Topic de groupe 2 ► Jacuzzi sur le balcon

Même si j’étais arrivé un peu septique je me disais que cette soirée allait peut être bien se déroulait et que finalement je pourrais mieux connaitre les personnes qui étaient dans ma confrérie. Peut être que certains m’avaient reconnus mais comme moi j’avais perdu la mémoire toutes ses têtes me paraissaient étrangères. Je fis un petit sourire à Marshall qui fut le premier à m’adresser la parole avant de lui répondre : « Je suis Noa Thomas, le frère jumeau de Maël ». Maël était chez les Winthrop depuis longtemps, il devait être plus connu que moi de toute évidence. Je m’approchais ensuite d’Emrys mais serrer la main avec des béquilles n’avaient jamais été évidant, je me mis en équilibre tout de même pour la lui tendre avant de répondre : « Enchanté Emrys ! ». Wyatt me saluait également en me demandant si j’allais bien, je le connaissais vu son poste à la maison. Je lui répondis en essayant de m’assoir au bord du jacuzzi sans tomber : « Pour l’instant ça va et si j’arrive à escalader ce truc avec mes jambes ça ira encore mieux ! ». Oui, je n’avais pas l’attirail du beau Winthrop, je ressemblais plus à un oiseau blessé en ce moment.

C’était plutôt compliqué de me débrouiller avec mes béquilles, et encore, j’avais fait des progrès et j’avais pu arriver jusqu’ici sans le fauteuil roulant. Je fis un petit sourire à Marshall avant de lui répondre : « C’est gentil ! ». Je saisis alors sa main laissant tomber mes béquilles puis je fis un petit saut dans le jacuzzi. Certes cela éclaboussa légèrement mes camarades mais bon, j’y étais arrivé : « Désolé les gars… ». Je répondis ensuite à la question de Wyatt, il ne semblait pas au courant de mon état : « Et bien j’ai perdu la mémoire et l’usage de mes jambes durant l’attentat, pendant plusieurs mois j’ai cru être mon frère jumeau… ».

C’est vrai que les Winthrop n’étaient peut être pas tous au courant, je n’étais pas du genre à faire état des mes soucis sauf aux gens envers qui j’étais très proche. Mieux, oui c’est sur que c’était mieux que le coma que j’avais connu et la paralysie complète mais malheureusement cette situation était quand même compliqué à vivre. Je ne savais pas ce qui était le plus dur, l’impossibilité de marcher ou celle de se souvenir. Je répondis alors à Wyatt « Oui, ça demande beaucoup de patiente mais je fais de mon mieux… ». Je fis un petit sourire à mes collègues avant de leur demander : « On n’est pas là pour parler de mes malheur, quoi de neuf chez vous ? ».