Théo & Wyatt - Ne jamais faire confiance aux voitures ni aux femmes !

feat Théo & Wyatt ✖ La musique résonnait dans l’habitacle de la voiture. D’humeur euphorique, Théo et moi chantions à tue-tête. On revenait d’un concert donné par les Kings Of Leon. On avait fait plus d’une heure de route pour y aller, mais le sacrifice en valait la peine. Puis, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas passé un moment ensemble. Je venais d’emprunter une route plus calme lorsque soudain on entendait un gros BOOM. Ma voiture commençait à chanceler, puis, elle dérivait rapidement. J’évitais de justesse un ravin. Enfin, la voiture ralentissait et se stoppait net. Bordel ! J’avais eu la peur de ma vie. D’une je n’avais pas les moyens de me payer une nouvelle voiture et deuxièmement on aurait pu y passer. Pendant plusieurs secondes, je reprenais mon souffle. Mes mains tremblaient légèrement tout en restant collé au volant. « Bordel… ça va ? Je me tournais vers mon ami. Il avait l’air d’aller bien quoi que légèrement secoué. Heureusement, nous étions sur une route déserte. Je descendais de la voiture et allait vérifier l’état de mes pneus. J’avais soupçonné un de mes pneus d’avoir éclaté au moment où l’on avait entendu le gros bruit. « Merde, c’est le pneu arrière qui a explosé. » Je ne comprenais rien. J’avais vérifié mes pneus avant de partir. Enfin, je l’ai avaient tâté avec la main, mais pour moi tout me semblait être en ordre. Je me baissais et regardais l’état du machin. Le pneu était toujours là, mais il y avait un énorme trou. « Je comprends rien, j’ai vérifié mes pneus. Peut-être que c’est l’usure … » J’allais ouvrir mon coffre pour prendre une roue de secours lorsque je me souvenais que je l’avais déjà utilisé. Je passais mes mains dans les cheveux en jurant. « Mec va falloir se trouver une station, j’ai plus de roue de secours. » Je n’avais pas eu les moyens d’en racheter une. Je sortais mon portable de la poche pour appeler un dépanneur, mais il n’y avait aucun réseau. « Pas de réseau » Manquait plus que ça ! « Bon, je crois qu’on va devoir pousser. Je ne compte pas attendre qu’une voiture passe. » Il n’y avait aucune bagnole dans les environs. C’est ainsi que l’on se retrouvait à pousser la voiture en pleine nuit à deux heures du matin.

Wyatt & moi-même étions en train de chanter MY SEX IS ON FIRE (8) lorsque un gros bruit sonore à vous faire battre le cœur à cent à l'heure, avait retentit. Bordel... une expression apeurée s'était emparée de mon visage alors que mon meilleur ami évitait à tout prix de nous faire rejoindre le trou d'un ravin, pendant que la voiture crachotait et ralentissait à nous en faire presque peur. Il faisait sombre, nuit, froid et quedal à trois kilomètre à la ronde. Total, un de ses pneus avait explosé. « Bordel… ça va ?  Merde, c’est le pneu arrière qui a explosé. » Il était descendu de la voiture et était parti vérifié la chose, si bien que je l'imitais un peu voir beaucoup sonné tout de même. Nous étions littéralement dans la merde. Il se baissa pour examiner la roue et je ne pus que l'imiter, juste avec ma tête, la penchant sur le côté. « Oh, putain c'est pas vrai...On aurait du prendre la mienne. » Mais dans tous les cas, c'était trop tard pour faire des reproches rhétorique, car il était parfaitement clair qu'avec ma Lanborghini, nous n'aurions pas eu ce genre de problème. « Je comprends rien, j’ai vérifié mes pneus. Peut-être que c’est l’usure … Mec va falloir se trouver une station, j’ai plus de roue de secours. » Il venait d'ouvrir son coffre pour constater qu'il n'avait pas de roue de secours m'arrachant une expression outrée. « Comment ? Nan, Wyatt, dis-moi que tu déconnes...» Mais non évidemment, sinon ça aurait été trop simple et nous ne serions pas là à raconter le reste de l'histoire.. (a) « Pas de réseau.  Bon, je crois qu’on va devoir pousser. Je ne compte pas attendre qu’une voiture passe. » Je sortis mon portable l'imitant, après tout on ne savait jamais, je pouvais peut-être en avoir, si nous avions pas le même opérateur. Mais je me pris à mon tour une claque dans la tronche quand je constatais que moi non plus je n'avais pas de foutu réseau. L'idée de pousser la voiture, par ailleurs, ne m'enchanta pas du tout. « Mais non, enfin si, attendons qu'une voiture passe. Enlève ton tee-shirt, fous le pouce en l'air et je te colle du rouge à lèvres et je suis sur que tu seras le premier à te faire accoster. » De l'humour comme toujours, de toute façon je ne servais qu'à ça moi, à raconter les blagues les plus pourries dans les situations les plus merdiques. Et là, justement, nous étions en train d'en vivre une. « Bon très bien... Enclenche la première, fais-la rouler doucement, puis fous le point mort, ce sera plus facile une fois qu'elle sera sur sa lancée. » Puis je me plaçais derrière le coffre et me mis à pousser une fois qu'il avait exécuté la chose. Au moins, le point positif était que j'allais me taper des muscles d'enfer et un joli p'ti cul. Nous poussâmes donc la voiture durant au moins une demi-heure, faisant des pauses de temps en temps, quand le bon Dieu, fut bien aimable de foutre une veille pompe à essence sur notre route. Très lugubre et délabrée, elle ne semblait pas non plus être très utilisée. « Je pense qu'elle fera l'affaire. Espérons qu'à cette heure-ci il y ait quelqu'un pour nous aider parce que la j'ai plus la force de pousser quoique ce soit. » Je croulais presque sous la fatigue et je savais que c'était aussi son cas. On laissa donc la voiture sous un vieux lampadaire et je me dirigeais vers la porte vitrée qui donnait vu sur un magasin illuminé. À ma plus grande joie, la porte s'ouvrit lorsque je tournais la poignée.  « Il y a quelqu'un ? »

feat Théo & Wyatt ✖ « Oh, putain c'est pas vrai...On aurait dû prendre la mienne. » Je levais les yeux au ciel amusé. Lui et moi, nous ne venions pas du même monde. Il venait d’une riche famille et avait donc les moyens de posséder une voiture de grande marque. Contrairement à moi qui venait d’un milieu plus modeste. « Comment ? Nan, Wyatt, dis-moi que tu déconnes...» Non, je ne déconnais pas. Lui aussi avait du mal à réaliser que nous étions en panne de voiture. Ça ne lui serait jamais arrivé si on avait pris sa voiture. Pour comble du malheur, je lui annonçais que nous n’avions pas de réseau. Il prenait la peine de vérifier sur son portable au cas où il capterait, mais il faisait la même constatation : aucun réseau. Finalement, je lui disais qu’il faudrait pousser la voiture en espérant que l’on tombe sur une station essence. On avait peu de chance de tomber sur une autre voiture. Ce à quoi il me répondait : « Mais non, enfin si, attendons qu'une voiture passe. Enlève ton tee-shirt, fous le pouce en l'air et je te colle du rouge à lèvres et je suis sûr que tu seras le premier à te faire accoster. » Malgré la fatigue et la peur que j’avais ressentie en évitant le ravin, je trouvais le moyen de ricaner. C’était un vrai couillon. Même dans ce genre de situation, il trouvait le moyen de plaisanter. « Pourquoi ça serait à moi de faire le tapin hein ? Aller fait pas ta mauviette et pousse la voiture (a) » Monsieur Théo croyait m’avoir avec son plan à deux balles ? « Bon très bien... Enclenche la première, fais-la rouler doucement, puis fous le point mort, ce sera plus facile une fois qu'elle sera sur sa lancée. » Je m’exécutais et allais me positionner derrière le volant. J’enclenchais la première et laissait Théo pousser la voiture. Cela dura au moins une demi-heure avant que l’on trouve une station essence. C’était une vieille station. Le nom de l’enseigne était illuminé par des néons qui menaçaient de s’étendre à tout instant. C’était le genre d’endroit qui ne donnait franchement pas envie de s’y attarder. « Je pense qu'elle fera l'affaire. Espérons qu'à cette heure-ci il y ait quelqu'un pour nous aider parce que la j'ai plus la force de pousser quoique ce soit. » Il avait raison et à mon avis, on ne tomberait pas sur une autre station essence avant plusieurs kilomètres. « Allons-y » Nous laissions la voiture à côté d’un lampadaire. Théo poussait la porte de la vieille station. « Il y a quelqu'un ? » L’intérieur était aussi défraichie que l’extérieur. Ça ne donnait même pas envie d’acheter quelque chose. Enfin, un homme faisait son apparition. On lui expliquait brièvement notre situation. Il ne vendait pas de pneu, mais avait quelque chose pour boucher le trou du pneu. Il disait que cela tiendrait pour le voyage de notre retour. Enfin, on appliquait à la lettre ce qu’il nous avait dit. « Eh bah voilà, on va pouvoir rentrer ! » C’est à ce moment-là que des jeunes femmes venaient nous accoster. On ne savait même pas d’où elles venaient. « Salut beaux mâles » Mon dieu, elles avaient des voix mielleuses qui me donnait la migraine. Je glissais quelques mots entre mes dent en direction de mon meilleur ami « T’as vu ce qu’on a là. De vrais poufs ! »

« Pourquoi ça serait à moi de faire le tapin hein ? Aller fait pas ta mauviette et pousse la voiture (a) » Je m'étais mis à rire comme un mongole alors que la situation n'était pas comique du tout. « Parce que c'est toi le plus mignon.» Mais je devais avouer que voir mon meilleur pote, en mode je me dandine au bord de la route, était tout à fait hilarant. Puis nous avions poussés la voiture jusqu'à une vielle station essence qui foutait clairement froid dans le dos. Il devait sûrement y avoir plus d'un psychopathe qui se cachait dans les paroles. On laissa donc la voiture dans un coin et on entra dans la vielle boutique qui semblait aussi défraîchie que le dehors. Alors que j'appelais pour savoir si quelque était présent et allait pouvoir nous aider suite à la roue crevée qu'avait souffert la voiture de Wyatt, un homme fit son apparition m'arrachant un sursaut d'enfer. Il ne possédait pas de pneus mais néanmoins, il nous refila un truc pour pouvoir boucher le trou de la roue et on ouvrit grand nos oreilles afin de faire tout ce qu'il nous avait expliquer dans les moindres détails.  Du coup, on ressortit dehors et appliquait la chose. Je devais reconnaître que nous avions l'air assez fier de nous. « Eh bah voilà, on va pouvoir rentrer ! » J'cquiesçai en m'étirant de tous mes membres. J'étais tout particulièrement crevé. Contre tout attente, on se fit accoster comme deux novices.  « Salut beaux mâles » Hein ? J'ouvris des yeux ronds alors que je relevais la tête en direction de la voix féminine pendant que Wyatt me chuchotait:  « T’as vu ce qu’on a là. De vrais poufs ! » Je ne résistais pas à un sourire alors que je me demandais carrément ce que ces bonnes femme faisaient seules ici, à cette heure-ci. « La question n'est pas de voir ce que nous avons là, mais plutôt qu'est-ce qu'elles foutent là ? » J'avais aussi chuchoté pour ne pas non plus qu'elle m'entende alors que je me tournais vers elles et leur criait presque : « On peut vous aider mesdames ? » Ben voyons, même pas en rêve, on allait plutôt se barrer oui, j'essayais juste de faire preuve d'un peu de courtoisie. « Si on veut oui, vous seriez extrêmement chou ! » L'une d'elles, une blonde peroxydée avec des kilos en trop, s'était rapprochée de Wyatt afin de passer une main sur son bras. (a) J'eus presque un mouvement de recul alors qu'une expression de dégoùt se peignait sur mon visage. On ne savait pas où elles avaient collés leur mains avant... « Et en quoi peut-on vous aider ? » On allait plutôt décampé, oui !

feat Théo & Wyatt ✖ « La question n'est pas de voir ce que nous avons là, mais plutôt qu'est-ce qu'elles foutent là ? » Bonne question. Qu'est-ce qu'elles faisaient la et surtout ce n'était pas le genre de nana à trainer dans ce type d'endroit. « Elles kidnappent des hommes qui sait ! Fait gaffe c'est peut-être notre tour.» Je me mordais la lèvre pour me retenir de rire. Néanmoins, je n'avais pas tout à fait tort. Durant le summer camp des filles d'Harvard avaient essayés de violer un étudiant. J'étais arrivé à temps et les jeunes femmes avaient étés renvoyés de l'université. « On peut vous aider mesdames ? » Je roulais des yeux. Toujours aussi serviable ce Théo. Sans que je m'en rende compte, une blondasse boulotte c'était glissée jusqu'à moi. Mon dieu sauvé moi ! Elle avait de gros yeux globuleux maquillés d'un gare à paupière rose fushia et un gloss qui me faisait penser à de la glu. La jeune femme portait une mini jupe en cuir très près du corps et un haut rose bonbon. Elle avait sans doute voulu imiter ses copines qui n'avaient pas le même gabarit. Résultat c'était ignoble. Même le bulldog de Yale était dix fois plus beau. .« Si on veut oui, vous seriez extrêmement chou ! » Au début, je n'osais pas trop bouger de peur de froisser la blonde peroxydée, mais au bout de quelqu'un seconde, je m'écartais de la jeune femme et me rapprochais de mon ami. « Et en quoi peut-on vous aider ? » La blonde avait remarqué que je m'étais écarté et tel une sangsue, elle revenait à l'attaque. Une autre blonde prenait la parole. Elle parlait avec un chewing gum dans la bouche. Je trouvais cela tellement vulgaire. « Votre paquet pourrait surement nous faire du bien ! » Je dû faire un effort surhumain pour me retenir de rire. Elles étaient très direct. « Ecoutez les filles, nous devons y aller, mais peut-être une autre fois si on reviens ici» A jamais bande de folle ! Je voulais contourner la voiture pour aller me placer derrière le volant, mais les jeunes femmes n'avait pas appréciés d'être éconduite. Aussi, elles nous encerclaient comme des hyènes. « Partez pas maintenant, vous manqueriez quelque chose. » Agglutinées autours de nous, l'une d'entre elle c'était collé à Théo tandis qu'une seconde plaçait sa main sur mon torse. Je repoussais sa main d'un geste sec. Voyant qu'elles persistaient quand même, je décidais de mettre en place une autre tactique. « C'est gentil mes chéris, mais vous voyez nous ce que l'on préfère ce sont les paquets bien fournit. Ce que vous n'avez pas.»

HJ : J'ai mis dix ans à écrire avec le macbook d'Alex u.u c'est la loose leur clavier là ! x)

« Elles kidnappent des hommes qui sait ! Fait gaffe c'est peut-être notre tour.» Je ne pus m'empêcher de rire à sa connerie alors que les femmes hypers bizarres se rapprochaient de nous. « Votre paquet pourrait sûrement nous faire du bien ! » Hein ? Je leur avais juste demandé si nous pouvions les aider en quoique ce soit et qu'elles nous sorte ce genre de phrase me fit carrément flipper. Ok, là moi plus comprendre. Une expression choquée s'était emparé de mon visage même si je devais reconnaître que d'un certain côté, la situation était plutôt comique. « Ecoutez les filles, nous devons y aller, mais peut-être une autre fois si on reviens ici » Wyatt le sauveur de la situation, il vint contourner la voiture afin d'essayer de s'asseoir derrière le volant et je tentais une approche afin d'arriver à me faufiler sur le siège passager. Mais, les femmes n'avaient pas l'air contente de notre petit stratagème. « Partez pas maintenant, vous manqueriez quelque chose. »  Non mais on s'en passerait volontiers, merci les guenons ! Elles s'étaient regroupées autour de nous et je commençais sérieusement à me poser des questions. Allaient-elles finir par nous assassiner ? N'aurions nous donc plus jamais l'occasion de revoir nos copines respectives ? L'une d'entre elles, s'était carrément collé contre moi, si bien que j'effectuais trois pas sur le côté, me demandant si je n'étais pas plutôt en train de danser.  « C'est gentil mes chéris, mais vous voyez nous ce que l'on préfère ce sont les paquets bien fournit. Ce que vous n'avez pas. » Je me tournais vers Wyatt en ouvrant des yeux comme des soucoupes. Sans déconner...Il avait rien trouver de mieux ? Je dus littéralement me faire violence pour ne pas exploser de rire. Il fallait désormais que je suive le courant. « C'est exact les filles. Navré mais je suis amoureux du garçon que vous voyez là....Complètement in love de lui. » J'hochais la tête avec un grand sourire et fredonnait des « hain hain » Je dus encore une fois tout faire pour ne pas exploser de rire. « D'ailleurs chéri, faudrait peut-être plus trop tarder...hein ? » J'avais prit une voix mielleuse tout en m'adressant à Wyatt. Allaient-elles nous croire ? Nous allions tout de suite le savoir. « C'est impossible...deux gars comme vous ensemble ? Vous sentez l'hétérosexualité à trois kilomètres à la ronde. » Assez perspicace cette blonde peroxydée. Je secouais cette fois-ci négativement la tête. « Votre radar est rouillé . » Une autre s'imposa subitement. « À d'autre ! Lui là, je suis sur que ça doit être un Dieu au pieu ! » Elle avait désigné Wyatt d'un doigt à l'ongle rose bonbon et très sincèrement si j'avais été en train de boire, j'aurais probablement tout recraché avant de me mettre à rire. C'était trop comique.[/color]

feat Théo & Wyatt ✖ Je ne sais pas ce qui m’avais pris d’inventé un bobard pareil, mais c’est tous ce que j’avais trouvé pour nous sortir de là. Les nanas étaient des chiennes en chaleur et je n’avais pas envie qu’elles deviennent enragés si vous voyez ce que je veux dire. J’allais me placer derrière le volant tout en jetant un regard vers Théo du style ‘’retient toi de rire’’. Le pauvre, il me regardait d’un air effaré. Haha il ne s’attendait pas à ça ! A force de se retenir, il allait finir par s’étouffer. Je pouvais déjà voir quelques larmes au bord des yeux. Faite qu’il se retienne, parce qu’allez l’arrêter celui-là ! « C'est exact les filles. Navré mais je suis amoureux du garçon que vous voyez là....Complètement in love de lui. » Là c’est moi qui dû me retenir de rire. Il hochait la tête tout en disant ‘’hain hain’’. Je me mordais la joue à l’intérieur pour arrêter un éclat de rire. Si je craquais, j’allais tout faire capoter. D’un autre côté, il ne m’aidait pas avec sa tête. Allez savoir pourquoi, Théo avait un visage hyper expressif. Il faisait toujours des têtes bizarres à tel point que je savais ce qu’il avait en tête. Maintenant que j’y pense, notre relation n’est peut-être pas normale. Ça devenait flippant (a). « D'ailleurs chéri, faudrait peut-être plus trop tarder...hein ? » J’ouvrais la portière et me cachait un instant le visage, alors que je souriais tout en serrant les dents pour ne pas exploser de rire. « Oui bichon. Monte vite dans la voiture qu’on soit bientôt chez nous. » On en faisait peut-être de trop, mais la situation était tellement irréaliste. « C'est impossible...deux gars comme vous ensemble ? Vous sentez l'hétérosexualité à trois kilomètres à la ronde. » Hé merde ! La blondasse n’est peut-être pas aussi idiote qu’elle en avait l’air. « Votre radar est rouillé . » Je n’aurais pas pu faire mieux. J’allais rétorquer lorsqu’une rouquine façon carotte me pointait du doigt : « À d'autre ! Lui là, je suis sûr que ça doit être un Dieu au pieu ! »Dans un autre contexte, j’aurais pu prendre ça pour un compliment, mais à ce moment précis, je voyais ça comme un viole. Vite, il fallait que je trouve quelque chose. « Certes, mais je suis meilleur que d’un côté. » Bordel, ce qu’il ne fallait pas inventé ! Je n’étais pas gay quoi ! La rouquine vulgaire reprenait la parole. « ça peut tout aussi bien le faire.» Elle avait parlé d’un ton aguicheur et dans un râle faussement sensuelle. S’en était presque écœurant. « Ecoute chéri, toi et tes copines n’êtes vraiment pas mon genre. A moins que vous cachiez un paquet sous votre jupe. » Faite que ce ne soit pas des travelots ! Alors que je venais de terminé ma phrase, la rousse était devenue rouge pivoine. « Pas ton genre ? Espèce d’enfoiré ! Tu nous as pris pour quoi !» Elle criait déjà un nom bizarre. Elle appelait qui comme ça ?! « DADY DADY !» Tout ça ne me disait rien qui vaille.

« Certes, mais je suis meilleur que d’un côté. » Quoi ? Je m'étranglais presque avec ma salive dans ma gorge, oh gosh, si seulement Torrey pouvait l'entendre, je donnerais cher rien que pour voir sa tête en entendant son petit-ami sortir ce genre de connerie. En gros en même temps, il supposait clairement qu'il m'avait sauté quoi. C'était presque dérangeant de songer ça mais je me retenais tellement de rire, que j'avais envie d'en pleurer. « Ça peut tout aussi bien le faire. » Bon ok là ça en devenait carrément très flippant, je voulais rentrer et je voulais pas entendre une voix mielleuse de plus. Wyatt décida néanmoins de reprendre le dessus. « Ecoute chérie, toi et tes copines n’êtes vraiment pas mon genre. A moins que vous cachiez un paquet sous votre jupe. » Quoi ? Je devenais très rouge, j'avais très chaud, je dus même me détourner un moment cachant mon visage dans l'une de mes mains, vite une caméra ou un dictaphone, il fallait l'enregistrer. Il était excellent dans ce rôle. Mais apparemment, Jésus n'était pas de notre côté ce soir.  « Pas ton genre ? Espèce d’enfoiré ! Tu nous as pris pour quoi ! DADY DADY ! » Oh, oh. Qu'est-ce qui allait nous tomber dessus maintenant ? Je décidais de ramener ma poire qui n'était pas jaune chelou sinon rouge. « Oh, les filles, pas besoin d'appeler qui que ce soit, nous sommes des adultes nous allons discuter, n'est-ce pas ?  » Allez savoir qui elles étaient en train d'appeler. « Trop tard. » Pourquoi trop tard ? La fille qui s'était tournée vers moi pour me dire ça me souria très bizarrement, ah et elle avait des dents jaunes. Plus le rouge à lèvre rouge, j'aurais pu y reconnaître le drapeau de l'Espagne. « Qu'est-ce qui se passe ? » Oh c'était quoi que cette voix d'homme des cavernes ? Et elle venait d'où ? Je n'eus pas besoin de me poser plus longtemps la question que trois hommes avec de gros bras venaient déjà vers nous. Euh, nous allions partir hein...Je levais les mains en l'air en signe de paix. « Rien du tout, ces...jeunes femmes sont venues nous aborder pour des broutilles, n'est-ce pas mesdames ? Putain elles voulaient nous foutre dans la merde c'était clair, net et précis. L'un d'eux demanda même à l'une des filles si Wyatt et moi les avions fais chier. J'intervenais involontairement. « C'est plutôt le contraire si je puis me permettre. Et je pouvais pas fermer ma gueule moi ? Un des types durs se tourna vers nous.   « Qu'est-ce que ta dis toi ? » Moi ben rien, moi je veux ma maman. Je reculais de quelques pas, ça sentait le roussi. « Pas grand chose. À part que vous devriez leur acheter une laisse. » J'ai vraiment dit ça moi ? Ouais, ce soir je suis mort.

feat Théo & Wyatt ✖ « Oh, les filles, pas besoin d'appeler qui que ce soit, nous sommes des adultes nous allons discuter, n'est-ce pas ? » En plus d’être rouge comme une pivoine, monsieur voulait jouer les médiateurs. La pimbèche continuait de brailler en appelant quelqu’un ‘’Dady’’. Quel genre de ringard pouvait se faire surnommer ainsi ? « Trop tard. » Hein ? Qu’est-ce qu’elle voulait sous-entendre celle-là ?! « Qu'est-ce qui se passe ? » Je relevais la tête et apercevais trois espèces de gorille. Leur bras était aussi gros que des mollets ou des troncs d’arbres. Je ne voyais pas très bien à cause du faible éclairage. C’était lui Daddy ? Je me retenais de rire, car c’était tellement cliché. L’armoire à glace qui se fait appelé d’une façon totalement ridicule. Les autres pouvaient tout aussi bien s’appeler Hulk et Doudy. Même si, j’étais légèrement affolé en imaginant ce qu’ils pouvaient nous faire, j’avais clairement envie d’exploser de rire. « Rien du tout, ces...jeunes femmes sont venues nous aborder pour des broutilles, n'est-ce pas mesdames ? Théo le médiateur, le retour deux ! Comme si c’est écervelés allaient lui répondre positivement. La rouquine qui papillonnait des yeux en regardant le dénommé ‘’Dady’’ avait tourné la tête vers mon meilleur ami en lui répondant par un sourire carnassier. Les gorilles, l’ignoraient et demandait à une des filles si tout allait bien. Comme c’est mignon, mais en même temps tellement écœurant ! « C'est plutôt le contraire si je puis me permettre. Hein ?! Qu’est-ce qui raconte lui, il veut qu’on se fasse tuer ? Je n’avais pas envie de passer dans le journal : ‘’Deux jeunes hommes retrouvés nu dans une rivière’’. Je me tournais vers lui avec des yeux égaux à des mammouths. Vous savez les grosses billes avec lesquelles on joue quand on est petit. « Qu'est-ce que ta dis toi ? » Oula ça sentait vraiment mauvais. D’habitude, je n’avais pas peur de me battre, mais là on était foutu par le nombre et par le gabarit ! « Pas grand chose. À part que vous devriez leur acheter une laisse. » C’est qu’il surenchérissait en plus ! Il fallait que j’intervienne avant que cela ne dégénère. « Ecouté les mecs, c’est un mal entendu… » Avant que je ne termine, le supposé ‘’Doudy’’ intervenait : « C’est nous que t’appellent ‘’mecs’’ ? » Je l’avais hérité. Monsieur c’était hérissé. Il sortait de l’ombre. Mon dieu, c’était la réincarnation d’un BOULDOG ! Je m’accrochais fermement à la poignée de ma porte de voiture. « En plus, ils sont gays ! » Alors qu’une des nanas pleurnichait en racontant leur ‘’mésaventure’’ ou plutôt notre rejet. La saleté de rouquine nous avait pointés du doigt en balançant notre mensonge. Je supposais que ce genre de routier n’aimait pas les gays vu leur tête. Leur visage, c’était métamorphosé en un rien de temps. « Petite pédale, t’as osé rejeté ses belles demoiselles. » C’était le monde à l’envers ou quoi ?! « T’es qu’une petite sal*** » Enflure ! Là je commençais réellement à m’énerver. Je n’allais pas me laisser faire comme ça. « Moi une sal*** ?! Et toi tu t’es vu le gorille. Je m’étonne encore qu’une fille est envie de toi vu ta tronche ! » Oops, c’était sortie tout seul ! Les gorilles, allaient se jeter d’une minute à l’autre sur nous. Mon regard croisait celui de Théo. Il y avait deux solutions : leur foncer dans le lard ou réussir à rentrer dans la voiture pour se barrer au plus vite. En espérant, qu’ils ne nous suivent pas.

Dans la merdeeeuuuh, nous étions dans la merdeuh. (a) Oh oui cette chanson décrivait à la perfection la situation dans laquelle nous nous étions fourrés. En plus moi, je n'avais pas pu retenir ma langue dans ma poche et j'avais le cruel sentiment que j'avais envenimé les choses. En même temps, moi ne pas l'ouvrir ? C'est comme demander à un chien de ne pas prendre une chienne en chaleur. « Ecouté les mecs, c’est un mal entendu… » Je jetais un regard presque effrayé à Wyatt. Je voyais bien là, qu'il essayait de tout faire pour nous sortir du pétrin mais apparemment nous étions presque condamnés, il n'y avait plus rien à faire. « C’est nous que t’appellent ‘’mecs’’ ? » Hein ? Je me tournais vers le tas de graisse plus que de muscles avec une expression presque choquée. Bordel, si leur égo était aussi gros que leurs bras, oui là nous pouvions appeler au secours.  « En plus, ils sont gays ! » Je dus littéralement me bouffer l'intérieur de l'unes de mes joues pour ne pas exploser de rire et de lui crier "taggle" mais pour qui se prenait-elle ? En plus, y'en avait une autre qui nous faisait assister à ses pleurnicheries là et très sincèrement nous n'en n'avions pas grand chose à faire.   « Petite pédale, t’as osé rejeté ses belles demoiselles. T’es qu’une petite sal*** » Un décodeur vite, je comprenais plus rien ! À moins que ce ne soit leur proxénètes, c'était incompréhensible. Mais le truc était qu'il venait de nous insulter et à la tronche de Wyatt, je sus que ça ne lui avait pas plus. « Moi une sal*** ?! Et toi tu t’es vu le gorille. Je m’étonne encore qu’une fille est envie de toi vu ta tronche ! » QUOI ? Il avait pas dit ça. Je me retournais vers lui avec de grands yeux, dites moi qu'il n'avait pas dit ça. Nous ne faisions pas le poids face à eux, c'était indéniable. D'autant plus que si ces gonzesses se ramenaient dans le combat, nous étions fichu. Mon regard croisa le sien et je lui fis un discret signe en direction de la boutique de laquelle nous revenions, priant pour qu'il me comprenne. « Attends qu'est-ce que t'as dis toi ? » Je me tournais vers le gorille qui savait s'exprimer en anglais avec un air suffisant. « Ce que t'as entendu ! » Et alors qu'ils commençaient à se rapprocher l'air sévère, je me mis à courir incitant Wyatt à en faire de même. « COURS ! » Je pus sentir comment les gorilles réagissaient derrière nous et se mettant à courir sur nos talons. Nous étions plus minces, donc plus agiles et rapides (a) Et nous arrivâmes les premiers dans la boutique, refermant la porte à double tour derrière notre passage. Il ne restait plus qu'à prier pour qu'ils ne touchent pas à la voiture. « Qu'est-ce qu'il se passe ? » Je me tournais vers le gérant qui nous avait gentiment aidé. « Ne paniquez pas, hein...? Mais c'est gens dehors ce sont des fous. Il y a d'autres entrées ? Des fenêtres ouvertes ? Verrouillez tout ! » Mais, la boutique possédait de grandes baies vitrées et je pus voir l'un des gorilles agiter son énorme patte devant moi avec un grand sourire sadique qui disait. « T'es fichu mon gars, t'es fichu. » Oh oui, nous l'étions.