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Les parents. Toi. Est-ce une blague ?

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    Edenshaw répondit poliment, avec toute la grâce et l'élégance que les Bucley aimaient. Moi, de même, cher monsieur Buckley. Ce serait avec plaisir que je vous rejoindrai ... Du moins, si je ne vous dérange pas : je serais après tout gêné à l'idée de gâcher une si belle réunion familiale ! « Ne dîtes point de sottises ! Vous faîtes partie de la notre après tout. » « Pour notre plus grand plaisir. » renchérit Ellen, qui était véritablement sous le charme du jeune homme. Ils finirent tous par se mettre à table et dînèrent d'abord dans un calme religieux. Finalement, au bout de quelques minutes, Richard s'adressa au petit ami improvisé et le temps d'une soirée d'Adryana. « Alors jeune homme, comment se déroule vos études ? Luhànn, ma très chère fille ici présente, ne m'a guère donner de nouvelles quant à votre état depuis maintenant quelques temps. ». « A notre plus grand désarroi. » intervientla belle-mère sur un ton infiniment déçue. Luhànn ne put s'empêcher de lui lancer un regard déconcerté. Le fait est qu'elle ne l'apprécie guère et ce même depuis son arrivée dans sa famille n'arrangeait pas la situation. « Vous semblez pourtant filer le parfait amour. » finit le père sur le ton de la plaisanterie. Ainsi, il put rire aux éclats, un rire qui fut rejoint par celui de sa belle mère. Cette dernière riait avec élégance et mesure. Luhànn ne put que se forcer à rire mais même avec force, on ne put entendre qu'un léger soupire amusé où ses lèvres se crispaient en un léger sourire. « Eh bien, si vous ne recevez pas autant de nouvelles que vous le voudriez c'est à s'en prendre à la quantité de travail qu'Edenshaw se doit de faire chaque soir. N'est-ce pas ? » fit-elle en se retournant finalement vers ce dernier. Pour jouer la comédie jusqu'au bout, elle déposa délicatement sa main sur la sienne et attendit ainsi la réponse du jeune homme.
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Souriant alors, il déclara :

- Merci de cette invitation qui m'a comblé de bonheur.

Puis, il les suivit à la table de la salle à manger. Depuis le départ, il s'était senti mal à l'aise. C'était une idée ridicule, certes, étant donné qu'il les avait rencontrés à plusieurs reprises par le passé. Mais à chaque diner partagé avec la famille Bucley, il ne pouvait s'empêcher de constater l'état actuel des choses ... Un état qui le désolait. C'était froid, dangereux, peu convivial ... Comme si chaque mot brisait un silence inviolable, un crime contre l'humanité.

C'est alors qu'un semblant de conversation commença. Un interrogatoire chaleureux, plus exactement ... Du moins, à ses yeux. Mais il n'allait pas se laisser intimider par si peu : il savait déjà ce que les parents de Luhànn pensaient de lui et ça lui donnait confiance. Souriant, il essayait de paraître aussi véridique et spontané que possible. Heureusement, Luhànn lui avait offert le temps dont il avait besoin pour réfléchir à une réponse plausible.

- Absolument, ma chérie. décréta-t-il alors avant d'enchaîner à l'intention du bon vieux cher M. Bucley :

- Oui, c'est peu surprenant : ma vie n'a rien de spectaculaire, ces derniers temps ! J'arrive à maintenir ma bourse universitaire par mes résultats, ce qui me convient tout à fait. Quand au parfait amour ... Je pense ne jamais avoir été aussi heureux que lorsque je suis en sa présence : elle m'a ouvert les yeux, si vous saviez ...

Il tira rapidement sa main de sous celle de Luhànn, ayant ressenti quelque chose qui lui plaisait guère : elles étaient froides, légèrement, pour une raison qu'il avait appris à connaître depuis bien assez longtemps ... Posant alors sa main sur celle de Luhànn avant d'écarter ses doigts de manière à ce que ceux-ci entrent dans les creux entre les siens, il se mit alors à caresser la doucement et discrètement, cherchant à mettre son ex-petite amie à l'aise.

- Et sinon, comment allez-vous ? Cela fait longtemps depuis notre dernière rencontre. ajouta-t-il alors.


HJ ; Désolé du retard, et, malheureusement, cette semaine risque d'empirer les choses. ;_;
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