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CHUCK A. DAVIS&EDENSHAW D. CARTWRIGHT
Dans ma chambre, j'étais revenue de Cancun depuis quelques jours déjà. J'étais assise sur le balcon de ma chambre, regardant le paysage, regardant quelque chose, une espérance. Je sortais à peine de la douche, je m'étais réveillé à 15h30... après avoir passé une longue nuit à pleurer, encore...rien n'y faisait, j'essayais pourtant de l'oublier. Mais ça n'avait pas marché, je n'arrivais pas à oublier Edenshaw, je n'arrivais pas à me le sortir de la tête. Je sentais une douleur à ma poitrine, comme ci un poignard me transperçait le cœur. Je ne pouvais pas l'oublier, c'était impossible. Il était seize heures quand je lui envoyais un premier sms, j'espérais qu'il vienne me dire des choses gentilles, comme il avait l'habitude de faire depuis tant d'années, mais ce sms fut un choc pour moi. Bien qu'il disait ça, je comprenais encore une fois que ça servait à rien d'essayer de se battre, qu'on ne sera jamais réuni, qu'on souffrirait et voir peut-être lui plus que moi. Je n'arrivais pas à m'imaginer sans lui. Sur ce balcon, on pouvait voir les bouteilles que j'avais prévu pour calmer cette douleur, au fond, je m'attendais à cette réaction, il fallait que j'arrête de le « tuer », je devais quitter sa vie, et cela, j'avais qu'un seul moyen : ne plus revenir. Il ne me répondait plus, il devait aller voir une « exposition ». Je soupirais, jetant mon portable par dessus le balcon, il finissait alors exploser devant le portail. J'attrapais déjà la première bouteille, allongée sur mon transat, captant un peu le soleil. L'alcool n'y faisait rien, vraiment rien. Il était déjà dix huit heures, et je souffrais encore. Je ne savais pas quoi faire. Je partis alors dans ma salle de bain, cherchant à la trousse à pharmacie. Je souris en regardant les bandages, j'enlevais alors mon haut, laissant ma poitrine libérée que j'entourais de ces bandages, espérant que mon cœur arrête de pleurer. Rien, j'avais encore mal. Je vis alors une boite, une jolie boite qu'on utilisait lorsqu'on avait mal... Un comprimé... Toujours rien, deux comprimé... rien. Je me maudissais, je n'arrivais pas à l'oublier, j'en pleurais même. Je pris un verre, et la boite, m'asseyant sur le transat, reprenant alors un troisième... puis un quatrième. Il était vingt et une heure, et j'avais un peu mal au ventre, mais rien qui me faisait oublier Edenshaw. J'en reprenais un, jusqu'à ce que je m'allonge sur le transat, tellement assommé que je n'arrivais plus à tenir. Mon verre s'échappait de mes mains, tombant sur le sol. Il était vingt deux heures trente, les étoiles étaient magnifiques. Je commençais à avoir mal au ventre, et des maux de têtes apparaissaient. Ça faisait mal, pas assez pour oublier, juste assez pour m'empêcher de bouger d'ici.
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