Hate keeps a man alive ft Weslomée

Tu ne pouvais que le hair. Un. tu avais passé le plus clair de ton temps dans ton lit, à tournoyer, impossible de trouver le sommeil, c'était un peu comme-ci tu cherchais désespérément à dormir...m'ouais, c'était à peu près ça, tu voulais dormir. Deux. Tu t'étais réveillé en retard. Trois. Tu avais eu la confirmation saine et authentique que tu étais bel et bien allergique aux poils de chat, ton chat se dandinant sur tes jolies petites tartines au nutella du matin. Quatre. Tu n'avais pas eu le temps de te faire des soins capillaires, ouste, la brosse avant de dormir, tu avais opté pour des cheveux refoulés et presque aussi crépu que ceux des Jackson Five, tout ça grâce à quoi ? Le sale temps ! Cinq. En retard au cours de Politique étrangère, tu étais, en retard au cours de relations internationales, tu fus. Six. A midi, tu ne mangeas rien, tu avais oublié ton porte-feuille. Et c'est ainsi que pour un jolie point 'sept' que tu te retrouvas avec Bradford planqué devant ton casier à l'envoyer des pics au nez. Critique sur critique, en passant de tes cheveux qui ressemblent maintenant à la coupe de Diana Ross, à la manière très peu classique dont tu t'es habillé et le fait qu'il ait remarqué l'oublie de ta Sainte Bible. Tu respiras un bon coup avant de lui lancer un...dégage, Wesley, dégage !... Il était fort, impossible de le repousser et il bloquait ton casier.

À chaque fois que je croise le chemin de la petite Merkel je ne pouvais m'empêcher de la taquiner, la vanner et l'énerver jusqu'à ce que sa peau devienne rouge de rage. En bloquant son casier, je ne me privais pas de lui balancer deux trois piques à la figure, pourquoi ? Je sais pas trop, ses manières me faisaient rire, je n'arrivais pas à me contrôler avec elle. Elle me demanda de dégager de son casier, elle savait pourtant que je n'obéissais jamais, faisant souvent l'inverse de ce que l'on me demande juste pour avoir une certaine satisfaction. Et pourquoi, tu n'apprécies pas ma présence Salomée? Lui lançais-je avec un sourire arrogant sur les lèvres. Je ne bougeais pas d'un poil, restant bien devant elle, yeux dans les yeux. Elle n'avait aucun moyen de m'extirper de ses pattes et surtout j'en avais absolument aucune envie. Donne-moi une seule raison de me retirer et te laisser tranquille, une bonne raison. Je haussais les sourcils en souriant d'une façon qui mettrait n'importe qui en rogne. La sonnerie se faisait alors entendre, les casiers se fermaient les uns après les autres, les élèves partaient chacun dans les salles de cours. Me concernant ? Mon professeur n'étant pas présent j'avais tout mon temps et je n'allais certainement pas lâcher la petite princesse si facilement. Tu devrais faire attention, ton cours va bientôt commencer et je ne suis pas certain qu'un retard d'une princesse soit toléré. Dommage que tu n'aies aucun moyen de prendre tes cours. Pire qu'un gamin, mais j'adorais l'énerver et la mettre à bout.

Et pourquoi, tu n'apprécies pas ma présence Salomée? Tu gigotais devais ton casier, claquant désespérément des dents, ta journée avait pour ainsi dire mal commencé et il fallait qu'il se la ramène. Tu connaissais tellement Wesley, faire semblant qu'il n'existe pas et le laisser te charrier te dérangeait, lui répondre et l'inciter à s'en aller de là, l'encourageait davantage à rester. Dans tous les cas, tu étais perdante. Il eut ce regard arrogant aux coins des lèvres, quelque chose de particulier qui t'énervait chez lui. Ö qu'il était agaçant ! Tu avais l'impression de te retrouver devant ton petit-frère à vous faire la gueule... Donne-moi une seule raison de me retirer et te laisser tranquille, une bonne raison...Tu es envie de lui dire " SHIIIP!!! T'as cru que j'étais quoi ? si tu te retires, j'aurai la paix, de un, t'vois, j'pourrais aller à mon cours si possible et je n'aurais pas à supporter davantage tes expressions à la con ". Tu te cru une gangsta pendant une minute, mais ce n'était pas ton genre, seulement dans tes pensées que tu te permettais ce genre de délire...Je n'en ai aucune, je sais seulement que si je t'en donne tu ne partiras quand même pas,... Tu devrais faire attention, ton cours va bientôt commencer et je ne suis pas certains qu'un retard d'une princesse soit toléré. Bien vu ! Wesley semblait pas trop préoccupé par la sonnerie qui retentit, il sembla vouloir te retenir davantage...Dommage que tu n'aies aucun moyen de prendre tes cours... tu le fusillas du regard, tu ne pouvais pas assister à ce prochain cours sans tes syllabus. C'était comme venir à l'Eglise sans Bible quoi ! Une horreur, inimaginable... Wes dis-tu posant une main sur sa chemise et en la tirant dans ta direction...c'est pas le moment de me faire ça, c'est quoi ton problème à toujours vouloir m'apporter des ennuis ? Je ne sais vraiment pas ce que tu veux, ni pourquoi tu es là, mais si c'est pour que tu me laisses prendre mes syllabus, alors voilà, ...dis-moi...tu te reculas de lui pour le scruter dans les yeux.

Elle va bientôt craquer, j'en suis certain. Ce sourire narquois et supérieur ne s'effaçait pas du coin de mes lèvres, comme si ce sourire faisait partie intégrante de mon visage de fils à papa. Je ne partirai pas ? Voyons très chère, je suis un homme de parole. Tout dépend des circonstances et des individus. Pour celle qui fait chavirer mon cœur évidemment que je pourrai être un homme de parole, mais avec mon interlocutrice du moment j'en doutais un peu plus. Tu n'as qu'à me dire ce que je gagnerais à me retirer et si ça m'intéresse .. Je te laisserai le champ libre. Ou pas. Je voulais juste l'entendre me donner une bonne raison, seulement pour qu'elle se fatigue à chercher quelque chose qui pourrait m'inciter à me retirer et très franchement, j'en voyais aucun. Rien qui ne pourrait me retirer de son casier, tellement jubilant de la voir s'énerver petit à petit. Puis elle m'attrapa par la chemise en me parlant de ses syllabus, je savais ce que c'était, mais je ne pu m'empêcher de rigoler à gorge déployer pour l'énerver davantage. Tes syllabus ? T'es sérieuses ? Ta vie doit être terriblement ennuyante ma pauvre. Heureusement que je suis là pour ensoleiller ta triste journée. Lui lançais-je en hochant les épaules l'air faussement innocent. Tu devrais plutôt me remercier, ça ne doit pas souvent t'arriver qu'un riche homme, terriblement sexy et attirant te prête autant d'attentions non ? En disant cela je lui envoyais un clin d’œil moqueur, je ne sais pas pourquoi j'ai ce besoin tellement fort de l'embêter et la vanner sur n'importe quel sujet. Non je ne la déteste pas, disons seulement que ça m'amuse et je dois avouer que cette jeune femme m'intriguait fortement, ses manières et sa façon d'être me faisaient sourire et je ne m'en lasserais jamais.

Je ne partirai pas ? Voyons très chère, je suis un homme de parole. Tu posas une main sur ta bouche et tu fis mine d'être étonnée, ...homme de parole, toi ? dis-tu en le désignant d'un doigt accusateur. Tu n'as qu'à me dire ce que je gagnerais à me retirer et si ça m'intéresse .. Je te laisserai le champ libre...Tu gagneras un... tu fis mine de réfléchir, laisse-tomber...j'ai pas d'idées qui me passent par la tête. Puis énervé tu l'attrapais par le col de sa chemise, ...Tes syllabus ?...ouai, mes SYLLABUS !! T'es sérieuses ?...Ça se voit non ? J'ai l'air heureuse comme ça ?... Ta vie doit être terriblement ennuyante ma pauvre...Elle l'est, alors bouge de là, S'IL TE PLAIT  ! hurlais-tu exaspéré ... Heureusement que je suis là pour ensoleiller ta triste journée. AAH !!...tu le relâchas et il hocha les épaules...Tu sais quoi ? Je m'enfiche...Tu réajustas ta jupe longue, tes cheveux bouclés et ta veste en cuir. Tu relevas le menton de manière sérieuse et décidée. Tu le regardas ensuite de manière hautaine et établit comme une princesse devrait le faire et tu relevas la bretelle de ton sac sur tes épaules, plus décidée que jamais...Tu devrais plutôt me remercier, ... n'y pense même pas...ça ne doit pas souvent t'arriver qu'un riche homme, terriblement sexy et attirant te prête autant d'attention non ?...Une belle femme comme moi à eu droit à des princes de plusieurs pays immensément riche qui m'ont fait la cour...alors, toi, dis-tu en pointant un doigt accusateur, tu t'avanças en face de son visage, puis tu décortiquas les mots ...FILS-A-PAPA, PRE-TEN-TI-EUX, I-GNO-RANT !!!... pour lui dire dans son oreille,...à côté d'eux, ta fortune n'en vaut même pas la peine, ils sont riches, élégants, de vrais hommes alors... tu réarrangeas sa chemise...te prend pas de haut...surtout pas..., tu te reculas de lui, puis lui fit dos en avançant vers les couloirs... Je m'en vais... Tu savais très bien qu'il te suivrait, mais au moins tu essayerais de tout faire pour l'éloigner et ainsi récupérer tes cours.

Je souriais en la voyant faire mine d'être étonnée, vraiment intriguant cette fille. Bizarre mais avec de la répartie, une adversaire de taille en somme, avec des faiblesses certes. Elle ne voyait pas quoi m'offrir ? Moi j'avais ma petite idée, mais attendons quelques minutes avant de lui en faire part. J'explosais de rire en l'entendant me hurler dessus, butant sur chacune de mes phrases, ses nerfs commençaient à lâcher, mais ce n'était probablement qu'un début. Une fois son monologue et sa colère explosée au grand jour, je souriais de mon plus beau sourire avant de lui lâcher d'un air faussement inquiet pour elle, mélangé à un sourire agaçant. Terminée ? Tu vas pleurer maintenant je suppose ? Pauvre petite, ça me fait de la peine. Elle termina ensuite par me relâcher en m'avouant qu'elle s'en fiche en réajustant sa robe. Ses manières de princesse me faisaient rire, car en y repensant bien je n'étais pas mieux qu'elle, je faisais tout autant attention à mon image qu'elle mais la seule différence reste tout de même notre comportement, je dois avouer que le sien m'intriguait vraiment. Évidemment que je n'allais pas lui faire la cour, je n'étais pas là pour ça. Oh tu peux me croire je n'ai rien à envier à tes pauvres prétendants. Ma richesse n'a pas de limite ma grande, je suis probablement l'une des personnes les plus riches de Londres et s'en aucun doute du monde. Ahh mon argent, qu'est-ce que je pouvais l'aimer. Elle décortiquait par la suite ses mots d'une manière fort drôle, je l'écoutais visage contre visage avec mon sourire toujours présent sur le coin des lèvres. Elle termina alors par tourner des talons avant de me réajuster ma chemise. Merci c'est gentil. Mais même ma bonniche sait mieux réajuster d'une chemise que toi. Lui lançais-je accompagné d'un clin d’œil moqueur. Elle tourna alors des talons pour partir, j'en étais pas convaincu. Je plaçais ma main sur son casier pour prendre appui et l'interpeller. Une soirée. J'attendais qu'elle se retourne pour poursuivre. Je te rends ton truc contre une soirée, où tu veux quand tu veux. Histoire de te montrer que je ne suis pas qu'un fils à papa prétentieux et ignorant comme tu dis. Ouais une soirée avec elle, ça peut être drôle. Et ne te méprend pas, ce n'est pas un rendez-vous galant. Tu n'es pas du tout mon genre. Alors t'en penses quoi miss monde? Je ne pense pas qu'elle va accepter, elle n'a pas le cran nécessaire pour passer une soirée avec moi .. Mais au moins ça me permet de l'énerver encore un peu.

Une soirée. Tu t'arrêtas de marcher...quoi ?...Je te rends ton truc contre une soirée, où tu veux quand tu veux. Tu ne savais plus quoi dire, ça te gênait, quel genre de soirée ? Qu'avait-il derrière la tête ?...Histoire de te montrer que je ne suis pas qu'un fils à papa prétentieux et ignorant comme tu dis. Tu t'avanças vers lui...ah ouai ?...ton cas s'empire, même une nuit, j'en voudrais pas avec toi et-ce même si je me retrouvais vieille-fille, alors une soirée ?... NON MERCI ! et...il t'interrompis...Et ne te méprend pas, ce n'est pas un rendez-vous galant. Tu croisas tes bras autour de ta taille, ...Tu n'es pas du tout mon genre. Tu levas les yeux au ciel, exaspéré par sa personne, ...Alors t'en penses quoi miss monde?...Tu le regardas bien droit dans les yeux...j'accepte ! A une condition, pas de pensées odieuses, pas d'approche et même-ci je ne suis pas ton genre, tu restes tout de même un mec avec un cerveau et un...tu tentas de décrire ce qui te semblait être le premier cerveau d'un type dans son genre...fin, tu comprends. Tu tendis une main vers lui pour signer l'accord...une seule soirée dans un endroit publique, ...Il semblait ne pas bouger, étonné, mais il ne bougeait pas...quoi, tu lances des défis et tu as peur de ne pas assurer ? T'es tellement insupportable que ça ?

Je rigolais à chacune de ses phrases, je me doutais bien qu'elle refuserait cette soirée avec moi. Pourquoi aurait-elle accepté un rendez-vous avec un mec qui passe son temps à l'embêter ? J'allais alors reprendre la parole pour lui lancer une nouvelle pique, jusqu'à ce qu'elle accepte. Oui j'étais sous le choc, je m'attendais pas à ce qu'elle ait autant de cran. Je restais devant son casier à l'écouter m'expliquer que je restais un homme avec un .. Oui j'ai compris, mais elle ne comprenait pas que je ne ressentais aucune attirance pour elle, certes elle est loin d'être repoussante mais ma vie sentimentale était déjà assez bordélique pour en rajouter une couche. Non je voulais juste m'amuser à l'emmerder, sans penser qu'elle allait accepter. Elle me tendait ensuite sa main que je regardais sans rien faire, avant de lui serrer à mon tour sourire aux lèvres. Je passe te prendre à quelle heure alors ? Et dans quel lieu public est-ce que mademoiselle aimerait passer cette soirée ? En espérant qu'elle ne choisisse pas un lieu rempli de junkies et d'alcooliques, mais connaissant un peu le spécimen devant moi, je me doutais bien que ce genre de soirée n'était absolument pas son genre, encore heureux. Et je te le répète, ce n'est pas un rendez-vous galant. Je me doute bien que t'aimerais aller plus loin avec moi, mais ça ne sera pas le cas, tes fantasmes resteront donc fantasmes. Lui lançais-je avec un clin d’œil moqueur. Je me poussais ensuite de son casier, le désignant du doigt. Un homme de parole je t'ai dit.

Je passe te prendre à quelle heure alors ?...Tu passas une main derrière ton oreille droite et tu fis mine de réfléchir...vers 22 heures...Et dans quel lieu public est-ce que mademoiselle aimerait passer cette soirée ?...Tu levas les yeux au ciel, mais qu'est-ce que ça pouvait être dur de choisir, un lieu agité ? Surement pas, ce n'était pas ton genre et du moins pas avec un type de son calibre. Mais, tu voulais le tester...Tu avais vraiment envie de le faire chier... Au Lord Hobo, ...Tu vas sans doute te dire que ce n'est pas mon genre, mais en fait, ça fait longtemps que je n'y suis plus allée. Tu affichas un long sourire...ne t'inquiètes pas, ce n'est pas comme-ci ta chérie allait nous voir...Olivia n'est-ce pas ?...Tu acquiesça un sourire faux, tu savais tellement de choses sur lui, les regards qu'il lui adressait lorsqu'elle passait en face de vous...puis, ta douce et tendre n'est-elle pas censée être chez elle à cette heure-là ?... lança tu ironiquement. Tu relevas les yeux au ciel et il s'éloigna de ton casier, il se disait être un homme de parole, au fond, il t'avait fait raté une heure importante de cours, tu en avais bavé pour qu'il s'en aille, m'ouais...quel homme ! Tu t'empressas pour ouvrir ton casier, comme-ci tu avais peur qu'il puisse te faire une blague comme revenir sur sa décision ou te poser un lapin. Il s'apprêta à rebrousser son chemin quand tu t'écria adossé contre ton casier...J'ai hâte de voir ce que ça donnera Bradford, prouve-moi que tu vaux plus que ça...Tu le désignas du doigt de haut en bas, puis tu refermas promptement ton casier avant de le laisser cogiter dans ses pensées.

Visiblement elle connaissait bien ma vie, mes problèmes et surtout mon histoire avec Olivia. En même temps nos familles respectives venant de deux univers riches et connus dans le monde entier, le bouche-à-oreille existe forcément. J'étais sur le point de partir, sans même répondre à son envie de passer notre soirée au Lord Hobo qui je ne vous le cache pas, ne m'enchante pas vraiment comme endroit. Cependant elle touchait mon point sensible .. Laisse Olivia tranquille. Disais-je le visage plutôt fermé, avant de reprendre un peu plus calmement. Le Lord Hobo donc ? Je pensais qu'une princesse comme toi avait plus de goût que ça, mais écoute ça me va. J'irais te chercher à 22 heures, tâche d'être à l'heure, je sais que c'est compliqué pour une fille comme toi d'être dans les temps. Référence à son retard en cours par ma faute. Alors que j'allais répondre à sa dernière réplique, un homme arriva vers nous l'air plutôt colérique. L'un des surveillants en chef de l'université. Ça ne sentait pas bon pour Salomée et son retard en cours, heureusement que je n'avais pas cours cet après-midi. Mademoiselle Aaron-Merkel, n'êtes-vous pas censés être en cours depuis un petit moment ? Lança-t-il à la dunster. Je m'accoudais au casier pour me retrouver le plus près possible d'elle, lui parlant à voix base. Ouch j'aimerais pas être à ta place. Suivi d'un petit sourire en coin, j'avais la réplique pour la sortir de ce pétrin, je savais comment lui sauver la mise. Mais je voulais surtout voir comment elle allait se sortir elle-même et surtout si elle allait me demander de l'aide, ce que je ferais peut-être .. Je pense.