I'ld give my life for you ♡ Salomée & Valentin

I'ld give my life for you

Salomé & Valentin

fiche par ©century sex  

Quelle soirée ! J'étais tout de même sacrément explosé par toute cette folie de Harvard. J'avais surtout raccompagné deux de mes amies pour ne pas les laisser rentrer seule en pleine nuit, mais j'avais eu la bonne envie de faire un petit tour. Manquerait plus que j'ai envie de faire un footing. Franchement j'en serais bien capable si je n'étais pas aussi fatigué à présent. J'aurais du le faire quand j'en avais encore le courage. A présent, on dirait juste un vrai zombie en train de marcher dans la rue pour rentrer au campus. Ouais en plus d'y ressembler en marchant, j'étais déguisé en zombie aussi. Rien de très effrayant à vrai dire. J'avais pris de vieux vêtements pour les trouer et les salir dans la boue pour ensuite y rajouter du faux sang dessus, ainsi que sur ma bouche et tout autour. Rien de bien appétissant, mais ça avait eu le temps de bien sécher et je n'avais qu'une envie, c'est de me débarbouiller. Seulement, quand j'entendis un cri dans une rue un peu lointaine, ça me réveilla et m'empêcha de continuer ma route. Se pourrait-il que ... ? Non, c'est Halloween après tout. Mais les cris se font retentir une nouvelle fois et j'arrive à percevoir de vrais cris quand même. Au bout de ces années dans ce foutu gang, je sais à quoi ressemble un vrai cri. Et puis au pire, je me serais déplacé pour rien. Je me suis mis à courir vers les cris en question. Moi qui voulais courir, voilà que c'est réussi. Une fois sur place, je remarquais bien qu'on agressait une jeune femme. Je ne savais pas ce qu'il se passait mais je ne réfléchis pas une seconde et ne m'arrêtais pas de courir jusqu'à les atteindre et foutu une raclée aux agresseurs de la jeune femme. Il ne s'était évidemment pas laissé faire, à trois contre un c'est pas toujours facile d'éviter les coups. Avec tout le faux sang que j'ai, impossible de savoir si je me suis fait blessé. Mais le plus important, c'était la jeune femme. Est-ce que ça va ? Lui demandais-je un fois que les mecs se sont barrés.

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Quand une bande connard s'attaque à une femme totalement sans défense pour leur propre plaisir, c'est bien la chose qui me met le plus hors de moi avec les moments où on s'en prend à mes proches aussi, ceux à qui je tiens. Et ces femmes dans ces cas-là, font parties des personnes à qui je tiens. Il ne m'a donc pas fallu bien longtemps avant de les chasser avec ma férocité lâchée. Encore heureux pour eux que je n'avais pas de couteau sur moi. Couteau que je n'ai plus en possession depuis mes 16 ans, et c'est franchement bien mieux. Pour moi du moins, ça m'évite d'aller en prison, oui parce que maintenant je suis bien majeur. Je m'étais ensuite retourné vers la jeune femme pour lui demander comment elle allait alors que sa robe était relevée et que ça me brisait le cœur. Elle vint s'agripper à mes jambe et j'étais bien trop surpris pour réagir tout de suite. Je ne voulais pas la brusquer non plus. J'attendis qu'elle se recule pour pouvoir m'agenouiller en face d'elle et l'écouter me remercier pour ensuite me dire qu'elle serait sans doute morte sans moi. Je lui adressais un faible sourire mais qui se voulait bien plus chaleureux que n'importe quel autre grand sourire, pour ensuite lui répondre Je t'en pris. Il m'est incapable de vouvoyer une jeune femme, encore moins quand elle vient de se faire agresser. Mais ça ne me dérangeais aucunement qu'elle me vouvoie. Je la regardais encore un dernier instant avant de regarder par dessus mon épaule, espérant que les connards ne reviennent pas, du moins, pas tout de suite. Elle finit par me devancer en me disant qu'ils allaient revenir et qu'il fallait qu'on parte. Je fis un simple hochement de tête avant de tendre mes mains vers elle, ne voulant pas la toucher de mon propre gré de peur de la brusquer Oui allons-y. Tu te sens de marcher ? Je pouvais toujours la porter, ce ne serait pas vraiment un problème ayant fait du sport tout ma vie, et vu son poids qui semble être bien plume.

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Avec toute cette agitation et surtout la peur que la demoiselle en détresse soit blessée, je n'avais même pas fait attention à mes propres blessures. Faut dire que je m'étais habitué à elle depuis le temps, je ne ressentais plus la douleur limite à présent. Faut que j'y pense pour ça. Ce n'est qu'un détail, tant que je respire encore tout va bien et j'aurais toujours de la force. Mais lorsque la demoiselle me retourna la question par rapport à mes côtes qui étaient soient disant atteintes, j'eus la mauvaise idée de les regarder. Une douleur aiguë m'atteint alors dans les côtés, voyant ma peau bien trop bleutée et quelques filets de sang. Pas le temps de m'apitoyer sur mon sort, je serrais doucement les mains de la jeune femme pour l'aider à se relever alors que ma douleur persistait. J'avais franchement du mal à courir aussi vite que tout à l'heure, mais je n'avais pas le choix, je courais le plus vite possible, encore plus avec les supplications de la jeune femme. J'ai carrément l'impression que c'est elle qui me sauve la vie là. Encore plus quand elle m'entraîne derrière des conteneurs avant de me plaquer une main sur ma bouche. Je la regarde intrigué, ne faisant même pas attention aux mecs qui semblaient revenir. C'est pas comme s'ils me faisaient peur quoi. Je fronçais les sourcils parce que je n'allais pas la laisser me sauver, ce n'était pas à elle de faire ça. J'allais les repousser une bonne fois pour toute. Je repérais une bouteille de bière allongée non loin des poubelles, et retirais la main de la demoiselle pour lui dire Bouge pas. Je me redressais, oubliant ma douleur tout en plongeant pour attraper la bouteille de verre. Je me relevais, faisant face aux types, et brisais la bouteille sévèrement contre une poubelle Ok maintenant on joue plus. Dis-je carrément énervé.

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Ils pouvaient foncer sur moi, j'étais prêt à l'attaque. Qu'ils s'approchent ces connards, je me ferais une joie de leur laisser une belle marque de leur insolence sur leur minois dégueulasse. Je commence sérieusement à perdre mon sang froid. Mais la surprise fait totalement surface quand la brunette se mit à crier que j'étais malade, mais elle allait surtout se faire remarquer. J'avais envie de lui gueuler de se taire et de ne pas bouger, mais c'était trop tard parce qu'elle rajouta que je ne devais pas les défier parce qu'ils allaient soit disant me défoncer. Ouais pas faux, c'était un peu trop impulsif de vouloir les affronter seul. Il nous fallait un plan. Je regardais autour de nous mais à part courir encore, on était foutu, surtout avec ton torse qui me lance dès que je me met à courir. Mais pas le temps de réfléchir davantage, la conversation m'attira de nouveau avec eux. Votre altesse ? J'ai bien entendu ?! Non j'ai du halluciner, c'est les coups que j'ai pris qui doivent faire ça. J'étais reparti donc à la recherche d'une échappatoire seulement elle parla de son père, son père qui me semblait être quelqu'un de bien important. Super, dans quoi je me suis encore fourré. Je ne baissais pas pour autant ma garde avec la bouteille devant nous tout en empêchant la demoiselle d'essayer d'avancer plus proche vers eux. Elle me dit bien vite que je n'avais pas beaucoup de solution, soit l'aider, soit la laisser en plan. Qui serait assez débile pour la laisser en plan ?! Quand je commence quelque chose, je le finis. Surtout que je m'en voudrais à vie si je n'avais pas tout fait pour l'aider. Je la fixais un petit moment, abasourdi par ce qu'elle venait de me proposer, mais un peu perplexe tout de même parce que j'ai l'impression d'être l'idiot qui n'est pas là où il devrait être. Je levais les yeux pour apercevoir des échelles et vit là une échappatoire enfin. Ok vas-y monte, je te rejoins. Je sautais alors pour attraper les échelles et les fit descendre. Je dépêchais la demoiselle à les monter. Je vais m'assurer qu'ils ne montent pas. S'ils croient vraiment qu'ils me font peur, ils se mettent le doigt dans l’œil. Je récupère alors une autre bouteille de verre pas très loin et leur balance à terre pour que les éclats de verre les atteigne. Une petite diversion pour vite monter à la suite de la jeune femme et remonter le plus vite possible les échelles une fois sur le premier balcon. Ça ne les arrêtera peut-être pas éternellement, mais ça nous laisse un peu plus de temps pour s'enfuir.

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Bien que j'étais prêt à me battre contre ces types, j'en revenais toujours pas de ce que je venais d'entendre, sur la brunette que j'avais eu l'innocence d'aller sauver. Je ne le regrettais pas une seule seconde, mais je me retrouvais un peu comme un con face à ces types. Seulement, je savais bien que c'était une trop grande folie de me battre contre eux, donc j'avais vite rejoint la demoiselle sur l'échelle de secours. Mais les agresseurs n'étaient pas bien loin et on avançait pas bien vite. Faut dire qu'avec ma côte sûrement brisée, j'avais un peu de mal. Mais je ne la laisserais jamais tomber, quitte à en souffrir des heures. La souffrance n'est que psychologique, j'allais aisément pouvoir y remédier. Mais alors que j'étais plus concentré pour éviter d'avoir mal et de surveiller nos arrières, la jeune femme me sortit une phrase qui ramena avec elle. Sauter ? Où ? C'est alors qu'elle balança sa jambe contre la fenêtre la plus proche. Déconne pas tu vas te faire mal ! Mais elle avait raison, on ne pouvait pas indéfiniment monter pour se retrouver coincé sur le toit. La fenêtre s'était légèrement ouverte et il fallait qu'elle saute, tout de suite, avant qu'ils nous rattrape. Ok, vas-y, c'est pas si loin que ça, tu y arriveras. Et puis si tu tombes, je te rattrapes. Elle ne semblait pas si lourde que ça, mais il y avait peu de chance pour qu'elle tombe tout de même. J'étais à présent plus concentré sur son saut que sur mes côtes ou sur les agresseurs qui gagnaient un peu trop de terrain.