tord, je le savais. je regardais en l'air, passant mes mains sur mon visage comme pour m'éclairer mais impossible, je voyais pas le fond du gouffre. Quand il me proposa de discuter avec elle pour arranger les choses, je soupirais et ne voulus pas répondre parce que ça me prenait trop la tête. Je ne savais à nouveau pas quoi dire, je pense. Il tenta de me rassurer et apparemment de me faire prendre confiance de l'amour d'Eliah et je me contentais de répondre d'un air lasse :j'sais pas frèrot, j'sais plus .. Ensuite, il me regarda. Je pouvais sentir que mon discours sur notre famille, mon ressenti le bouleversait mais a qui étais-je censé en parler ? A qui ? Je continuais donc, versant quelques larmes de désespoir, le rendant encore plus mal et étonné lorsqu'il me voyait ainsi. Je me dégageais de ses bras quand il tenta de me réconforter, jouant toujours les durs malgré les larmes et très vite, je sentis à son souffle, à son regard que je voyais par moment en regardant de coté qu'il allait mal encore plus maintenant, après ce speech et je me sentis coupable, rougissant quelques instants. Je ne comprenais pas ce qui pouvait soudain le mettre si en colère, était-ce moi ? Je crois que non. Je grimaçais parce que j'étais effrayé d'avoir pu faire pire de sa tristesse qu'il avait tenté de cacher en s'éloignant pourtant très vite, il prouva que ce n'était pas ça, me rassurant. En fait, il en voulait à nos parents et le prouva par une bonne petite remarque qui tape dans le mille ; « On a du être adoptés, on est trop géniaux pour être leurs enfants… » Il semblait si amer. J'avais tellement voulu le protéger de tous ça, de la haine que j'avais pour mon père et pourtant, j'avais réussi à tout gâcher ; sa vision sur lui et meme sur ma mère. Je baissais la tête, l'enfonçant dans mes grandes mains en disant : J'suis désolé de t'avoir fait ressentir ça pour eux ... Je continuais à l'écouter me parler quand il me complimenta. Il releva simplement que j'étais là, que nous étions plus tous là mais que moi, j'étais resté. C'est vrai nous étions tous les deux, unis, là et malgré que les autres n'étaient pas là, qu'on avait perdu notre famille, qu'on se retrouvait, on pouvait toujours avoir de la force, survivre parce qu'on avait notre force commune, non ? Je sentis mon visage s'éclairait à cette pensée alors que lui semblait aussi reprendre des couleurs lorsqu'il sortit sa brillante idée ; « Tu sais quoi Em’ ? Je crois qu’on devrait aller le voir tu sais… Arté et Thalya… Là bas, à Athènes. Lui dire au revoir une dernière fois… » C'était super dur de ne pas avoir pu le voir une dernière fois, de ne pas avoir eu la possibilité de nous y rendre par manque de courage, de possibilité, de je ne sais pas, d'un trop plein de tristesse aussi. Je me replaçais bien droit sur le sofa et me tournais vers lui en disant ; tu as tellement raison ... Je passais ma main sur mon visage pour essuyer définitivement ma négativité de mes traits puis je tentais de me ressaisir, respirant profondément avant de lui parler de nouveau ; Je crois qu'on devrait le faire ! C'était tellement une bonne idée que j'en souriais plus encore et retrouvait de la joie comme si on m'enlevait un poids parce que je sentais qu'on tentait de se guérir ensemble, qu'on n'était ensemble. Je me levais alors et me dirigeais vers la cuisine avant de lui crier : veux-tu boire un truc d'ailleurs parce qu'avec toutes ses plaintes, je manque de politesse ? Je me retournais en attendant sa réponse et ajouta avec tristesse ; faut dire que ça me fait grave déconner tout ça ...
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